Jonetsu 666 : une convention d’enfer

Après six éditions, Journal du Japon se rend pour la première fois à la convention Jonetsu. Avec ses bientôt 10 ans d’âge, et fidèle à la salle Les Colonnes à Bourg-la-Reine en banlieue parisienne depuis sa deuxième édition, Jonetsu jouait gros pour son édition 666 avec une montée en renommée fulgurante du point de vue des invités japonais avec rien de moins que le réalisateur Yô YOSHINARI et la productrice Naoko TSUTSUMI du studio Trigger. Jonetsu a-t-elle réussi, comme le montre son slogan, à partager la passion ?

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©Association Nijikai

Les trois voies de la passion made in Jonetsu

Avant d’évoquer plus en détail l’édition 666, il convient de présenter un peu plus en profondeur les origines de l’événement. Depuis 2015, l’association Nijikai, composée de vétérans des conventions Japon pop française, organise, plus ou moins annuellement, une convention nommée Jonetsu. Son premier slogan “Partageons la passion de la japanime”, n’a changé que très peu pour devenir, sur la dernière affiche “Partageons la passion de l’animation et du manga”. Le principe demeure en effet le même : réunir sur une courte période les fans de culture populaire japonaise (ou de domaines proches) pour échanger autour d’une passion commune. Le terme de passion est au centre de l’identité de la convention, souvent écrit en rouge et en gras sur les affiches, le site, etc.

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Logo de l’association Nijikai derrière l’organisation de la Jonetsu ©Association Nijikai

La convention Jonetsu, tout du moins comme nous l’avons reçue, partage sa passion sur trois grands axes : la création, la connaissance et le jeu. La tendance est visible dès le programme de la première édition divisé entre activités/jeux (le jeu), conférences/projections (la connaissance) et exposants (la création). A ces trois grandes catégories viennent se greffer, au fur et à mesure des éditions, de nouveaux volets qui entrent également dans ce schéma comme les concours de cosplay (un savant mélange des trois) à partir de l’édition 3.33 en 2018 ou l’avant-première de Liz et l’Oiseau bleu en 2019.

C’est ainsi qu’au fil des années, Jonetsu continue son bout de chemin au sein du monde des conventions. Tout d’abord situé à Paris dans la salle Seven Spirits, pour sa deuxième édition l’événement déménage non loin de la capitale, à Bourg-la-Reine, dans la salle Les Colonnes à laquelle elle est restée fidèle. A partir de la troisième édition, Jonetsu s’étend également, notamment pour son volet conférence et concours de cosplay, à l’Agoreine, salle de spectacle de la même rue située à une centaine de mètres des Colonnes. Depuis, Jonetsu garde une organisation similaire. Les exposants amateurs et professionnels exposent aux Colonnes et les activités (karaoké, blind test, quizz, …) y sont également organisées toute la journée par des associations spécialisées, en l’occurrence Animaniak et Forum Thalie. De l’autre côté, tout ce qui est projection, conférence ou spectacle a lieu à l’Agoreine.

Exposer la passion : les 1000 merveilles de la création amateur

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©Elliot Têtedoie pour Journal du Japon

Une des particularités de la Jonetsu est de mettre en avant la création amateure. Comparée à d’autres mastodontes du genre, comme Japan Expo où les stands amateurs restent présents mais en infériorité évidente face aux stands marchands, la salle Les Colonnes est occupée en majorité écrasante de stands de création amateur en tout genre : dessins, stickers, fanzine, figurines, pins, jeu vidéo… Ces derniers peuvent aussi bien être des créations 100% originales que basée sur des œuvres déjà existantes, mais aussi des traductions de fan avec l’exemple du le collectif Kawa Soft qui traduit en français moulte dôjin (plus ou moins érotiques) et même du visual novel avec World End Economica de l’auteur de Spice & Wolf. On est alors dans l’esprit bien plus proche d’un Comic Market, célèbre convention japonaise de création amatrice, que d’événements à but professionnel et/ou commercial comme, pour rester dans l’archipel, l’Anime Japan.

