[Interview] Éditions Kurokawa : un joyeux 20e anniversaire en 2025 !

En 2025, les éditions Kurokawa fêtent leur 20 ans ! Avec environ 40 millions de mangas vendus en 2023, la France reste le deuxième pays qui en consomme le plus, derrière le Japon. Au sein de ce marché, Kurokawa est aussi l’un des plus grands éditeurs français de manga !

L’histoire de cet éditeur est étroitement liée à celle du manga et de ses tendances dans le pays. Pour poursuivre ses rencontres des éditeurs de manga, Journal du Japon vous propose une interview entre bilan et perspectives sur les vingt années des éditions Kurokawa. Sous le regard historique de Grégoire Hellot, directeur de collection et figure présente depuis plus de 20 ans, au lancement de la maison d’édition !

Logo de l'éditeur français

Les éditions Kurokawa en 2025 : catalogue éclectique d’un éditeur célèbre du manga

Comme le précise Grégoire Hellot dans notre interview, il est difficile de sélectionner des mangas parmi leurs titres, pour de nouveaux lecteurs. C’est l’occasion de faire un petit retour sur leur catalogue très divers et le parcours de Grégoire Hellot au lancement des éditions Kurokawa.

Un catalogue riche et varié avec des titres forts

En 2025, l’éditeur Kurokawa propose aux lecteurs une liste de mangas extrêmement variée, qui constitue un grand catalogue éclectique. Avec le temps, certains titres, devenus incontournables, voire indémodables, sont devenus ses titres forts. Pour ne citer que trois exemples, il y a :

  • Fullmetal Alchemist par Hiromu Arakawa, son titre lanceur en 2005 et une autrice incontournable de Kurokawa.
  • One-punch Man par One et Yusuke Murata, publié depuis 2016.
  • Spy x Family par Tatsuya Endō, édité depuis 2020.

Auxquels Journal du Japon pourrait ajouter la saga Pokémon ainsi que Vinland Saga par Makoto Yukimura, qui a été consacrée au Festival d’Angoulême 2025. Les éditions Kurokawa continuent aujourd’hui de publier des titres toujours en phase avec leur temps, autour de sujets sociétaux. Comme le manga Harcèlement scolaire – La Méthode du détective Imamura par Hirotaka Abe et Katsumasa Enokiya, dont le premier tome est sorti à la fin de l’année 2024. Un extrait gratuit est disponible depuis le site web officiel de l’éditeur français.

Une référence dans l’histoire du manga en France à travers les yeux de Grégoire Hellot

Grégoire Hellot, directeur de collection dans la maison d’édition Kurokawa, est entré dans le groupe d’édition français Editis en 2004. À ses débuts, sa maîtrise du japonais a été un atout décisif pour le lancement du label. Avec ses 20 ans d’expérience au sein des éditions Kurokawa, il a été un témoin et un acteur majeur dans l’implantation du manga en France.

Une photographie de Grégoire Hellot, directeur de collection de la maison d'édition
© ByPhoto, Lina Ying.

Rencontre avec les éditions Kurokawa : Entretien avec Grégoire Hellot

Journal du Japon vous présente donc une interview bilan des 20 ans des éditions Kurokawa ainsi que les 20 ans de carrière de Grégoire Hellot au sein de l’éditeur français !

À la direction de collection aux éditions Kurokawa

Journal du Japon : Bonjour Grégoire HELLOT, merci pour votre temps. Nos lecteurs vous connaissent à travers vos interviews pour notre journal ou bien encore pour Franceinfo Culture. Vous êtes directeur éditorial de Kurokawa depuis 20 ans cette année. Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts ? Quelles sont les évolutions majeures du manga en France depuis 20 ans (et du manga au sens large !) ?

Grégoire Hellot : La principale évolution que l’on peut ressentir de l’intérieur, c’est déjà la perception du manga par les différents acteurs du monde professionnel de l’édition. Ce qui était un gadget, un petit surplus de chiffre d’affaires il y a 20 ans est devenu un genre à part entière au début des années 2020 et même un véritable phénomène d’édition. On peut aussi constater une évolution générationnelle et intellectuelle, puisqu’il y a 20 ans, j’étais encore regardé comme un extraterrestre au sein d’Editis, alors qu’aujourd’hui, une majorité de jeunes fraîchement diplômés qui postulent à une embauche dans notre groupe citent les mangas Kurokawa dans leurs lectures.

