Tower Of God, le retour du webtoon coréen pour une deuxième saison
Quatre ans après sa première saison, l’anime Tower of God faisait son grand retour pour la fin d’année 2024. Diffusée sur Crunchyroll entre le 7 juillet 2024 et le 29 décembre 2024, cette saison 2 adaptait deux arcs du webtoon, à savoir ceux du Retour du Prince et de la Bataille de l’Atelier. Irréguliers, il est temps d’escalader à nouveau la tour et espérer, un jour, atteindre le roi Jahad !
Un retour rapide sur les événements de la saison 1
Six ans séparent les événements de la première saison de ceux de la deuxième saison. C’est énorme. Il a pu s’en passer des choses pour nos personnages. Que sont-ils devenus, ont-ils tous réussi à monter la Tour, se côtoient-ils toujours ? Se sont-ils remis du sort de leur camarade Bam ? Avant de parler du pitch de la deuxième saison, on va se remémorer celui de la première. La première saison, animée par Telecom Animation Film, avait suscité un grand intérêt chez les spectateurs du monde entier en nous offrant une intrigue des plus prometteuses, nous plongeant ainsi dans un univers compétitif et mystérieux où l’objectif était d’achever l’ascension de la Tour pour se voir à son sommet exaucer le vœu de son choix.
La première saison avait adapté les 78 premiers chapitres du webtoon en 13 épisodes, en nous contant l’histoire de Rachel, une jeune fille souhaitant gravir la Tour pour voir les étoiles, et celle de Bam, un jeune homme qui n’avait besoin que de cette dernière dans sa vie. Suite à l’envie de Rachel d’aller voir les étoiles au sommet de la Tour, Bam se mit en tête d’escalader la Tour dans le but de retrouver son amie d’enfance, partie sans lui à l’aventure. Nos deux protagonistes, désormais séparés, escaladent et effectuent les tests du deuxième étage. Au fur et à mesure de l’avancée de l’histoire, la Tour se montre sous un nouveau jour et l’univers s’assombrit, mêlant secrets de famille, trahisons, meurtres, vengeances… Deux étages nous sont présentés parmi les 134 étages existants de la Tour : le 1er étage dirigé par Headon et accueillant les irréguliers (personnes ouvrant les portes de la Tour par leur propre volonté) et le 2ᵉ étage, zone des tests des réguliers, lieu principal de l’intrigue de la première saison.
Aux côtés de Bam, on accompagne divers habitants de la Tour qui deviendront pour certains des personnages récurrents de la série, comme Khun Aguero Agnes, fils de Khun Edhan, l’un des 10 grands chefs de famille, Rak Wraithraiser, un guerrier croco à la force brute, Shibisu, un régulier lambda à l’intellect élevé, Hatz, un épéiste hors pair, Anaak Jahad et Endorsi Jahad, deux princesses de Jahad, mettant en avant les castes privilégiées de la Tour : les membres des 10 grandes familles et les princesses de Jahad.
La fin de la saison 1 – un final tout en beauté ! – avait renforcé davantage la hype autour de l’anime et les fans attendaient avec impatience la suite.
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Changement de joueur, de Bam à Ja Wangnan
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Six ans après les événements de la première saison, la seconde nous emmène en terrain inconnu au sein du 20e étage de la Tour. À la suite d’un flashback, nous remémorant la chute de Bam et la réaction de ses compagnons face à cette annonce, la saison 2 nous introduit directement un nouveau personnage, Ja Wangnan, se proclamant le futur roi de la Tour.
L’entrée en scène de ce nouveau protagoniste peut nous décontenancer, car prendre le risque de changer de personnage principal est un choix compliqué à assumer. Il n’est donc plus question de retrouver Rachel, comme avec Bam, mais de devenir le futur roi de la Tour avec Wangnan. Néanmoins, c’est lors de la scène d’introduction qu’une discussion survient entre Bam et Hwa Ryun où elle lui explique son rôle dans la Tour.