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Couverture du deuxième volume du fanzine Mina

Grâce à cette variété, tout le monde y trouve son compte (mais perd son argent). Tous les styles et tous les genres passent sous les mains des créateurs amateurs : des dessin animés nostalgiques comme Doremi, aux inévitables succès récents avec Gloutons et Dragons ou Jujutsu Kaisen, en passant par des classiques plus “vintage” style Gundam et Albator. Sur une même allée peuvent donc se côtoyer les somptueux Lupin style médiéval fantasy de Mai-Col du collectif The Extended Shipping Company et tout une gamme de magical girl ou autres illustrations et stickers colorés du collectif Gacha Bros. En dehors des illustrations, nous avons été très enthousiaste d’apprendre l’existence du fanzine Mina Magazine qui combine analyse et jolis dessins dans un ouvrage à la présentation soignée et centré autour de thématiques, en l’occurrence la forêt pour le premier et l’espace pour le second, permettant un voyage à travers de nombreuses œuvres d’animation. Il est cruel de se limiter à uniquement quelques noms tant les talents des exposant sont remarquables. Chaque participant possède sa propre patte graphique et mérite le coup d’œil : nous vous invitons à prendre connaissance de la page exposant du site de la Jonetsu qui recense tout ce beau monde, avec images et liens des réseaux sociaux à la clef.

Nous nous sommes concentré jusqu’ici sur le versant amateur des exposants mais quelques stands professionnels étaient aussi au rendez-vous pour la Jonetsu. Côté éditeur, ce ne sont cependant pas les premiers noms qui viennent en tête lorsque l’on parle édition manga qui étaient présents : Chattochatto, naBan et La Nouvelle Hydre. Plutôt que de gros éditeurs, Jonetsu mettait ainsi en avant un autre versant de l’édition manga : naBan et son offre patrimoniale manga et animation salutaire, la création manga originale avec la Nouvelle Hydre, et l’indépendance de Chattochatto. Pareil côté stand commercial, juste un seul était présent, Hobby Addict, dont l’étale ressemblait à s’y méprendre aux caisses en vrac des Book-Off et Mandarake de l’archipel.

Discuter la passion : conférences savantes et professionnelles

Concernant les conférences, les 48 heures de la Jonetsu étaient bien remplies également. En dehors du concours de cosplay auquel nous n’avons pas assisté, les interventions peuvent être séparées en deux grandes catégories : celles préparées par des spécialistes et celles mettant à l’honneur les gens de l’ombre derrière les manga ou l’animation. Les deux mondes se rencontrent parfois : Yanai, mangaka hongkongaise revenait par exemple sur les conditions de création et le rôle des artistes mangaka au sein du contexte politique tendu de la région.

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Couverture d’un numéro spécial d’Animage dédié à l’animateur Yoshinori KANADA ©Tokuma Shoten

Pour les premières, les conférences plus “savantes”, nous retiendrons surtout l’intervention de Matteo Watzky sur l’animateur Yoshinori KANADA. Le rédacteur régulier du site Full Frontal et de son blog Animétude (que nous recommandons chaudement bien qu’ils soient tous deux en anglais) exposait avec détail le parcours de Yoshinori KANADA, dont le nom ne vous évoque peut-être rien mais à qui l’on doit une grande partie de l’identité visuelle si particulière de l’animation japonaise. Une montagne d’information essentielle pour tout fan d’anime, bien que difficile à digérer un dimanche matin. La vieille, le chercheur Jean-Baptiste Scherrer discutait de la place de l’auteur de l’animation en prenant pour exemple Hideaki ANNO et son célèbre Evangelion. Une vaste question, qui aurait mérité bien plus de temps pour être développée, mais dont Scherrer a pu poser certaines bases comme l’importance du travail d’équipe et de la délégation des tâches.

