[Attentes Mangas] En janvier, votre PAL se nourrit de nouveautés !

Pour commencer l’année, en ce mois de janvier, quoi de mieux que de parler de nouveautés ? De nouveautés manga bien entendu !

À l’image de l’année un peu plus clame que fut 2024 en terme de sorties (même si le calme en question est très relatif), 2025 débute avec une quarantaine de nouveautés, contre plutôt 50 l’an dernier, et environ 300 nouveaux tomes (quelques uns de moins, tout au plus, qu’en janvier 2024).

Cela représente tout de même un rythme impossible à suivre. Pour vous aider à faire le tri dans les rayonnages, l’équipe de Journal du Japon vous propose son habituelle sélection de nouveautés, parmi celles qui ont retenu son attention. Au programme : un gros focus sur les tomes 1 – avec une réédition bienvenue dans le lot ! – pour savoir si 2025 a déjà de belles choses pour vous faire saliver !

Janvier 2025 : les nouveautés mangas

BloomNobi Nobi

Couverture de Bloom tome 1
A gauche, on voit un garçon aux cheveux châtains en pétard, portant un uniforme noir débraillé, verte mao ouverte, chemise sortie du pantalon. Il regarde une jeune fille noir qui fait deux têtes de moins que lui, portant un uniforme mauve à col marin. Elle est très souriante et enjouée
© Nobi Nobi

L’hiver est là mais peu importe, il n’y a pas de saison pour voir l’amour naitre et réchauffer les cœurs. Longtemps attendu et réclamé dans nos contrées, Bloom ou Kaoru Hana wa Rin to Saku va faire éclore une étrange et unique amitié et peut-être plus entre deux adolescents très différents.

Ca commence un peu comme Roméo et Juliette. Deux lycées se font face, Chidori, le lycée public pour garçons réputé plein de racailles, et Kykyô, le lycée privé d’élite accueillant la crème des filles bien éduquées. Le second méprise profondément le premier et il est improbable de voir des élèves se fréquenter.. Mais ça, Rintarô ne le réalise que trop tard quand il découvre que Kaoruko, en plus d’être une cliente régulière de la pâtisserie familiale, étudie à Kykyô.

Trop tard parce qu’il a déjà un crush sur elle… Que faire alors qu’il a du mal a accepter qu’on le prenne pour un délinquant à cause de air renfermé ? Et alors que la jeune fille a l’air de se moquer des conventions et des on-dit, ne cherchant qu’à mieux connaitre le jeune homme mais aussi le monde hors de sa zone de confort ? Ca me parle, j’adore les histoires de différences sociales, surtout quand l’un des personnages se sent le courage de remettre son statut social en question pour mieux appréhender le monde. Kaoruko a l’air d’un personnage lumineux, curieux de tout, j’ai hâte de voir comment elle sera décrite.

Le premier manga de Saka Mikami est autant un succès public que critique, cumulant plusieurs nominations et classements en haut de grands prix de la profession comme le Next Manga Awards ou le Tatsuya Comics Awards, qui saluent une écriture actuelle, profonde et bienveillante des personnages, une histoire qui s’intéresse autant aux relations amicales qu’amoureuses, et aux troubles de l’adolescence et de la quête vers l’acceptation de soi. Le manga est initialement sorti dans Pocket Comics, qui avait déjà sorti Shikimori n’est pas juste mignonne et Horimiya.

Au vu de son succès, Bloom aura droit à son adaptation animée, prévue pour avril. Chez nous, le manga sortira le 22 janvier et compte actuellement 14 tomes. (Albine)

La fin du système… – Delcourt-Tonkam

Couverture de La fin du système tome 1
Une homme dans la trentaine est assis jambe croisées dans un fauteuil en cuir marron. Il porte un costume gris et une cravate rouge, a les cheveux tirés en arrière et dégage une impression de grande assurance
© Delcourt Tonkam

Continuons sur le terrain des classes sociales, mais en s’engageant bien plus du côté politico-économique de la force… Une question pour vous : est-il plus simple de combattre un système en place une fois qu’on en a compris le fonctionnement ?

