Calendrier de l’Avent 2017, par Sébastien Kimbergt
Quel est le vrai visage du Japon ? Vaste question ! Posez-la à n’importe qui, et vous aurez probablement autant de réponses différentes que d’individus interrogés, sans pour autant qu’un avis soit plus vrai qu’un autre. Il y a le Japon présenté dans les mangas, le Japon du Soft-Power, le Japon jeune et branché, le Japon des séniors, le Japon traditionnel, le Japon de cartes postales, le Japon culturel et celui qui vend du cul, le Japon pacifiste et le Japon guerrier, le Japon technologique, ou celui ancré dans son histoire. Pour ne citer que les plus connus et les plus visibles.
Il y a tellement à faire et à voir, partout, tout le temps, sans parler des déclinaisons saisonnières, que le plus dur, finalement, au Japon, c’est de s’ennuyer. Et c’est encore plus vrai à Tokyo que n’importe où ailleurs ! Vivre dans Tokyo, c’est avant tout choisir d’expérimenter pour enrichir son existence.
À l’occasion des fêtes de fin d’année, Journal du Japon a décidé de vous faire une surprise en vous proposant un petit voyage maison en guise de Calendrier de l’Avent. Du premier au 24 décembre 2017, vous allez ainsi pouvoir découvrir une sélection de bonnes adresses tokyoïtes testées pour vous et approuvées. À partir d’une séries de photos variées, laissez-vous entraîner dans les méandres de la Capitale nipponne et laissez-vous surprendre par ses innombrables facettes, parfois méconnues. Promis, chacun de nos 24 billets vous conduira quelque part !
1er décembre 2017
Du 29 septembre au 19 novembre 2017, l’artiste contemporaine Asami KIYOKAWA s’est associée à l’Aquarium Sumida (Tokyo) pour proposer des jeux de sons et lumières inspirés par Train de nuit dans la voie lactée, écrit il y a 90 ans par l’écrivain Kenji MIYAZAWA, autour de quelques aquariums de mini-méduses.
Ce spectacle avait lieu dans un couloir situé en fin de parcours, orné de 5 000 miroirs posés sur les murs et au plafond. Intitulée « Fairy Tale in Aquarium ~ Mizu to gensô no Sekai », cette attraction temporaire était un véritable enchantement pour les yeux et valait à elle seule le déplacement sur place. L’aquarium en lui-même est assez petit, mais on a apprécié les nombreux bassins et le laboratoire en open space. Toutefois, on lui préfère celui de Kyôto, ouvert la même année mais beaucoup plus grand (avec des otaries, des dauphins…).
Jusqu’au 25 décembre, c’est au très design Dai Nagoya Building (à Nagoya, donc !) que vous pourrez admirer le travail d’Asami KIYOKAWA sous le titre de « Dreaming for Christmas ». De son côté, l’Aquarium Sumida propose du 2 décembre 2017 au 3 février 2018, un nouveau spectacle avec des illuminations : « CRYSTAL SEAWORLD ~ Kirameku kaichû Sekai« . S’il est aussi bien que le précédent, vous pouvez y aller les yeux fermés. Enfin… En toute confiance, et les yeux grands ouverts !
Notre conseil : Notez que les entrées dans les aquariums nippons s’achèvent généralement 30 à 60 minutes avant la clôture officielle. De manière générale, sauf si vous prévoyez d’assister à des shows particuliers, réservez vos visites des aquariums tokyoïtes pour les fins de journée, en raison de leurs fermetures plus tardives que les parcs ou les musées. Celui de Kyôto prend davantage de temps et mérite facilement une demi-journée, sachant que des espaces verts dans l’enceinte du bâtiment permettent de déguster son bentô sur place.
Aquarium Sumida
À côté de la tour SkyTree
Adresse : 5-6F, TOKYO SKYTREE TOWN Solamachi
1-2, Oshiage 1-chome, Sumida Ward, Tokyo 131-0045
Où descendre : Métro Gare d’Oshiage (Asakusa Line ou Hanzomon Line).
Site officiel : http://www.sumida-aquarium.com/en/
Horaires d’ouvertures : 9:00 à 21:00
Tarifs : 2 050 yens (adulte) ou 1 000 yens (enfant).
Temps sur place : Environ une heure.
Kyôto Aquarium
Centre ville de Kyôto
Adresse : 35-1 Kangiji-cho, Shimogyo-ku, Kyoto 600-8835 (parc Umekoji)
Où descendre : Gare Centrale de Kyôto, marcher 15 minutes vers l’ouest. (Pour les autres moyens de transports, voir le site officiel, en français).
Site officiel : http://www.kyoto-aquarium.com/fr/index.html
Horaires d’ouvertures : 10:00 à 18:00
Tarifs : 2 050 yens (adulte) ou 1 000 yens (enfant).
Temps sur place : De une heure trente à quatre heures environ.
2 décembre 2017
Dans l’imaginaire collectif des fans de mangas (et de City Hunter en particuliers), le quartier de Shinjuku est célèbre pour ses immenses buildings. Dans les faits, c’était peut-être vrai il y a trente ans, mais aujourd’hui, ce quartier n’est plus le plus impressionnant de Tokyo. Loin s’en faut. Vu d’en bas, la zone entourant la Gare JR de Tokyo est largement plus vertigineuse, par exemple.
Sur la photo ci-dessus, on distingue Tochô, la célèbre mairie de Tokyo, qui propose, via ses deux tours, une vue panoramique sur la ville. Notez que l’entrée des observatoires se trouve en sous-sol à l’extérieur du bâtiment. C’est « piégeux », la première fois qu’on cherche à s’y rendre. Point important : Tochô est le seul observatoire totalement gratuit à plus de 200m du sol. Paradoxalement, ce n’est pas forcément le plus fréquenté. Néanmoins, le contraste entre l’intérieur et le reste de la ville est assez déstabilisant. En effet, la moquette grise, usée et tâchée donne une impression (évidemment fausse) de saleté qui jure avec le reste de la cité où tout semble propre, brillant et neuf. Une petite rénovation ne serait pas un luxe. (Mais financée par qui puisque l’entrée est gratuite ?) Passé ce détail, la vue n’a rien a envier aux spots payants de la Capitale et on peut tout à fait s’en contenter si on ne veut pas gréver son budget. Par temps clair, en journée, on aperçoit bien évidemment le Mont Fuji au loin.
Nous avons une petite préférence pour l’observatoire Sud, mais le Nord propose un bar-cafeteria avec vue. Les deux espaces disposent par ailleurs chacun de leur boutique de souvenirs, mais les produits vendus sont assez « passe-partout ».
En sortant, si la météo est favorable, nous ne saurions que trop vous recommander de vous balader un peu dans le parc juste derrière (Parc central de Shinjuku), agréable, et peu fréquenté. En trois parties, il est également bordé par un temple shinto. On y retrouve aussi quelques sculptures et une fontaine en cascade au ruissellement reposant.
Notre conseil : Selon les créneaux, armez-vous de patience, car vous passerez peut-être plus de temps à attendre l’ascenseur pour monter ou descendre qu’à admirer la vue. Le moment idéal pour traiter vos mails sur votre téléphone ou préparer la suite de votre périple.
Tokyo Metropolitan Government Building (Tochô)
Adresse : 2-8-1 Nishi-Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo
Où descendre : JR Yamanote, Gare de Shinjuku, sortie ouest puis 5-10 minutes de marche.
Site officiel : http://www.metro.tokyo.jp/
Horaires d’ouvertures :
Côté Sud (South Observation Deck) : 9:30 – 17:30 (jusqu’à 23h quand la tour Nord est fermée). Fermé les 1er et 3e mardi de chaque mois.
Côté Nord (North Observation Deck) : 9:30 – 23:00. Fermé les 2e et 4e lundi de chaque mois.
Tarifs : Gratuit.
Temps sur place : Trente minutes, environ. Deux heures si vous venez au moment de la tombée de la nuit.
3 décembre 2017
Le Cosmo Planetarium Shibuya se situe au 12e étage du Shibuya Cultural Center Owada, abrité par un dôme de 17 mètres de haut (bien plus petit que celui de Nagoya qui fait 35m). Ouvert en 2010, il a succédé au Planétarium Goto, présent dans le quartier pendant 40 ans, et dont on distingue le projecteur Carl Zeiss IV sur la photo, derrière la vitre.