Dans ce cas, tu dois progresser. Tu n’as guère le choix. Qu’est-ce qui, dans cette Tour, vous a fait perdre la raison ? J’aimerais le savoir. Toutes les réponses que tu cherches…se trouvent au sommet. Si telle est ta quête, je te formerai.
On comprend par cette scène d’introduction que l’histoire de Bam est loin d’être terminée et qu’au contraire, elle ne fait que commencer. L’anime prend bien soin de nous rappeler les évènements avec Bam et de nous dire que Bam sera présent, mais qu’il sera accompagné de Ja Wangnan, contrairement au webtoon qui, lui, se contente de développer Wangnan en délaissant Bam, jusqu’au moment d’une révélation. Le choix pris par les directeurs et la scénariste Erika Yoshida est de ne pas perdre le spectateur devant le premier épisode et de le mettre à l’aise en lui représentant un personnage qu’il connaît déjà, pour être sûr qu’il continue à regarder l’épisode. C’est pour cela que la révélation a été montrée dans le premier épisode en flashback lors du combat entre ce dernier et Wangnan. On rentre ensuite dans l’histoire en suivant Ja Wangnan et en découvrant le système des bas-fonds de l’étage 20, lieu où les réguliers accèdent à la Tour et sont à nouveau mis à l’épreuve.
Une saison 2 plus politique
Ce nouveau protagoniste se retrouve pour le moment bloqué à l’étage 20 de la Tour en raison de la difficulté des tests. Il échoue à maintes reprises, mais il refuse d’abandonner. Il est prêt à tout pour réussir, quitte à passer de force un pacte avec un mafieux de la ville, qui lui propose de récupérer ses organes s’il échoue encore une fois aux tests. Il va faire la rencontre de nouveaux compagnons et ennemis, tous prêts à escalader la Tour et passant eux aussi les tests du 20e étage. Cette envie d’escalader la Tour ne se montre pas juste à travers ses paroles, mais à travers ses actions que les flashbacks viennent servir le plus possible. Les ajouts de musique appuient encore plus le propos et, comparé au webtoon, on comprend bien plus la réalité des tests et leurs difficultés à monter dans la Tour.
Durant cette saison, on pourra aussi découvrir différentes catégories de populations – les 10 grandes familles, les familles influentes comme les Blitz ou encore les Mule, et une certaine lutte des classes, avec une population contre ou pour Jahad en fonction de son appartenance sociale. Mais ces tranches de la population s’entremêlent parfois : certains membres des 10 grandes familles peuvent être dans des organisations criminelles comme le FUG (organisation visant à tuer le roi), et certains habitants peuvent être pour le roi Jahad malgré leur pauvreté : pour la gloire, le pouvoir, l’argent ou par peur. Le monde de Tower of God n’est pas manichéen, certains membres du FUG, de la garde royale ou des habitants cherchent à créer une meilleure société, d’autres à instaurer la terreur et d’autres… à simplement survivre. Cette vision se trouve être majoritairement frappante dans cette deuxième saison, notamment par le développement de différents profils au sein d’un même groupe, vision que l’on ne retrouve que très peu dans la première saison. Par exemple, le FUG nous est présenté à la fin de la première saison comme étant une organisation criminelle qui semble être les méchants de l’histoire et qui s’oppose aux volontés du roi. Néanmoins, lorsque l’on regarde cette deuxième saison, on comprend que l’organisation compte des membres qui veulent destituer le roi et les 10 grandes familles en créant le chaos dans la Tour, tandis que d’autres veulent juste éliminer le roi en créant un monde de paix. D’autres personnages, comme Xia Xia, rejoignent FUG pour des raisons d’argent et ne se soucient guère des actions malveillantes du groupe, et vont même participer à ces dernières.