Qu’est-ce qui continue de vous plaire et de vous motiver chaque jour au cœur de votre métier ? 

Dans le travail en lui-même plus grand-chose… j’aime toujours autant lire et chasser le manga, mais je pense qu’en 20 ans j’ai fait le tour de tout ce qu’il y a à faire. Dans 99 % des cas, ce sont toujours les mêmes problématiques que l’on rencontre, seuls les interlocuteurs changent.

Heureusement, j’entretiens une passion assez étrange pour le relationnel à la japonaise. Je suis fasciné par le nombre incroyable de formules de politesses et de modèles de correspondance protocolaires qui existent, ce qui me permet de me perfectionner dans l’art de l’échange de politesses hautement encadré du monde de l’entreprise japonais, surtout lorsque l’on monte en grade dans la hiérarchie de ses interlocuteurs. Et même si des problématiques évoluent avec la société, contrairement au monde du jeu vidéo ou des médias, il n’y a pas vraiment de révolution structurelle ou matérielle dans le manga. Les livres restent en papier, et la lecture numérique n’explose pas vraiment en France.

Heureusement, les artistes japonais continuent de nous surprendre et de dessiner des œuvres incroyables qui donnent envie de se lever le matin pour leur donner la meilleure version française possible, et les faire connaître à un maximum de lecteurs. 

Les nouvelles sorties et éditions

Justement, parlons de vos dernières publications et des dernières éditions. Qu’avez-vous envie de partager avec votre lectorat à travers vos nouvelles parutions pour cette fin d’année 2024 ? Je pense notamment à Harcèlement Scolaire – La méthode du Détective Imamura sorti en novembre 2024. Pouvez-vous nous en dire plus sur les thématiques abordées ?

Aujourd’hui le manga est tellement présent dans la société française qu’en tant qu’éditeur de ce genre de livres, on se doit d’avoir une responsabilité de ce que l’on met entre les mains des lecteurs, et notamment des plus jeunes. Depuis de nombreuses années maintenant, de plus en plus de professionnels de la lecture comme les bibliothécaires ou les responsables de CDI en collège-lycée nous disent que les mangas sont les derniers contacts avec le medium livre pour de très nombreux jeunes. Et paradoxalement, ces mangas ont une excellente influence sur leurs lecteurs. Parallèlement à cela, les anciennes générations de lecteurs qui nous suivent depuis le début des années 2000 ont aujourd’hui une trentaine d’années et acceptent le manga comme un genre de livre à part entière.

Vu qu’il est influent et de plus en plus accepté, pourquoi ne pas proposer de manga de non-fiction, qui parle de problèmes sociétaux ? Si l’on pourra, avec ce manga, aider ne serait-ce qu’une seule personne, alors le publier aura eu du sens. 

Les couvertures des tomes 1 et 2 du manga Harcèlement scolaire – La Méthode du détective Imamura par Hirotaka Abe et Katsumasa Enokiya chez cet éditeur de manga

Ensuite, en prévision des débuts de 2025, quels nouveaux titres avez-vous envie de mettre en avant aux éditions Kurokawa ? 

Le programme de Kurokawa sera très riche en 2025, vu que nous allons fêter nos 20 ans. Si je devais parler d’un titre en particulier, ce serait sans doute celui qui a été le vrai coup de cœur éditorial de tout le monde : Les lueurs de l’outre-monde. Il s’agit d’une histoire en un seul tome qui est particulièrement charmante et qui nous plonge dans une atmosphère très japonisante comme les Français se l’imaginent souvent : dans l’ère Meiji. Nous allons suivre les aventures d’un petit démon chargé de récolter les âmes humaines pour les mener au monde des morts, mais il va se retrouver bien embêté lorsqu’il va découvrir qu’il en a ramené une en trop. Une charmante mais parfois douce-amère enquête va alors commencer pour notre petit passeur d’âme peu coutumier de la société humaine. 