Ouvert du mardi au samedi, le Planétarium propose, à heures fixes, différents spectacles d’environ 40 minutes au fil de la journée. La salle, moderne, aussi spacieuse que confortable, dispose d’un matériel dernier cri et propose des projections en haute définition. Un minimum de niveau en japonais est tout de même souhaitable pour profiter du programme, à moins de simplement vouloir s’offrir une sieste de mi-journée à la belle-étoile sur les fauteuils inclinables. Dans le hall, un grand panneau avec les constellations du zodiaque est fixé au mur ainsi que, en face, une vitrine présentant d’anciennes cartes du ciel mobiles.
L’immeuble contient également deux salles de spectacle, le Denshô Hall et le Sakura Hall, qui accueillent régulièrement pièces de théâtre, spectacles de danse ou concerts.
Et si ce planétarium ne vous convenait pas, sachez qu’il en existe 23 autres au coeur de Tokyo (dont deux actuellement en cours de rénovation).
Notre conseil : Après le spectacle de votre choix, vous pouvez vous rendre, quelques mètres plus loin, dans la Cerulean Tower Tokyu Hotel, qui abrite, au 40e étage, les très chics restaurant Coucagno et bar Bellovisto. Ces derniers proposent, dans une ambiance chic et feutrée, de profiter d’un moment de détente élégant avec une vue imprenable sur la ville.
Cosmo Planetarium Shibuya
Adresse : 23-21 Sakuragaoka-cho, Shibuya, Tokyo
Où descendre : Gare de Shibuya, sortie ouest, puis 270 mètres à pieds.
Site officiel : http://www.shibu-cul.jp
Horaires d’ouvertures : 12:00 à 20:00 en semaine, dès 10:00 le week-end et les jours fériés.
Tarifs : 600 yens (adulte) ou 300 yens (enfant).
Temps sur place : Environ une heure.
4 décembre 2017
Retour dans le quartier de la Gare de Shinjuku. Dans la journée, sa particularité est de proposer un lieu de vie totalement en « 3D » : dans les rues, dans les centres commerciaux environnants et dans ses sous-sols. Ça paraît toujours incroyable de se dire qu’il existe un endroit aussi vaste, en ville, dans lequel on peut passer une journée à faire les magasins sans mettre le nez dehors ni voir la lumière du jour ne serait-ce qu’une minute ! C’est un peu le paradis des jours de pluie, et l’enfer des claustrophobes.
Paradoxalement, dans certains espaces, si l’on cherche à respirer, il est préférable de rentrer dans une boutique plutôt que de rester dans les allées surpeuplées. Ou bien, de se rendre au Parc de Shinjuku Gyoen. Ouvert uniquement la journée, il offre un moment de détente, d’évasion, et surtout de calme, au milieu de l’énorme fourmilière locale. Avec sa circonférence de 3,5 km et ses 58,3 ha de jardins d’origine anglaise, française et japonaise, le Parc permet d’évacuer tout le stress accumulé, aussi bien à l’air libre que dans quelques établissements de restauration, son hall d’exposition ou dans sa serre chauffée. S’il est agréable tout au long de l’année, il devient incontournable en octobre-novembre, pour sa célébration des chrysanthèmes (Kiku o miru kai), et, surtout, en mars-avril, lors de la floraison de ses 1 500 cerisiers.
Cet automne, les espaces consacrés aux chrysanthèmes étaient un peu maigrichons (y compris pour les japonais habitués des lieux), mais ils ont tout de même permis de visualiser un vaste éventail des espèces disponibles au Japon, même si certaines variétés ne se distinguent les unes des autres qu’aux yeux des spécialistes aguerris. Restent les magnifiques ôzukuri, ces immenses pieds de deux mètres de haut et quatre de long, qui réunissent, en une seule plante, plusieurs centaines de fleurs. Celui que vous voyez ici en possédaient pas moins de 516, tandis que son voisin de droite, blanc, n’en avait que 489.
Notre conseil : Pour nous, occidentaux, ce n’est pas un réflexe, mais les consignes automatiques peuvent devenir votre meilleur allié dans un quartier comme Shinjuku, surtout si vous envisagez un combo shopping-parc-Kabukichô sur une journée et que vous préférez garder les mains libres lors de vos pérégrinations.
Shinjuku Gyoen
Adresse : 11 Naitomachi, Shinjuku, Tokyo 160-0014
Où descendre : Gare de Shinjuku, sortie sud, puis 10 minutes à pieds. Pour venir directement, préférez les gares de Sendagaya (JR Sobu Line) ou Shinjuku Gyoen Mae (Metro Marunouchi Line).
Site officiel : http://www.env.go.jp/garden/shinjukugyoen/english/index.html
Horaires d’ouvertures : 9:00 à 16:00 (Fermé le lundi).
Tarifs : 200 yens (adulte) ou 50 yens (enfant).
Temps sur place : Minimum deux heures.
5 décembre 2017
On ne détaille plus le temple Sensô-ji, présent dans tous les guides de voyage en librairie et sur le web. Sa popularité lui vaut d’être quotidiennement pris d’assaut par les touristes en journée. En réalité, ce temple et les 15 éléments qui le composent sont tout aussi beaux à voir la nuit, sinon plus. Que vous soyez ou non amateurs de photographies, ce lieu chargé d’un rouge chaleureux a quelque chose de magique et d’envoûtant. Le calme nocturne permet en outre d’admirer tranquillement les détails des infrastructures, des sculptures et des jardins.
Pour rappel, le temple Sensô-ji tel qu’on peut le voir aujourd’hui a été construit en 1958. L’an prochain sera donc une année anniversaire qui pourrait déboucher sur une série d’événements commémoratifs. Veillez donc à vous renseigner si vous prévoyez de passer par Tokyo, surtout si vous aimez les cérémonies religieuses.
Mais revenons à nos errances nocturnes ! Autour du temple, les différentes galeries marchandes closes laissent entrevoir des fresques complètes peintes sur les volets baissés. Enfin, les rues adjacentes sont remplies de petits restaurants typiques qui offrent une véritable ambiance pittoresque « Made in Japan ».
Si vous avez déjà visité la tour SkyTree ou le Zoo de Ueno à proximité, vous pouvez également passer un peu de temps à vous amuser dans le parc d’attraction Hanayashiki, le plus vieux du Japon. Sa petite vingtaine d’attractions a de quoi bien occuper votre fin de journée. Depuis le 8 octobre et jusqu’au 1er avril 2018, le parc joue les prolongations de 18h30 à 21h (dernières entrées à 20h30) dans une chouette version illuminée pour les romantiques. (Vérifiez toutefois le calendrier pour les jours d’ouverture de l’attraction, en violet.)
Notre conseil : Si l’idée peut paraître contre-intuitive, visiter (ou faire son footing dans) certains espaces publics après le coucher du soleil peut s’avérer très plaisant. Outre les abords du Sensô-ji, le parc de Ueno s’y prête également parfaitement. Y compris à 21 heures ou 22 heures.
Sensô-Ji
Adresse : 2 Chome-3-1 Asakusa, Taito, Tokyo 111-0032
Où descendre : Sortie Asakusa pour les lignes Tsukuba Express, Ginza, Tobu SkyTree et Toei Asakusa.
Site officiel : http://www.senso-ji.jp/
Horaires d’ouvertures : Accès extérieurs ouverts tout le temps.
Tarifs : Variables en fonction des cérémonies.
Temps sur place : Trente à soixante minutes la nuit.
Parc Hanayashiki
Adresse : 2 Chome-28-1 Asakusa, Taito, Tokyo 111-0032
Où descendre : Sortie Asakusa pour les lignes Tsukuba Express, Ginza, Tobu SkyTree et Toei Asakusa.
Site officiel : http://www.hanayashiki.net/en | Lumiyashiki
Horaires d’ouvertures : 10:00 à 18:00 (Journée) | 18:30 à 21:00 (Lumiyashiki).
Tarifs : 1 000 yens pour l’entrée en journée, puis un système de coupons pour les différentes attractions (de 200 à 500 yens l’une – ou le forfait illimité à 2 300 yens), pour les personnes de 13 à 64 ans. | 2 000 yens pour Lumiyashiki.
