Guide pour cuisiner japonais en 2024 !
Envie de vous lancer dans le monde fascinant de la gastronomie nippone ? Depuis quelques années, il faut reconnaître que la cuisine japonaise rencontre un grand succès en France. Des restaurants de plus en plus spécialisés fleurissent à tous les coins de rues et on trouve facilement des produits de qualité en dehors des grandes villes. Pourtant, pour beaucoup, l’art culinaire nippon est un mystère et on n’en connaît que la pointe de l’iceberg. C’est pourquoi nous vous proposons un guide complet pour commencer à cuisiner japonais, et mettre ce pays à l’honneur sur votre table !
Les mystères de la cuisine japonaise
Non, la cuisine japonaise n’est pas composée que de poisson cru et de plats végétariens. En effet, il est vrai qu’on y trouve beaucoup d’options convenant à ce type de régime alimentaire. Pourtant, il serait erroné de penser qu’il n’y a pas de viande aux menus des restaurants du pays du soleil levant. Alors que cuisine-t-on à l’Est du monde ?
Sans grande surprise, le riz est la céréale la plus utilisée à la fois au centre des repas mais aussi comme terreau pour la réalisation de condiment, d’alcools, ou de pâtisseries. Le poisson, les légumes et les viandes sont cuisinés en mijoté, en poêlée ou en barbecue, jusque-là, on s’y retrouve assez bien.
Là où la cuisine japonaise peut sembler mystérieuse et difficile d’accès, ce sont avec les spécialités de ce pays qui nous sont moins familières en Europe. Par exemple, la découpe du poisson cru, de toute sorte, les algues et bouillons légers, et les légumes saumurés et fermentés. Mais avant d’en arriver là, il y a des distinctions notables à comprendre quand on cuisine japonais.
Des produits de qualité
La cuisine japonaise ne se démarque pas seulement avec ses spécialités ou ingrédients originaux. En effet, ce qui la rend unique c’est aussi la réflexion qui l’entoure. La gastronomie nippone tend à sublimer la saveur de matières brutes de qualité. C’est pourquoi les préparations culinaires sont souvent légères et épurés. Si le produit est d’exception, alors il n’est pas nécessaire de l’altérer.
Une fois que l’on a compris que la cuisine japonaise ne vise pas à inventer des saveurs à coup de sauces et condiments, on peut se pencher sur les conseils concrets pour débuter.
Le riz au centre de l’alimentation
Le riz japonais est presque à tous les repas sous différentes formes. En simple bol du petit déjeuner au diner, jusqu’à la collation sous forme d’onigiri, il est crucial de choisir un riz de qualité. Dans certaines recettes, il représente jusqu’à 60% du plat ! Pour cuisiner des plats typiques du Japon comme les Donburi, des bols de riz surmontés de garnitures, et ce quel que soit le lieu où vous vous trouvez, choisissez le Koshi Hikari. Cette variété s’utilise aussi bien nature que pour la réalisation de riz vinaigré pour les sushi et maki. Il est rond, collant et un peu sucré et surtout il se trouve facilement sous diverses marques.
Le guide pour débuter la cuisine japonaise
Ce qui fera une différence dans vos plats ce sont les condiments qui se trouvent dans vos placards. En effet, la cuisine japonaise ne serait rien sans des sauces et épices d’exception. Une fois encore, je vous invite à vous tourner vers des produits artisanaux et de qualité.
- La Sauce soja dit Usukuchi est une sauce soja claire idéale pour le quotidien. Plus salée car moins longtemps fermentée, elle colore peu les préparations et s’utilise pour tremper les ingrédients. Pour un goût plus profond, privilégiez une sauce soja dit Koikuchi, soit une sauce soja foncée.
- Les alcools de riz : le Mirin et le Saké de cuisine sont des alcools de riz qui sont de véritables atouts dans la cuisine japonaise. Le mirin, peu chargé en alcool est sirupeux et sucré. Il tempère le goût salé de condiment comme la sauce soja ou le miso. Il donne un aspect brillant aux préparations. Le Saké parfume les plats et neutralise les odeurs fortes des poissons et viandes par exemple.
- L’huile et le vinaigre : difficile de se passer d’huile de sésame pure une fois qu’on y a goûté. Terriblement parfumée, elle apporte une saveur fumée aux plats et ouvre l’appétit ! Cependant, je vous déconseille l’huile de sésame toastée, pas adapté à la cuisson. Si vous n’en trouvez pas, reportez-vous vers une huile de colza ou d’arachide.
- Le Vinaigre de riz à l’acidité du vinaigre et la douceur du riz. C’est un atout incroyable pour les vinaigrettes mais aussi pour les marinades et les recettes fermentées.