Certains tomes de Spy x Family ou bien Tsugai par exemple, sont proposés en version collector. Quels sont les critères retenus pour proposer ces versions exclusives aux lecteurs ? Est-ce que ce sont des mangas qui ont marqué les éditions Kurokawa ? 

Pour ce qui est des éditions collector, qui nécessitent que nous créions des produits originaux, nous allons plutôt sélectionner des titres qui ont une communauté forte, réactive, et sensible aux objets de collection. Il faut avoir envie de posséder des choses à l’image des personnages ou de l’univers du livre représenté, et tous les titres ne sont pas éligibles.

Faire un poster ou une figurine de Schopenhauer ou de Marx aura indéniablement moins d’impact que sur une série comme One-Punch Man ou Vinland Saga. Encore que, on tient peut-être une idée, finalement… 

Nous serions curieux de voir ça en tout cas ! Ensuite, un nouveau tome de Soul Eater en Perfect Edition est sorti en octobre 2024. Quel est le challenge principal, en termes de travail éditorial, pour ces mangas en Perfect Edition, comparé aux nouveaux mangas par exemple ?

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une édition Perfect, donc le challenge se situe surtout du côté de la fabrication. Vu son nom, et le prix, nous avons un devoir d’excellence vis-à-vis de nos lecteurs sur ce titre-là en particulier. Nous sommes d’ailleurs très fiers d’avoir pu relever le défi puisque nous avons reçu le Daruma d’or de Japan Expo 2024 pour la meilleure fabrication du marché manga.

Le gagnant du daruma de la meilleure fabrication est Soul Eater en Perfect Édition chez Kurokawa.

En termes de contenu, nous essayons aussi d’actualiser la traduction lorsque cela s’avère nécessaire. Notamment lorsque les personnages utilisent un vocabulaire qui n’est plus adapté, ou que nous avons des nouvelles informations sur des graphies ou des inspirations de l’auteur dont nous n’avions pas connaissance à l’époque de la parution originale. Il y a aussi le fait que le manga suivant de l’auteur, Fire Force, s’est avéré être lié au monde de Soul Eater, et ce à la surprise de tout le monde. En sachant cela, il est possible que nous ayons peut-être à retoucher certains noms de concepts qui régissent les deux mondes… qui n’en sont finalement qu’un seul !

La vision du marché français du manga

L’année 2023 a été marquée par le creux de la vague en termes de ventes. En cette fin d’année 2024, comment évoluent les ventes chez les éditions Kurokawa ? 

En phase avec le marché, c’est-à-dire sur un léger recul. Nous sommes actuellement dans une phase de correction après une augmentation qui était assez exceptionnelle. La fin de séries puissantes, ainsi que l’apparition de nouvelles modes éditoriales comme la New Romance qui entre en concurrence directe avec la cible ado-postado des mangas explique aussi cette baisse. 

Plus globalement quel est votre premier bilan pour l’année 2024 ? Quelles sont les bonnes et les mauvaises surprises parmi vos titres ?

J’ai constaté avec beaucoup de plaisir que notre titre Remède Impérial a réalisé le meilleur démarrage de nos séries. Ce qui est assez réjouissant, car ce genre même de manga, l’intrigue de palais dans une Chine antique fantasmée, ou Chûka Fantasy en japonais, qui est un genre à part entière au Japon, n’a jamais vraiment connu le succès en France jusqu’à l’avènement des Carnets de l’Apothicaire chez nos confrères de Ki-oon. Depuis, grâce au succès de cette série, j’ai pu constater que le lectorat français était désormais prêt à lire ce genre d’histoires. 

Comment voyez-vous le marché français du manga en 2025 ?

L’année va sans doute commencer comme en 2024, avec une baisse des ventes sur le fond et chaque éditeur se verra monter ou descendre au gré des nouveautés de chacune de ses séries fortes. Il faudra attendre le milieu de l’année avec la série des nouveaux poids-lourds du shônen tant attendus par les fans français pour voir si l’année repartira ou si l’on continuera à baisser. En regardant le top des ventes de 2024, on constate que les premiers tomes des séries les plus fortes sont toujours là, ce qui signifie que l’on continue de recruter de nouveaux lecteurs malgré tout. Ce qui me permet de rester confiant pour l’avenir. 

