Les coups de cœur J-music 2024 !

Quels sont les coups de cœur J-music 2024 de la réaction de Journal du Japon ?

Comme l’année dernière, l’équipe c’est mise au travail. Cette année, les artistes japonais ont marqué l’année avec des concerts qui affichent complet dans des salles telles que la Défense ARENA ou le Zénith de Paris. Bande originale, idole, groupe de rock ou de metal, vocaloid, musicien classique… tous les styles ont été représenté cette année. Mais qu’en est-il des goûts de nos rédacteurs et de leurs coups de cœur cette année ?

Là encore les goûts sont éclectiques : rock, pop, hip pop toutes les musiques sont au rendez-vous, du simple morceau de musique au génériques d’anime en passant même par le jeu vidéo… voyez pas vous-même ci-dessous !

Dawntrail : Final Fantasy XIV Original Soundtrack

Avez-vous déjà entendu parler de Final Fantasy XIV, le MMORPG acclamé par la critique ? Cet été, l’extension Dawntrail a inauguré un nouveau chapitre pour le jeu en ligne en nous emmenant sur le lointain continent de Tural, aux accents américains. L’occasion pour le compositeur Masayoshi Soken et son équipe de proposer une bande-originale ensoleillée. Cette dernière parvient-elle à tutoyer les sommets des musiques de Shadowbringers et Endwalker ? Pas nécessairement. Pourtant, le jeu vidéo ayant battu le record du plus grand nombre de compositions originales nous prouve qu’il en a encore dans le ventre en nous offrant de jolies perles.

Deux morceaux ouvrent cette épopée équatoriale. Le thème éponyme, Dawntrail, est dans le pur style des PRIMALS, groupe de rock officiel cofondé par Soken et d’autres membres de l’équipe de développement. Tour à tour, le morceau égraine de manière festive plusieurs influences majeures de cette bande-originale comme le rock, les instruments traditionnels andins et l’interprétation gracieuse d’Amanda Achen. Une fois la mise en bouche passée, le joueur pose alors le pied dans la ville principale de l’extension, Tuliyollal. Morrow’s Might s’impose aussitôt comme l’un des thèmes de cités les plus efficaces de l’entièreté du titre, avec son atmosphère jazz. On se prend à rêver de soirées endiablées sur la plage à siroter des cocktails fruités et manger des « big fat tacos ».

FF XIV Downtrail

Puis, l’aventure nous conduit à explorer une à une les différentes régions du vaste continent de Tural. Durant la première moitié, nous visitons des zones à l’influence sud-américaine marquée. Saya Yasaki, arrangeuse durant l’extension Endwalker puis co-compositrice de Final Fantasy XVI, nous propose quelques thèmes de lieux savoureux : Of Glittering Wings et ses notes de guimbarde enjouées – instrument qui, toutefois, n’a rien de sud-américain – et le puissant Empyrean Peak qui illustre la majesté de Worqor Zormor, une immense montagne sacrée. Daiki Ishikawa, présent depuis Shadowbringers, signe quant à lui l’évanescent Emerald Under Sapphire, thème de la canopée de Yal T’el. Ce morceau s’inscrit dans la tradition des thèmes de zones chantées (dont le célébrissime Civilizations, plus connu sous le nom de La-hee) et ne déroge pas à la règle : comme ses prédécesseurs, il est somptueux.

La seconde moitié de Dawntrail est malheureusement plus décevante, qu’il s’agisse du scénario ou de ses inspirations artistiques. Du doux voyage initiatique dans des contrées méconnues, nous revenons en toute hâte à une ambiance de fin du monde. Exit les jungles, l’épopée vire dès lors dans la science-fiction. Pourtant, quelques pistes intéressantes émergent malgré tout. Seeking Purpose, le thème du deuxième grand combat de l’extension, est un morceau électro, presque synthwave, qui se révèle efficace en jeu, mais que l’on prendra moins de plaisir à écouter en dehors. Le tournoi futuriste de l’Arcadion nous offre également plusieurs pistes marquantes. It’s Showtime! nous ramène avec délice dans l’atmosphère d’un Persona 5, tandis que Bee My Honey nous laisse imaginer ce que donnerait un concert d’Hatsune Miku en Éorzéa.