Temps sur place : Environ deux heures.
Parc de Ueno
Adresse : Uenokôen 5-20, Taito, Tokyo 110-0007
Où descendre : Gare de Ueno (Lignes JR Yamanote et Jôban, mais également ligne de métro Ginza), sortie Ueno Kôen.
Site officiel : http://www.kensetsu.metro.tokyo.jp/jigyo/park/kouenannai/park/ueno/index_top.html
Horaires d’ouvertures : 5:00 à 23:00
Tarifs : Gratuit.
Temps sur place : Minimum trente minutes.
6 décembre 2017
Tokyo. Gare Centrale, direction le Palais Impérial. Voilà encore un quartier qui a de quoi vous occuper une journée complète !
D’abord, évidemment, la visite des Jardins du Palais Impérial (Higashi Gyoen) s’impose d’emblée. Si l’entrée est gratuite, elle est toutefois soumise à quelques contraintes que sont l’auscultation des sacs et les horaires d’ouvertures (9h à 16h). Sont prohibés dans l’enceinte : l’utilisation des vélos, les animaux de compagnie, la consommation d’alcool et, désormais, l’usage des drones.
Mais il n’est pas du tout nécessaire d’entrer pour profiter de la verdure, en raison des nombreux espaces verts préservés tout autour et des bancs publics disposés régulièrement. La zone est idéale pour déjeuner, pour se promener, mais aussi pour faire son footing, en début ou en fin de journée. Elle est d’ailleurs très prisée par les sportifs qui défilent en nombre quotidiennement, seuls ou en groupe(s).
Autour, hormis les buildings, vous pouvez également voir le Budokan ou de nombreux musées, tels que celui des Sciences Naturelles, les Archives Nationales ou encore le Musée d’Art Moderne (MOMAT), qui propose sa collection sur trois étages. Spacieux, les locaux exposent de magnifiques paravents, de grandes sculptures japonaises, mais également tableaux et photographies d’origines étrangères. Actuellement, l’une des œuvres les plus impressionnantes est le tableau de YAN Pei-Ming, intitulé The Sudanese Boy.
La photo du jour a été prise au 4e étage du MOMAT, dans la première des deux salles d’observation (la seconde, au 3e, est plus petite et propose une vue moins claire). Les Archives Nationales proposent jusqu’au 22 décembre une exposition sur le thème des fleurs de cerisiers à Edo (Edo no Hanadayori), tandis que le MOMAT en propose deux : une sur la collection du Musée (jusqu’au 27 mai 2018) et une consacrée à Morikazu KUMAGAI : The joy of life (jusqu’au 21 mars 2018).
L’info en plus : Pour les fans d’animation nipponne, sachez que le 24 février 2018, Isao TAKAHATA (Le Tombeau des Lucioles), fera une conférence au MOMAT de 14h à 15h30 dans le cadre de l’exposition consacrée à KUMAGAI (places limitées à 150 personnes, réservations à l’accueil le jour-même à partir de 10h).
The National Museum of Modern Art (MOMAT)
Adresse : 3-1 Kitanomaru-koen, Chiyoda-ku, Tokyo 102-8322
Où descendre : Gare de Tokyo, puis 15 minutes à pieds. Plus rapide, plus proche, la station de métro Takebashi (Tozai Line), sortie 1B.
Site officiel : http://www.momat.go.jp/english/
Horaires d’ouvertures : 10:00 à 17:00 du mardi au jeudi et le dimanche, jusqu’à 20:00 vendredi et samedi. Fermé le lundi.
Tarifs : 500 yens (adulte) ou 250 yens (enfant), pour la collection du Musée. 1 400 yens (adulte) ou 900 (enfant), avec l’exposition KUMAGAI.
Temps sur place : Environ deux heures.
7 décembre 2017
Les premières fois où l’on se rend à Tokyo, on cherche souvent à faire comme tout le monde, voir les mêmes choses, se rendre aux mêmes endroits, prendre les mêmes photos. Et puis, à force, on se lasse, et on a envie de sortir des cases. Et le meilleur moyen d’y parvenir, c’est de quitter les quartiers populaires pour se rendre… dans les quartiers résidentiels.
On y découvre alors le calme et un silence assourdissant, l’architecture tantôt expérimentale, tantôt plus traditionnelle, des commerces plus (a)typiques, des artisans aux méthodes ancestrales… mais aussi des comportements plus singuliers, comme ces séniors qui s’appliquent à peindre les paysages pour passer le temps, ou encore des parcs plus ou moins sympas pour flâner ou déjeuner.
Aujourd’hui, notre choix s’est porté sur la gare de Den-En-Chôfu qui mène directement à un petit parc certes discret mais très sympathique pour déjeuner : Hôrai Park. Les intérêts principaux du lieu résident dans ses dénivelés, sa végétation, sa fontaine, son étang et ses palmipèdes. Par ciel bleu, la table sur le petit ponton offre un cadre idéal pour pique-niquer.
Notre conseil : En continuant tout droit, vous arriverez à un second parc, beaucoup plus grand, le Tamagawadai Park, qui vous mènera ensuite directement au fleuve Tamagawa. De là, vous pourrez partir d’un côté ou de l’autre, en marchant ou en courant, pour découvrir la vie japonaise aux abords de la rivière sur plusieurs kilomètres (jeunes qui s’entraînent au foot ou au base-ball, mères de famille qui promènent leurs enfants, pêcheurs…).
Hôrai Park
Adresse : 3-31 Den-En-Chôfu, Ôta, Tokyo 145-0071
Où descendre : En provenance de Shibuya, prendre l’une des deux lignes Tôkyû, Tôyoko ou Meguro, et descendre à Den-En-Chôfu. Prendre la sortie Est et, après la place en demi-lune, prendre la première diagonale à gauche et marcher droit devant pendant 5 minutes.
Site officiel : Aucun.
Horaires d’ouvertures : Accès extérieurs ouverts tout le temps.
Tarifs : Gratuit.
Temps sur place : Minimum dix minutes.
8 décembre 2017
Que le Japon soit quotidiennement sujet aux tremblements de terre n’empêche pas les promoteurs immobiliers de construire des immeubles de plus en plus nombreux, de plus en plus hauts et de plus en plus imposants. Les buildings poussent comme des champignons à Tokyo et la ville change régulièrement de visage. D’une année sur l’autre, c’est déjà flagrant, alors imaginez quand vous venez une fois tous les cinq ou dix ans, ou encore avec l’impact des Jeux Olympiques approchants… À titre d’exemple, la gare de Shibuya, en travaux de tous les côtés, ressemble actuellement à l’enfer urbain sur terre.
Qu’il s’agisse d’hôtels, d’immeubles résidentiels, de centres commerciaux ou de bureaux, la plupart de ces bâtiments tentent d’exploiter au moins un ou deux de leurs étages supérieurs pour rentabiliser la vue dont ils bénéficient, avec des bars, des restaurants, des salons de thé, des spas, des salles de sport… Qui deviennent à eux seuls des attractions touristiques. Dès lors, visiter Tokyo sans profiter un minimum du vaste champ des possibles panoramiques tient de l’hérésie, y compris pour les gens sujets au vertige.
Le choix est vaste, et une vie ne suffirait probablement pas à tous les essayer. Nous allons donc vous conseiller deux restaurants dans notre calendrier de l’Avent. Le premier est le Neboke (photo). Le midi, le menu standard (formule lunch) tourne autour des 2 000 yens. Comptez en revanche 6 500 à 13 000 yens par personne le soir, pour des menus complets typiquement japonais. Le restaurant au 49e étage est de taille moyenne, et les tables sont relativement espacées, contrairement à d’autres établissements qui privilégient la rentabilité. On ne s’y sent donc pas à l’étroit. Le mobilier en bois est sobre, et le design de la salle relativement épuré. Les serveuses, habillées en kimono (ce qui contribue à la couleur « locale » de l’endroit), sont véritablement aux petits soins pour les clients. Les plats sont variés (alternances de crus, cuits, chauds, froids), équilibrés (riz, soupe, légumes, poissons), et gustativement assez exceptionnels. Assurément une bonne adresse !
Notez que certains menus changent en fonction des mois ou des saisons.
Notre conseil : Évidemment, le genre de lieu à fréquenter le soir.
