[Attentes Mangas] En octobre, serez-vous manga-sobre ?

Comme chaque année, en octobre, les feuilles commencent à tomber… Et les feuilles des livres ne sont pas en reste ! Après une rentrée littéraire bien chargée, rentrons dans l’automne avec des mangas et des pommes (le crumble de manga, on dépose le concept ?).

En octobre 2024, ce sont au final plus de 330 nouveaux tomes qui nous attendent dont une quarantaine de nouveautés.

Pour vous aider à faire le tri dans les rayonnages bien remplies, l’équipe de Journal du Japon vous propose son habituelle sélection de nouveautés, parmi celles qui ont retenu son attention. Au programme : un gros focus sur les tomes 1 pour faire un petit tour des nouveaux mangas qui valent le coup chez vos libraires !

Octobre 2024 : les nouveautés mangas !

Songe d’une nuit ambrée – Soleil Manga

Songe d'une nuit ambrée

En juin dernier, nous vous avons présenté la collection Gourmet, qui nous avait mis en appétit. Nous sommes impatient d’accueillir un petit nouveau qui va nous parler d’Izakaya… et de bières (biruuuuuu kudasai !)

Résumé : Nana Kenzaki, lassée du peu de reconnaissance qu’elle obtient pour son travail en agence publicitaire, entre un jour dans un izakaya appelé « L’Ours Polaire ». Elle ne se doute pas qu’elle va y découvrir un univers qui va changer son existence, celui des bières artisanales. Tombée sous le charme des « craft beers », elle va partager ses compétences avec Tetsuo Ashikari, photographe de son état, pour aider le propriétaire de l’établissement, Ryûichi Nonami, à trouver sa clientèle…

Cette série tranche de vie a débuté en 2018 au Japon et compte pour le moment 7 tomes au compteur, avec un 8e qui sortira en octobre. Signé par deux inconnus, Masoho Murano (scénario) et Nodoka Yoda (dessin), le titre est prépublié dans le Comic Garden (L’enfant et le maudit, Père et fils) et sur le site EDEN des éditions Mag Garden. En France, c’est donc chez Soleil Manga que nous allons le retrouver, le 2 octobre, au prix de 8,50€.

Pourquoi a-t-on mis Songe d’une nuit ambrée dans les attentes ? Une couverture sympa et un graphisme tout autant, mais en vérité, nous l’avons déjà donné la raison en début de chronique : ça parle d’Izakaya… et de bière ! Que demander de plus ? (Paul)

Versus – Pika Éditions

Versus

Après One-Punch Man et Mob Psycho 100, le nouveau manga de One débarque, en changeant de crémerie au passage, des éditions Shueisha à Kodansha au Japon et des éditions Kurokawa aux éditions Pika dans notre hexagone. One est associé ici à Kyoutarou Azuma (dont on avait apprécié le bon coup de crayon, fin et puissant sur The King of Fighters – A New Beginning) mais aussi à un inconnu du nom de Bose à la composition. La série est prépubliée au Japon depuis 2022 dans le mensuel Monthly Shônen Sirius, que l’on connait pour quelques pépites comme Moi quand je me réincarne en Slime, Altaïr, Aposimz.

De quoi ça parle, Versus ? D’une bataille comme son nom l’indique, mais aussi et surtout de multivers et de fantasy, jugez plutôt : L’armée des démons a envahi la planète et menace d’éradiquer l’espèce humaine. Pour les vaincre, une ultime offensive est menée : 47 héros spécialement entraînés sont envoyés à travers le monde pour abattre les 47 rois-démons et le seigneur à leur tête. Mais lorsque cette mission tourne au désastre, la guilde des mages décide d’utiliser le dernier recours de l’humanité : ils parviennent à ouvrir un portail interdimensionnel pour appeler un autre monde à l’aide ! Seulement, rien ne se passe comme prévu… Les deux mondes fusionnent et ces humains d’un autre univers qui auraient dû être leurs sauveurs sont eux-mêmes sur le point d’être exterminés par leur propre ennemi naturel…

La série ne compte actuellement que trois volumes au Japon, avec un 4e qui pointera le bout de son nez en novembre. Les plus impatients ont certainement entendu parler d’une édition numérique, qui est déjà diffusée chapitre par chapitre, depuis le début de l’été. Quand aux lecteurs qui seraient déjà fans, une édition collector est aussi prévue avec des pages couleurs en plus et surtout 13 versions différentes de la couverture, à tirer au hasard (pour les curieux de ce coup de marketing, nos confrères de Manga-News vous expliquent tout ça ici). Le prix reste raisonnable car la version collector vous en coutera 8.90€, contre 7.20€ pour l’édition classique. En tout cas, vous l’aurez compris, la sortie de Versus fait partie des événements du mois d’octobre et, en tant que grands lecteurs de One-Punch Man, nous répondrons présents pour la sortie le 9 octobre ! (Paul)