Enfin, parlons du point qui fâche : Smile, le générique de l’extension. Jusqu’alors, Final Fantasy XIV nous avait habitué à des chansons pleines de grâce : les titres interprétés par la chanteuse Susan Calloway, le tragique Tomorrow And Tomorrow de Shadowbringers et, surtout, l’émouvant Flow qui conclut l’aventure Endwalker dans la douceur amère des larmes et de l’espoir retrouvé. Or, on attendrait plutôt Smile au générique d’un film d’animation Disney. C’est une fanfare joyeuse, pleine d’optimisme, mais que l’on a déjà entendu ailleurs et qui échoue à porter les thèmes forts de l’extension. Heureusement, il suffit d’un arrangement pour transformer le plomb en or. Bygone Serenity, le thème de l’ultime zone, reprend à sa sauce l’instrumentale de Smile pour lui accorder toute la puissance nostalgique du dernier segment de Dawntrail. On passe du chagrin au sourire par la force évocatrice du duo hautbois-piano, et de la discrète nappe de chœurs en arrière-plan. Cette bande originale, jusqu’alors en demi-teinte, se conclut sur des notes heureuses. La cité d’or que nous recherchons tout au long de l’extension, c’est peut-être bien celle-ci : l’une des plus belles musiques que Masayoshi Soken, pourtant prolifique depuis la dernière décennie, nous ait offertes. (Loïc)

Kocchi no kento : Hai Yorokonde

S’il y a bien eu un titre viral au Japon cette année, c’est bien la chanson de Kocchi no Kento : Hai yoronde que l’on pourrait traduire par “Je serai si heureux de”. Sorti le 27 mai 2024, la chanson et son clip sont vite devenus un énorme succès. La vidéo dépasse  les 140 millions de vues sur Youtube. Le clip et la pochette ont été confiés à Kazuya Kanehisa. Ils s’inspirent des dessins animés de l’ère Shôwa (entre les années 1950 et du début des années 1960). La chorégraphie est vite reprise en boucle sur Tik-Tok et Instagram, Kocchi no Kento, de son vrai nom Kento Sugō, enchaîne les vidéos où il reprend la chorégraphie du refrain avec de nombreux artistes. 

Au fil des mois la chanson se classe dans les premières places des différents classement du Billboard Japan jusqu’à l’annonce de la présence de Kocchi no Kento au Kōhaku Uta Gassen l’émission du réveillon du nouvel an sur la NHK.

Mais de quoi parle cette chanson au rythme rapide et joyeux ? Et bien de la dépression qui a submergé Kento quand il était salaryman après avoir obtenu son diplôme universitaire. Un parcours classique, mais qui ne lui convenait pas. La musique a toujours été sa passion et il ne se sentait pas bien dans sa vie de bureau, sous la pression des supérieurs. En 2022, il écrit ses premières chansons et commence sa seconde vie, sous le nom de Kocchi no Kento, qui signifie “ce Kento”. Il marque ainsi son passage dans sa nouvelle vie.

Je vous mets au défi de ne pas chanter Hai yorokonde après une écoute. Espérons que Kocchi no Kento continue à rencontrer le succès après ce hit viral ! (Tatiana)

Kroi : Sesame

En 2024, j’ai eu un coup de cœur pour Kroi (prononcez kuroi クロイ) un groupe de cinq musiciens Japonais qui mélange R&B, funk, soul, rock et hip hop dans un joyeux chaos. Ils explorent tous les styles et ils ne se limitent jamais. Pas de barrières pour eux, ils avancent en se renouvelant chaque jour, sans pour autant renier ce qu’ils sont.

Formé en février 2018, le groupe fait ses débuts avec son premier single, Suck a Lemmon. Puis en juin 2021, ils ont fait leurs débuts en major avec leur premier album, LENS. Depuis, ils ont grandi et ont continué à évoluer dans la musique.
Ils signent leurs premiers titres pour des anime avec hyper (Under Ninja) et Sesame (Bucchigiri?!) et participent à l’album Circus Funk de l’ex. SMAP : Katori Shingo. 2024 c’est l’année de la sortie de leur 3e album, Unspoiled ainsi qu’un second album live enregistré au Nippon Budokan.

