Noël sous le signe du Japon : de beaux livres sous le sapin
Après une sélection de livres pour noël puis une sélection de jeux, nous avons encore une proposition de cadeaux à vous faire, pour vos derniers achats : quelques beaux livres ! Idéal pour le cadeau de dernière minute, pour le collectionneur ou le grand fan, qu’il soit beau par l’emballage ou par le contenu, voici de quoi faire plaisir ou se faire plaisir : cuisine, dictionnaire illustré, artbook et plus encore, faites votre choix !
Rintaro : Le manuel de cuisine japonaise
Les livres de cuisine japonaise ne manquent pas. Avec les nombreux ouvrages qui sortent chaque année, il est maintenant difficile alors de faire un choix tant le marché est saturé. Mais pas besoin de se triturer les méninges pour ces fêtes de fin d’année, Journal du Japon a trouvé la perle pour vous : Rintaro, le manuel de cuisine japonaise. Installé à San Francisco, Rintaro, le premier izakaya de Californie, a été ouvert par Sylvain Mishima Brackett après être tombé amoureux de la nourriture japonaise. Son expérience débute par 6 mois au Japon qu’il passe aux côtés de Kanji-san, un restaurant de soba que l’auteur rencontre sur place. Celui qu’il décrit comme un « sacré personnage » lui fait découvrir différentes techniques culinaires, ainsi que le hashigo, cette pratique typique « en échelle » où l’on enchaîne les bars et restaurants les uns après les autres le temps d’une soirée. Après ce premier séjour, Sylvain rentre aux États-Unis et enchaîne les voyages au Japon d’un ou deux mois chaque année avec sa femme. De voyage en voyage il découvre de nouvelles adresses qui le marquent par leurs ambiances et leurs nourritures à la fois simples et délicieuses. Il comprend alors qu’il doit ouvrir son propre izakaya en Californie : Rintaro.
Rintaro, le manuel de cuisine japonaise est le résultat du travail acharné de l’auteur dans lequel il nous partage ses techniques et recettes qui font la réputation de son restaurant. On y retrouve tous les éléments de base comme le dashi, le sashimi, le gohan (riz), les udon, les tofu et tamago (oeufs) ou encore les yakitori ; ainsi que toutes les plats assaisonnés, mijotés et frits, avant de se terminer sur les desserts. Chaque plat est présenté par une anecdote ou un ressenti personnel, ce qui apporte une réelle proximité avec Sylvain qui prend à cœur la transmission de son savoir. Les recettes sont travaillées pour être accessibles au plus grand nombre, et l’auteur ne lésine pas sur les informations complémentaires. Quant aux photos, il faut avouer que la qualité est au rendez-vous : on a envie de tout goûter là, maintenant, tout de suite !
Destiné aux fins gourmets ou aux amateurs de bonne cuisine, Rintaro, le manuel de cuisine japonaise fait partie de ces beaux livres que l’on adore (s’)offrir pour les fêtes de fin d’année. Réalisé pour nous permettre (re)vivre l’expérience d’un izakaya à la maison, l’ouvrage est idéal pour tous ceux qui cherchent à retrouver les saveurs japonaises chez soi. Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Ma petite boulangerie japonaise
Après avoir retrouvé la finesse des saveurs japonaises le temps d’un izakaya à la maison, continuons le repas avec les spécialités sucrées du pays du Soleil-Levant ! Mais pas n’importe lesquelles : celles de la fameuse pâtisserie Takumi, installée à Paris depuis 2022. Connue pour ses cheesecakes, l’enseigne parisienne revisite les classiques japonais avec des saveurs françaises. Takumi se présente d’ailleurs comme étant « l’alliance du savoir-faire français et japonais en matière de pâtisserie ». Et il faut dire qu’une virée dans la capitale française ne peut être réussie sans s’être arrêté au 29 rue des pyramides ou au 42 rue Dauphine pour déguster un de ses excellents gâteaux.
Après une première partie dédiée aux pains, brioches et viennoiseries, Ma petite boulangerie japonaise attaque la pâtisserie avec un rappel des bases, nécessaires pour réussir les grands gâteaux, les pâtisseries individuelles et les biscuits. Les délices de Takumi n’ont alors plus aucun secret pour vous : du sando tamago (sandwich aux œufs) à l’opéra matcha, en passant par les différentes cheese-tart (validées et revalidées !) et bien évidemment le célèbre cheesecake original, tout ce que l’enseigne propose à la vente est à portée de main. De quoi se prendre pour un véritable pâtissier le temps d’une recette.
La mise en page est ici très épurée et, lorsqu’elles sont nombreuses, les étapes sont numérotées pour guider au mieux l’apprenti pâtissier pendant la réalisation de la recette. Un soin remarquable a été porté aux photos qui nous motivent à réussir aussi bien. Les recettes sont déclinées selon les différentes variantes : yuzu, vanille, chocolat, matcha, sésame noir, … Il y en a ainsi pour tous les goûts !