Ensuite vient l’autre pan des conférences : celles mettant en avant des acteurs du milieu de l’animation ou de la bande dessinée. Il est à remarquer que si le point de rassemblement originel de la Jonetsu est le Japon, le focus s’est agrandi avec les années qui passent. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir une conférence sur l’édition papier de webtoon tenue par Yann Raynal du label Sikku, ou bien, en restant dans le monde de la BD, la présentation du projet Bravest Journey, un manga original français, par son éditeur Mahmoud Larguem de La Nouvelle Hydre et son auteur Yoann Le Scoul. Pareil côté animation avec le superbe bilan de Mars Express qui présentait méthodiquement les différentes étapes de production du film, de l’animation au son jusqu’au décor, ainsi que la présentation du projet dessin animé Donjons & Chatons, adapté d’un jeu de rôle sur table du même nom. Si certains de ces sujets sont éloignés des préoccupations premières de Journal du Japon, elles montrent une chose : partager la passion, c’est aussi et surtout recueillir le savoir de ceux et celles qui la font.

Inviter la passion : le studio Trigger au centre de l’attention

Devant et derrière les projecteurs de Trigger

Dans l’Agoreine, d’autres voix précieuses ont été accueillies chaudement par le public : celles de Yô YOSHINARI et Naoko TSUTSUMI, venus tout droit du studio Trigger. Une présentation rapide est peut-être nécessaire. Yô YOSHINARI commence le métier d’animateur au début des années 90 et rejoint vite le studio Gainax où sa participation sur les scènes d’action de Evangelion est remarquée par les fans. C’est aussi lui qui anime la fameuse scène de l’épisode 26 animée non pas au celluloïde mais avec du papier. Il continue de travailler pour des séries Gainax et signe notamment le mecha-design de la série de robot géant culte Gurren Lagann en 2007 réalisé par Hiroyuki IMAISHI. En 2011, il suit ce dernier pour la création d’un nouveau studio : Trigger. Les années suivantes, YOSHINARI va pour la première fois en 2013 occuper le poste de réalisateur lors du projet Little Witch Academia, qui a fait l’objet d’une projection et d’une conférence lors de la Jonetsu. Il continue ensuite dans la réalisation avec les projets suivants de Little Witch Academia en 2015 et 2017, puis avec BNA : Brand New Animal en 2020, tout en continuant à superviser l’animation et le character design de gros projets du studio Trigger comme, le plus récemment, Cyberpunk : Edgerunners en 2022.

De l’autre côté, le nom de Naoko TSUTSUMI résonne sûrement moins à l’oreille des fans mais elle n’est pour autant pas moins importante que l’animateur et réalisateur star. Dans une conférence le dimanche, la productrice est revenue en détail sur son parcours ainsi que son rôle au sein du studio Trigger. Elle débute en tant que chargée de production pour le studio Gainax sur les OVA Diebuster de 2004 à 2006. Si le rôle de chargée de production vous est inconnu, nous vous invitons à regarder la série Shirobako centrée autour de la production d’anime où l’héroïne occupe justement ce poste. Elle monte en grade au tournant des années 2010 et occupe le poste de bureau de production qui dirige les chargées de production sur une même série : un poste qu’elle occupera sur Mahoromatic : Tadaima Okaeri en 2009 puis sur les neufs premiers épisodes de Panty & Stocking with Garterbelt en 2010. Elle rejoint elle aussi le studio Trigger lors de sa création. En 2013, elle occupe pour la première fois le rôle de productrice pour Little Witch Academia, puis sera productrice de l’animation sur les projets suivants, ainsi que sur d’autres séries Trigger comme Kiznaiver ou BNA, mais aussi en tant que productrice sur Gridman et Gridman Universe ou productrice exécutive sur Promare. Pour connaître le rôle exact de toutes ses positions méconnues mais pourtant nécessaires à la création d’anime, nous vous invitons à consulter le glossaire mis en forme par le blog KeyFrame qui regroupe de nombreuses explications de ces métiers méconnus.