Cette question, Yohei Kamo ne se la pose plus. Il est déterminé à mettre à mal ce que des années à être un économiste reconnu par ses pairs lui ont appris : les structures actuelles favorisent les plus riches et puissants au détriment des précaires et des défavorisés. Il va donc diffuser ces informations à large échelle et contrarier le rouage bien huilé d’une économie mortifère et corrompue qui ne dit pas encore son nom…

Toute ressemblance avec des faits existants ou ayant existés est tout a fait fortuite, bien entendu… Inutile donc de chercher des parallèles avec l’état actuel du monde ou de ma feuille de salaire *tousse tousse*. Le manga s’annonce comme une rareté sous nos latitudes, en abordant frontalement l’économie, la politique le capitalisme et les systèmes d’oppression. Celleux qui ont lu Spice and Wolf ou Intraitable ne seront pas dépaysés en terme de mise en place d’un univers tournant autour de la finance et du travail, pour les autres, ce sera une plongée dans des rouages d’un monde qui vous donnera peut-être envie de renverser des tables et de tout crâmer. Reste à savoir si notre héros va tenir la pression…

Au dessin, on retrouve Takeshi Natsuhara, déjà connu chez nous pour son très énergique Yakuza Réincarnation (Crunchyroll). Et c’est Shinobu Kaitanu, déjà a l’œuvre dans Liar Game (Tonkam) qui se chargera du scénario. Le manga est paru dans Grand Jump, qui prépublie aussi #DRCL Chirldren of Midnight (Ki-oon)

Comptant actuellement 9 tomes, La fin du système commence chez nous le 8 janvier. (Albine).

Les fleurs du passé : Natsuyuki Rendezvous – Naban

Couverture de Les fleurs du passé tome 1
Un homme aux cheveux châtains se cache au milieu d'une myriade de plantes vertes
© Naban

Ce mois de janvier est particulièrement riche en rééditions de titres marquante, remontant à une dizaine d’années ou plus. Pandora Hearts, Sing « Yesterday » for me, Family Compo ne sont que quelques uns des bonbons de nostalgie qui attendent votre porte monnaie en embuscade. Mais un retour m’a particulièrement interpellée dans cette liste foisonnante, tant il semblait inattendu de le revoir chez nous.

Un très singulier triangle amoureux. Après avoir accumulé un tas de plantes chez lui, le maladroit Hazuki saisit l’opportunité de travailler auprès de l’élue de son coeur, Rokka, fleuriste et veuve peu désireuse de se remettre en couple. Ca pourrait ne pas décourager l’amoureux transis s’il n’y avait pas un tout petit problème : Shimao, le mari défunt est toujours là, en esprit près de son épouse, et seul son rival peu le voir et l’entendre.

Je n’avais pas pu lire la première édition sortie chez Komikku en 2013 et qui vaut désormais une petite fortune sur les plateformes de revente en plus d’être inachevée. Donc je suis ravie de ce retour; et au regard des prémices, je m’attends à devoir sortir les mouchoirs. Entre la situation compliquée du trio qui va devoir gérer ses peurs, es doutes et ses frustrations, et les thématiques du deuil et des sentiments non sollicités, on est partie pour une foule d’émotions fortes. L’histoire rappelle Maison Ikkoku de Rumiko Takahashi, sauf que Kyoko (Juliette) s’était contentée de donner le nom de son mari mort à son chien, le défunt n’était par revenu d’entre les morts pour partager sa détresse…

Naban se fait fort de rendre sa place d’enfant terrible du manga des années 2010 à Haruka Kawachi en sortant plus tard dans l’année Musashino Rondo. L’éditeur tisse d’ailleurs un lien particulier avec Feel Young, le magazine qui a ptépublié les deux oeuvres principales de l’autrice. Natsuyuki Rendezvous a également été adapté en un anime de 12 épisodes visibles sur Amazon Prime.

Il faudra attendre le 31 janvier pour lire les deux premiers tomes de la série qui devrait en compter cinq. (Albine).

Minato’s coin laundry VEGA

Les deux héros de Minato’s coin laundry discutent dans la laverie automatique
© Vega

Minato’s coin laundry est une série dessinée par Sawa Kanzume avec le scénario de Yuzu Tsubaki. Il est prépublié dans dans le Gene Pixiv avec plus d’un million des tomes reliés vendus. Avec cinq tomes au compteur, une adaptation en drama et de très bons classements dans différents awards, Minato’s coin laundry est un gros succès au Japon.

Minato était salaryman et à 30 ans il plaque tout pour reprendre la laverie automatique que son grand-père lui a légué. Elle n’est pas bien moderne, mais il s’y sent bien.
Il fait la connaissance de Shintaro, un lycéen de 17 ans qui vient régulièrement pour discuter avec lui. Le courant passe bien entre eux et ils passent beaucoup de temps à discuter tous les deux. Un jour, Minato est surpris d’apprendre que Shintaro est gay. Si Shintaro se fiche de la différence d’âge, ce n’est pas le cas de Minato qui en est bien conscient.