Destiné aux amoureux du cheesecake japonais, aux amateurs de matcha ou plus largement à tous les curieux de fusion entre deux cultures, Ma petite boulangerie japonaise se présente comme un incontournable des manuels de pâtisserie japonaise à avoir chez soi pour revisiter à son tour les classiques japonais et français. Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Dictionnaire amoureux illustré du Japon
Écrivain français installé au Japon depuis 1979, Richard Collasse est tombé amoureux du pays du Soleil-Levant en 1971. Après 23 ans en tant que président général de Chanel Japon, Richard se dédie à l’écriture, milieu dans lequel il se démarque avec ses romans La Trace (2007), Saya (2009), L’Océan dans la rivière (2012) ou encore Seppuku (2015), que nous vous avions présenté il y a presque 10 ans dans notre article Richard Collasse, un français bien dans son Japon !. En 2021, il revient avec un ouvrage au format original et particulièrement personnel : le Dictionnaire amoureux du Japon. Fort de son succès, le livre est maintenant décliné dans une version illustrée, et c’est de celle-ci dont nous allons parler ici.
Mot après mot, l’auteur s’attarde sur tout ce qui caractéristique la culture japonaise. Après une explication factuelle du terme ou du concept, Richard nous raconte son vécu, ses expériences et son analyse en tant qu’expatrié depuis plus de 40 ans. Le mot n’est alors plus un simple mot, mais devient une histoire qui nous plonge dans ce Japon que l’on aime tant. Le dictionnaire ne se limite d’ailleurs pas qu’aux mots : les différentes entrées peuvent également correspondre à des personnalités, tels que des peintres ou écrivains, ainsi que des événements historiques ou des lieux emblématiques.
Le Dictionnaire amoureux illustré du Japon n’est pas un livre qui se lit mais plutôt qui se savoure. On le prend, on s’évade le temps de quelques mots, puis on le repose et on y revient plus tard, pour un nouveau voyage. Il n’y a d’ailleurs pas de sommaire au début de l’ouvrage : on ne sait pas ce qui nous y attend tant que l’on n’a pas tourné la page. Plusieurs techniques s’offrent alors à nous : soit de tout découvrir minutieusement dans l’ordre alphabétique, soit d’ouvrir au hasard un mot et de s’y plonger.
Destiné à tous les amoureux du Japon, l’ouvrage porte bien son nom. Dictionnaire amoureux illustré du Japon est un véritable voyage au pays du Soleil-Levant qui ravira même les plus connaisseurs, grâce à la touche personnelle apportée par l’auteur. Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Oshi no Ko : Strass X Paillettes
On ne présente plus [OSHI NO KO], ce manga mélangeant Idol, monde du show-business et thriller / enquête aux éditions Kurokawa. Enfin, au cas où, en voici un rapide résumé : Le docteur Gorô est obstétricien dans un hôpital de campagne. Il est loin du monde de paillettes dans lequel évolue Ai Hoshino, une chanteuse au succès grandissant dont il est “un fan absolu”. Ces deux-là vont peut-être se rencontrer dans des circonstances peu favorables, mais cet évènement changera leur vie à jamais !
C’est dans sa collection Kuropop que l’éditeur français du manga propose en cette fin d’année un artbook à la très belle couverture, et sous-titré « Strass X Pailettes ». Un titre collant parfaitement aux illustrations scintillantes et colorées, façon Kyary Pamyu Pamyu de la première heure, que nous allons y découvrir. Après un petit prologue en couleur et une présentation rapide des personnages, le lecteur se plonge dans une longue galerie de 130 illustrations, elle aussi en couleur, et classée par personnages. L’édition sur papier glacée est de belle facture et mettent bien en lumière les différentes réalisations. Très colorées et lumineuses, elle propose aussi bien des couleurs pop, flashy, candy et parfois fluos ou saturés, mais aussi des pages ou doubles-pages beaucoup plus douces, mystérieuses voir ténébreuses, à l’image du côté obscur du monde du divertissement, au cœur de l’œuvre. Si le design des personnages varient peu, le travail de colorisation proposent une grande variété de ton et d’ambiance, qui évite de s’ennuyer à la lecture, et qui propose même quelques belles surprises et quelques « waaaaah » pour certaines doubles pages.
