Interview Shiba Édition 1/2 : 5 ans déjà, et toujours là !

Journal du Japon continue d’aller à la rencontre des éditeurs de manga et ce voyage nous réserve toujours de belles surprises. C’est cette fois-ci en Belgique que nous sommes allés pour interviewer Shiba Édition, qui fêtait ses 5 ans en 2024 mais qui reste encore méconnu pour le public mangaphile. Nous avons pu poser nos questions à Laurent Schelkens, le responsable éditorial et son binôme Nicolas Willeme, directeur artistique, pour en savoir plus sur la genèse de cette maison d’édition qui commence à trouver ses marques et nous prépare une belle année 2025.

Logo Shiba Edition

Comme à chaque première rencontre, il y a toujours beaucoup à dire, aussi nous vous proposons une interview en deux parties, publiées aujourd’hui et demain. On ne vous en dit pas plus et nous laissons la place à l’entretien. Bonne lecture, et bonne découverte !

Tout débuta dans une librairie manga…

Laurent Schelkens

Journal du Japon : Bonjour Laurent, et merci pour ton temps. On commence par toi, et ton parcours. Quel est ce dernier, des études, qui se sont finies achevées en 2018. Des études en rapport avec l’édition ?

Laurent Schelkens : Bonjour. Non, rien à voir, j’ai fait des études de comptabilité. (Rires

En effet oui, même si ça doit te servir quand même !

Un peu oui, forcément.

Si ce n’était pas le chemin tout tracé, autre question. Ta rencontre avec le Japon : c’était quand, et c’était quoi ?

En fait mon père est libraire, et moi je suis la 3e génération. Le Japon pour moi remonte aux mangas qu’il ramenait à la maison, car il a été l’un des premiers en Belgique à en proposer. C’était Dragon Ball, et ensuite j’ai plus ou moins tout lu. Je ne saurais pas forcément te dire dans quel ordre j’ai découvert tout ça. Quand tu es fils de libraire, tu as le choix ! (Rires)

On ne va pas tous les lister en effet, mais quels sont ceux qui t’ont vraiment marqué et que tu pourrais lire, encore et encore ?

Le premier c’est Hunter x Hunter, il m’a vraiment marqué. Quoique les gens disent de négatif sur le dessin, je ne suis pas de cet avis. C’est vraiment une claque, il se renouvelle sans arrêt alors qu’il aurait pu totalement rester dans une recette plus classique.

Celui qui m’a le plus choqué, au sens propre du terme et parce que je pense que mon père ne savait trop ce qu’il m’avait passé, c’était Battle Royale. Clairement, je n’étais pas prêt ! (Rires)

Je peux aussi citer Zetman, GTO, Love Hina… Je lis un peu de tout de toute façon, sans forcément m’arrêter à un style en particulier.

Ensuite, comment passe-t-on des études de comptable à la librairie familiale et ensuite à éditeur ?

J’ai fait des études de comptabilité sachant que je ne voulais pas être comptable : je les ai faites pour reprendre la libraire, ce que j’ai fait. Je savais que ces études me seraient profitables. Quand j’ai débarqué dans la société, dans cette librairie d’une ville moyenne (NDLR : Mons en Belgique, environ 100 000 habitants), elle tournait déjà bien et je n’avais pas envie de me tourner les pouces dans un bureau, pour le restant de mes jours. Bon maintenant avec le recul je n’ai plus assez de temps au final (rires)… mais l’idée était de faire un quelque chose qui me plaisait. 

En plus, il n’y avait pas tant que ça d’éditeurs belges de mangas. Bien évidemment les éditeurs historiques du manga étaient déjà présents, les mêmes qu’en France comme Glénat, Kana Ki-oon, Pika, Panini… tous les gros étaient là. Mais il n’y avait pas tant que ça d’éditeurs par rapport à tout ce qui est disponible au Japon. Quand un fan de mangas vient te voir en librairie et qu’il te demande s’il y à tel ou tel titre avec son nom en japonais, tu vois qu’en effet le titre en question est pas mal, qu’il y a de nombreux volumes mais que personne ne l’a jamais publié.