Restaurant Neboke
Adresse : 1 Chome-26-2 Nishishinjuku, Shinjuku, Tokyo 160-0023
Deux établissements, aux 49e et 50e étages du Shinjuku Nomura Building.
Où descendre : Sortir à la station JR de Shinjuku, sortie A18 puis 5 minutes à pieds. Ou en métro, via la ligne Marunouchi, arrêt Nishishinjuku.
Site officiel : http://www.kazuoh.com/shop/neboke.html | Avis Tripadvisor | Avis Tabelog (en japonais)
Horaires d’ouvertures : 11:30 à 14:30 puis de 16:30 à 22:30 (dernière commande à 21:30).
Tarifs : Ticket moyen par personne : 2 000 yens le midi, 8 000 yens le soir.
Temps sur place : Entre une heure et demi et deux heures.
9 décembre 2017
À défaut de pouvoir vous présenter ce calendrier de l’Avent tel qu’il avait été pensé à l’origine (« 24 vues imprenables de Tokyo »), nous sommes au moins en mesure de vous proposer un Top 3 des meilleurs observatoires de la ville, pour en prendre plein les mirettes lorsque vous serez sur place.
N°3 : Le plus ludique
Rendez-vous au Sunshine City, le centre commercial principal d’Ikebukuro. Encore un lieu de perdition où vous pourrez passer au moins une journée complète ! Entre les boutiques de marques introuvables en France (parmi lesquelles celles consacrées au studio Ghibli, à Hello Kitty, à Kinnikuman, à Pokémon, sans oublier Disney Store…), dont au moins la moitié vendent des produits détaxés ; les espaces de jeu (comme le J-WORLD Tokyo, parc d’attractions dédié aux séries phares du Weekly Shônen Jump) ; les zones d’activités (l’aquarium, le Fountain Plaza, le Musée de l’Ancien-Orient, le Konica Minolta Planetarium…) ; etc. Il y a vraiment de quoi occuper toute la famille et satisfaire le plus grand nombre.
Une fois que vous aurez fait vos emplettes, dirigez-vous vers le Sunshine 60, direction… (suspens !) le 60e étage ! Situé à 251 mètres d’altitude, le Sky Circus ne se contente pas d’offrir une vue sur la ville, mais il propose également une sorte de jeu de l’oie grandeur nature. Vingt-six activités, plus ou moins mémorables, vous attendent entre deux moments d’extase visuelle. Il y a des choses assez classiques, comme l’allée de miroirs, des attractions plus modernes en réalité virtuelle (majorées), et pas mal d’animations interactives. Le trampoline géant (photo) est probablement l’idée la plus originale et la plus impressionnante du circuit. Pour le reste, tout dépend de votre niveau d’exigence et de votre état d’esprit.
Dernières précisions : les tickets d’entrée sont à acheter au niveau B1 de l’immeuble, avant de prendre l’ascenseur express qui ne dessert que les 59e et 60e étages. Les photos sont interdites dans certains espaces et indispensables dans certains autres.
Notre conseil : Allez-y au moins à deux (en couple – cible principale du concept), ou avec un groupe d’amis. C’est vraiment plus fun.
Sunshine 60
Adresse : 3-1-1 Higashi Ikebukuro, Toshima, Tokyo 170-0013
Où descendre : Station Ikebukuro (métros et trains), puis 8 minutes de marche en direction de la sortie 35. Ou les stations Higashi-Ikebukuro (ligne de métro Yura Kocho), sorties 6 et 7, et Higashi-Ikebukuro Yonchome (ligne Toden Arakawa), sorties 5 et 6.
Site officiel : http://www.skycircus.jp/english/index.html
Horaires d’ouvertures : De 10:00 à 22:00 (dernières entrées à 21:00).
Tarifs : Entrée à 1 200 yens (adulte), 900 yens (étudiants) ou 600 yens (enfants). Suppléments pour le Tokyo Bullet Flight (600 yens), le Swing Coaster (400 yens) et le Sky Escape (500 yens), en réalité virtuelle.
Temps sur place : Une heure environ.
10 décembre 2017
Autre méthode pour se rapprocher de l’authenticité japonaise : passer la journée avec des amis nippons et accepter de les suivre en toute confiance. Une occasion sans cesse renouvelée de prendre des bains de foule !
Celle-là nous a conduit au temple Hanazono, (encore !) à Shinjuku. L’entrée, discrète et exiguë, située entre deux énormes buildings, ressemble à un passage secret qui mène vers un autre monde ou une autre dimension. Le dépaysement est total. Trente japonais au mètre carré, des stands disposés tout au long du parcours et dans chacune des allées, et des portes-bonheur tous plus gros les uns que les autres disposés sur des tables, les murs, des piquets et dans les bras des vendeurs ambulants. Ce jour-là, les gens célébraient le second Torinoichi de l’année (la foire du coq – le coq de l’horoscope chinois), une tradition perpétuée depuis l’époque Edo, couplé à la célébration du Shichi-go-san, la fête des enfants de trois, cinq et sept ans. Autant dire que les tokyoïtes étaient de sortie.
Le sanctuaire Hanazono n’est pas qu’un lieu de culte typique, de nombreux évènements s’y déroulent toute l’année (majoritairement au premier semestre), dont la foire du coq, qui permettent d’acheter des gris-gris pour faire prospérer son commerce ou sa maison. Cette période de novembre est marquée par la présence de centaines de lanternes à messages qui contribuent à la magie de l’endroit. En 2018, les trois Torinoichi se passeront les 1er, 13 et 25 novembre. Le reste de l’année, tous les dimanches, ce sont des brocanteurs qui installent leurs étals dans les allées connexes au temple et qui drainent une population de visiteurs compacte.
Sachez que la foire du coq se déroule également dans d’autres temples de la capitale. Bien évidemment.
Notre conseil : Profitez de cette visite pour appliquer quelques préceptes de yoga : patience, lâcher-prise, détachement, apprécier le moment présent…
Hanazono Jinja
Adresse : 5-17-3 Shinjuku, Shinjuku, Tokyo 160-0022
Où descendre : Lignes Toei Shinjuku ou Marunouchi, station Shinjuku Sanchôme, sortie B3 ou B5.
Site officiel : http://www.hanazono-jinja.or.jp/mt/top/
Horaires d’ouvertures : Accès extérieurs ouverts tout le temps.
Tarifs : Gratuit, sauf indications contraires.
Temps sur place : On sait quand on y rentre…
11 décembre 2017
Quand on évoque les statues japonaises, on pense immédiatement à la première statue de Hachikô (1), le chien fidèle mort après avoir attendu dix ans son maître décédé, point de ralliement de la jeunesse nippone à Shibuya depuis… quelques générations et plusieurs décennies. On pense ensuite à « Maman », l’araignée géante aux pieds de la tour Mori (Roppongi) créée par Louise Bourgeois, au Godzilla du Cinéma Toho (Shinjuku) ou encore au Gundam 1/1e d’Odaiba.
Mais pour nous, occidentaux, lorsqu’on évoque les images liées au Japon, les statues sont loin d’être citées en tête de liste. Discrètes, elles se fondent parfaitement dans le décor et ne se remarquent parfois qu’après plusieurs passages, un regain d’attention ou un détail particulier (taille, apparence des personnages…). Pourtant, elles sont nombreuses à se glisser hors des musées, dans les gares, dans les parcs, dans les temples, devant les gratte-ciels ou simplement dans les rues. Des animaux, des bouddhas, des personnages célèbres, des héros issus de la pop-culture, des femmes nues… Il y aurait de quoi écrire un livre entier ou organiser un vrai jeu de piste sur le sujet.
Pour ce 11e jour du calendrier de l’Avent, notre choix s’est porté sur ce musicien de rue déguisé en clown. Il s’agit d’une statue en bronze réalisée par le plasticien hongrois Kligl Sandor intitulée Gai no ongaku. Cet exemplaire, qui est une variante de celle visible dans la ville Szeged depuis 2001, a été offert à la ville de Tokyo en octobre 2012 pour commémorer les 140 ans du début des relations entre la Hongrie et le Japon (en 2009) et a été installé sur Aoyama Dori, une énorme artère routière de Tokyo, qui relie Akasaka à Shibuya, croisant au passage Omotesando (Harajuku). Pour l’anecdote, la statue a déjà changé de place et d’orientation depuis son installation. Quand on vous dit que le visage du Japon évolue tout le temps…
(1) En 2015, l’artiste Tsutomu Ueda a réalisé une statue réunissant (enfin) Hachikô et son maître Hidesaburô Ueno visible à l’Université d’Agriculture et de Technologie de Tokyo.