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Couverture de Project Shin Evangelion ©Khara

Dans sa présentation le dimanche après-midi, Naoko TSUTSUMI est revenu en détail sur son métier dans l’animation. Elle sépare tout d’abord deux genres de producteurs, tous deux essentiels à la production, mais aux rôles fondamentalement distincts. En premier lieu, ce qu’elle nomme le business producer, c’est-à-dire ceux qui ont pour but de faire de l’argent à partir de l’anime, en créant des produits dérivés par exemple. Ensuite, ce qu’elle appelle animation producer, qui sont, eux, responsables du bon déroulé de la création du produit audiovisuel en tant que tel. Avec comme point de départ le poste de chargée de production, Naoko TSUTSUMI se situe dans cette seconde catégorie et s’occupe donc de créer un environnement qui permet aux postes créatifs (réalisateurs, animateurs, etc) de mener à bien leur projet. Cette création d’environnement de travail englobe de nombreux aspects tant logistiques que organisationnels. Les tâches sont alors divisées entre plusieurs producteurs, et l’un d’eux va être chargé de rassembler une équipe (le producteur de l’animation) quand l’autre s’occupera plutôt du planning à donner aux animateurs par exemple (le bureau de production). Le tout va être supervisé par un producteur plus haut placé, poste qu’occupe occasionnellement Naoko TSUTSUMI. Elle endosse également un rôle d’interface entre les équipes créatives et le comité de production composé essentiellement des business producer.

En ce sens, le producteur est un chaînon essentiel de la production d’anime et certains peuvent même avoir leur mot à dire sur les décisions artistiques. Dans la conférence Yô YOSHINARI racontait par exemple avec humour que le choix final des design de Little Witch Academia était conditionné à l’aval de Naoko TSUTSUMI. Le métier est encore méconnu en France, mais ce type de conférence permet à la fois de sortir certaines personnes clefs de l’ombre ainsi que d’apporter une connaissance plus profonde de ce qu’il se déroule dans l’ombre des anime. Récemment, un livre nommé Project Shin Evangelion est paru au Japon. Edité par le studio Khara à l’origine de la tétralogie moderne d’Evangelion, l’ouvrage revient en détail sur tout ce qui a trait à la production du dernier film de la répartition du budget à l’organisation des bureaux jusqu’aux mesures prises face à la crise du Covid 19 et aux stratégies de licencing. Malheureusement uniquement disponible en japonais, il participe, tout comme la conférence donnée par Naoko TSUTSUMI, à une meilleure compréhension des métiers de la production et du processus de création du cinéma d’animation au Japon.

Les petites sorcières : dix ans plus tard

Ces deux invités prestigieux étaient au centre d’une autre conférence le samedi, précédée d’une projection du premier Little Witch Academia, où la création du court-métrage et de ses suites était au centre du sujet. Avant de devenir une série en 25 épisodes, Little Witch Academia était un court-métrage du studio Trigger qui s’incluait dans l’Anime Mirai, un projet du gouvernement japonais lancé par l’Agence pour les Affaires Culturelles qui avait pour but, à l’aide de subvention, de former de nouvelles générations d’animateur. Tout d’abord nommé Project A en 2010, le projet est renommé Anime Mirai de 2011 à 2015 puis Anime Tamago de 2016 à 2020 et continue d’exister sous le nom de Anime no Tane depuis 2021. Il s’avère que Little Witch Academia fut le premier projet 100% Trigger à être finalisé en mars 2013, devançant de quelques mois Kill la Kill qui sort de son côté en octobre de la même année.

Little Witch Academia
Image pour la promotion du Kickstarter du 2e métrage : https://www.kickstarter.com/projects/1311401276/little-witch-academia-2?ref=live ©Studio Trigger

Dans la conférence, Yô YOSHINARI expliquait son désir de l’époque de travailler sur un autre domaine que l’animation où il se sentait à l’étroit. Il commence en réalité la réalisation pour la première fois sur un court-métrage de Gurren Lagann Parallel Works (le huitième épisode), mais Little Witch Academia est un projet d’une toute autre ampleur en tant que réalisateur : il ne suffit pas de reprendre des personnages et un univers déjà existant comme pour Gurren Lagann Parallel Works mais de tout créer de zéro. De plus, les subventions de l’Anime Mirai possèdent une condition : former de jeunes animateurs novices. Yô YOSHINARI explique justement avoir utilisé ces conditions de production particulières pour en faire le thème du court-métrage. Les jeunes animateurs et les sorcières sont tous les deux apprentis et font face à la fois à la beauté de la magie ou de l’animation qu’à la cruelle réalité de l’apprentissage.