Ne jugez pas une œuvre avant de l’avoir lu juste en lisant le résumé, vous pourriez bien être surpris.

Minato’s coin laundry est un manga très doux et sensible. Si vous avez peur de leur différence d’âge c’est quelque chose avec lequel Minato ne plaisante pas du tout. Le manga se penche plus sur l’amitié naissante entre les deux hommes et les défis qu’ils vont devoir rencontrer chacun de leurs côtés.

Parmi les nouveautés mangas de 2025, Minato’s coin laundry sortira chez VEGA dès le 10 janvier. (Tatiana)

Kirio Fan Club – Le Lézard Noir

Découvrez prochainement les deux premiers volumes de cette nouvelle série (finie en 6 tomes) où deux amies fantasment sur le même camarade de classe : Kirio. Tantôt complices tantôt rivales, Aimi Miyoshi et Nami Sometani s’intéressent à toutes les méthodes possibles pour capter l’attention de leur crush ou imaginer la parfaite romance en sa compagnie. Invoquer Kirio-san dans leurs rêves, composer une chanson d’amour lui étant dédiée, se connecter à son cerveau par wifi…Ainsi la maison d’édition Le Lézard Noir suit une histoire d’amitié, où les discussions sont souvent tournées autour du même garçon, sur un rythme scolaire entrecoupés de disputes et d’expériences.

Bien que certaines scènes puissent être comiques et que Aimi se permet beaucoup de grimaces, l’esprit compétitif ou bon enfant entre les filles reste dans un cadre réaliste. Si vous en avez marre des onomatopées à tout va, des gags burlesques à la pelle, les saisons et les évènements scolaires s’enchaînant en quelques chapitres, des personnages se changeant en chibi ou tordant leurs visages à la moindre contrariété ; vous serez séduit par le rythme de vie ici plus lent et les situations réalistes. Bien que Nami et Aimi puissent surinterprété par moment (ce qu’elles pensent être) des signes d’affection de Kirio, on reste dans un point de vue externe. Ce qui nous rappelle qu’importe les plans ratés et les occasions ratés, le temps continue de s’écouler autour des deux lycéennes et qu’elles ne manquent pas d’autres opportunités.

Débutez cette courte série de Chikyu No Osakana Pon-Chan chargée en rebondissements à échelle humaine à partir du 8 janvier. (Marie)

Lili Men – Éditions Ki-oon

Lili Men

C’est avec plaisir que je débuterai l’année avec les éditions Ki-oon qui lanceront dès demain Lili Men, un seinen entre SF, Fantastique et surtout beaucoup d’action, signé par un inconnu en Frace, Takuma TOKASHIKI. La série compte déjà 8 volumes au Japon et devrait avoir une publication assez soutenue puisqu’elle parait dans le Young Magazine, l’un des hebdomadaires phare de la Kodansha : Akira, 3*3 Eyes, Dragon Head, My Home Hero, The Fable ou encore XXX Holic y ont posé, et y posent encore pour certains, leurs pages.

De quoi ça parle ? L’avantage c’est que les résumés des éditions Ki-oon sont toujours bien développés, la preuve : Nito a vécu en laboratoire toute sa vie. Comme des dizaines de ses congénères, il est soumis à de terribles tests qui finissent dans le sang et la douleur, voire la mort. Il dort dans un hangar, est nourri grâce à un tube et ses journées sont organisées par des soi-disant docteurs qui promettent la liberté aux sujets répondant à leurs exigences. Face à la dureté de son quotidien, Nito rêve de la vie décrite dans les livres : manger un repas en famille, caresser un chat, tomber amoureux… Il partage ses espoirs avec ses camarades, toujours moins nombreux.
 
Quand certains survivants développent des capacités surhumaines, ils l’invitent à s’enfuir ensemble… mais ils sont transférés avant d’y parvenir, et Nito les retrouve dans un énorme cocon, réduits à la condition de nutriments pour des enfants de succubes ! Ces créatures surpuissantes contrôlent le laboratoire et se servent des humains comme hôtes pour se reproduire. Repéré, Nito est sur le point de se faire dévorer lui aussi, mais ses amis utilisent leurs dernières forces pour le sauver. Loin de succomber, il aspire les pouvoirs des monstres en gestation ! Même transformé, il n’a qu’une obsession : réaliser le rêve qu’il partageait avec ses compagnons sacrifiés. Seulement, comment mener une vie normale quand on est mi-homme mi-succube, craint et détesté des deux camps ?