Aoyama Dori
Adresse : Route Nationale 246. Vous pouvez l’emprunter à partir du Palais Impérial, d’Omotesando ou de la gare de Shibuya.
Qu’y voir ? Qu’y faire ? L’intérêt du quartier repose sur ses grandes enseignes, ses bâtiments grandiloquents, ses marchés et ses restaurants savoureux. Nombre de lieux intéressants à visiter (y compris dans ceux cités plus haut les jours précédents) se trouvent à proximité. Il est donc tout à fait envisageable, lorsque vous préparez votre séjour à Tokyo, d’articuler votre parcours en fonction de votre progression dans la rue, d’un bout à l’autre.
Temps sur place : Autant qu’il vous plaira !
12 décembre 2017
Zappée (ou vite expédiée) par de nombreux sites et guides de voyages, mais recommandée à juste titre par une pléthore de blogueurs francophones depuis au moins cinq ans, la Vallée de Todoroki (Todoroki Keikoku) fait encore figure de paradis secret pour les touristes. Si vous n’aimez pas la foule, ou que vous saturez des immeubles tokyoïtes, c’est l’endroit idéal pour respirer à pleins poumons !
Cet espace vert, quasi-vierge (on trouve quand même deux fois des WC publics sur le parcours !), abrite une végétation luxuriante et inhabituelle pour le coin, où cohabitent une quinzaine d’espèces d’oiseaux et une demi-douzaine de poissons. Il s’étend sur environ un kilomètre aux abord de la courte rivière Yazawa (3,7 km) qui finit ensuite sa course dans le fleuve Tamagawa.
Tout vaut le coup d’œil ici : le cadre, les arbres, la rivière, le temple (Todoroki Fudo) et sa terrasse voisine, le parc, la maison de thé, le jardin japonais (remarquable avec sa bambouseraie et ses plantations d’agrumes), les sons… L’espace d’un instant, on se croirait ailleurs qu’au Japon, ou, pour le moins, loin de la capitale nipponne. Pas de bruits de trains, de voitures, de pachinko. Aucun gratte-ciel à l’horizon. Une parenthèse enchantée « Miyazakienne » à peu de frais. Incontournable et inoubliable.
Notre conseil : Qu’il fasse beau, qu’il pleuve ou qu’il neige ; au printemps, en été ou en automne ; allez-y ! Point. Vous ne serez vraiment pas déçus.
Todoroki Keikoku
Adresse : 1-22 Todoroki, Setagaya, Tokyo 158-0082
Où descendre : Le plus simple pour y arriver est de prendre la ligne Tôkyû Tôyoko à Shibuya jusqu’à Jiyûgaoka, changer pour la ligne Ôimachi direction Mizunokuchi et descendre à la station Todoroki.
Horaires d’ouvertures : Toute la journée, sauf pour le jardin japonais. Ce dernier est ouvert de 9:00 à 16:30 (de novembre à février) / 17:00 (de mars à octobre). Fermeture annuelle du 29 décembre au 3 janvier.
Tarifs : Gratuit.
Temps sur place : Environ une heure.
13 décembre 2017
Le Cocoti à Shibuya est un centre commercial « tout en un » comme on en voit des centaines à Tokyo. On y trouve des boutiques, des restaurants, un spa, un cinéma, des services divers (dont un club de fitness sur deux étages) et des espaces dédiés à l’événementiel. Rien que de très classique en apparence.
C’est d’abord sa façade qui attire notre attention lorsqu’on lève le nez, via le Books & Café Culture Agent. Cette librairie un peu particulière propose depuis janvier 2016 un espace lecture / salon de thé le long de la (elle-même longue) verrière. Son design en bois, très nature, est renforcé par la présence de nombreuses plantes vertes qui ne passent pas inaperçues à travers le verre nu.
Mais c’est le 347 (photo), Café & Lounge avec terrasse chauffée et piscine, qui nous incite à rester. Nous sommes dans un bar de milieu de gamme qui implique déjà un petit budget. Mais les prestations sont correctes, avec un bon rapport qualité-prix. Et à part la présence des bombonnes de gaz (auxquelles on ne fait finalement pas attention), l’ambiance est propice à la décontraction.
Enfin, c’est le Legian, restaurant d’inspiration française (son chef pâtissier, Daisuke Adachi, a travaillé à l’Hôtel Crillon et à l’Atelier de Joël Robuchon, à Paris), sur le toit de l’immeuble, qui nous incite à revenir. Classe, élégance et raffinement, définissent ce lieu qui représente la quintessence du romantisme. La structure de la salle, son design, sa vue, sa carte et la qualité du service en font un lieu de choix si vous souhaitez célébrer de façon marquante un évènement clé de votre vie (promotion, anniversaire de mariage, obtention d’un examen…).
Cocoti
Adresse : Shibuya 1-23-16, Shibuya, Tokyo 150-0002
Où descendre : Gare de Shibuya. Via le Metro de Tokyo, en prenant la sortie numéro 13. Via la gare principale, suivre à pied la Meiji Dori en direction de Shinjuku, environ 4 minutes.
Site officiel : http://www.cocoti.net
Horaires d’ouvertures : Club de fitness, à partir de 7:00 ou 9:00. Boutiques de 11:30 à 21:00. Restauration, à partir de 11:30.
Temps sur place : Minimum une heure.
14 décembre 2017
Même avec la meilleure volonté du monde, il est compliqué de passer par Tokyo en esquivant totalement l’Histoire et les traditions locales. Le Samuraï Museum Shinjuku offre un compromis acceptable et un sympathique voyage dans le temps pour qui n’a pas forcément envie de s’infliger un très long cours d’histoire.
Ce petit musée contenant une demi-douzaine de salles réparties sur deux étages, expose, avec ou sans vitres, une collection de plusieurs dizaines d’objets ayant appartenu à des samouraïs. La liste est aussi longue que variée : armures, casques, vêtements, armes blanches, armes à feu, statue (photo), tapisseries, kakemono…
Des guides proposent régulièrement et gratuitement une visite du musée en anglais tout au long de la journée (les horaires sont indiquées à l’accueil). Il est préférable d’organiser la visite avec eux, d’une part pour profiter au maximum de toutes les infos, mais aussi parce qu’ils offrent la possibilité de toucher / essayer certaines pièces.
Sachez que trois services annexes peuvent être proposés : des démonstrations de combats de samouraïs gratuites (10 à 15 min. une fois par heure, entre 14h et 17h), un cours de calligraphie (à 19h, sur réservation et à partir de deux personnes – environ une heure) ou un cours sur les sabres prodigué par un ex-conservateur du British Museum (même cadre, contraintes et tarif que pour la calligraphie).
Notre conseil : Si vous ne profitez pas des guides bilingues, veillez à réviser un minimum les périodes de l’histoire japonaise car les annotations murales en anglais ne contiennent aucune date, rendant difficile toute remise dans son contexte.
Samurai Museum Shinjuku
Adresse : 2-25-6 Kabukicho, Shinjuku, Tokyo 160–0021
Où descendre : Depuis la station JR Shinjuku East Exit (8 min.) ou depuis la station Seibu Shinjuku (4 min.).
Site officiel : http://samuraimuseum.jp/en/
Horaires d’ouvertures : 10:30 à 21:00.
Tarifs : Entrée simple, 1 800 yens (adulte) ou 800 yens (moins de 12 ans). 5 000 yens pour le cours de calligraphie et autant pour celui sur les sabres (dans les deux cas, le prix inclus l’entrée au musée).
Temps sur place : Environ 30 à 60 minutes en freestyle. 45 minutes assurées par la visite guidée. Ajoutez l’éventuelle séance photo souvenir, et le passage à la boutique.