Nous sommes plusieurs à avoir fait ce constat parce que l’on peut citer Chatto Chatto, Naban ou nous qui avons tous plus ou moins débarqué sur le marché à la même époque, entre 2018 et 2019.

Vous vous êtes lancés quand exactement ?

On a commencé à travailler dessus courant 2018 et c’est seulement en 2019 qu’est sorti Laughter in the end of the world.

Laughter in the end of the world

Résumé officiel : Lorsque les humains deviendront arrogants et corrompus, le démons blanc aux cents bouches annoncera la fin de l’humanité !
Malheureusement les humains oublièrent cette prédiction et s’adonnèrent à leur vices. Alors le démon blanc envahi la Terre et les hommes entrèrent en guerre face à lui. suite à ce combat, plus de la moitié de la population fut décimée et le démon blanc pris possession de corps humain. Seul un tatouage en forme de « bouche de démon » permet de les reconnaitre !

Des années après cette tragédie, la population vit toujours sous la menace constante de ces êtres qui n’ont d’humain que l’apparence… Pourtant un voyageur portant cette marque affirme pouvoir éradiquer ce mal qui ronge l’humanité. Accompagné de sa sœur, il parcourt ce qu’il reste du monde dans le seul but de la protéger à tout prix. Pourrait-il être la clef qui libèrera le monde de l’emprise de ces démons ?

Premiers titres, premières expériences…

Et donc nous en venons à Shiba Edition. Votre ligne éditoriale était au départ, selon une de tes interviews : “ des titres d’une haute qualité graphique avec des histoires prenantes”. C’était ça l’idée ?

C’est ça oui. Nous ne voulions pas nous fermer à un genre en particulier. C’est un peu dur de définir une ligne éditoriale précise car les éditeurs japonais ne vont pas toujours te donner ce que tu veux au départ. Depuis notre ligne est restée la même.

Je vous ai découvert avec Colorless, graphiquement singulier. J’avais aussi remarqué Le retour du droit démon ou Comme une famille. C’est vrai qu’il y a de tout, comment se fait la sélection des titres ?

C’est toujours en fonction de ce que nous allons découvrir et de notre planning aussi, forcément : nous ne pouvons pas tout sortir car il y beaucoup de bons titres ! Mais nous n’avons pas de titres marqués ou engagés comme ceux d’Akata, ou encore le côté patrimoine de ce que fait Naban. Nous nous voyons avant tout comme un éditeur généraliste.

Comment travailles-tu ta recherche de titres : via les magazines de prépublication ?

Généralement je scrolle internet, tout bêtement (rires). Au départ c’était plus simple car il y avait peu d’éditeurs japonais qui voulaient travailler avec nous. Donc j’allais sur le site de l’éditeur japonais et je l’épluchais de A à Z.

Quel éditeur japonais était-ce, Shôgakukan ?

Oui c’était notre tout premier, heureusement qu’ils étaient là. Cela dit au départ c’est le seul que j’avais contacté. J’étais, disons, un peu naïf.(Rires).

Et pourquoi Shôgakukan ?

Je ne sais pas si je dois te révéler ça, on va encore nous juger (rires). En fait ça vient du titre Keijo!!!!!!!!, dont l’anime a été diffusé chez nous. L’été ou l’anime est sorti, mes clients me harcelaient littéralement pour sortir ce titre : “On veut Keijo !”, “Pourquoi y a pas Keijo ?!”. J’ai regardé de plus prêt et j’ai trouvé ça très délirant, même pour des Japonais… Et l’éditeur c’était Shôgakukan.

J’ai donc pris mes gros sabots et je leur ai envoyé un mail : “Bonjour, y a moyen de…? ” et ils m’ont répondu, en substance : “Bonjour, calme-toi déjà et prends quelque chose de plus petit, et après on verra.” (Rires).

C’est ainsi que j’ai trouvé Laughter in the End of the World, de Yellow Tanabe. C’était parfait pour débuter parce que c’était un bon titre shônen, d’une auteure qui avait déjà fait ses preuves chez nous (NDLR : elle est l’autrice de Kekkaishi et de Birdmen) et que c’était un one-shot. Le titre a plutôt bien été accepté et c’est ainsi que nous nous sommes lancés.