Promise Cinderella – Glénat Manga

Promise Cinderella

Après des années à voir le marché de la romance inondé par des histoires pralinées au possible, les éditeurs ont enfin décidé de nous proposer des titres plus adultes. Nous pouvons par exemple penser à My Happy Mariage, disponible en France chez Kurokawa, ou encore 365 Days to the wedding, chez Mana Books. De son côté, Glénat Manga confirme qu’elle a rejoint depuis plusieurs mois la compétition des romances plus adultes : voici que cet automne, la maison d’édition nous propose deux titres de Tachibana Oreco, dont le très attendu Promise Cinderella, une série finie en 16 volumes et dont le premier tome doit sortir le 16 octobre dans nos contrées.

Vous connaissez très certainement l’histoire de Cendrillon ? Cette jeune femme qui, après avoir perdu son père, se retrouve maltraitée par sa belle-mère et les filles de cette dernière. Le conte est régulièrement repris afin de mettre en scène une histoire dans laquelle une jeune fille serait sauvée par l’amour de sa vie. Et c’est pratiquement la même tournure que prend Promise Cinderella, à quelques détails près.

Résumé : Hayame menait une vie tranquille, jusqu’à ce que son mari la trompe et demande le divorce. Fuyant le domicile conjugal, elle se retrouve à la rue. C’est là qu’elle tombe sur Issei, un lycéen aisé et tordu, qui lui propose un marché inattendu… Cette rencontre va bouleverser sa vie !

Pas de panique ! Si le résumé peut soulever quelques interrogations, voire quelques red flags chez certains ou certaines d’entre vous, ne vous y fiez pas ! Le premier tome est surtout la rencontre de deux êtres perdus, oubliés et marginalisés, chacun à sa façon. Deux personnages qui ne rêvent que d’une chose : trouver leur place dans une société qui semble vouloir à tout prix les enfermer dans des cases prédéfinies. (Juliet)

Aux côtés du Dieu-loup – Doki-Doki

Aux côtés du Dieu-loup

Une couverture douce se dit-on en regardant la jaquette du premier tome. On ressent une certaine pureté émaner de cette illustration, à l’image du manga qui lui succède..

L’histoire du manga Aux côtés du Dieu Loup saura ravir les fans de yokai et de folklore japonais comme on peut en trouver dans les histoires anciennes. On plonge dans un univers de souffrance contre lequel deux protagonistes, un enfant et un dieu loup vont s’associer pour soigner le monde du Japon ancien et de ses habitants de leurs blessures . 

Ses deux êtres se rencontrent suite au sacrifice de l’enfant, orchestré par la population japonaise, pour obtenir les faveurs du dieu Loup. Ce dernier sauvera l’enfant et une amitié grandissante naîtra entre ces deux êtres aux pouvoirs surnaturels. 

Une ode à la vie écrite et dessinée par Yomoko Yamamoto, et publiée par la maison d’édition Doki-Doki le 2 octobre 2024 pour le prix de 7,95€. Le manga, fort de son succès au Japon, rejoint le catalogue français après seulement deux tomes à son actif. Les Japonais ont pu être comblés par la douceur, la finesse et la beauté des traits du mangaka et par une histoire délicate et poignante transmettant des valeurs morales très fortes. À notre tour d’en profiter. (Clara)

Hirano et Kagiura – Editions Akata

Hirano et Kagiura

Après Sasaki et Miyano, Shou Harusono revient avec un spin-off qu’elle dessine en parallèle de la série principale. Le roman a été publié cet été et nous a permis de découvrir les deux protagonistes. 

Grâce à ses capacités sportives, Kagiura a été accepté dans le lycée de ses rêves. Mais pour assister aux entrainements de basket, l’adolescent a décidé d’intégrer l’internet de l’établissement. Le jour de son arrivé, il découvre son colocataire de chambre : Hirano, son aîné, semble d’abord un peu distant. Mais au fil des semaines qui passent, Kagiura comprend qu’il ressent quelque chose de plus fort que de l’amitié pour son colocataire.

Le roman nous laissait sur ce non-dit de Kagiura, et c’est désormais dans le manga que nous allons retrouver les deux lycéens.

