The Folklore of Kagura, un tour organisé pas comme les autres !

Danse de kagura à la cérémonie d'ouverture

Que vous soyez primo-voyageur au Japon ou ayez l’habitude d’arpenter l’archipel en long et en large, vous êtes sans doute à la recherche d’expériences uniques et immersives. Vous vous êtes sans doute déjà dit que certains tours proposés étaient un peu trop classiques à votre goût, et vous préférez ainsi visiter en toute autonomie. C’est de ce constat qu’est né OUGI, une agence de voyages proposant des tours basés sur l’immersion culturelle et historique. Journal du Japon vous propose de partir à la découverte de leur tout dernier tour, accessible dès aujourd’hui : The Folklore of Kagura. Préparez-vous à être dépaysé !

Qu’est-ce que le kagura ?

Le kagura, une pratique ancestrale

Le kagura (神楽、かぐら), signifiant littéralement « divertissement des divinités », peut se définir comme une danse théâtrale qui consiste à adresser des prières aux kami, les divinités de la religion japonaise shintô. Il existe de nombreuses formes de kagura à travers le Japon, sauf dans la région d’Hokkaidô. C’est un art qui se pratique depuis l’Antiquité et se divise en deux catégories : celui pratiqué à la cour et celui plus populaire, folklorique. Les régions de Kyûshû et autour de Hiroshima et Shimane semblent être les plus actives dans la pratique du kagura contemporain. Il est notamment possible d’assister à des représentations à Takachiho, dans la préfecture de Miyazaki, tous les soirs de 20 heures à 21 heures.

La plupart des danses kagura pratiquées aujourd’hui sont basées sur les mythes japonais issus du Kojiki. En fonction des régions, des associations et des interprétations, les danses kagura seront différentes et représenteront des pans variés de l’Histoire du Japon. Il ne s’agit pas seulement d’une pièce de théâtre dansée, mais aussi d’intégrer des prières shintô et bouddhistes. En effet, les deux religions ont toujours été étroitement liées tout au long de l’histoire de l’archipel.

On retrouve tout de même des similitudes à toutes les danses kagura à travers le Japon. Tout d’abord, les costumes colorés, avec pour teintes principales le rouge, le bleu et le doré, et dotés de longues manches qui sont une part essentielle dans les mouvements dansés. Ensuite, les masques traditionnels car il s’agit souvent de représenter des divinités ou des personnages-clés de la mythologie japonaise. Enfin, les trois instruments qui accompagnent les danses : la flûte dite fue (笛、ふえ), le tambour dit taiko (太鼓、たいこ)et les cymbales à main dites chappa (チャッパ).

Asô Kagura, une association qui préserve cette tradition

Extrait d'entraînement au kagura

Dans cet article, nous allons nous focaliser sur le Buzen-Iwato-Kagura, une forme encore très présente dans la préfecture d’Ôita, à Kyûshû. Après la Seconde Guerre Mondiale et les dégâts causés par les deux bombes atomiques, le kagura aurait pu disparaître de la région faute de pratiquants encore vivants pour le faire perdurer. Cependant, l’association Asô Kagura permet aujourd’hui de faire vivre cette pratique en proposant des danses dans les sanctuaires de la région d’Usa, à la demande spécifique des Ujiko, les villageois responsables de la protection et l’entretien des sanctuaires. Une relation si particulière que le Asô Kagura a été enregistré en tant que bien culturel populaire immatériel.

Parmi les performances exécutées par les membres de Asô Kagura, on retrouve le misaki (見先、みさき), qui sera la danse exécutée par les participants du tour « The Folklore of Kagura ». D’une durée d’environ trente minutes, cette danse représente la rencontre entre Ame no Uzume no Mikoto, divinité céleste des arts et de la danse, et Sarutahiko no Kami, divinité terrestre de l’orientation, qui agit comme un éclaireur. Ils incarnent respectivement un rôle de prêtresse et de démon. Uzume a pour mission de purifier les lieux pour accueillir la divinité Ninigi no Mikoto, petit-fils de Amaterasu, divinité du soleil. Sarutahiko apparaît sous la forme d’un démon et n’est pas reconnu par Uzume, alors qu’il vient pour guider Ninigi no Mikoto sur la bonne voie.