Et ensuite le second éditeur c’était Leeds avec Colorless, c’est ça ?

Colorless

Exactement. En fait, nous avons débuté sans agent, avec Shôgakukan, qui nous a présenté l’agent avec qui il travaillait, et avec qui nous avons négocié. Puis nous avons rencontré notre agent à l’occasion d’une Japan Expo et elle m’a fourni une petite liste d’éditeurs avec qui elle travaillait, dont les éditions Leeds, ce qui nous a permis d’acquérir Colorless. C’est un très beau titre dont tout le monde nous parle tout le temps. Bon, nous ne savions pas que les pages couleurs seraient un casse-tête pour l’imprimeur à l’époque, mais ça reste notre best-seller.

Résumé officiel : Suite à une éruption solaire d’une ampleur sans précédent, la Terre a perdu ses couleurs.

L’humanité, victime de mutations génétiques, est sur le déclin. Malgré tout, il subsiste encore des fragments infimes de couleurs dans le monde, et ils pourraient bien être la clé qui rendra à la Terre sa splendeur d’antan, tout comme une mystérieuse jeune fille Avidya, qui étudie la prodigieuse énergie contenue dans les couleurs, va devoir mettre sa vie en jeu pour protéger la jeune Tchié de l’Église, un culte qui cherche à s’emparer de ce pouvoir pour étendre son influence.

Ce que tu racontes avec la Shôgakukan et la suite montrent que tu as donc fait des essais de manière assez simple en fait, avec les déconvenues et les coups de stress que ça suppose, sans doute.

En effet,  nous avons appris sur le tas. Libraire et éditeur ce n’est pas le même métier, c’est sûr, même si ça nous a permis d’éviter quelques pièges. Quand tu es éditeur et que tu ne connais pas la réalité du libraire, tu ne sais pas toujours comment un livre sera reçu en librairie ou comment le présenter. Les éditeurs échangent avec les représentants en réunion, mais ils ne savent pas comment ces derniers vont pouvoir vendre leur titre en magasin. Mon expérience de libraire m’a permis d’apprendre que c’est très difficile de sortir une nouveauté en octobre, novembre ou décembre car c’est complètement bouché, par exemple.

Mais c’est vrai que sur le métier d’éditeur, j’étais un novice.

Un apprentissage du métier sur le tas, « à l’ancienne »

Si Laughter est sorti en mai 2019, cela signifie que vous avez fêté 5 ans en 2024. Comment avez-vous évolué ? Qu’est-ce que vous avez appris, changé ?

Nous sommes plus rodés, forcément. Nous comprenons mieux ce que le public veut, surtout ce qu’il ne veut pas ! (rires). Nous commençons à trouver des bons fournisseurs. Pour Laughter, j’avais contacté un imprimeur, j’avais vu le prix et donné mon accord, sans commencer à faire une étude de marché et plein de comparaisons. Pour la distribution, je savais qu’en tant que libraire je devrais passer par Makassar (NDLR : distributeur et diffuseur BD, Comics et Manga qui s’occupe en général de petits éditeurs). Là, au bout de 5 ans, nous pouvons regarder les options qui s’offrent à nous pour être un peu mieux distribués. 

En tout cas nous avons pu rentrer en contact avec d’autres éditeurs : à la Paris Games Week nous avons pu échanger avec les éditions Nazca, que je connaissais de loin mais sans les avoir jamais rencontrés. Cela nous permet d’apprendre, d’évoluer. Niveaux titres aussi, car nous avons plus de choix en travaillant désormais avec plusieurs éditeurs japonais. Nous commençons à parler avec Square Enix par exemple. Ce sont d’autres niveaux d’exigence : nous sommes obligés d’avoir un planning finalisé pour 2025 et tout le premier semestre 2026 alors qu’avant nous naviguions plus ou moins à vue.

Tu dis « nous » depuis tout à l’heure, vous êtes combien ?

Nous… sommes deux ! (Rires).