Cela fait déjà six mois que Hirano et Kagiura sont colocataires. Le premier, malgré ses cheveux blonds décolorés, est membre du comité des élèves. Le second joue dans l’équipe de basket du lycée… Tous deux se sont habitués à vivre ensemble. Mais quand Hirano doit partir en voyage scolaire, son camarade réalise qu’il va devoir passer quelques jours sans lui… Comment gérera-t-il l’absence de son colocataire ?

Encore plus slow burn que Sasaki et Miyano, Sasaki et Miyano est une série qui a su trouver sa place dans l’univers de Shou Harusono. Toujours en cours de publication au Japon le spin-off est aussi mignon qu’adorable. Le premier tome sort le 10 octobre pour 8.05 € aux éditions Akata. (Tatiana)

My second love, Hayami kun – Soleil

My Second Love

Après plusieurs shôjos publiés en France par les éditions Soleil comme He is a beast ou encore Black marriage , Saki Aikawa propose une nouvelle fois une romance lycéenne prépubliée dans le magazine Margaret et édité par Shueisha au Japon. L’histoire est certainement classique étant donné qu’elle aborde le sujet du triangle amoureux, de la différence d’âge et surtout de l’amour d’une lycéenne pour son professeur. Le titre est également annonciateur de la suite des évènements. Cependant, comme beaucoup de tranches de vie de et romances lycéennes, ce manga peut conquérir le public par sa douceur, ses personnages attachants et auxquels nous pouvons nous identifier… ou qui savent nous rappeler nos années de lycée.

Nao est amoureuse de son voisin Shôgo, bien plus âgé qu’elle ! À son entrée au lycée, dans lequel ce dernier est professeur, elle se décide enfin à lui faire sa déclaration. Quelle n’est pas sa désillusion lorsqu’elle découvre que Shôgo va se marier à l’une de ses collègues ?! Mais heureusement, Hayami, l’idole des filles, va lui proposer un arrangement qui va lui remonter le moral !

Enfin, même si le premier tome n’est annoncé que pour le 16 octobre, les éditions Soleil proposent de découvrir en avant première les six premiers chapitres numériques que vous pouvez retrouvez ici! ( Noémie)

Mobile Suit Gundam – The Origin – Véga Dupuis

Mobile Suit Gundam - The Origin

Parmi les grands lancements de ce début d’automne, il est un seinen dont le nom vous dit forcément quelque chose : Gundam. Si vous n’avez qu’une idée vague de ce qu’est ce titre emblématique du mécha, rafraichissons-vous la mémoire avec le pitch officiel de cet opus de la saga :

Voué à quitter la Terre pour coloniser l’espace, l’homme a fini par accomplir son rêve, et a construit de gigantesques colonies flottant dans le vide interstellaire. Ces cylindres de plusieurs kilomètres, recréant artificiellement en leur sein les conditions de vie terrestre, sont ainsi devenus la deuxième patrie des colons qui y vivent. L’histoire bascule le jour où, décidé à devenir indépendant, le duché de Zeon – la colonie la plus éloignée de la Terre – déclare la guerre aux forces fédérales terriennes. En un mois, la moitié des combattants de chaque camp trouve la mort, et laisse dans le désarroi les populations civiles. Zeon et les forces terriennes se surveillent mutuellement pour découvrir quels nouveaux types de Mobile Suit sont développés en secret. Pour mettre la main sur certains prototypes particulièrement puissants, tous les coups sont permis…

Si Gundam fut créé par  Yoshiyuki Tomino et Hajime Yatate pour le studio Sunrise en 1979 et qu’il est impossible de vous en expliquer toute l’histoire, sachez que cet itération est signée par l’auteur, réalisateur et animateur Yoshikazu Yasuhiko, que l’on connait pour le manga Arion et le film d’animation Venus War. Il est aussi le concepteur des personnages de Gundam, ce qui lui donne donc tout la légitimité nécessaire pour signer The Origin. Pour faire les choses en grand, l’éditeur Vega Dupuis va également proposer Gundam Unicorn à partir de novembre.

Dans les deux cas, on nous prépare des versions doubles et donc assez onéreuses, certes, mais aussi diablement collector ! La publication de Gundam – The Origin sera une édition Deluxe, similaire à la version américaine, en volume double et avec pages couleurs (80 pages couleurs dans le tome 1). Son format est de 15 x 21cm, avec une couverture cartonnée. L’ensemble sera sur un papier couché mat. Cette édition comportera 12 tomes, chacun vendu à 29€. Rendez-vous est donc pris le 4 octobre prochain, pour découvrir ou redécouvrir ce monument du mécha qu’est Gundam ! (Paul)

Poor Little Mina – Delcourt / Tonkam

Poor Little Mina

Voila un nom que je ne m’attendais pas à revoir, comme surgi des tréfonds de ma mémoire… Ebine Yamaji est de retour sous nos contrées après des années d’absence… et je suis en joie.