Le misaki représente donc la bataille entre les deux divinités. C’est une danse essentiellement silencieuse, rythmée par des mouvements précis exprimant l’attaque et la défense. Seules deux phrases, appelées îgi, seront prononcées, et qui permettront de dissiper les malentendus et aux deux kami de se reconnaître mutuellement. Le misaki est la première danse à apprendre pour un kagura-shi (pratiquant du kagura) puisqu’elle contient tous les mouvements de base du Buzen-Iwato-Kagura.

Lumière sur le tour proposé par OUGI

Logo de OUGI

Qui se cache derrière OUGI ?

OUGI peut avoir plusieurs lectures en japonais, où les homonymes sont nombreux. D’une part, il s’agit d’un terme désignant un éventail (pliable ou non). Il s’écrira 扇(おうぎ). D’autre part, il peut vouloir dire « un mystère, un objectif caché, un secret » ou encore les techniques secrètes d’un art. Ce double sens fait particulièrement écho au tour « The Folklore of Kagura ». En effet, le ougi est l’un des objets remis aux participants pour pratiquer le kagura. De plus, le tour se focalise sur des visites de lieux un peu mystérieux, voire des power spots, tout en transmettant les clefs d’un art traditionnel ancien.

OUGI est une agence de voyages certifiée par la Japan Tourism Agency qui met en place des tours assez différents de ce qu’on peut trouver sur le marché actuel. Elle se démarque en proposant des tours dits luxueux mais ils le sont de par l’originalité des expériences sélectionnées. Leur but principal est de plonger les participants au cœur d’expériences traditionnelles et d’explorer la nature en allant à la rencontre des locaux. Si les tours existants ont une thématique définie, chaque expérience est personnalisable sur-mesure.

Actuellement, trois tours sont déjà disponibles sur leur site :
– Le son de KUKAI : un tour focalisé sur le spirituel et les enseignements bouddhistes à Nara.
– Tokyo Beauty tour : un tour pour prendre des leçons de maquillage japonais et découvrir une alimentation adaptée au développement personnel.
– Nara & Ise-shima : un tour pour découvrir des costumes traditionnels, la culture du thé et la cuisine japonaise dans des lieux préservés.
Quant à « The Folklore of Kagura », le premier tour officiel aura lieu en janvier 2025.

De manière générale, OUGI vise des destinations beaucoup moins plébiscitées par les primo-arrivants au Japon, afin de mettre en avant ces lieux que les touristes se contentent de traverser sur une journée ou deux.

Le programme du tour

« The Folklore of Kagura » est un programme prévu pour 4 à 6 personnes, durant cinq jours :
Jour 1 – Cérémonie d’ouverture, visite du sanctuaire Asô, installation au logement, dîner et premier entraînement
Jour 2 – petit-déjeuner, temps libre / entraînement libre, trail au Mont Omoto, déjeuner (pique-nique), visite du sanctuaire Usa Jingû, dîner et second entraînement
Jour 3 – petit-déjeuner, temps libre / entraînement libre, déjeuner à Hiji Town, habillage en kimono, visite d’une ancienne maison de samouraï, expérience de cérémonie du thé, dîner et troisième entraînement
Jour 4 – petit-déjeuner, temps libre / entraînement libre, visite guidée du temple Futago, déjeuner, trail de Kunisaki et visite de l’ancien temple Sentô, dîner et quatrième entraînement
Jour 5 – petit-déjeuner, dernier entraînement libre, check-out, représentation de kagura au sanctuaire Asô, repas avec toute l’équipe et cérémonie de clôture

Cérémonie du thé

Des pick-up et drop-out à l’aéroport de Ôita ou à la gare de Usa sont possibles et organisés. C’est un programme qui semble intense mais au final, comme il n’y a qu’une activité par demi-journée, cela laisse le temps de s’imprégner de chaque expérience. Les repas du soir se prennent à 17h30, ce qui peut surprendre au début, mais cela permet d’avoir un peu de marge avant l’entraînement au kagura.