20 ans de Kurokawa : bilan et perspectives 

L’année 2025 sera l’année des 20 ans de Kurokawa. Qu’est-ce que vous nous préparez pour cette année anniversaire ? Prévoyez-vous des nouveaux titres ou bien des nouvelles collections ?

Pour cette 20e année, Kurokawa emmènera ses lecteurs en voyage, avec de nombreuses opérations commerciales inspirées par ce thème. Nous allons tout au long de l’année proposer des récompenses et des produits inédits pour l’achat de différents mangas. L’équipe entière va aussi elle-même parcourir toute la France au gré de nombreuses animations en librairie avec les Kuro Fan Tour qui sont l’occasion de rencontrer le public et les lecteurs, et permettre à ces derniers de partager directement leurs opinions et leurs volontés à l’équipe. Ces moments d’échange sont toujours très riches et instructifs pour nous. 

Au bout de 20 ans, que retenir du chemin parcouru pour Kurokawa ? Quel est le bilan pour vous sur ces deux décennies, à titre personnel, dans votre métier d’éditeur ?

Le chemin parcouru par Kurokawa est aussi celui du manga en France, et je me sens particulièrement privilégié d’avoir pu vivre de l’intérieur l’évolution de la perception du manga par le public et la société française. Analyser les tendances et les succès d’un phénomène culturel est quelque chose qui m’a toujours intéressé, et pouvoir le vivre est non seulement une chance, mais aussi un véritable régal pour mon sens aigu de la curiosité du pourquoi des modes et des succès.

Pour ce qui est de Kurokawa en particulier, je suis content de constater que sur les vingt années d’existence de la maison, nous sommes parvenus à garder fermement le crédo de base qui était de conserver une production maîtrisée. En 20 ans, Kurokawa est resté constamment dans le top 5 des plus gros éditeurs de mangas en France, tout en pouvant s’enorgueillir de publier deux à trois fois moins de titre que les autres grandes maisons d’éditions de mangas en France. 

D’ailleurs, si de nouveaux lecteurs vous découvrent à travers cet article, quels seraient les trois titres phares de votre catalogue que vous leur conseillerez, pour découvrir votre maison d’édition ? 

Une question à laquelle il est très difficile de répondre car nous avons un catalogue très éclectique. Pour moi, les nouveaux lecteurs sont surtout des enfants qui seront ravis d’apprendre à lire en retrouvant leurs héros préférés de Pokémon par exemple, ou les aventures de la petite Anya dans Spy x Family. Pour les adultes qui nous rejoignent et qui n’ont pas l’habitude de lire des mangas, je conseille généralement l’indémodable Les Vacances de Jésus & Bouddha dont le concept est aussi facile à comprendre qu’il est simple d’y adhérer. 

Avant de finir, pour se tourner un peu vers l’avenir : l’I.A. est dans de nombreuses têtes : les doubleurs, les traducteurs et les graphistes s’en inquiètent… Quel est votre positionnement chez Kurokawa et sur votre maison mère Editis sur cette potentielle évolution de ces métiers ?

Notre position est très claire : l’intelligence artificielle n’a d’intelligence que le nom.

D’ailleurs c’est un anglicisme biaisé, car l’intelligence dont il est question ici n’a rien de cognitif mais il s’agit de l’intelligence anglaise, qui signifie plutôt renseignement, ou information. Ce sont de formidables outils qui permettent d’assister les gens dans de nombreuses tâches bureautiques, mais qui n’ont finalement que très peu de pertinence d’un point de vue artistique. En effet, ce sont des agrégateurs, des résumeurs, mais pas des créateurs. Du moins des transformateurs.

Une I.A. se basera sur des choses existantes pour vous créer quelque chose que vous lui aurez demandé. Elle ne pourra donc jamais faire mieux que ce qui existe déjà. Or, le manga depuis qu’il existe, continue de se renouveler, avec ses nouvelles générations de dessinateurs qui réinventent régulièrement la manière de raconter des histoires via des nouveaux styles graphiques ou de découpage. Ce qu’une I.A. n’est pas capable de réaliser.