15 décembre 2017
Est-il utile de présenter le sanctuaire Shintoïste Meiji ? Construit au début du XXe pour célébrer la mémoire de l’Empereur Meiji, le sanctuaire Meiji s’étend de Shibuya à Harajuku. Entre les 700 000 m² du parc Meiji-Jingû Gyoen et les 300 000 m² du complexe Meiji-Jingû Gaien (qui comprend un musée, des stades de base-ball et de rugby, une piscine/ patinoire…), difficile de louper le plus gros espace vert de la Capitale. D’autant qu’il est voisin du Parc de Yoyogi, pas beaucoup plus petit (540 000 m²).
D’un point de vue touristique et culturel, il y a déjà beaucoup à faire dans cette zone très prisée et à la végétation extrêmement variée (plus de 100 000 espèces d’arbres y ont été plantés et référencées). Toutefois, ce qui nous a intéressé, sur place, c’était l’observation des visiteurs déambulant dans les allées. Le contraste entre le savoir-vivre des locaux et la nonchalance des touristes ; les looks vestimentaires des habitants en fonction de leurs tranches d’âges et de leurs classes sociales (Les retraités s’habillent tous de la même façon ! Héritage inconscient de leur période scolaire puis professionnelle ?) ; les rapports entre les individus et leur niveau de proximité, etc. Tout moment de vie saisi au vol s’avère ici riche en enseignement(s).
Sur cette photo prise mi-novembre, on peut voir, au premier plan, une famille japonaise célébrant le Shichi-go-san, la fête des 3-5-7 ans. Ce jour-là, nombreux étaient les enfants habillés dans des kimonos tous plus élégants les uns que les autres. Derrière, un groupe de personnes s’est rangé de côté pour laisser la voie libre à une procession de mariage traditionnel qui arrivait sur la place au même moment, comme souvent le samedi.
Meiji Jingû
Adresse : 1-1 Yoyogikamizonocho, Shibuya, Tokyo 151-8557
Où descendre : Le plus simple et le plus direct : la gare JR de Harajuku. L’entrée du sanctuaire est juste derrière, après avoir traversé le pont.
Site officiel : http://www.meijijingu.or.jp (en japonais)
Horaires d’ouvertures : En fonction du lever et du coucher du soleil. Donc, de 6:40 à 16:00 en décembre.
Tarifs : Le parc est gratuit.
Temps sur place : De quelques heures à une journée.
16 décembre 2017
Suite de notre Top 3 des meilleurs observatoires de Tokyo, avec un choix sans surprise ni prise de risque pour cette seconde semaine. Parce qu’il est simplement impossible de passer à côté de lui en faisant semblant de ne pas le voir.
N°2 : Le plus haut
Vous l’aurez compris, si vous voulez apprécier la ville de son point le plus élevé (et le plus cher), la tour SkyTree s’impose d’elle-même. Ouverte en 2012, elle culmine à 634 mètres, mais en tant que visiteurs nous pouvons « seulement » monter jusqu’à 350 ou 450 mètres. Ce qui est déjà pas mal !
Outre ses illuminations variées visibles à plusieurs kilomètres à la ronde, le centre commercial Solamachi ou le jardin à ses pieds (avec actuellement un marché de Noël et des nains de jardins qui se mettent en conditions pour les Jeux Olympiques), la Tokyo Skytree offre une vue absolument exceptionnelle. De là-haut, Tokyo s’avère plutôt « Toybox » que « Giga ».
Parmi les activités proposées, vous pouvez vous asseoir sur des bancs en amoureux, patienter en prenant un café ou une glace, apprécier les shows temporaires sur grand écran (le thème actuel est bien sûr Noël et sera remplacé en janvier par Macross), tester une vision extérieure en réalité virtuelle, marcher sur un plancher de verre qui vous permet de voir 340 mètres plus bas, finir la journée en mangeant au restaurant 634 ou assister à un concert live. Les prochains auront d’ailleurs lieu… aujourd’hui, ainsi que le 23, le 24 et le 25 décembre. Notez que cela implique la fermeture prématurée de certains espaces.
Notre conseil : Prévoyez un appareil audio et des écouteurs car le DJ local a des goûts particuliers pour le moins inattendus. Si les chants de Noël peuvent passer , le reste de sa sélection (même pas dans sa (ses) version(s) nipponne(s)) ne sera pas forcément du goût de tout le monde…
Tokyo SkyTree
Adresse : 1-1-2 Oshiage, Sumida, Tokyo 131-0045
Où descendre : Métro Gare d’Oshiage (Asakusa Line ou Hanzomon Line)
Site officiel : http://www.tokyo-skytree.jp/others/pdf/skytree_french.pdf?2017
Horaires d’ouvertures : 8:00 à 22:00 (dernières entrées à 21:00).
Tarifs :
Tembo Deck (à 350m) : 2 060 yens (adulte) ou 1 540 yens (enfant).
Tembo Galleria (à 450m) : 1 030 yens (adulte) ou 820 yens (enfant) supplémentaires.
Combo Ticket entrée rapide (Visiteurs étrangers – 350+450m) : 4 000 yens (adulte) ou 2 000 yens (enfant).
Temps sur place : Entre une et deux heures en moyenne.
17 décembre 2017
Créé entre 1695 et 1702, le Rikugien est un jardin japonais emblématique de l’ère Edo. Lieu de référence pour les japonais, il ne fait pas parti des sites touristiques les plus plébiscités par les étrangers. À tort.
Protégé par des murs de deux mètres de haut, ce jardin – conçu en hommage aux poèmes de type Waka – passe d’abord inaperçu de la rue, malgré les panneaux indicateurs. Situé dans un quartier résidentiel assez calme (Bunkyô), il offre à ses visiteurs un havre de paix des plus agréables. Sa configuration géographique et sa structure végétale en font un espace équilibré, certes classique, qui propose un nombre conséquent de positions clés pour réaliser de très belles photos de l’un des 12 éléments principaux qui le composent.
Nous l’avons visité en plein jour mais, en novembre, le Rikugien s’illumine à la tombée de la nuit (comme plusieurs autres jardins de la capitale) afin de faire ressortir au mieux les magnifiques robes automnales de ses arbres.
Notre conseil : Si vous aimez les parcs, l’Association des Parcs de Tokyo propose une liste des sites à visiter. Vous n’avez que l’embarras du choix !
Rikugien Garden
Adresse : 6-16-3 Honkomagome, Bunkyo, Tokyo 113-0021
Où descendre : Gare JR de Komagome, 7 minutes à pied en suivant les panneaux depuis la sortie Nord.
Site officiel : http://teien.tokyo-park.or.jp/fr/rikugien/index.html
Horaires d’ouvertures : De 9:00 à 17:00 (dernières entrées à 16:30). Cloture à 21:00 pendant les périodes d’illuminations nocturnes. Fermés du 29 décembre au 1er janvier.
Tarifs : 300 yens.
Temps sur place : Minimum une heure.
18 décembre 2017
Lorsqu’on entreprend de tester de nouveaux restaurants au Japon, surviennent quatre problématiques : la question du rapport qualité-prix, le potentiel de satisfaction (Ce lieu est-il fait pour moi ?*), la qualité de la vue, et, évidemment, la disponibilité des meilleures places (surtout quand on choisit une tour). À ce niveau-là, et surtout si vous êtes de passage, que vous ne connaissez personne et que vous ne parlez pas japonais, ça revient très vite à jouer à la loterie.
Heureusement, nous sommes au Japon, où l’exigence est un sacerdoce et la qualité une seconde nature. Les vraies déceptions sont rares et les restaurants nippons les plus médiocres restent supérieurs à bien des adresses en France (et moins chers). Vous ne prendrez donc pas de gros risques en essayant des restaurants au hasard, en fonction de votre position géographique du moment.
Come-back à Shinjuku ! Aux pieds de la tour Sumitomo, qui s’offre un petit lifting, on peut actuellement voir une intéressante rétrospective (Reborn Shinjuku) de l’évolution du quartier entre 1974 et 1991 répartie en quatre panneaux. Au 49e étage se trouve le restaurant Banya (photo), de type Izakaya, qui attire notre attention par son décor léché et ses vieilles pierres qui lui donnent un aspect de plein pied à même la rue. À l’intérieur, les tables sont cloisonnées et offrent un semblant d’intimité (une sonnette permet d’appeler les serveurs dès que c’est nécessaire). La cadre, sombre, reste élégant et raffiné, tout comme les plats. Le menu est réellement copieux et le prix réel assez peu élevé compte tenu de la prestation.