Tout est fait pour que les participants soient immergés dans l’ambiance du tour dès l’arrivée. L’équipe diffuse un film réalisé avec des mannequins français pour présenter les différentes étapes de la semaine. L’unité KatoShoji propose un récital racontant les prémices de la mythologie japonaise afin d’introduire les origines du kagura et le lien étroit avec les kami, le tout sur un fond sonore entièrement composé pour le tour.

Retrouvez juste ici un article publié sur la NHK (en japonais) avec une vidéo présentant la cérémonie d’ouverture, ainsi qu’un autre article publié par OAB (chaîne locale de la préfecture d’Ôita) montrant un extrait du premier entraînement.

Au cœur de l’expérience

Notre rédactrice Marine ayant pu participer au monitor tour (le tour de test avant la mise en vente officielle), Journal du Japon vous proposer de plonger directement au cœur de ce tour orienté sur le kagura afin de vous présenter la richesse de cette expérience. Découvrez cet art traditionnel par le biais de photos et d’un témoignage immersif.

Des visites spirituelles

Le kagura étant une pratique liée au shintô, l’histoire du syncrétisme bouddhiste et shintô a naturellement trouvé sa place au cœur de ce tour organisé. Quatre visites étaient prévues dans le programme de cinq jours, afin de mieux comprendre pourquoi la région d’Usa est si particulière.

La première étape était le trail du Mont Omoto et de son sanctuaire Ômoto, considéré comme « le lieu du commencement ». Les montagnes japonaises sont souvent liées au divin et celle-ci ne fait pas exception. Sa vénération remonterait au Ve siècle et on dit que son énergie spirituelle intense aurait permis à l’empereur de l’époque de guérir de sa maladie. Il est aussi étroitement lié au sanctuaire Usa Jingû, un lieu chargé en histoire pour le Japon. Le trail n’était pas spécialement complexe mais le dénivelé était bien présent, donnant du fil à retordre aux personnes souffrant de douleurs aux genoux. Mais l’effort en valait la peine puisqu’en haut du sentier, le sanctuaire Ômoto se dressait fièrement, enveloppé d’une brume donnant une ambiance mystique à la scène.

Le sanctuaire Omoto

La seconde visite était dédiée au sanctuaire Usa Jingû, l’un des plus importants de toute l’histoire du Japon, avec près de 1300 ans d’histoire. Il est principalement dédié à la divinité Hachiman, gardien du pays et de la famille impériale. C’est aussi l’un des premiers complexes sanctuaire-temple où ont cohabité le bouddhisme et le shintô. Après la séparation des religions au XIXe siècle, Usa Jingû est aujourd’hui uniquement un sanctuaire. Ce complexe est immense, dissimulé dans une forêt dense et entouré de nature. L’ambiance y est particulière, et un sentiment de sérénité règne partout. Les deux visites, effectuées le même jour, étaient encadrées par une guide anglophone dévoilant de nombreux secrets de ces lieux emblématiques de l’histoire du Japon.

Le sanctuaire Usa-Jingu

La troisième visite était celle du temple Futagoji, du côté de la péninsule de Kunisaki. Un complexe datant de 718, fondé par Ninmon Botatsu. Il est dit que toucher certaines parties du corps des statues gardant l’entrée du temple permettrait de renforcer ces parties de notre propre corps. La visite était axée sur le temple construit à flanc de montagne considérée comme sacrée et abritant une divinité. Le guide, également membre de Asô Kagura, a expliqué de nombreuses anecdotes historiques et spirituelles. Il est possible de passer une journée entière dans ce temple et d’aller explorer ses alentours, mais ce n’est pas inclus dans la visite.

