Cupid Parasite SSD ou quand l’Amour revient avec un grand C

Alors que l’été se rapproche, Journal du Japon vous propose une bonne dose de Cupid Parasite Sweet and Spicy Darling pour cette saison des amours. Au programme, Cupidon, ses prétendants, de la magie et beaucoup de sentiments. C’est parti pour un test doux et épicé comme on les aime !

Retour sur l’épisode originel : Cupid Parasite

Vous l’aurez compris avec le titre mais Cupid Parasite: Sweet and Spicy Darling n’est pas vraiment considéré comme une suite mais plus comme un ajout. On parle alors de fan disc proposant ici de poursuivre l’expérience de jeu originel avec des histoires supplémentaires ainsi qu’un nouveau personnage. Mais avant de se pencher davantage sur CPSSD, revenons d’abord sur ce qui a permis sa sortie, l’épisode originel !

Cupid Parasite est un jeu de style otome ou simulateur de drague à destination des jeunes filles qui est sorti en 2021. Il nous fait incarner la déesse Cupidon (oui oui c’est une femme) qui, suite à une dispute avec son père Arès, décide de se rendre sur Terre pour montrer aux dieux que les humains peuvent se débrouiller sans eux côté amour. Après des années d’études en psychologie émotionnelle, elle finit par travailler pour la Cupid Corp., une agence matrimoniale, et en devient l’un des meilleurs éléments. Voyant cela, son patron, Shelby Snail, lui propose un deal. Si Cupidon (dans sa forme humaine et dont l’identité est choisie par le ou la joueur/joueuse) réussit à marier 5 personnes spécifiques, elle est promue. Challenge accepté mais qui risque d’être plus difficile que prévu…

Les parasites

Surnom trouvé par l’amie et collègue de Cupidon, Claris, ce sobriquet est diablement bien trouvé. Car ils vont clairement parasiter la carrière de notre chère héroïne. En effet, ils se sont tous inscrits à l’agence Cupid Corp. mais pas vraiment pour trouver une épouse, pas tous en tout cas et cela est un véritable souci ! En effet, mis à part Gill l’écrivain ou monsieur Snail (le patron de Cupidon) qui utilise un alias, les autres s’en fichent un peu du mariage au final. Mais ne nous éparpillons pas davantage et présentons ces parasites.

Le premier est Gill Lovecraft (auriez-vous imaginé qu’il soit écrivain ?), un ancien colocataire de Cupidon qui est clairement amoureux d’elle depuis longtemps. Très timide, il a beaucoup de mal à exprimer ses sentiments, mais reste adorable quand il rougit derrière ses lunettes. Ensuite, il y a donc monsieur Snail, le PDG, toujours accompagné de son secrétaire Owen, qui derrière un alias, cherche lui aussi une partenaire. Car être à la tête d’une compagnie comme la Cupid Corp. et ne pas avoir de moitié c’est un peu fort de café ! C’est en tout cas ce qu’il pense.

Nous avons aussi la star montante de Los York, Raul Aconite… qui n’est là que pour en apprendre plus sur l’Amour afin de bien performer dans son prochain rôle au cinéma. Ryûki F. Keisaiin, un modiste de renom fait aussi partie des parasites, et pour cause ! Bien qu’étant à Cupid Corp. pour honorer une promesse faite à sa grand-mère, il y met très peu du sien et parle en code que lui seul peut comprendre. Et enfin, nous avons le créateur d’oreillers Allan Melville… un Don Juan dans toute sa splendeur.

Un système de jeu classique…

Comme dans la majorité des jeux de dragues, une très grande partie du temps, le joueur ou la joueuse va devoir lire beaucoup de textes (en anglais) et ainsi comprendre où mène l’aventure. Mais à chaque chapitre, il lui sera possible de répondre à une série de plusieurs propositions et si le choix satisfait l’interlocuteur, la jauge d’Amour augmentera. De plus, et ce qui change un peu, c’est qu’en plus des traditionnels choix multiples, le jeu à aussi instauré pour la première partie une série de questionnaires qui permettent de trouver le partenaire idéal. Lors du NG+, il sera possible de directement choisir son partenaire, ce qui donne un intérêt supplémentaire à refaire un partie et découvrir les autres routes… et débloquer le partenaire secret !

… avec une DA et une bande-son entraînantes !

Cupid Parasite possède des artwork de toute beauté ! Idea Factory et Otomate ont clairement choisi un artiste de talent pour le character-design et les illustrations qui y sont associées. Yûya (Him, the Smile & Bloom) a su parfaitement retranscrire l’histoire de Ririka YOSHIMURA (Glass Heart Princess, Diabolik Lovers More Blood) dans ses dessins. Ce jeu produit sous la direction de Fumie TATEMATSU (ayant aussi travaillé sur Winter’s Wish: Spirits of Edo) possède une ambiance des plus romantiques et ce dès le générique chanté par The Biscats et toute l’OST. Mais il ne faut pas oublier les seiyû qui donnent vie aux personnages. Parmi ces artistes de talent on retrouve entre autre KENN (Shelby Snail, Judai Yuki dans Yu-Gi-Oh! GX), Taku YASHIRO (Raul Aconite, Sagara Sanosuke dans Rurôni Kenshin 2023) ou encore Makoto FURUKAWA (Allan Melville, Makoto Shishio dans Rurôni Kenshin 2023).

Avec une telle équipe, le succès ne pouvait qu’être au rendez-vous ! Il est donc normal qu’un fan disc vienne poursuivre l’aventure de Cupidon quelques années plus tard. Parlons donc enfin de la nouveauté parue chez Reef Entertainment il y a de cela quelques jours : Cupid Parasite: Sweet and Spicy Darling !

