Science fiction & manga : en 2025, vers l’infini et au-delà !

La science-fiction est une thématique assez universelle dans les œuvres culturelles : cinéma, romans, jeux vidéo… Et le manga n’est pas en reste. Après trois sélections en 2020, en 2021 et 2022, il était temps de replonger dans les nombreux mangas de SF actuellement disponibles… car l’imagination des mangakas est toujours aussi fertile !

Au programme, de la SF à toutes les sauces : post-apocalyptique, dystopique, à la bordure du fantastique, mais aussi de la SF romance, de la SF thriller, de la SF feel good et même de la SF baston évolutionniste. De quoi largement trouver son bonheur !

Dorohedoro, le retour du post-apo underground

Dorohedoro

Résumé : Bien loin du monde des mages, de l’autre côté de portes dimensionnelles qu’ils sont les seuls à pouvoir franchir, il y a la ville de Hole. Les magiciens viennent régulièrement pour exercer leur magie morbide sur les habitants comme bon leur semble. Caiman, humain amnésique à tête de reptile, part à la traque des mages en compagnie d’une jeune femme, Nikaido, afin de retrouver son identité perdue. En, le chef des mages, est quant à lui bien décidé à en finir avec ce reptile qui massacre un à un tous ses sbires. Aussi lance-t-il des tueurs à ses trousses. Une série trash, brutale, drôle et sans pitié !

Voici un manga entre dystopie et science-fantasy, puisque l’on a clairement l’impression d’être dans un autre monde et que l’on nous parle de magie. Cette magie se manifestant par une sombre fumée noire nous emmène à l’opposé de la fantasy bienveillante d’un Harry Potter, pour se diriger plutôt vers le cyberpunk façon Tetsuo de Shin’ya Tsukamoto. On retrouve d’ailleurs, dans un vrai amour des masques morbides, de nombreuses références au cinéma d’horreur underground des années 80 et 90 comme Hellraiser, Halloween ou encore Freddy

Pour autant les victimes des mages sont très humains, attachants, mais la ville d’Hole est, comme son nom l’indique, un trou paumé et bien pourri… Oui , il n’y pas d’autre mot. Hole est un mix de mondes en ruine comme ceux de Mad Max ou de Ken le survivant pour le côté délabré, sale et sans foi ni loi, sauf qu’il est encore bien peuplé.

Par contre, à Hole, les magiciens font ce qu’ils veulent et expérimentent leur don sans remords ni représailles. Ainsi, il y a celui qui transforme les humains en hybrides hommes-insectes, avec un bon pourcentage de pertes chez ces cobayes. Il y a aussi ce tueur à gage qui est capable de vous dépecer et de séparer vos organes les uns des autres sans vous tuer. Vous restez en vie avec uniquement votre tête sur votre colonne vertébrale tandis que votre foie, vos reins et votre estomac sont à côté, vivants eux aussi, balancés dans un sac poubelle bon marché. 

C’est donc assez gerbant mais nos deux héros, une pro de la baston et un lézard géant, sont des gens assez spontanés au final et ils ne semblent pas si affectés par ces horreurs. Le lecteur s’en sort à peu près indemne aussi, grâce à une bonne dose d’humour noir. Si on peut en rire, c’est que la vie ne vaut pas grand-chose à Hole. Cela dédramatise les horreurs et les gerbes de sang, parce que c’est juste le quotidien de chacun : couper un mec en deux, les tripes à l’air sur le trottoir ou arracher la peau du visage d’un mage après l’avoir enfourné dans sa gueule ? C’est juste un fichu lundi matin comme un autre, après tout ! D’ailleurs Caïman et Nikaidô laisseraient les mages tranquilles si l’homme lézard ne recherchait pas l’origine de son apparence reptilienne et le mage qui est derrière tout ça.

Bref, même si le titre n’est pas à mettre entre toutes les mains, Dorohedoro n’en reste pas moins une série culte qui a fait connaître Q-Hayashida au Japon et en France. Une mangaka que l’on continue de suivre d’ailleurs avec un autre manga de SF, Dai Dark, dont nous vous avons déjà parlé dans notre best of manga de 2022.