Le temple Futago

La quatrième et dernière visite était le trail de Kunisaki, divisée en deux étapes. Tout d’abord, il s’agissait de grimper quelques marches un peu raides jusqu’au Gotsuji Fudô, offrant une vue panoramique spectaculaire sur l’île de Shikoku et de Honshu un peu plus loin. La seconde partie embarquait les participants dans une marche au cœur de la forêt, sur des dalles glissantes et offrant des paysages dignes d’un film Ghibli. Le point culminant de la visite était l’ancien Sentôji, un temple lui aussi dressé à flanc de montagne. Lorsque le bouddhisme est arrivé jusqu’au Japon, les Japonais avaient déjà ancré les croyances du shintô dont celle que les divinités se trouvaient dans toutes choses de la nature. La religion a eu du mal à trouver sa place dans l’archipel, mais la péninsule de Kunisaki aurait apparemment bien accueilli le bouddhisme. C’est ainsi que la région de Kunisaki s’est développée comme un espace spirituel où cohabitaient bouddhisme et shintô en se complétant. Ce syncrétisme s’appelle shinbutsu shûgô (神仏習合、しんぶつしゅうごう)en japonais.

Trail de Kunisaki

Le programme comprenait également une visite historico-culturelle avec une journée dédiée au port du kimono et à la découverte du quartier historique de la ville de Kitsuki. Cette balade en kimono s’agrémentait de la visite guidée d’une ancienne résidence de samouraï et d’une initiation à la cérémonie du thé. Un moment hors du temps qui permettait de s’ancrer dans les pratiques traditionnelles japonaises.

Un régime alimentaire spécifique

Repas de kagura

Avant une représentation, un kagura-shi est soumis à un régime strict. Si à l’origine on pratiquait le jeûne pendant sept jours (jusqu’au XIXe siècle), aujourd’hui, il s’agit de se contenter de repas frugaux à base de riz, de miso, de soja et de quelques condiments. Ils évitent de manger de la viande, et particulièrement celle d’animaux à quatre pattes, à cause d’une ancienne croyance où l’on considérait que tuer des animaux rendait les hommes impurs.

C’est dans la continuité de cette pratique que les participants ont eu l’opportunité de goûter des repas simples mais savoureux. Yoshie Kamiya, présidente de Rice Tourism qui promeut la culture japonaise d’un point de vue local, a confectionné les différents repas sous une thématique précise : la nourriture pour se connecter aux divinités. L’idée était non seulement de ressentir la présence des divinités, mais aussi de se connecter les uns aux autres, tout en nourrissant le corps et l’âme.

Repas à base d'onigiri

Que ce soit le petit-déjeuner ou le dîner, la base des repas était le riz, sous forme d’onigiri. Les sous-thématiques de chaque dîner étaient les suivantes : s’entourer soi-même, entourer la pièce, entourer la terre, entourer les dieux. Chaque élément du repas avait un sens très particulier, expliqué par la cuisinière. De nombreuses symboliques étaient présentes, et chaque plat était d’une finesse exceptionnelle. Si, d’ordinaire, le riz est considéré comme un accompagnement dans la cuisine japonaise, il était ici au cœur du processus et les saveurs étaient uniques. C’était l’occasion de réaliser que la plus simple des nourritures pouvait aussi être la plus nourrissante et réconfortante.

Onigiri en offrande aux kami

Les repas se sont déroulés dans une ancienne kominka (maison traditionnelle japonaise) de 130 ans et totalement rénovée. C’était aussi là que logeaient une partie des participants et du personnel d’Ougi. L’endroit était sublime, en pleine nature, bénéficiant ainsi d’un calme apaisant. La brume sur les montagnes le matin et les couchers du soleil le soir sublimaient encore plus ce lieu incroyable.

Les repas du midi étaient un peu plus libres, puisque pris en dehors du logement. Les participants ont ainsi pu déguster un délicieux bentô au sanctuaire Usa Jingû, découvrir un repas en plusieurs services dans un restaurant luxueux de Hiji, près de Kitsuki, et savourer des nouilles soba dans un restaurant près du temple Futagoji. Quant au dernier repas, partagé avec toute l’équipe de Asô Kagura, il était nommé naorai, le repas festif. Il s’agissait également d’un bentô bien fourni et savoureux.