Pour ce qui est de la traduction, je suis contre l’I.A. tout simplement parce qu’aujourd’hui, cet outil est incapable de retranscrire un texte japonais de manière satisfaisante en français. Certes, si vous lui faites traduire un communiqué de presse ou une dépêche d’info, un mail administratif, le résultat sera acceptable et compréhensible. Mais le japonais est une langue très contextuelle, avec peu de pronoms, et pour l’avoir testée sur des œuvres de fiction à plusieurs personnages, l’I.A. ne comprend pas vraiment lorsque vous changez d’interlocuteur et le résultat est souvent tellement mauvais voire abscons que vous êtes obligé de repasser dessus, en ayant une capacité de compréhension du japonais.

Donc, finalement, au lieu de payer un traducteur, vous faites bosser une I.A. puis vous payez un « relecteur » qui parle japonais pour s’assurer que ce qui a été « traduit » est fidèle, ce qui n’a aucun sens. Je sais que quelques sociétés notamment dans le jeu vidéo ou l’audiovisuel ont ces pratiques, mais le résultat est catastrophique, et les traducteurs se retrouvent à être payé moitié moins que ce qu’ils facturent d’habitude pour relire ce qu’une machine a traduit pour eux, ce qui prend finalement plus de temps que de traduire directement de zéro.

En guise de conclusion, qu’est-ce que l’on peut souhaiter à Kurokawa pour ses 20 ans… et pour les vingt prochaines années ?

Logo des 20 des éditions Kurokawa

Kurokawa existe parce qu’un grand monsieur de l’édition jeunesse, Jean-Claude Dubost, a eu l’envie et le courage de se lancer dans le manga au début des années 2000, alors que dans un grand groupe littéraire, ce n’était pas considéré comme sérieux. Kurokawa a eu ensuite la chance d’être accompagné par Béatrice Duval, ambassadrice de la chick-litt en France, et Marie-Christine Conchon, une P.-D.G. curieuse qui a toujours donné sa chance aux nouvelles tendances.

Kurokawa a eu aussi l’opportunité d’être dès le départ entouré par une équipe compétente et investie comme son directeur artistique Fabien Vautrin et sa directrice éditoriale Adeline Laborie qui se sont battus dès le départ pour imposer cette marque sur le marché. Ce que l’on peut souhaiter à Kurokawa donc, c’est d’avoir encore pour longtemps en son sein une équipe dynamique et passionnée qui travaille dur, mais avec plaisir.

Car il ne faut jamais oublier que de pouvoir travailler dans la culture ou le divertissement, et apporter de la joie à des millions de lecteurs, c’est une grande chance. Mais c’est aussi une aubaine que de savoir être bien entouré pour mener à bien sa mission. Et c’est aujourd’hui la chance que j’ai. 

En définitive, Kurokawa est un éditeur historique du manga. L’histoire de ce dernier en France est finalement très proche de celle de Kurokawa. Grégoire Hellot, directeur de collection témoigne ici, comme il participe encore activement à écrire l’histoire de cette maison d’éditionqui est encore à écrire, évidemment !

Remerciements à Grégoire Hellot pour son temps et sa gentillesse, ainsi qu’aux équipes des éditions Kurokawa, tout particulièrement Laure Pedduzi, pour la mise en place de cette interview.

PS : En bonus, au milieu de leur 20e anniversaire, l’éditeur français a annoncé la publication du manga Centuria par Tohru Kuramori. Ce titre dark fantasy compte trois volumes actuellement au Japon. La sortie du premier tome de la saga est prévue pour l’été 2025 en France !

Maude Khenkitisak

Rédactrice au sein de l’équipe Journal du Japon et rédactrice web seo freelance, j’adore donner de ma plume pour les autres en rédigeant des articles de blog sur des thématiques variées. Curieuse de la culture japonaise et attachée aux sujets culturels mais pas seulement, j’écris des articles sur divers thèmes à propos du Japon !

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