Dorohedoro est de retour avec une nouvelle édition, la bien nommée Chaos Edition chez Soleil Manga. Elle est, il faut l’avouer, de toute beauté. Au-delà de sa chouette couverture, on profite pleinement du grand format, de nombreuses pages couleurs dont certaines sur papier glacé, et de plusieurs tomes en un puisque l’on passe de 23 tomes pour l’ancienne édition à 12 de prévu, ici. Alors, en effet, le prix de 19,90€ va avec mais deux volumes en un avec une belle édition et un livre très agréable à lire, c’est une excellente nouvelle pour ce seinen unique en son genre. Une bonne façon aussi d’attendre la seconde saison de l’anime prévue pour 2025, toujours avec le studio Mappa aux commandes !

Toutes les informations et un extrait de lecture sur le site des éditions Soleil Manga. (Paul)

Planetarium ghost travel, de le space fantasy plein de mélancolie

Planetarium ghost travel

Résumé de l’éditeur : 303, nonchalant et énigmatique employé de la compagnie Planetarium Ghost Travel, est chargé de visiter les planètes endormies dont les habitants sont devenus des arbres de Tobias. Il rencontre au fil de ses périples les derniers humains restants, qui font face chacun à leur manière à la perte des gens qui leur étaient chers et apprennent à vivre avec leur solitude.

Celui là , tout en douceur, contemplatif, est un peu l’antithèse de Dorohedoro. Les habitants des différents mondes de cet univers ne meurent plus… Non, ils s’endorment en se transformant en arbres. Une sorte de pandémie intergalactique qui s’avère étrangement poétique puisque le fruit de ces arbres renferment les souvenirs des « disparus »… Mais seul 303 peut les goûter, car venir près des arbres accélèrent la contagion des êtres vivants, accumulant les particules qui vont petit à petit les transformer. Alors manger un fruit, vous pensez bien, c’est un allez simple pour le sommeil éternel.

Sakana Sakatsuki nous propose ici un titre extrêmement intriguant, envoûtant avec le bleu hypnotique de sa couverture et de ses premières pages couleurs. On suit un explorateur, calme et parfois facétieux, qui va de planète en planète, sur une sorte d’étrange scooter. Il observe les différents mondes, sur le point de s’éteindre. Nous voilà comme dans un titre post-apocalyptique, avec ces mondes déserts et silencieux, mais où l’apocalypse n’a pas lieu : les villes et les planètes se vident progressivement, depuis quelques années ou décennies souvent, mais tout le monde s’endort paisiblement, après avoir mis sa vie un peu près en ordre, après avoir préparé son départ. C’est aussi étrange et triste que fascinant.

Sur les deux tomes disponibles pour le moment (4 au Japon, et la série est toujours en cours), on se pose beaucoup de questions, autant sur cet univers, avec les fameux arbres de Tobias, que sur notre explorateur vedette : le fameux 303. Son âge semble infini, ses motivations sont mystérieuses, sa gentillesse semble évidente mais va de paire avec un certain détachement et une empathie très… discutable. Il est capable de tout arrêter pour recueillir et élever un certain temps des orphelins dont la famille s’est transformée, tout en se demandant quels goûts auront les souvenirs de ces enfants quand ils auront vieilli et seront devenus des arbres à leur tour. Il a une conception de la mort bien étrange, et c’est d’ailleurs le seul qui se souvient de ce qu’était la mort avant cette épidémie, la mort classique que nous connaissons nous.

Il voit donc ses orphelins grandir et c’est avec eux qu’il a fondé cette compagnie d’archivage du monde encore éveillé, allant explorer des mondes sur le point de disparaître pour noter et inventorier tout un tas de choses : les recettes typiques, les objets et inventions insolites, la culture au sens large, et la population elle-même. Comme la maladie touche les gens avec une rapidité qui dépend des individus, le manga nous présente, chapitre après chapitre, des adieux de protagonistes tous très différents, mais il le fait toujours avec beaucoup de douceur et de mélancolie.