De nombreuses complexités vont naître au sein des groupes, créant par la même occasion des discordes et des tensions, comme au sein de FUG ou des princesses de Jahad. Les rivalités entre princesses de Jahad, qui ont toujours été présentes dans la première saison, se renforcent encore plus à l’écran. La rencontre entre Yuri et Maschenny Jahad et leur compétition pour l’avril vert, arme que possédait Anak Jahad dans la première saison. Cette rivalité s’oppose à celle d’Endorsi et d’Anak, qui, toutes deux princesses de Jahad, s’entraident pour monter la Tour, alors qu’Anak Jahad souhaite se venger de toutes les princesses de Jahad et des 10 grandes familles. Endorsi Jahad continue de défier les interdits en s’autorisant à aimer Bam, en aidant une fausse princesse de Jahad, en s’alliant à un criminel de FUG. La complexité du monde de Tower of God s’enrichit considérablement au sein de cette deuxième saison en introduisant des réguliers prêts à tout pour escalader cette tour et maintenir leurs idéaux.
Tout au long de la saison 2, on découvre de multiples zones de tests telles que l’étage 21, le 25, le 28, le 29 et le 30e étage, zone où le deuxième arc de la saison 2 débutera, à l’épisode 8, avec la bataille de l’Atelier et son jeu « Un tir, une opportunité ». Du 8e au 24e épisode, nous suivrons alors les différents personnages prêts à tout pour se venger, retrouver Bam, tuer Jue Viole Grace, tuer le démon au bras droit, gagner le jeu de la bataille de l’Atelier. Entre trahisons, complots, retrouvailles et meurtres, cet arc sera riche en émotions.
Une seconde saison dans la continuité de la première ?
La deuxième saison a été produite par le studio d’animation The Answer Studio, connu pour avoir coproduit le film City Hunter : Angel Dust de 2023, ou encore le court métrage publicitaire Cross Road de Makoto Shinkai en 2014 sous la direction de Takeuchi Kazuyoshi, qui a repris les rênes suite au travail effectué par le réalisateur de la première saison, Takashi Sano. L’intégralité du staff de la première saison, au vu du changement de studio, se retrouve remplacée. Seuls Tanino Miho, chargée de la conception des personnages, Erika Yoshida, directrice d’écriture de la série, et Kevin Penkin chargé des OST, sont encore de la partie.
Pour beaucoup, le changement de studio a été source de débat, et ce, avant même que l’on obtienne la moindre image. Les fans s’étaient habitués à l’animation de la première saison, elle-même critiquée lors de sa sortie en raison de son style graphique original, et ne voulaient pas que Tower of God devienne une œuvre parmi tant d’autres avec un style d’animation conventionnel. La patte graphique de la première saison, avec ses traits épais et ses couleurs aquarelles, rendait Tower of God unique et avait su attirer l’attention de nombreuses personnes.
L’arrivée des premières vidéos promotionnelles avait renforcé la peur des fans qui ne juraient que par l’animation du premier studio. De nombreux débats ont commencé à naître sur le manque de budget obtenu par le nouveau studio. Le premier arc de Tower of God a reçu pas mal de critiques, notamment lors de la sortie de l’épisode 3, où les traits des dessins semblaient plus grossiers et où le rythme de l’animation semblait saccadé par rapport aux deux premiers épisodes. Bien que le manque de budget dans l’animation japonaise soit une réalité, à vrai dire, c’est le cas pour tous les projets, pas seulement TOG. Les meilleurs anime sont surtout le fruit du travail de certains animateurs d’exception que la production du studio est parvenue à recruter. On pourrait alors se demander si le manque de moyens (expérience, personnes choisies) est l’un des facteurs de la chute de l’animation ou s’il y a d’autres raisons.
Deux points ressortent lorsqu’on analyse plus clairement le problème. Le premier point se base sur les moyens de production, autrement dit sur le roulement des équipes du studio qui s’occupent d’animer les épisodes. En effet, au sein de la réalisation d’un animé, il y a plusieurs équipes et directeurs d’épisodes qui se chargent de produire des épisodes. Chaque équipe sera sous la responsabilité d’un directeur d’épisode et se chargera de réaliser les épisodes qui lui seront attribués en fonction du planning de production. C’est pour cette raison que l’épisode 3 dirigé par le directeur d’épisode, Tsutomu Murakami, produit un effet visuel différent des deux premiers qui étaient dirigés par Kimura Yoshitsugu. L’entièreté des équipes est sous la direction du réalisateur en chef Takeuchi Kazuyoshi qui chapeaute la saison et qui maintient la direction artistique globale pour assurer une certaine cohérence. Malgré son travail de coordination de la direction artistique générale, il se peut que le style diffère quelque peu selon les directeurs d’animation.