Nos conseils : Beaucoup de restaurants sont pris d’assaut à certaines heures de la journée. N’hésitez pas à noter le nom et l’adresse pour revenir hors des périodes d’affluence. Et bien sûr, vous pouvez réserver votre table à l’avance si vous voulez être sûr de profiter d’une vue imprenable. Enfin, cruel dilemme, certains établissements proposent d’un côté une vue imprenable sur la ville, et de l’autre, une place de choix face aux cuisiniers qui travaillent. À vous de définir vos priorités en arrivant. Autre conseil : certains restaurants proposent des forfaits « Nomihôdai » (boissons à volonté) pendant deux heures, n’hésitez pas à vous renseigner en début de repas.
* Rappelons qu’au Japon il est toujours possible de fumer dans les bars et les restaurants, certains étant bien sûr plus enfumés que d’autres. À vous de connaître votre seuil de tolérance à la fumée, en terme de temporalité et de quantité.
Restaurant Koshitsu Izakaya Banya
Adresse : 2 Chome-6-1 Nishishinjuku, Shinjuku, Tokyo 163-0249
Au 49e étage du Shinjuku Sumitomo Building.
Où descendre : Sortir à la station JR de Shinjuku, puis 6 minutes à pieds. Ou en métro, via la ligne Toei Oedo, arrêt Tochômae, sortie A6.
Site officiel : https://www.banya-group.jp/en/ | Avis Trip Advisor | Avis Tabelog (en japonais)
Horaires d’ouvertures : de 17:00 à 23:30 (dernière commande à 22:30), sauf le dimanche (22:30).
Tarifs : Ticket moyen par personne : 6 000 yens (cartes bancaires acceptées).
Temps sur place : Environ deux heures.
19 décembre 2017
Le Japon a cela de particuliers que vous pouvez parfois tourner pendant des heures sans jamais trouver le lieu que vous cherchez. À l’inverse, vous pouvez tomber totalement par hasard sur un endroit que vous aviez repéré au préalable mais que vous aviez (temporairement ?) laissé de côté pour diverses raisons. Enfin, il arrive aussi de partir en quête d’un trésor et d’en trouver non pas un, mais deux au même endroit !
C’est le cas lorsqu’on se rend au Musée Mitsubishi Ichigokan, dans le quartier de Marunouchi, à proximité de la gare de Tokyo. Ouvert en 2010, il se trouve dans la copie du premier immeuble de la banque Mitsubishi, construit au même endroit en 1894 (et détruit en 1968). Du haut de ses trois étages en briques rouges, la bâtiment contraste à côté des locaux actuels témoins de la large prospérité de la banque nipponne depuis un siècle. Neuf et moderne, le musée conserve le charme désuet des vielles bâtisses européennes au parquet en bois extrêmement grinçant sous les pas des visiteurs, même les plus délicats.
Le musée détient une vaste collection d’oeuvres du XIXe siècle, majoritairement occidentales. L’exposition actuelle, jusqu’au 8 janvier 2018, qui se concentre sur le Paris du tout début des années 1900, Paris Graphic, en association avec le Musée Van Gogh d’Amsterdam, propose un certain nombre de créations de Henri de Toulouse-Lautrec.
Outre le musée et sa sympathique exposition, on retient également la devanture du bâtiment. Pour accéder au musée, il faut préalablement contourner l’immeuble en forme de L et pénétrer dans le Marunouchi Brick Square, un centre commercial avec plusieurs restaurants et salon de thé (dont La Boutique de Joël Robuchon) agrémenté d’un imposant jardin de type occidental, doublé de murs végétaux. Le calme et la sérénité du lieu, couplé au bruissement délicat de l’eau de la fontaine, en font un endroit privilégié pour un moment de détente urbain original. En outre, comme vous le constatez sur la photo, lorsqu’on regarde en direction du musée, nul n’a vraiment l’impression d’être au Japon. L’illusion fonctionne quelques instants.
Mitsubishi Ichigokan Museum
Adresse : 2-6–2 Marunouchi, Chiyoda, Tokyo 100-0005
Où descendre :
Métro : Trois minutes depuis la sortie 1 de la station Nijubashimae (Ligne Chiyoda) ou depuis la sortie B7 de la station Hibiya (Ligne Mita). Six minutes depuis les sorties D3 ou D5 de la station Yurakucho (Ligne Yurakucho) ainsi que depuis la gare de Tokyo (Ligne Marunouchi).
Ligne JR : Cinq à six minutes depuis la gare principale de Tokyo ou celle de Yurakucho.
Site officiel : http://mimt.jp/english/
Horaires d’ouvertures : 10:00 à 18:00 (21:00 le vendredi). Fermé le lundi.
Tarifs : Prix variable en fonction des expositions.
Temps sur place : Minimum une heure.
20 décembre 2017
Un peu de détente aujourd’hui avec une sortie dans un parc d’attractions. Moins connu et moins populaire que d’autres (à commencer par les filiales internationales de grandes marques de l’amusement), Yomiuri Land attire surtout pour son concept visuel Jewellumination (qui est désormais une marque déposée).
Tous les hivers depuis 2010 (et cette année jusqu’au 18 février 2018), à la tombée de la nuit, le parc allume les nombreuses LED disséminées partout afin de plonger les visiteurs dans une ambiance des plus féérique et romantique. Imaginé par la célèbre éclairagiste Motoko Ishii (dont le travail a été remarqué à Paris il y a presque dix ans), connue dans son pays pour avoir éclairé de nombreux bâtiments tels que le Sensô-Ji ou la Tour de Tokyo, Jewellumination est passé en quelques années de 1 à 5,5 millions d’ampoules, ce qui en fait maintenant l’espace le plus illuminé de la Capitale.
L’idée mise en avant consiste à représenter, à travers sept espaces distincts, une palette de couleurs rappelant à la fois les pierres précieuses et les bonbons. Les zones et les attractions ainsi illuminées dévoilent un autre visage et une autre identité (quand lesdites attractions ne sont pas ouvertes uniquement à la tombée de la nuit). La photo du jour a ainsi été prise dans le « Spiral Passage », une allée éclairée sur 120 mètres. La grande roue offre en outre une vue impressionnante à la fois sur le parc mais également sur le reste de la ville. Pour les plus chauvins, « La Fontaine » rend hommage à Paris et à la France dans son ballet aquatique.
Enfin, nous parlions l’autre jour des 140 ans de l’amitié Hongro-Japonaise et du présent de la Hongrie au Japon. Pour l’anecdote, sachez que Motoko Ishii a réalisé un éclairage spécial pour le Pont Elizabeth de Bucarest à cette même occasion, en 2009. La boucle est bouclée !
Notre conseil : Le pass nocturne est suffisant pour faire le tour du parc à partir de 16 heures.
Yomiuri Land
Adresse : 4015-1 Yanokuchi, Inagi, Tokyo 206-8725
Où descendre :
Ligne Keio : Gare de Shinjuku jusqu’à la station Chofu, puis prendre la ligne Keio Sagamihara jusqu’à la station Yomiuriland. Prendre ensuite le bus ou le téléphérique jusqu’au parc. (Total : environ 30 minutes.)
Ligne Odakyu Odawara : Gare de Shinjuku jusqu’à la station Yomiuriland-mae, puis le bus jusqu’au parc. (Environ 40 minutes de transport, mais le temps d’attente du bus est plutôt long.)
Dans les deux cas, ne pas hésiter à finir à pied.
Site officiel : http://www.yomiuriland.com/english/
Horaires d’ouverture : De 9:30 à 21:00.
Tarifs : Pass journée (entrée + 37 attractions) adulte 5 400 yens / enfant 4 300 yens. Entrée simple (attractions en supplément) : 1 800 yens (adulte) ou 1 500 yens (enfants). Pass night Jewellumination : 2 400 yens (adulte) ou 1 600 yens (enfants).
Temps sur place : Minimum deux à trois heures.
21 décembre 2017
En ce premier jour de l’hiver, nous vous proposons de rester un peu au chaud. Direction Akihabara ! Mais nous ne vous entraînerons ni dans un Maid Café, ni dans un café dédié à on-ne-sait-quelle-série-animée-populaire, ni dans une boutique électronique, et encore moins dans un sex-shop, mais dans un bar à chats.