Planetarium ghost travel, dans son édition soignée de la collection Renard Doré à 11,90€, est aussi très beau, tout en rondeur et en formes originales. Il s’éloigne des habitudes et du design du manga, voyageant entre la Cité Saturne de Hisae Iwaoka, l’illustrateur britannique Luke Pearson (la série Hilda sur Netflix, vous connaissez ?) et évidemment l’esthétique du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry, qui est d’ailleurs cité sur le bandeau pub du premier opus. Si les visuels de la série vous intriguent sachez d’ailleurs que ce manga a commencé par être un artbook et que ce dernier sera prochainement disponible. D’ici là, nous ne doutons pas que vous aurez débuté votre voyage avec ce cher 303 !

Toutes les informations et un extrait de lecture sur le site des éditions Rue de sèvres. (Paul)

Tsugumi Project : évolution et baston post-apocalyptique

Tsugumi Project

Résumé de l’éditeur : Léon, soldat d’élite d’une Europe militariste, est embarqué de force dans une expédition secrète. Dans un Japon en ruine, abandonné depuis plus de 200 ans, lui et ses compagnons d’infortune doivent récupérer une arme terrifiante. Son nom de code : Tsugumi. Tout ce qu’on sait d’elle, c’est que son potentiel de destruction est tel que le monde a préféré écraser l’archipel sous une pluie de bombes atomiques plutôt que de voir son développement mené à terme…
Mais l’opération tourne court : l’avion s’écrase, et Léon se retrouve seul dans la baie de Tokyo. Affamé, à bout de forces, avec pour unique protection une combinaison antiradiations, il découvre vite que la métropole n’est pas aussi déserte que prévu… Sa course pour la survie commence !

Dans la collection des créations originales des éditions Ki-oon, voici une création 100% de leur cru qui nous aura fait découvrir un auteur d’un grand talent : Ippatu. En 5 ans et 7 volumes, dont le dernier a été publié il y a pile un an, le lecteur a pu suivre les aventures de Léon, Tsugumi, mais aussi Doudou, Tama, et beaucoup d’autres dans un Japon dévasté et isolé, où s’est développé le bestiaire le plus fou que l’on puisse imaginer, dans un monde sans pitié. À l’image de son héros mercenaire et français Léon (coucou Jean Reno ?), le managaka a mélangé de nombreuses références pour en faire tout de même un univers post-apocalyptique unique et caractéristique avec ses villes et immeubles en ruines, vides d’humains mais infestés de créatures inconnues et de radiations mortelles.

Comme le dit son éditeur : « Amoureux des animaux et de la nature, Ippatu s’amuse dès l’enfance à mélanger paysages réels et éléments de fantasy personnels« . Capable de planter d’immenses décors et de créer des chimères magnifiques, l’homme sait aussi donner une belle part à l’action, qu’il s’agisse de course poursuite ou de baston : bref, un régal de divertissement ! Après avoir connu la passion du manga avec lecture des œuvres du maître Osamu Tezuka, Ippatu est devenu assistant de Jiro Taniguchi, (certains décors des Gardiens du Louvre et du Gourmet solitaire, c’est lui), puis assistant de Shin’ichi Ishizuka sur Vertical…ou encore character designer dans le monde du jeu vidéo – dont l’influence se ressent d’ailleurs très fortement dans Tsugumi Project.

En 7 tomes, l’homme a sans doute réussi un rêve de gosse, de concrétiser son imaginaire en manga, mais il nous a surtout régalé avec son trait et ses personnages. Vivement son prochain titre !

Toutes les informations et un extrait de lecture sur le site des éditions Ki-Oon. (Paul)

To a new you : l’amour, juste avant la fin du monde ?