Cupid Parasite: Sweet and Spicy Darling : une suite douce et épicée

Sorti le 28 mai 2024, ce titre édité en Europe par Reef Entertainment nous propose de poursuivre l’idylle amoureuse de Cupidon quelques mois après la fin du jeu original. On peut donc parfaitement retrouver son parasite préféré parmi les 6 déjà connus ou bien tenter de séduire un tout nouveau prétendant : le Destiny Parasite Merenice Levyn.

Le retour des Parasites

Comme dit précédemment, Gill, Allan, Shelby, Ryûki, Raul ainsi que Peter (le fameux love interest caché du titre original) reviennent pour poursuivre leur histoire et apporter une nouvelle conclusion soit sweet soit spicy à cet amour avec notre déesse de l’Amour. En effet, comme pour le titre précédent, il sera possible d’avoir une fin différente selon une modalité bien particulière : le sweet or spicy meter. Pour faire simple, contrairement à Cupid Parasite où il y a des choix multiples, ici le joueur ou la joueuse pourra soit vouloir que le partenaire soit doux ou coquin dans ses réponses. Au plus on accumule de points de sweet, au plus la fin sera mignonne et inversement, plus les choix sont spicy et plus la température va monter… au joueur de décider vers quoi il va se tourner.

Destiny Parasite

Un tout nouveau personnage draguable fait son apparition ! Le mystérieux diseur de bonne aventure Merenice Levyn. Ce dernier n’apparaît que brièvement dans les différentes histoires impliquant les autres parasites pour les guider sur la marche à suivre… Non le véritable intérêt est bien évidemment une aventure complètement inédite ! Ayant des pouvoirs mystiques, il perçoit l’avenir de tout le monde… sauf de Cupidon. C’est pour cela que le personnage va vouloir se rapprocher de « celle dont le destin lui est inaccessible ». Personnage attachant, il cherche absolument à trouver sa moitié dont le destin lui échappe pour enfin pouvoir outrepasser le destin qui s’impose à lui. Si la magie et l’occulte vous intrigue, sa route est des plus intéressante à tester.

Contrairement au reste du casting, la route de Merenice ne se joue pas en sweet or spicy mais bien en phases de choix multiples comme dans Cupid Parasite premier du nom. On retrouve donc la jauge d’Amour classique par la même occasion (évaluée sur 100 comme dans le précédent jeu) et c’est en fonction du score final que les différentes fins (bad, happy et best) pourront se débloquer. Petit teasing supplémentaire, une fin supplémentaire bonus peut aussi être déclencher durant la partie de Merenice… pour finir avec un personnage inattendu ! Bonne chance !

Nouveau jeu, nouveaux persos, nouveaux lieux…

Qui dit nouvel opus dit nouveauté ! On a déjà vu qu’il était possible de suivre la route d’un tout nouveau partenaire mais il n’est pas le seul personnage à faire son apparition. En effet, les joueurs et joueuses pourront également faire la rencontre du crush de Claris, l’amie et collègue de notre chère Cupidon, à savoir Robin Bullet, un ami de Merenice et un employé d’un tout nouveau lieu, le Mow Donuts. Très amical et avenant, il est décrit comme très beau et très musclé par tous les personnages. Il intervient dans la majorité des routes comme aide, devenant ami de mythes de Raul ou duo de mecs musclés pour promouvoir le café Mow Donuts tavec Raul toujours) par exemple.

D’autres personnages inédits interviennent également mais on vous laisse les découvrir. Du moins côté humains car il y a aussi le dieu Zeus qui fait son apparition dans Cupid Parasite SSD ! Il vient compléter le panthéon avec Vénus, Minerve, Arès et Jupiter déjà présents… sans oublier Cupidon bien entendu.

Côté lieux, on retrouve donc Los York et ses multiples avenues, son parc central, Sillywood, les maisons des prétendants ou encore Cupid Corp. Mais on a aussi D’Amour Paradis, le parc à thème qui a ouvert ses portes, la tour dans laquelle travaille Merenice, sa maison ou le désert… plein de lieux à découvrir en bonne compagnie !

DA et musiques toujours au top !

Qui dit suite dit retour des seiyû de Cupid Parasite mais aussi arrivée de nouveaux venus. Parmi les nouvelles voix, on retrouve Yûto UEMURA (Merenice Levin, Thorfinn dans Vinland Saga), Kazuki URA (Robin Bullet, Yoichi Isagi dans Blue Lock) ou encore Motoki TAKAGI (Zeus, Miroku dans Inuyasha). À vous de découvrir le reste du cast. La direction artistique est toujours celle de Yûya, toujours sous la supervision de Fumie TATEMATSU et suivant le scénario de Ririka YOSHIMURA encore une fois. Avec le succès du premier opus, Idea Factory et Otomate ont juste repris une recette qui marche ! Niveau bande-son, on retrouve les musiques du premier jeu mais aussi de nouveaux thèmes comme pour D’Amour Paradis par exemple. Le générique Fondant Chocolat Na Koigokoro est une nouvelle fois chanté par The Biscats donc le résultat est très bon, on en redemande encore !

Vous l’aurez compris avec ces quelques lignes mais Cupid Parasite Sweet and Spicy Darling a été une excellente découverte. Il respecte les fans du premier titre tout en apportant suffisamment de nouveauté pour donner envie de jouer à toutes les routes, connaître l’épilogue des parasites et découvrir les secrets de Merenice. Un otome qui ne plaira pas à tous mais doux et épicé comme il faut ! Journal du Japon espère pouvoir goûter à un troisième opus, surtout s’il est aussi savoureux que les deux précédents.