Si Vega-Dupuis l’avait déjà invoquée en septembre avec Le monde dans leurs yeux (et une très gênante histoire de changement de prix à son lancement), ce mois-ci c’est Delcourt-Tonkam qui publie celle que j’appelle gentiment la Dame du Yuri en France. En effet, les premiers mangas narrant des histoires d’amour entre femmes parus chez nous ont été dessinés par elle. Aujourd’hui disparu, l’éditeur Asuka avait sorti nombre de ses travaux comme Indigo Blue, Sweet lovin’ Baby ou Love my Life, ce dernier ayant même été nommé à Angoulême en 2004. J’aimerai d’ailleurs que quelqu’un se décide à rééditer ces œuvres matures et fondatrices dans l’histoire du manga yuri. Elle-même lesbienne, Yajimi s’est beaucoup inspirée de sa propre vie pour ses récits.

Cette fois cependant, plutôt que de raconter des amours ancrées dans notre réalité, la voila qui se lance dans le conte fantastique avec deux histoires, l’une du fantôme de Mina, parti à la recherche de la personne spéciale pouvant lui permettre de passer de l’autre côté, l’autre aux côtés de jeunes gens regrettant de ne pas confesser leur amour. Je m’attends à des moments touchants, avec autant d’humour que de propos sérieux et poussant à la réflexion et l’introspection sur le sentiment amoureux.

Au Japon, Poor little Mina est sorti en 2019 dans le Comic Beam, une revue mensuelle qui a notamment prépublié Entre soies de Yuriko Hana (Taifu) pour le yuri, mais aussi des mangas d’horreur marquants tels que les adaptations des livres de H.P. Lovecraft par Gô TANABE. Chez nous, le manga sortira le 16 octobre au prix de 8.99€ (Albine).

Losers

Losers – Akata

J’ai une très grande tendresse pour les mangas qui parlent de mangas, et du monde de l’édition en général. J’adore en savoir plus sur le milieu du livre (déformation professionnelle, sans doute). Et à l’heure où une nouvelle générations de lecteurices découvre ce média, l’arrivée de Losers est le moyen idéal, me semble t-il, de rappeler à cette minorité très vocale sur les réseaux sociaux que le manga a une histoire très riche qui va bien au delà de 2010, et qu’un magazine de prépublication peut survivre très, mais alors très longtemps.

Mais qui sont les Losers ? Ce sont tout simplement les fondateurs de Manga Action, ou de Weekly Manga Action a ses débuts en septembre 1967. Tout commence quand Fumito « Bunjin » SHIMIZU, le rédac-chef de Manga Story tombe sur un fanzine. Sentant le potentiel de celui qui deviendra plus tard MONKEY PUNCH (Lupin III), il lance ce nouveau magazine, destiné à un public plus adulte, et qui va être la vitrine du gekiga, ces « images dramatiques » au ton résolument plus percutant que les mangas enfantins d’alors.

Manga Action va lancer et voir défiler des artistes qui deviendront incontournables avec le temps, le très productif Jirô Taniguchi (Botchan, réédité par Casterman), Katsuhiro Ôtomo et son Dômu, sorti en parallèle de Akira, Fumiyo Konô(Dans un recoin de ce monde, le Pays des cerisiers)… Plus récemment, la revue nous a permis de découvrir des titres aussi marquants que Brisée par ton amour, Orange ou encore Mazarian.

Après avoir rendu hommage au Black Jack de Tezuka dans un manga inédit chez nous, et après Santetsu, un one-shot consacrée l’après catastrophe de 2011, Koji Yoshimoto plonge allégrement dans ce qui fait l’essence d’une revue aussi foisonnante à une époque où le manga moderne n’avait pas encore toute à fait ses lettres de noblesses. Comment on le finance, comment on « sent » le potentiel de tel ou tel auteur, comment on galère dans ce bâtiment tout pourri en attendant la gloire et comment on se réinvente quand le marché sature et qu’on est au bord de l’arrêt pur et simple.

Nommé au prestigieux prix Kono manga ga sugoi en 2019, Losers compte aujourd’hui 3 tomes. Le premier d’entre eux sortira le 24 octobre au prix de 8.05€ (Albine).