To a New You 1

Résumé de l’éditeur : Lorsque Satoru Satsuma, un professeur de lycée, découvre que sa femme le trompe, il part sur un coup de tête en voyage à travers le Japon. Il rencontre à Odawara, sa ville natale, une étrange jeune fille à qui il résiste en dépit de ses avances. Satoru rentre chez lui et reprend le cours de son existence. Mais, à la rentrée scolaire suivante, une nouvelle élève du nom d’Aki Aioi intègre sa classe, et elle n’est autre que l’adolescente rencontrée à Odawara ! Aki semble déterminée à conquérir Satoru. Jusqu’où ira cette romance interdite entre un professeur et son élève ?

Shinji Mito, découvert avec le génial manga de SF cybernétique du nom d’Alma, est de retour. Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un mangaka qui a depuis longtemps absorbé de nombreux genres. To a new You est un très habile mélange d’une romance tabou entre un prof et son élève, d’un thriller presque policier, avec la poursuite d’un terroriste biologique qui répand un virus mortel et très contagieux au Japon. Il n’est pas non plus impossible que du voyage dans le temps se cache dans les méandres du scénario.

Le héros, lui, n’a au départ rien d’un héros justement. C’est plutôt un looser ou déjà un has been dans la quarantaine, qui semble avoir raté beaucoup de choses, notamment une carrière de chercheur. Mais il a aussi eu beaucoup de chance quand on voit sa belle et intelligente femme, enquêtrice de talent. Sans compter cette adolescente qui lui fait les yeux doux : sans doute parce que ces dernières ont perçu dans Satoru des choses que le lecteur va petit à petit découvrir. Au début, il est faible, se laisse porter ou fuit face aux problèmes, et n’est pas du tout dégourdi. Mais face à l’épidémie qui s’installe, peut-être va-t-il enfin se révéler. Mais pas par magie, et il cédera au passage à cette adolescente qui lui fait méchamment du rentre-dedans, et même du chantage. Elle est étrange cette adolescente d’ailleurs, surgissant de nulle part. Elle semble chercher autre chose que de séduire un prof…

Et puis, il y a d’autres mystères : les rêves récurrents de Satoru, les visions aussi que partagent les contaminés et le héros. Absolument pas manichéen et délicieusement complexe, ce manga nous emmène donc sur un chemin tortueux sans pour autant nous perdre. Le mille-feuille scénaristique est savamment déstructuré par Shinji Mito pour brouiller les cartes sans embrouiller le lecteur. On ajoute à tout cela la belle maîtrise graphique, notamment dans les visages et les expressions, et un ensemble de petit détails qui fixe le lecteur dans un réel crédible, tandis que le récit lui, s’enfonce dans une effrayante fin du monde. Du très bon divertissement, digne d’un bon film, qui s’est achevé il y a peu en 6 tomes.

Toutes les informations et un extrait de lecture sur le site des éditions Panini.

Yokohama Station Fable : une gare hors de contrôle ?

©Yuba Isukari, Tatsuyuki Tanaka, Gonbe Shinkawa / Kadokawa Corporation

Résumé de l’éditeur : A Yokohama, seuls ceux portant une puce électronique peuvent vivre à l’intérieur de la gare, qui recouvre 99 % de l’île. Un jour, Hiroto, un exilé, se voit offrir un accès dans la gare par un mystérieux inconnu. Il est loin de se douter que l’avenir de l’humanité repose désormais sur lui.

Le train fait partie du quotidien des Japonais habitant les grandes villes de l’archipel. Yuba ISUKARI a imaginé un monde dystopique avec comme point de départ absurde : et si une gare se répliquait encore et encore ? Le mangaka Gonbe SHINKAWA aidé de Tatsuyuki TANAKA pour les chara-designs adaptent en manga (3 tomes) le roman original (2 volumes), disponible aussi chez Delcourt/Tonkam. Pour vous donner une idée du résultat : la gare de Yokohama a des allures de Mégastructure… Vous savez : ce labyrinthe à multiples étages de l’œuvre culte Blame! de Tsutomu NIHEI.

