Alors qu’on la pense souvent stagnante, voire moribonde, la scène musicale japonaise a bien plus d’un atout dans sa manche et ne semble jamais à court de surprises. Dissimulée par l’écran de fumée des groupes de pop, pop-rock et autres nombreuses déclinaisons visuelles ou non qui constituent le haut de l’iceberg qui seul parvient jusqu’à nos frontières, une véritable révolution s’opère au sein de la scène underground tokyoïte, qui prouve une fois de plus qu’elle semble – dans toute sa richesse et son excentricité – une des seules capables d’étonner encore.