Et pas n’importe lequel, puisque nous avons opté pour le Cat Café MOCHA. Lancée début 2015, l’entreprise a très vite prospéré, devenant rapidement une chaîne renommée. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de dix cafés MOCHA qui sont ouverts au Japon, dont sept rien qu’à Tokyo.
Le concept est très bien pensé, à la fois pour le confort des animaux et celui des humains, mais aussi en terme de design, d’hygiène, de détente et de marketing passif. En effet, c’est le temps de présence qui est facturé par tranches de dix minutes, et les 24 félins sur place ont vite fait de capter tout votre temps de cerveau disponible.
Côté activités, vous pouvez observer les chats, jouer avec eux, essayer de les prendre en photos (malgré leur mode ninchats), mais aussi bavarder, vous détendre, passer le temps, lire des mangas (de la collection sur place ou n’importe quel livre que vous aurez apporté), jouer à la console, regarder un film…
Notre conseil : Établissez dès l’entrée le temps que vous souhaitez passer sur place et programmez l’alarme de votre téléphone – à faible volume – pour ne pas vous faire surprendre par l’heure qui défile (trop vite).
Cat Café MOCHA
Adresse : 4-4-3 Sotokanda, Chiyoda, Tokyo 101–0021
Akihabara SIL Building, 2e étage (version anglaise consultable)
Où descendre : Cinq minutes à pied depuis la gare d’Akihabara.
Site officiel : (version anglaise consultable) http://catmocha.jp
Horaires d’ouverture : De 10:00 à 22:00.
Tarifs : 200 yens les dix minutes. Forfait boissons en distributeurs à 350 yens. Entrée interdite aux enfants de moins de 13 ans.
Temps sur place : Le vrai challenge est de résister à l’envie de rester !
22 décembre 2017
Changement de décor temporaire, le temps d’une balade dans la proche banlieue de la Capitale. À environ 40 minutes de la gare centrale de Tokyo, dans la préfecture de Chiba, la ville d’Abiko propose une alternative intéressante aux paysages habituels.
Vous allez nous dire : « Mais ce n’est pas Tokyo ! ». Certes. Mais 40 minutes, dans la mégalopole, c’est peu ou prou le temps que met la ligne Yamanote pour relier la station de Tokyo à celle de Shinjuku. À partir de là, le reste n’est que « point de vue », « nuances », « chipotage » et « question de perspective ».
Abiko, donc, est un endroit sympathique, idéal pour une escapade d’une demi-journée. Son lac, Tega, offre un cadre idéal pour la marche dans le parc adjacent et son jardin d’enfants, sur ses rives ou en excursion sur l’eau (en kayak, en bateaux ou en pédalos en formes de cygnes). Les passionnés d’ornithologie apprécieront les nombreuses espèces d’oiseaux locales dans leur milieu naturel, ainsi que dans le musée qui leur est consacré. Au retour, vous pourrez également visiter les anciennes demeures de deux écrivains, Kengô Murakawa et Sojikan Sugimura.
Notre conseil : Côté nourriture, nous vous conseillons l’excellent restaurant spécialisé dans l’anguille Unagi Kogureya (Tripadvisor – Tabelog JP / EN).
Abiko
Comment s’y rendre : Depuis la station Nippori (JR Yamanote), prendre la ligne JR Jôban en direction de Toride. Descendre à Abiko (33 minutes de train).
Site officiel : http://www.city.abiko.chiba.jp/
Tarifs : 500 yens aller.
Temps sur place : À votre convenance.
23 décembre 2017
Avez-vous deviné quel lieu a su nous séduire pour sa vue exceptionnelle sur Tokyo ? Après deux semaines d’un suspens insoutenable, roulement de tambours…
N°1 : Le plus spectaculaire, le plus ouvert et le plus romantique
Incontestablement, le Sky Deck de la Tour Mori – aussi connue sous le nom de Roppongi Hills – de Roppongi est LE point de vue par lequel il faut passer à Tokyo. Ouvert uniquement lorsque la météo le permet, il offre une vue parfaitement dégagée, sécurisée et surveillée sur la ville. Pour vous donner une idée de la perspective du spectacle, imaginez : il est 17h15. Vous assistez au coucher du soleil à côté du Mont Fuji (photo). Vous faites demi-tour sur place et vous découvrez au même instant l’autre partie de la ville déjà dominée par la nuit et son vaste champ de lumières artificielles. Le contraste est saisisssant. Magique.
L’accès se déroule en deux temps. Il faut d’abord prendre un billet pour le Musée Mori Arts Center, au 52e étage, qui offre un accès simultané à l’observatoire intérieur. Apéritif goûteux, il ne se démarque cependant pas vraiment de ses concurrents et n’apporte rien de spécial si vous en avez déjà essayé d’autres au préalable.
Le Musée vaut évidemment le coup d’oeil, à la fois pour ses infrastructures, mais également, bien sûr, pour ses expositions de grande qualité. Depuis le 18 novembre 2017 et jusqu’au 1er avril 2018, c’est l’artiste Argentin Leandro Erlich qui y est à l’honneur. Son travail (à voir absolument !), basé entièrement sur les effets d’optique et parfois interactif, ne manquera pas de vous étonner par sa créativité et de vous ravir par son originalité et ses subtilités. Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais vous avez peut-être déjà vu une de ses œuvres ? Depuis octobre 2015, à l’occasion de la désormais célèbre COP21, la ville de Paris a inauguré devant la Gare du Nord l’une de ses créations, « Maison Fond » (jeu de mot génial avec « Mes enfants » pour une création qui l’est tout autant dans sa démarche de symboliser l’impact du réchauffement climatique).
La visite terminée, il vous faudra encore vous délester de 500 yens pour obtenir l’accés au Deck qui se fait via un ascenseur spécial, après avoir déposé vos affaires dans une consigne.
Notre conseil : Si vous entreprenez de vivre (ou si vous vivez déjà) à Tokyo, vous pouvez envisager de prendre le Pass 1 an « Musée – Tokyo City View » à 6 000 yens qui vous donne un accès illimité au Musée Mori et au Sky Deck.
Roppongi Hills
Adresse : 6-10-1 Roppongi, Minato, Tokyo 106-6108
Où descendre : Métro Hibiya, arrêt Roppongi, sortie 1C.
Site officiel : http://www.roppongihills.com
Horaires d’ouvertures :
Musée : 10:00 à 22:00 (sauf le mardi, 17:00).
Observatoire : 10:00 à 23:00.
Sky Deck : 11:00 à 20:00.
Tarifs :
Musée : 1 800 yens (adulte) ou 1 200 yens (enfants).
Sky Deck : 500 yens (adulte).
Temps sur place : À votre convenance.
24 décembre 2017
Dernière étape de notre calendrier de l’Avent 2017. Est-ce que ça vous a plu ? Avez-vous appris ou découvert des choses ? Avez-vous aimé ? N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires, avis, remarques, suggestions, corrections ou compléments d’informations par email.
Pour ce dernier jour, nous vous emmenons entre Shibuya et Harajuku, à côté du parc de Yoyogi. Le concept « Ao no dokutsu » (La caverne bleue) a été lancé dans le quartier de Nakameguro au cours de l’hiver 2014. Depuis, il s’est déplacé, a évolué et a fait des petits.
Jusqu’au 31 décembre, l’allée jouxtant le parc de Yoyogi est entièrement illuminée en bleu sur 800m de 17h à 22h (photo). Au sol, une sorte de tapis réfléchissant (et potentiellement glissant en cas de givre) complète le tableau sur toute la longueur formant une sorte de rivière artificielle.
Cette année, l’initiative est également visible avec de légères variantes à Sapporo, Sendai, Nagoya, Ôsaka, Hiroshima et Fukuoka.
Shibuya Ao do dokutsu
Adresse : 1-5-15 Jinnan, Shibuya, Tokyo 150-0041
Où descendre : Station de Shibuya (tous types transports).
Site officiel : http://shibuya-aonodokutsu.jp/
Horaires d’ouvertures : 17:00 à 22:00.
Tarifs : Gratuit.
Temps sur place : Le temps de la balade et des photos.
25 décembre 2017 – Bonus Track
(Gare d’Ueno à gauche – Gare de Kyôto à droite)
Toute l’équipe du Journal du Japon vous souhaite un Joyeux Noël 2017 !!