On retrouve tout le monde : Aï, Aqua et Ruby Hoshino, Kana Arima, Akane Kurokawa, Memcho, Yoriko, Ariko, etc. S’en suivent des dessins de duo, de trio et les illustrations anniversaires de la série, mais aussi les bandeaux de promotions des premiers tirages, les publications Twitter (X) de Mengo Yokoyari la dessinatrice de la série avec le texte du post traduit en français, on approuve ! On apprécie aussi les commentaires de l’artiste sur les 76 grandes illustrations que nous venons de parcourir : pour quelle occasion a-t-elle été produite, avec quelle intention ou quelle inspiration, quel est l’anecdote pour un tel ou un autre. Enfin une partie Création de l’œuvre nous emmènes derrière les strass et les paillettes pour parcourir une multitude de petits détails : les signatures de dédicaces de toutes les stars de la série (avec quelques inédits), les premiers designs, le premier storyboard et enfin, bien sûr, une interview des autrices, qui vont croiser leur regard sur la série, sa création, les illustrations du livre, les personnages et les messages de Oshi no Ko.
Pour 16,90€, on a donc un artbook classique mais complet, dans une édition de bonne facture et sans faire hurler le porte-monnaie : pour le prix de deux mangas désormais, on peut donc apprécier les efforts de Kurokawa sur ce recueil, qui ne prend pas les fans de la série pour des vaches à lait. Fans du manga ou de l’anime, c’est à ne pas rater !
My Happy marriage : l’artbook qui vous raconte une histoire
Les éditions Kurokawa et leur collection Kuropop continuent de nous gâter : Tout juste sorti, le 28 nombre dernier, c’est cette fois-ci un recueil d’illustrations dédié à la série My Happy Marriage, que vous connaissez peut-être à travers le manga de Rito Kôsaka (dessin) et Akumi Agitogi (scénario), de l’anime dont la seconde saison arrive en janvier sur Netflix ou encore du light novel édité par Vega Dupuis. Vous ne connaissez aucun des 3 ? Alors on vous remet le résumé :
Tout ce que je souhaite, ce n’est qu’un tout petit peu de bonheur…
Miyo Saimori descend d’une longue lignée de nobles dotés de pouvoirs surnaturels, alors qu’elle-même n’en a pas. Sa demi-sœur, qui a, elle, hérité d’un don, la traite comme une servante. Ses parents ne lui témoignent aucun amour et personne ne se soucie d’elle. Pour couronner le tout, son ami d’enfance et seul allié s’est fiancé à sa sœur pour reprendre la tête du clan Saimori.
Étant considérée comme une nuisance par tout son entourage, Miyo est envoyée dans la famille Kudô pour épouser leur chef, réputé cruel et sans cœur.
L’artbook, signé bien évidemment par la dessinatrice de la série Rito Kôsaka, n’oublie pas pour autant la scénariste qui signe ici quelques textes inédits. En effet, on nous propose un découpage plus original qu’à l’accoutumé. Ce livre retrace en 4 chapitres l’évolution de la relation et de la romance entre Miyo et Kiyoka. Quatre partie dont nous tairons les titres pour laisser planer un peu de mystère pour les néophytes de la série. Chaque segment, artbook oblige, est composé de magnifiques illustrations, 80 au total dans tout l’ouvrage, accompagnées au début et à la fin du chapitre par un petit texte.
Mais il n’y a pas que le texte qui raconte quelque chose : l’assemblage et l’enchainement des images ont été pensés pour laisser notre esprit suivre une histoire, rêver un peu. En dehors des illustrations de promotions et des couvertures de manga, qui sont déjà magnifiques en soit et dont on se délecte en grand format, des paires de pages, voir des pairs de double pages s’amusent avec le lecteur. Elles se suivent en ne changeant, de l’une à l’autre, qu’un ou deux éléments, mais qui sont lourd de sens : on change une pose, on change un costume, il la tient par la main puis la soulève dans ses bras. Au-delà de l’émerveillement visuel devant le travail de Rito Kôshaka, c’est donc de belles émotions qui vont saisir le lecteur, lorsqu’il tourne les pages de cet ouvrage.
D’autant, enfin, que toute la mise en page et l’édition du livre sont faits pour vous immerger : les pages de calques adoucissent les transitions et le rythme de lecteur, chaque chapitre débute avec une page dotée d’une couleur et un ornement délicat. Les illustrations, elles, n’hésitent pas à laisser une grande partie de l’espace tout en blanc pour mieux mettre en valeur les traits fins, les magnifiques costumes et les multiples fleurs.
Vous l’aurez compris, après avoir été cueilli par le manga, nous avons un nouveau coup de cœur pour ce recueil, de toute beauté. Il est disponible, là aussi, pour le prix raisonnable de 16.90 euros !
Et voilà, c’est ainsi que s’achève notre petite suite d’article sur nos sélections noël 2024. On espère que vous y avez trouvé votre bonheur…notre porte-monnaie fait de l’anémie, on espère que le vôtre survivra cette année encore ! JDJ vous souhaite un joyeux shopping et, en avance, de belles fêtes !
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