Little Witch Academia - Netflix
Affiche de la série Netflix Little Witch Academia ©Studio Trigger

Le pari de Little Witch Academia est gagnant sur plusieurs points. D’abord, le court-métrage est sublime, et on remarque encore aujourd’hui le soin tout particulier apporté à l’animation des effets magiques ainsi qu’aux créatures. Ensuite, la formation de nouveaux talents s’est avérée payante : Yoshihiro MIYAJIMA qui entre à Trigger en tant qu’assistant chargé de production lors du premier projet Little Witch Academia, est aujourd’hui devenu réalisateur de Gloutons et Dragons, dernière série en date du studio qui n’a rien à envier aux autres chefs d’œuvres de Trigger. Enfin, Little Witch Academia ne s’est pas arrêté à ce court-métrage, et a donné naissance à d’autres objets vidéoludiques tout aussi réussis. Premièrement l’OVA de La Parade Enchantée en 2015 qui voit le jour grâce à un crowdfunding à l’ampleur internationale. Financé dans les mêmes années que le Kick Heart de Masaaki YUASA, ce genre de films financés directement par le public se font désormais plus rares mais ont donné de très beaux résultats dans les années 2010.

Deux ans plus tard, en 2017, Little Witch Academia devient une série en partenariat avec Netflix qui cherchait à développer une gamme d’animes originaux. Cette série signe une refondation de l’univers qui part sur de nouvelles bases légèrement différentes du court-métrage et de l’OVA général mais plus propice à la sérialisation en épisode au moyen court (25 épisodes). Tout comme le crowdfunding, cette série témoigne du temps maintenant révolu de l’investissement de Netflix dans des projets originaux en animation au Japon avec de grands studios et réalisateurs : Devilman Crybaby de Masaaki YUASA, Violet Evergarden de Taichi ISHIDATE au studio Kyôto Animation ou bien Carole & Tuesday de Shin.ichirô WATANABE. Une effervescence à la fin de la décennie 2010 dont on peine à trouver des exemples ces dernières années. Même Netflix semble avoir abandonné ce filon d’or : qui, en France, a-t-il entendu parler de sa nouvelle série T-P Bon ? Sûrement trop peu de personnes comparé aux qualités indéniables de cette nouvelle adaptation d’un classique de Hiroshi FUJIMOTO, membre du duo Fujiko Fujio à l’origine de Doraemon.

En bref, en plus de revenir en détail sur les origines de Little Witch Academia, la conférence de Yô YOSHINARI et Naoko TSUTSUMI ouvrait aussi sur l’évolution de la production de cette dernière décennie, que ce soit les évolutions au sein du studio Trigger mais aussi du studio en relation avec ses diffuseurs ou investisseurs, c’est-à-dire les moyens du studio pour nous faire parvenir ses œuvres. La conférence était en plus accompagnée d’un live drawing du réalisateur qui a dessiné une Akko guidant le peuple, faisant faire la pose iconique du tableau de Delacroix à la sorcière bonne à rien de Little Witch Academia. YOSHINARI ira même jusqu’à animer en quelques images son dessin lors de la conférence tenue par Naoko TSUTSUMI le lendemain.

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©Association Nijikai

Une sixième édition plus que réussie pour Jonetsu, où l’on ne ressort que plus passionné du monde qui entoure le mana et l’animation. Avec ses conférences pointues et ses nombreux créateurs talentueux, Jonetsu s’impose comme un événement immanquable de la scène pop culturelle japonaise en France. Restez attentifs à nos futurs articles : Journal du Japon a la chance de s’être entretenu avec l’association Nijikai pour en savoir plus sur les dessous de la convention !

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