Magilumière Co. Ltd. – Éditions Kana

Magilumière Co Ltd

Parmi les héros et héroïnes de manga, les Magical Girls ont connu une évolution constante et de grands changements. Sally la petite sorcière, la première apparue dans les années 70, l’iconique Creamy Mami, Sailor Moon et PreCure qui cognent les méchants en groupe, Madoka Magica et son monde tourmenté… et toutes ces jeunes filles ont un point commun. Soit elles sont prédestinées à sauver le monde, soit leurs pouvoirs leur ont été donnés, généralement par un animal adorable (mais parfois traitre… Kyubei, si je te choppe…).

Mais… Et si ça aussi, c’était sur le point de changer ?

Bienvenue dans un futur proche où n’importe qui peut devenir une Magical Girl prête à sauver le monde des étranges monstres qui se manifeste en ville. Et quand on dit n’importe qui, ça inclut Kanna Sakuragi. Suite à son sauvetage par une magicienne lors de son énième entretien d’embauche, elle va intégrer Magilumière, une start-up en développement d’objets et de sorts magiques, et mettre ses capacités au service du bien… et un peu du capitalisme aussi.

C’est donc la rencontre étonnante du monde du travail et de la magie que proposent Yû Aoki et Sekka Iwata, dont c’est le premier travail paru en France. Ici, la seule prédisposition requise est une bonne compréhension de la technologie. Tout le reste – s’adapter à l’urgence, travailler en équipe – vient avec la pratique. Ça et s’habituer au fait que son patron aime porter des robes roses à froufrous.

Publiée sur MangaPlus, la plate-forme numérique du Jump, la série connait un succès certain grâce à son point de vue nouveau sur le monde de la magie et du travail. Ça romantise un peu la start-up mais ça donne aussi une vue intéressante du monde du travail au Japon (et un peu ailleurs), ce qu’il est bon de faire et de ne pas faire, les traditions et évolutions possibles. Mais lorsqu’il est temps de se battre, l’action est superbement rendue en dessin et est très prenante.

Magilumière Co. Ltd. marche tellement bien que la série compte actuellement 13 tomes. Une adaptation animée à été annoncée pour cet automne sur Amazon Prime Video. Ici, le premier tome sortira le 18 octobre, et sera à 7.10€ (Albine).

Bonus : le webtoon du mois !

Reborn Rich – Kotoon

Reborn Rich

Reborn rich, ce nom vous dit quelque chose ? Si vous êtes fan de k-dramas il est normal que vous connaissiez cette oeuvre de réincarnation et de vengeance où l’acteur Song Joong Ki interprète les rôles de Yun Hyeon Wu / Jin Do Jun. Mais avant d’être un drama, cette œuvre est un webnovel de Sangyeong. En raison de son grand succès, elle est adaptée en manhwa en 2022 avec aux commandes Sangyeong (auteur original du webnovel), JP en tant que scénariste et Kim Byeong Gwan en tant que dessinateur.

Le webtoon coréen, toujours en cours avec 111 chapitres, se voit attribuer un format physique par la maison d’édition Kotoon qui souhaite faire découvrir cette histoire au public français. 

Mais, concrètement, de quoi parle ce manhwa ? Plongeant entre passé et présent, entre vengeance et économie familiale, cette histoire nous emmène dans la vie de bureau de Yun Hyeo Nu. Bras droit du chef de la société Soon Yang, société coréenne des plus réputées, il est trahi et tué par ses employeurs après 13 années de fidèle service. 

Suite à ce drame, Yun Hyeo Nu se voit en 1987 et se retrouve réincarné dans le corps d’un des petits enfants du chef de l’entreprise pour laquelle il travaillait. Déchiré entre un désir de se venger sa mort et d’éviter son futur décès en tant que Dojun Soon Yang, il va tout mettre en oeuvre pour faire tomber cette entreprise qui lui a fait tout perdre. 

Entre trahison, vie familiale, gestion de l’économie de l’entreprise, il va tout faire pour avoir la mainmise sur l’entreprise et faire tomber un à un chaque membre de cette famille. 

Le premier tome du manhwa sort le 17 octobre 2024 aux éditions Kotoon au prix de 15,95 €. (Clara)

Ce mois-ci encore, il y en a pour tous les goûts ! Vous avez maintenant de quoi lire pour les futures vacances d’automne, et vous rassasier de manga, bien au chaud !

Quelle est la série qui vous tente le plus ? En avez-vous remarqué d’autres ? N’hésitez pas à venir nous le dire en commentaires !

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