Une ambiance très sombre donc, entre fuite, et une lutte entre volonté et désespoir. avec des premières planches qui dévoilent un graphisme assez puissant. En plus de voir comment le mangaka gérera le mythe de la succube, c’est pour un mélange que j’ai mis ce titre dans mes attentes : un univers obscur avec une souffrance psychologique assez intense, porté par des personnages charismatiques, et un seinen qu’on nous promet cinématographique, à la mise en scène folle d’après l’éditeur ! (Paul)

Neko Gaze – Shiba Éditions

Après avoir épluché le catalogue de l’éditeur (teasing : pour vous proposer une interview dont nous avons le secret, en fin de mois !) j’ai aussi pu me plonger dans leur nouveauté à venir et j’ai flashé sur une série en 4 volumes, qui arrivent chez nous plus de 10 ans après ses débuts au Japon : Neko Gaze – Chats errants, par Hiroki UGAWA, dont certains ont peut-être connu le sympathique Asagari, les prêtresses de l’aube dans les années 2000.

Pour en revenir à Neko Gaze, c’est surtout le pitch, qui revisite un moment clé de l’Histoire, qui m’intrigue : Et si le Japon était passé sous le régime soviétique ? Et oui, ce Japon tellement influencé par les USA à la sortie de la guerre aurait bien pu être subordonné à la Russie… Pour quel résultat ? Mais, ça, le résumé ne le dit pas :

Après la défaite du Japon face aux soviets, le pays tente de se reconstruire tant bien que mal. La population fait se qu’elle peut pour survivre, en subissant d’un côté les atrocités que commettent le nouveau gouvernement et de l’autre, les attaques réalisées par les révolutionnaires qui veulent le déstabiliser. Au milieu de tout cela, Youme, une chanteuse aveugle, et Uguisu, une jeune prêtresse, recherchent le frère de cette dernière envoyé au Goulag.

Ce seinen mélant action et fantastique, comme l’indique son personnage en couverture, entre combat de sabre et oreille de chats, a été édité par Shônen Gahosha au Japon et débarque le 31 janvier chez nos libraires. Hâte de voir ce que cela donne ! (Paul)

Sanda – Éditions Ki-oon

Vous avez adoré Beastars et Beast Complex ? C’est PAR-FAIT ! Car en ce début d’année, Ki-oon nous propose de découvrir le troisième manga de l’autrice Paru ITAGAKI : Sanda ! Vous reprendrez bien un peu d’esprit de Noël, n’est-ce pas ?

Sanda comme Santa Claus ? Mais que se passe-t-il ? Quand Kazushige Sanda est menacé de mort par sa camarade de classe Shiori, il prend ça à la légère… jusqu’à ce qu’elle le poignarde réellement ! Son but : pousser le garçon à bout pour qu’il dévoile son identité de père Noël ! Pourtant, ça fait bien longtemps que la fête a disparu et que plus personne ne croit en sa magie. Mais Shiori en est certaine, Kazushige est le dernier descendant de la lignée, et surtout son dernier espoir de retrouver sa meilleure amie, portée disparue… Après tout, le père Noël n’est-il pas censé exaucer les souhaits des enfants ?

Kazushige s’en sort de justesse en se transformant en adulte à barbe blanche et à la carrure de bodybuilder ! Pour autant, il n’a jamais assumé ce rôle légendaire et découvre ce corps pour la première fois… Il n’a aucune idée de ses pouvoirs ni de la manière de les contrôler, mais il accepte d’instinct la mission confiée par Shiori !

Dans ce manga, vous l’aurez compris, nous allons partir à la recherche de ce qui fait réellement Noël. Sauf que cette fois-ci, notre Père Noël est bien loin d’être un gentil grand-père bedonnant. Il ressemble davantage à un catcheur prêt à en découdre avec quiconque refuserait de croire en son existence et rejetterait l’esprit de Noël. Une série terminée en 16 tomes et dont une adaptation animée a très récemment été officialisée ! Et vous, vous y croyez au Père Noël ? (Juliet)

Avec ces 8 titres, on commence en douceur, juste de quoi utiliser les étrennes ou vous faire plaisir. Quelle est la série qui vous tente le plus ? En avez-vous remarqué d’autres ? N’hésitez pas à venir nous le dire en commentaires !

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