En 2025, Kroi va faire son premier concert au Pia Arena MM devant plus de 10 000 fans. Une belle récompense pour ce groupe qui mérite cette mise en lumière. (Tatiana)

Mrs Green Apple : Lilac

Mrs Green Apple est absolument partout au Japon ! Le groupe enchaîne les collaborations et quasiment chacun de leurs singles de 2024 est un générique de drama, de film ou d’anime. Très productif en 2024, le trio propose une multitude de singles étalés sur l’année tels que Columbus, Nachtmusik, Familie, Dear, Appollodorus … Leur titre le plus récent, Bitter Vacances, est le générique du film Saint Oniisan The Movie – Holy men VS Akuma Gundan, le live action adapté du manga Les Vacances de Jésus et Bouddha.

Mais parmi cette vague de titres, c’est Lilac qui a le plus attiré l’attention en 2024. La chanson s’est hissée première de nombreux tops d’émissions de télévision, mettant en scène les trois artistes au lycée, puis expérimentant divers métiers. Les différents costumes apparaissant dans le clip ont eu un franc succès jusqu’à finir en stickers sur LINE, l’application de messagerie la plus utilisée au Japon. Quant aux paroles, comme pour la plupart des titres de Mrs Green Apple, elles portent des messages d’espoir et de résilience qui ne laissent pas le public insensible. Lilac se distingue par son rythme entraînant qui donne envie de se dépasser et de danser.

Mrs Green Apple participera par ailleurs une fois de plus au Kōhaku Uta Gassen, la traditionnelle émission du nouvel an où deux équipes d’artistes s’affrontent en musique. Pour l’occasion, le groupe proposera un medley spécial de Lilac et d’un autre de leurs titres-phares, Ao to Natsu. (Marine)

Kenshi Yonezu : LOST CORNER

Après quatre longues années sans album mais comblées de singles, Kenshi « King of J-Pop » Yonezu dévoile en août son sixième opus, LOST CORNER. L’artiste n’est plus à présenter étant donné sa carrière de plus de 10 ans couronnée de succès. Pour rappel, il est l’auteur de certains des plus gros hits de la J-Pop (Lemon, Peace Sign, LOSER …).

Précédant la sortie de cet album tant attendu, on compte 9 singles (sans compter les chansons secondaires) depuis son dernier projet. Parmi les plus gros succès, que l’on retrouve sur l’album, on peut citer KICK BACK, opening de la saison 1 de Chainsaw Man, ou encore Spinning Globe, thème principal du film Le Garçon et le Héron de l’immense Hayao Miyazaki. Enfin, Yonezu sort aussi Sayonara, Mata Itsuka (« Adieu, à un jour »), thème principal du drama Tora ni Tsubasa qu’il performera au prestigieux Kohaku Uta Gassen, l’émission musicale du réveillon du Nouvel An au Japon.

En cohérence avec la grande diversité des titres cités ci-dessus, LOST CORNER est un recueil de 20 chansons toutes différentes les unes des autres. Nul doute que grâce à cette richesse musicale, chacun pourra trouver au moins une chanson qui résonne avec sa sensibilité. Le projet démarre de manière percutante avec RED OUT puis KICK BACK, toutes deux musicalement intenses. On découvre ensuite Margherita en duo avec la chanteuse Aina the End, à la voix unique, sensuelle et crue. La chanson marque un changement d’ambiance total par rapport aux premiers titres. Bis repetita avec Shinigami, cinquième piste, rock et entêtante. Nouveau changement au morceau d’après, puis au suivant, etc… En bref, on ne s’ennuie jamais avec LOST CORNER, une démonstration de ce que Kenshi Yonezu sait faire de mieux sur 20 morceaux aux registres variés.

Le chanteur peut déjà célébrer le gros succès de son sixième album studio, certifié double platine (500 000 ventes) en l’espace d’un mois, après un démarrage en première position des charts Billboard et Oricon. Il ne manquera pas de fêter cela en compagnie de ses fans japonais lors de sa plus grande tournée à ce jour, qui devrait réunir environ 350 000 spectateurs. Il passera notamment par quatre des grands dômes du pays. Pour la première fois de sa carrière, et pour notre plus grand bonheur, Yonezu enchaînera avec sa première tournée mondiale, passant par Shanghai, Taipei, Londres, New York, Los Angeles, et bien évidemment, Paris. On a tellement hâte d’y être ! (Corentin)

Yuta Orisaka : Jumon

Trois ans après son exploration intense et brute de la psychologie humaine dans son album State of Mind, Yuta Orisaka se repose et observe le changement sur son nouvel essai, Jumon (« Sort »). Le quatrième album studio du chanteur, paru en juin, naît des changements (volontaires comme naturels) qu’il a ressenti en lui depuis son dernier opus. En effet, State of Mind était très sérieux, basé sur des émotions concrètes et douloureuses (crise sanitaire, perte de personnes proches…). L’artiste dit notamment en interview qu’il souhaitait créer des chansons qui pourraient le sauver.