Or, le deuxième point se base sur les références utilisées par les animateurs. Les animateurs se basent donc sur la saison 2 du webtoon de SIU et sur ses 110 premiers chapitres. On sait que le premier arc de la saison 2 du webtoon a commencé en janvier 2012 et qu’il a pris fin en octobre 2012. Le deuxième arc de sa saison 2, l’arc de la bataille, de l’atelier a débuté en novembre 2012 et s’est terminé en mai 2014 avec le 110eme chapitre. La qualité graphique du dessin de SIU s’est améliorée tout au long de la parution et on constate une amélioration de la qualité de l’animation dans l’arc de la bataille de l’atelier.
Ce choix de suivre la qualité graphique du webtoon est un choix voulu par le nouveau réalisateur en chef Kazuyoshi Takeuchi (connu pour avoir travaillé en tant qu’animateur clef sur Akira (1988), Batman : The Killing Joke (2016)). Il a opéré un virage artistique pour fournir une œuvre animée plus proche du webtoon : un avantage pour les fans du format papier, mais aussi un défaut. Car à vouloir trop ressembler au webtoon, les spectateurs ont pu observer des plans fixes qui se basent directement sur le webtoon avec des scènes animées qui manquaient de dynamisme.
Néanmoins, il est important de rappeler malgré tout qu’adapter un manhwa n’est pas évident, car il faut prendre en compte les différents changements de points de vue dans l’histoire et les détails donnés (cartouche de présentation avec les techniques utilisées et leur caractéristiques, présentation de lieu) qui sont difficiles à retranscrire dans une version animée. En effet, lorsque SIU dessine une œuvre, il ne pense pas au fait que son œuvre pourrait être adaptée en animé. Certains détails peuvent donc manquer lorsqu’on décide de dessiner une scène, c’est pour cela que par moment, on a l’impression que le dessin n’est pas assez fluide ou que l’image nous montre des « diaporamas » lors de certains dialogues. Le co-réalisateur Akira Suzuki (connu pour avoir travaillé sur The Duke of Death and his maid en 2021, ou encore sur Black Bullet en 2014 en tant que directeur artistique) affirme que pour construire une scène, il va privilégier l’apport émotionnel des personnages à l’action des batailles, car il souhaite exprimer les différents sentiments des personnages à un même moment.
Et dans ce copier-coller, on repère aussi plus facilement les changements : ajout de scènes pour le fan service, exagération ou suppression de scènes.
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Akira Suzuki explique dans l’une de ses interviews avec Crunchyroll que l’ajout de scènes de vie quotidiennes plus longues, comme Ewha qui fait de la mauvaise cuisine, est pour lui un ajout important, car, dans le webtoon, ces scènes existent mais ne sont pas aussi longues et pas aussi impactantes. Il a souhaité donner vie à ses scènes de vie quotidiennes pour renforcer encore plus les liens de l’équipe aux yeux du public et que les spectateurs aient le temps d’apprécier et de connaître les différents membres de l’équipe.
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Rentrer dans la tête de Wangnan ou de Jue Viole Grace les rend moins mystérieux et nous fait nous attacher beaucoup plus vite à leurs histoires. Néanmoins, ce choix de rendre les personnages moins mystérieux que dans le webtoon est un parti pris par les directeurs qui souhaitent nous faire accrocher très rapidement au passé des deux protagonistes en nous dévoilant très rapidement leur secret.
Les scènes de secrets divulguées sous forme de longs flashbacks ou les scènes de rajouts sont également produites pour être des séquences de remplissage peu coûteuses qui permettent à l’équipe d’obtenir plus de ressources pour produire un épisode phare, une scène clef ou la production des openings et endings de la série.