Le repas luxueux à Hiji

Un entraînement intense

Maîtriser les bases du kagura à travers la danse misaki nécessitait de la concentration, de l’implication et de la persévérance. Assister à un entraînement pouvant durer jusqu’à deux heures entre 19 heures et 21 heures, après une journée de visites et un dîner très tôt peut, en effet, s’avérer intense. Apprendre une performance de 15 minutes en quatre soirs a été un beau challenge, fièrement relevé par les participants et les membres de Asô Kagura !

Il a d’abord fallu choisir son rôle entre le prêtre « shinkan » représentant la divinité Ame Uzume no Mikoto, et l’ogre « oni », représentant la divinité Sarutahiko. En fonction du rôle, les objets étaient différents :
• le gohei : un bâton agrémenté de bandes de papier, désignant les divinités des cieux
• le shikanjō : une canne agrémentée de bandes de papier à chaque extrémité, désignant les divinités de la terre
Les bandes de papier étaient de trois couleurs (rouge, vert, blanc). Le nombre impair est considéré comme de bon augure par les Japonais.

Le shikanjô, accessoire de l'ogre dans le kagura

Il a ensuite fallu se vêtir d’une sorte de kimono avec de longues manches, essentielles dans l’exécution des mouvements de la danse. Enfin, le dernier élément crucial était le ougi, l’éventail offert aux participants lors de la cérémonie d’ouverture. Le jour de la représentation, le prêtre porte un chapeau noir et l’ogre un masque traditionnelle et une perruque.

La tenue du prêtre dans le kagura

Les mouvements de la danse kagura sont relativement répétitifs, ce qui permet d’apprendre plus vite. Chaque geste a une signification très précise, liée au bouddhisme et au shintô. On retrouve essentiellement des mouvements circulaires, vers l’avant ou de recul. Les gestes sont précis, assurés et empreints de symboliques, puisqu’il s’agit de prières adressées aux divinités pour la prospérité ou la communauté. Les quatre mouvements principaux appris pendant le tour se nomment maikomi, kôtai, oriyanagi et jungyaku. Il y avait une alternance entre des scènes avec le prêtre seul, l’ogre seul et en duo.

Le jour de la représentation, les participants ont confectionné leur propre gohei et shikanjô en compagnie des kagura-shi, juste avant la cérémonie. Il est bien entendu impossible de maîtriser le kagura en si peu de temps, et l’équipe a insisté sur le fait que faire des erreurs était le propre de l’humain et qu’il n’y avait aucun problème à cela. L’essentiel était de s’impliquer dans la pratique, d’être sincère et investi et de proposer une danse dynamique au public.

La danse de kagura
© Yoshioka Daiki


Participer à un tour organisé par OUGI est gage d’une expérience immersive unique. La compagnie pense ses tours avec minutie et soin. Ils sont autant adressés aux Japonais souhaitant redécouvrir leur culture qu’aux étrangers avides de vivre un moment unique et loin des grands classiques qui ne font que survoler la culture japonaise.  « The Folklore of Kagura » est encore plus unique puisqu’il permet d’accéder à des pratiques rituelles ancestrales, de se mettre dans la peau d’un kagura-shi et de bénéficier d’un réel apprentissage avec des passionnés qui ont à cœur de transmettre leurs valeurs. Si vous voyagez au Japon et êtes à la recherche d’une expérience mémorable, les tours de OUGI sont peut-être faits pour vous !

Marine Mellet

Je suis Marine, ou Rin sur le web. Je vis à Fukuoka, dans l'île de Kyûshû. Je suis professeure de français et de japonais et également Travel Planner spécialiste du Japon. Sur JDJ, je suis multi-thématiques, mais mes domaines de prédilection restent la pop-culture (dramas, musique, films ...), la gastronomie, les jeux de société et le tourisme. Bonne lecture :)

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