Ah oui tu parles au pluriel mais c’est le minimum du pluriel. (Rires).

Et du coup, à deux, qui fait quoi ?

Laurent : Oh ce n’est pas dur, mon collaborateur Nicolas Willeme ici présent fait ce qui est joli, et moi je fais ce qui est chiant ! (Rires).

Nicolas Willeme : Bonjour. Alors la petite histoire c’est que Laurent et moi on se connait depuis l’âge de 16 ans environ. Lorsqu’il a lancé Shiba Édition, une des premières choses dont il a eu besoin, c’est un logo. Comme j’avais fait mes études dans le domaine graphique, il m’a appelé et c’était parti ! 

Laurent : Je savais que je devais internaliser le côté graphique, que ce ne serait pas nos représentants ou distributeurs qui réaliseraient notre communication pour nous. Je partais du principe qu’il fallait être présent sur les réseaux sociaux mais je n’avais pas de formation graphique. 

Nicolas : Il fallait quelqu’un pour faire les visuels promotionnels, pour les trailers, tout en ayant la souplesse que requiert une jeune maison d’édition, et en s’assurant que nos besoins soient bien compris. Pour cela, nous ne pouvions pas vraiment sous-traiter toute cette partie-là.

Laurent : C’est pour cela que nous faisons énormément en interne. La seule chose que nous ne faisons pas en interne est la traduction. Lorsque je reçois la traduction je fais l’adaptation et Nicolas fait la mise en page, les onomatopées. Puis après il y a la relecture, et enfin ça part à l’imprimeur.


Vous arrivez à en vivre au bout de  5 ans ?

Laurent : En fait, c’est la librairie qui nous fait vivre. Nicolas a été engagé dans la librairie après le covid, sachant que son travail en tant que graphiste peut aussi profiter à la librairie.

En termes de chiffres, nous sommes à l’équilibre. Ce n’est pas l’édition qui nous fait vivre mais le but, et il est atteint, c’est que Shiba Édition ne coule pas la librairie. Cela donne aussi un plus à la librairie : le fait de pouvoir parler de nos livres, que nous éditons nous-même, est quelque chose d’assez sympathique.

On avance dans notre chronologie. Vous vous lancez en 2019 et, en 2020, boum, le covid débarque. Comment avez-vous géré cette période, le confinement tout d’abord ?

Laurent : Nous étions petits à l’époque donc nous n’avons pas été vraiment touchés. Nous n’avions sorti que Laughter à l’époque. 

Nicolas : Et nous avions obtenu les droits pour Colorless, un peu avant le confinement. Nous avons pu sortir le premier tome mais avec la seconde vague de confinement, qui a inclus le Japon cette fois-ci, tout a été ralenti et c’est pour cela qu’il y a un an d’écart entre le tome 1 et le tome 2. Mais nous en avons profité pour lancer un autre label de beaux livres, Victoria Queen, qui réédite des classiques de la littérature comme Alice au pays des merveilles et qui fonctionne très bien. Ça nous permet aussi de travailler sur de l’édition mais en dehors du marché du manga.

Victoria Queen livre
Quelques-uns des ouvrages proposés aux éditions Victoria Queen

En effet, et ça ne m’étonne plus quand vous disiez plus haut être bien occupés. 

Laurent : C’est ça… (Rires) Même si, pour Victoria Queen, nous travaillons quand nous avons un peu de temps, souvent autour des fêtes de fin d’année parce qu’il y a une forte demande de ce genre d’ouvrage à cette période.

Ensuite, 2021 et 2022 ont été deux années avec un énorme essor pour la le marché de l’édition manga mais, pour vous, avec votre catalogue, je suppose que vous ne l’avez pas forcément constaté ?

Laurent : c’est vrai qu’en 2021 par exemple nous avions 2-3 titres donc nous ne l’avons pas ressenti. Néanmoins, avec le recul, on peut s’en rendre compte par rapport au nombre de youtubeurs manga qui étaient présents à l’époque et à qui nous avons envoyé des titres mais qui n’existent plus aujourd’hui. Donc il y a bien eu une vague, mais nous n’avons pas vraiment été impactés en ce qui nous concerne. 