Le retour de Stray Kids et Kevin Penkin
La saison 2 de Tower of God compte 4 clips musicaux, deux du groupe japonais produit par le label JYP Entertainment : NiziU pour le premier arc : le Retour du prince, et deux du groupe coréen Stray Kids pour le deuxième arc : la bataille de l’atelier.
La première saison de Tower of God avait marqué les esprits avec son opening TOP et son ending Slump interprété par le groupe Stray Kids. La première saison avait frappé fort et avait su retranscrire très justement la quête de Bam, celle de retrouver Rachel. On ressentait son envie de ne pas lâcher les bras, de toujours se relever malgré les obstacles et de tout faire pour la retrouver.
La saison 2 avait une lourde tâche à accomplir, celle de créer des openings et des endings dignes de la saison 1 en laissant transparaître au mieux les messages portés par chaque arc. Le pari a-t-il été tenu ?
Oui, le pari est plus que réussi. Le premier opening démarre très fort. Le groupe d’idoles japonaises, NiziU, introduit un style unique de dessins détourés et découpés rappelant étrangement le style webtoon. De nombreux clins d’œil au webtoon sont effectués au sein du clip et peuvent être associés directement aux paroles japonaises. Il en va de même pour l’ending Believe, qui dévoile au fur et à mesure de ses épisodes des scènes clefs du webtoon toujours en adéquation avec les paroles chantées.
Stray Kids effectue également des performances incroyables sur ses deux musiques pour l’arc de la bataille de l’atelier. L’opening Night et l’ending Falling Up sonnent parfaitement avec l’ambiance de l’univers, nous décrivant toujours à la perfection les sentiments et l’histoire de Bam. L’ending cache lui aussi de nombreuses références du webtoon et nous offre un spectacle doux à l’écoute et plaisant au regard.
Les quatre musiques nous offrent un panel de chansons aux sonorités différentes, qui communiquent toutes le même message, celui de ne jamais abandonner, toujours se relever face aux adversités et de se battre pour réaliser ses rêves. En plus d’avoir de belles sonorités, l’animation varie, et chacun des clips possède son style artistique propre, contrairement à l’ending de la saison 1 qui ne fournissait pas de clip vidéo poussé : on y voyait seulement Rachel endormie sur l’herbe.
De surcroît, les OST, toujours produits par Kevin Penkin, (compositeur de musiques de jeux vidéo et d’anime, connu pour ses musiques de Made in Abyss), rappellent très clairement les OST de la première saison. Il crée une continuité entre plusieurs de ses bandes sons de la première et deuxième saison, comme avec Ignition (S1) et Night the FUG (S2), ou encore Irregular God (S1) et FUG Yu (S2), dans le but de rattacher des événements majeurs de la saison 1 avec ceux de la saison 2. Néanmoins, les OST de cette deuxième saison ne sont pas aussi impactants que ceux de la première saison. Un OST se doit d’être en adéquation avec l’image et doit apporter de la profondeur à la scène. Or, dans beaucoup de séquences, les bandes sons sont peu perceptibles par l’oreille et apportent peu d’engouement et d’émotions.
Si on a une chose à retirer de cette saison 2, c’est qu’elle offre une nouvelle vision du webtoon en approfondissant les pensées et les émotions des personnages, tout en essayant d’être le plus fidèle au webtoon avec un style de chara-design collant presque traits pour traits aux personnages du manhwa. Bien que le style soit différent de celui de la première saison, il est très plaisant à regarder. La saison 2 aura adapté deux arcs sur quatre de la saison 2 du webtoon. Si une saison trois est annoncée, nous pourrons alors retrouver nos personnages pour monter dans le train de l’enfer, un arc qui s’étend des chapitres 111 à 315.
J’adore votre façon d’expliquer, de raconter, vous m’avez donné envie de regarder alors que je me suis toujours dit que je ne regarderais jamais cette anime.
Merci, je l’ai ajouté à ma liste d’anime à regarder