Assez courte, la série aborde tout de même de nombreux thèmes chers à la science-fiction, comme l’intelligence artificielle qui s’immisce de plus en plus dans notre vie quotidienne. On en vient à s’interroger si les machines, toujours de plus en plus complexes, sont-elles capables de ressentir des émotions ? Les fans de SF seront ravis de trouver les références cachées jusque dans le nom des chapitres. Celui intitulé « Étrange mécanique » est un clin d’œil à Orange mécanique par exemple. « Les androïdes rêvent-ils de lignes électriques ? » fait écho au roman de Philip K. Dick en remplaçant « moutons » par « lignes ». Ving Mille Lieues sous les mers de Jules Verne devient assez évidemment « 20 000 lieues dans la gare ». Il était impossible de ne pas retrouver Isaac Asimov et ses trois lois de la robotique. Outre l’IA, est évoqué aussi le contrôle des masses avec des puces et des machines. Se cache aussi dans le manga une réflexion sur le capitalisme et le bonheur.

Toutes les informations sur le site des éditions Delcourt/Tonkam. (David)

©Yuba Isukari, Tatsuyuki Tanaka, Gonbe Shinkawa / Kadokawa Corporation

Kaina of the Great Snow Sea, nouvelle épopée de Nihei entre canopée et mer Blanche

©Itoe Takemoto ©Tsutomu Nihei/Onk Production Committee/ Kodansha Ltd.

Résumé de l’éditeur : Au-dessus d’un monde où les terres ont été englouties par les neiges, le jeune Kaina mène une vie frugale sur la Canopée, une membrane qui relie les cimes des colossaux arbres orbitaux, avec quelques autres rescapés de l’humanité. Mais sa rencontre avec une mystérieuse fille originaire de la mer Blanche, l’immense étendue de neige qui recouvre le monde d’en bas qu’on pensait inhabité, va l’entraîner dans une épopée cruciale pour le genre humain…

On citait précédemment Nihei : Kaina of the Great Snow Sea est la dernière épopée signée par le mangaka, dont on retrouve sa patte graphique reconnaissable. Aux dessins, on retrouve Itoe TAKEMOTO (Elin la charmeuse de bêtes chez le même éditeur, Pika). On en oublierait que Nihei n’est qu’au scénario tant la dessinatrice maîtrise les codes du mangaka, qui a fait des mondes post-apocalyptiques l’une de ses spécialités. Si la quête du Sage de la Canopée ressemble graphiquement à Aposimz, Nausicäa de la Vallée du Vent de Hayao MIYAZAKI est une référence qui vient immédiatement en tête à la lecture. Son message écologique en fait une œuvre universelle plus simple à comprendre que Blame! par exemple.

Il s’agit encore d’une série courte avec 4 tomes. Si le premier volume sert à bien poser le cadre, les deux tomes suivants montent en intensité et ils nous tardent de découvrir la fin et la révélation de tous les mystères du monde de Kaina. Le dernier a été publié au Japon en octobre dernier et il faudra attendre août 2025 pour la version française. Pour les plus pressés, l’animé de 11 épisodes réalisé par Polygon Pictures est disponible sur Crunchyroll ainsi que sa suite en film intitulé Kaina of the Great Snow Sea – Star Sage.

Toutes les informations et un extrait de lecture sur le site de Pika édition. (David)

C’est sur ce 6e titre que se termine cette sélection qui aurait encore plus durer un certain temps : nous aurions pu aussi vous parler du dernier tome qui arrive pour Les promeneuses de l’apocalypse aux éditions Doki-Doki ou encore de Mission in the Apocalypse aux éditions Delcourt/Tonkam, mais nous les avons déjà mis en lumière. En tout cas une chose est sûre : les mangakas, comment nous le disions en début d’article, ne manquent pas de talent quand il s’agit de science-fiction !

D’ailleurs, pour une prochaine sélection, avez-vous eu, vous aussi, des mangas coup de cœur dans ce domaine ? Partagez-les en commentaire !

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