Depuis, Orisaka s’est métamorphosé à travers un nouveau rythme de vie, une nouvelle manière de penser, et une nouvelle compréhension (ou non) de ses propres émotions et expériences. Ce sont ces changements qui ont naturellement donné vie à Jumon, qui dépeint de manière humaine de nombreuses scènes du quotidien.

Jumon se dote de neuf pistes pour une quarantaine de minutes de bonheur, baignée dans une folk légère et sensuelle. L’album s’ouvre tout en douceur sur le titre quasi-éponyme Spell (« Sort » en anglais), et plus précisément sur les paroles « en silence, en silence ». Il poursuit dans cette direction apaisante avec les deux morceaux suivants, Night Jasmine et People, assurément des moments forts. Musicalement très oniriques, ils sont magnifiés par la douceur et la justesse de la performance vocale d’Orisaka.

La chanson suivante apporte un dynamisme inattendu mais frais, faisant entrer le projet dans une courte oscillation entre calme et amusement. L’avant-dernier titre Silent est également à souligner, sublime tant dans la musicalité que dans l’écriture et l’interprétation de l’artiste. Enfin, Jumon se clôture sur l’excellent Lotus, empli de gaieté et d’espoir. En bref, sur une note personnelle, je vous conseille vivement d’écouter cet album qui brille par son caractère profondément humain et touchant. (Corentin)

Ano : Iinazukkyun & Ranma 1/2

C’est en octobre dernier que la chaîne YouTube officielle de la chanteuse japonaise ano a commencé à diffuser un clip vidéo pour sa troisième chanson en single CD, Iinazukkyun, qui est désormais utilisée comme thème d’ouverture du reboot de l’anime télévisé Ranma 1/2.

Ano, de son vrai nom Ayano Shimizu (志水彩乃), est une chanteuse, mannequin, actrice et animatrice de télévision japonaise, née le 4 septembre 1998 à Chiba, au Japon. Elle a débuté sa carrière en tant que membre du groupe d’idoles You’ll Melt More! (Yurumerumo!) le 21 septembre 2013, où sa couleur attribuée était le turquoise. Après avoir quitté le groupe le 30 septembre 2019, Ano a entamé une carrière solo à la fin de l’année 2020. Pas mal occupée par sa carrière d’actrice (elle joue par exemple Mem-Cho dans le drama de Oshi no Ko), Ranma 1/2 n’est que son troisième générique d’anime après celui de Tiger and Bunny 2 et Dead Dead Demon’s DeDeDeDeDestruction.

Pour en revenir au morceau lui-même, voici donc une musique et un rythme qui collent parfaitement au générique très riche de cet anime mythique – issu du manga de Rumiko Takahashi, ne l’oublions pas. Le premier anime était né de 1989 à 1992 puis de 1993 à 1996 au Japon, et plus globalement dans les années 90 chez nous. Ce nouveau générique ultra-dynamique convient parfaitement à cette comédie romantique qui allie action, humour et une romance assez… déjantée. La voix aigue d’ano lui confère aussi une certaine légèreté qui sied bien au ton loufoque du titre. Le nombre importants de personnage de ce manga-chorale est lui aussi parfaitement retranscrit dans cet opening, qui avait la lourde tache de relancer une série qui a marqué toute une génération.