À la rigueur, en 2022, Zingnive en a un tout petit peu profité pour le tome 1 car il a eu une bonne mise en place et un bon retour, mais ça s’est tout de suite effondré pour le tome 2 qui est sorti en fin d’année. Alors après, savoir si cela tient au marché ou au titre lui-même, c’est plus difficile à dire.

Pour le coup Zingnive il faut dire qu’il a une identité graphique assez forte, ce qui peut cliver son lectorat.

Laurent : Clairement. Lorsque nous sommes en convention, Zingnive nous le vendons à des barbus et/ou des tatoués. Ce n’est pas un cliché, c’est la vérité ! (Rires)

Nicolas : Malheureusement à l’époque nous ne nous rendions pas compte de ça. À Japan Expo, l’éditeur italien de Zingnive est venu sur notre stand et il a témoigné lui aussi avoir fait un bon démarrage puis les ventes se sont écroulées au tome 2. Alors qu’au Japon c’est l’une des séries les plus populaires de son magazine de publication. Le titre a achevé un premier arc au tome 10 et entame un second parce qu’il fonctionne plutôt bien.

Laurent : L’expérience nous fait dire que ce visuel était trop marqué, où qu’il aurait fallu le sortir dans un plus grand format, pour un autre public éventuellement.

Zingnive

Résumé officiel : 1603, alors que le Japon se reconstruit suite à de nombreuses guerres, un terrible clan sème la terreur à Edo. Le clan Fûma, qui a à sa tête le démoniaque Kôtarô, terrifie la population locale. Pour contrer cette menace, le shogounat décide d’engager Jinnai Kosaka, le voleur le plus célèbre de son temps. Bastons, complots et petites tenues sont au programme. Attention, la légende des 3 Jinnai d’Edo est sur le point de commencer !

C’était votre troisième titre en même temps, il fallait bien essayer. Tu parlais de rythme de publication pour 2021, avec deux-trois titres. Comment votre rythme de publication a évolué par la suite ?

Nicolas : Après Zingnive c’est le Retour du roi-démon qui est arrivé et nous avons progressivement augmenté notre cadence.

Laurent :  En 2022 nous étions à 8 titres et cette année nous arrivons à 22 sorties.

Est-ce que vous vous êtes fixés un objectif ou un maximum de nombre de sorties par an ?

Laurent : En 2025 nous serons à 25-30 titres environ, avec plus de séries courtes. Nous avons comme stratégie, pour les séries courtes en deux tomes, de sortir les deux volumes en même temps. Donc ça peut rapidement étoffer notre planning. Mais globalement cette vingtaine de sorties annuelle correspond à notre rythme de croisière. Si nous voulions faire plus il nous faudrait embaucher, mais ce n’est pas encore raisonnable d’envisager ça.

Nicolas : En plus comme il y a pas mal de séries courtes, voire très courtes en 2 tomes ou en one-shot, elles ne dureront que sur 2025. Donc cela peut nous permettre de voir un peu comment ça va se passer et de nous adapter pour les années encore après.

C’est avec ces tous premiers titres que se termine la première partie de cette interview, consacrée aux débuts de Shiba Édition. Comment ont-ils avancé durant ces premières années ? Quels ont été et sont encore les difficultés rencontrées lorsque l’on est un petit éditeur belge de manga, face aux mastodontes français ? Mais aussi quid de la traduction et des salons ? Toutes ces thématiques et plus encore dès demain dans nos colonnes !

Paul OZOUF

Rédacteur en chef de Journal du Japon depuis fin 2012 et fondateur de Paoru.fr, je m'intéresse au Japon depuis toujours et en plus de deux décennies je suis très loin d'en avoir fait le tour, bien au contraire. Avec la passion pour ce pays, sa culture mais aussi pour l'exercice journalistique en bandoulière, je continue mon chemin... Qui est aussi une aventure humaine avec la plus chouette des équipes !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Recrutement : en 2025, sortez votre plume, et rejoignez-nous !

Vous aimerez aussi...

Verified by MonsterInsights