La touche culinaire japonaise
Si vous y avez accès, je vous recommande de vous fournir en condiment typique du pays du soleil levant, notamment :
- La pâte fermentée: le Miso est une pâte de céréales fermentées avec du Koji et du sel. On la dilue dans des bouillons, des huiles ou marinades. Il existe des tas de variétés aux saveurs toutes particulières.
- Les Algues : très présente dans la cuisine japonaise, on les consomme séchées comme condiment ou infusées pour obtenir un bouillon d’algues appelé Dashi. Si vous ne savez pas où vous fournir en algue, vous pouvez vous tournez vers des versions instantané pour commencer.
Mon conseil : Commencez petit. En plus d’être une cuisine assez différente de celle des européens, en gastronomie japonaise, il faut aussi réapprendre les bases. En effet, se familiariser avec les termes japonais, parfois les substituts et les méthodes d’utilisations sont autant d’obstacles à votre apprentissage. Débuter avec des recettes simples qui nécessitent peu d’ingrédients.
Guide d’ustensiles pour cuisiner japonais
Une cuisine équipée est toujours un argument pour s’y mettre. En effet, « Les bons outils font les bons ouvriers » et sans être un grand adepte de cuisine, il est impératif d’avoir du matériel de base. Par exemple, des saladiers, des spatules, un bol doseur et une balance, un fouet, des poêles et casseroles, une passoire ou un tamis… Tout ce matériel devrait être facile à trouver.
Si vous envisagez de réaliser des recettes japonaises techniques alors peut-être serait-il préférable de vous fournir en :
- Tamagoyaki pan : poêle individuelle de forme carrée ou rectangulaire pour réaliser des omelettes en rouleaux.
- Oroshigane : râpe japonaise pour obtenir de la purée de gingembre, d’ail et éventuellement de wasabi.
- Des saibashi : de très longues baguettes de cuisine.
- Une natte de bambou : idéal pour réaliser les rouleaux maki
- Un Suribachi : un mortier strié pour écraser les épices et les condiments et réaliser de merveilleux arrangement gustatif.
Mon conseil : n’investissez qu’à partir du moment où vous avez un réel besoin ou envie et pas avant d’avoir essayé des alternatives. En effet, au départ, il vaut mieux mettre son budget dans des bons ingrédients que dans du matériel.
Guide pour se fournir et cuisiner japonais ?
Que ce soit dans des épiceries proches de chez soi ou en ligne, le critère le plus important est : chercher des endroits où vous pouvez trouver des produits bruts. En effet, on trouve aisément des boutiques spécialisés qui proposent des bonbons, nouilles instantanées et sodas colorés. Moi aussi je me laisse convaincre par ce type de produits pas très sains et à l’emballage attrayant. Mais si vous souhaitez cuisiner, alors le mieux est de vous tourner vers des nouilles fraiches ou sèches, des fruits et légumes, des farines et épices et surtout des sauces et condiments.
Mon conseil : N’ayez pas peur de pousser la porte d’une épicerie asiatique et de prendre votre temps dans les rayons pour décrypter les étiquettes. La plupart du temps, une transcription en français ou en anglais est disponible sur l’emballage du produit.
Par quoi commencer ?
Bon, tout cela c’est bien beau mais cela ne nous dit pas par quoi commencer. Une fois équipé en produits bruts, en épices, sauces et matériel, que doit-on faire ?
- Et pourquoi pas un bon vieux livre de cuisine ? Je sais qu’aujourd’hui on dispose de contenus gratuits en ligne mais on peut vite se laisser distraire et ne pas s’y retrouver dans la masse de vidéos. Un livre de cuisine c’est encore l’assurance d’avoir tout un tas de recettes cohérentes les unes aux autres. Et pour vous aidez à choisir, nous vous avons déjà parlé de Japan Cantina, un carnet de voyages culinaires et riche en recettes.
- Si vous n’êtes pas un adepte de livre alors sondez votre environnement. Il existe des ateliers de cuisine japonaise dans certaines grandes villes. C’est l’occasion de très vite passer à la pratique et de poser des questions au formateur.
- Enfin, si vous recherchez aussi du contenus culturels, pourquoi ne pas vous inscrire à la newsletter d’un blog de cuisine ou à un magazine de cuisine japonaise, c’est un bon moyen de faire venir la gastronomie nippone à vous.
La cuisine japonaise est une formidable alternative pour découvrir un pays, une culture et pour vous rapprocher du Japon au quotidien. Évidemment, ce n’est que le début de l’aventure et il ne tient qu’à vous de passer à l’action. Pour autant ne vous pressez pas, la cuisine ne devrait apporter que du positif et de la créativité. Mais si vous vous sentez déjà l’envie de passer aux fourneaux, alors grâce à ce guide pour cuisiner japonais, vous disposez désormais de tout ce qu’il faut pour vous lancer.