Si vous voulez jetez un œil au clip live, on vous le mets ci-dessous. N’hésitez pas à nous dire ce que vous pensez du générique et de ce nouvel anime dans les commentaires ! (Paul)

Creepy nuts : Bling-Bang-Bang-Born & Mashle

Bling-bang-bang-born est la chanson que tout le monde aura entendu cette année même si, au final, peu de gens ont regardé Mashle. Elle se classe 8e lors de sa sortie au Japon, et se hisse à la première place à l’international. Elle va caracoler en tête pendant des mois et reste un des titres les plus écoutés cette année au Japon. La vidéo du générique de l’anime atteint les 287 millions de vues sur Youtube, sur Spotify la chanson cumule 370 millions d’écoutes. Creepy nuts se fait connaître dans le monde entier poussé par le rouleau compresseur qu’est devenu Tik-tok.

Le duo allait-il remettre le couvert avec Dandadan ? L’opening Otonoke semble suivre un bel envol avec 116 millions d’écoutes près de trois mois après sa sortie sur les plateformes de streaming.
Les deux membres de Creepy nuts profiteront-ils de cette mise en lumière ? Ils ont fait une apparition aux USA lors d’une convention, mais aucune tournée mondiale n’a pour autant été annoncée. En revanche, ils vont asseoir leur présence au Japon avec une date en début d’année au Tokyo dome devant 70000 fans suivi d’une longue tournée en de mai à septembre 2025 appelée LEGION

C’est une belle année pour le duo hip-hop qui voit sa carrière prendre un envol incroyable. (Tatiana)

Zedd : Jaka☆Jaan 

Dragon Ball est de retour via un anime Dragon Ball DAIMA, et comme tous les Dragon Ball, on est attentif au nouvel opening. Ici, c’est JakaJaan qui met en avant le nouvel anime. Un morceau qui combine des éléments qu’on connaît avec une touche de nouveauté. Le Journal du Japon analyse ce générique .

Le titre est dans une ardeur propre aux musiques de Dragon Ball tout en étant différent de ce qu’on a pu entendre dans le passé. Il y a un aspect festif et entraînant dans la mélodie, avec des éléments modernes dans la production musicale, mais toujours en ayant cette énergie d’aventure propre à l’univers Dragon Ball

L’utilisation de chœurs et de variations dans le tempo est typique des openings de la saga. Jaka☆Jaan peut être vu comme une explosion de couleurs surtout que l’animation du générique, avec ses scènes, sont très esthétiques. 

Le design des personnages est soigné, mais ce qui est intéressant, c’est qu’on peut y voir des influences des précédentes séries comme Dragon Ball Z et Dragon Ball GT, tout en apportant une certaine fraîcheur.

De GT à Daima ? 

Il y a quelques petites touches de nostalgie qui font penser à l’ère GT voire Z, en particulier dans l’ambiance et l’énergie musicale. Celui-ci rappelle l’opening de Dragon Ball GT, Dan Dan Kokoro Hikareteku

L’opening de DAIMA mélange des éléments musicaux avec son côté rétro et l’on sent un clin d’œil à l’époque de GT. Rien qu’à travers l’histoire, où tout le monde devient enfant, comme dans DBGT avec Goku. Cela crée une certaine familiarité pour les fans mais cette fois avec une animation plus fluide et avec une approche différente dans le synopsis. Car à l’instar de Dragon Ball GT, où les transformations (comme Super Saiyan 4) étaient au centre de l’intrigue, DAIMA joue sur de nouveaux codes. Voire bientôt de nouvelles transformations ? 

Aspect épique

Avec JakaJaan on voit de nombreux personnages qui passent par des étapes impressionnantes, ce qui renforce l’aspect héroïque. Ce n’est pas juste un enchaînement de scènes spectaculaires, mais un témoignage de la montée en puissance des protagonistes malgré qu’ils.elles soient redevenus des enfants. DAIMA propose des poses de combat, des éclats de lumière et des transformations qui renforcent le combo chanson/animation. Ils s’entrelacent pour évoquer à la fois une nouvelle aventure mais aussi des souvenirs liés aux précédents arcs de la saga. 

Il y a donc un parfait équilibre entre hommage et innovation, et c’est exactement ce qu’on attend d’un Dragon Ball moderne !

JakaJaan capture à la fois l’esprit classique de Dragon Ball tout en injectant de la modernité. Le choix musical, l’animation et l’aspect énergétique font de ce générique un bon moyen de lancer cette nouvelle série, Dragon Ball DAIMA. Il reste à voir comment l’histoire va se développer, mais d’un point de vue visuel et sonore, cet opening est un bon prélude à leur nouvelle aventure.

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