[Attentes Mangas] En mai, 10 nouveautés manga s’il-te-plaît !
Alors qu’avril s’achève, mais que l’hiver est toujours un peu là, il est encore temps de prendre son temps et de découvrir de nouvelles séries manga qui débarquent dans nos librairies en mai 2024.
Avec quelques 320 sorties attendues et un peu plus de 40 nouveautés, ce mois est presque calme en comparaison des précédents, mais le défilé de sorties reste tout de même impressionnant. C’est donc le moment de faire le point. L’équipe de Journal du Japon vous propose les nouveautés qui ont retenu son attention.
Au programme : un gros focus sur les nouveautés pour savoir si ce mois de mai sera l’occasion de se lancer dans de nouvelles aventures… Bonnes lectures !
The Ichinose family’s deadly sins – éditions Kana
Le nouveau Taizan 5 !! À la rédaction, nous faisons en effet partie des lecteurs marqués par les deux tomes du Péché Originel de Takopi, sa précédente oeuvre, un vrai coup de poing (et on vous dit ici pourquoi) !
Arrivé en 2022 dans les pages du Weekly Shônen Jump, cette nouvelle aventure nous plonge au cœur d’une famille dysfonctionnelle comme on les apprécie, grâce à un pitch au potentiel assez intéressant : Tsubasa Ichinose, collégien, a perdu la mémoire à la suite d’un accident de voiture. Lorsqu’il se réveille à l’hôpital, il est entouré de sa famille… dont tous les membres sont, eux aussi, devenus amnésiques !
Dans l’espoir de retrouver la mémoire, ils décident de renouer des liens en se racontant des souvenirs fictifs. Mais de retour chez lui, Tsubasa se rend compte que sa famille n’est peut-être pas celle qu’il s’était imaginé…
On sent bien que rien ne va se passer comme prévu, que des horreurs se cachent dans cette famille, des Deadly Sins comme le dit le titre… D’autant que l’éditeur, les éditions Kana, nous parle d’un énorme plot twist mais aussi des thématiques comme le harcèlement, l’infidélité et une critique sociétale pour étoffer le tout.
Alors que Takopi nous avait renversé la tête et le cœur en seulement deux tomes, je suis très curieux de lire ce titre qui en fera six, et qui débarque le 24 mai chez nous ! (Paul)
Radiant – Cyfandir Chronicles – Ankama
Avec son univers foisonnant et sa cohorte de personnage tous plus charismatique les uns que les autres, il était logique de voir arriver un spin-off de l’univers de Radiant, le manga de Tony Radiante qui continue de nous emballer au bout de 18 tomes et plus de 10 ans de publication. On le rencontrait d’ailleurs au début de l’aventure, en 2014 à la Japan Expo.
Et donc, pour Cyfandir Chronicles, Tony Valente reste au scénario mais confie le dessin à NAOKUREN, un artiste qui a dessiné plusieurs œuvres disponible sur mangadraft, que vous pouvez aussi suivre sur Instagram, où l’on voit qu’il a des références plutôt intéressantes, entre Zelda, Gurren Lagann et One Piece.
Et donc, avec Cyfandir Chronicles, nous plongeons dans Caislean Merlin, la citadelle des Chevaliers-Sorciers au lendemain de la guerre de Cyfandir. Aquill est un jeune « boisé », une personne ayant séjourné dans la forêt de Caillte, hors du temps. Comme tous les orphelins dans son cas, il est pris en charge par la couronne de Cyfandir depuis sa sortie de la forêt, il y a quelques mois. Malgré son infection « visible », Aquill est depuis peu aspirant Chevalier-Sorcier !
Sauf que Aquill ne souhaitait pas suivre le cursus des Chevaliers-Sorciers. Les archives sur la réhabilitation des « boisés » ont été détruites par les tirs de l’Inquisition, anéantissant l’espoir d’Aquill de retrouver des traces de son passé. Une seule chose retient Aquill au château : l’espoir de retrouver, parmi les hordes de « boisés » qui émergent de Caillte depuis la fin de la guerre, sa petite sœur Tân. Cette fillette, d’à peine 2 ans, égarée dans la forêt à cause de lui…
Le scénario est donc assez complexe, mêlant aventure personnelle à des enjeux sociaux et politiques, qui font le sel de la série mère.
Nous avons donc plus que hâte de voir le résultat, le 21 mai en librairie ! (Paul)
Love of Kill – Vega-Dupuis
Love of kill est un manga en 13 tomes de l’autrice Fe. Si le titre vous dit quelque chose, c’est parce que l’on a pu voir son adaptation en anime sur Crunchyroll. Mais il n’adapte pas l’intégralité de la série, si bien que les amateurs de l’anime devaient soit lire la version US du manga, soit attendre l’arrivée d’une hypothétique suite. Heureusement, Vega-Dupuis a annoncé la sortie du manga en France !
Deux âmes se rencontrent dans un lieu sordide : Ryan-ha Song, tueur solitaire et imprévisible dont la tête est mise à prix, et Chateau Dankworth, une chasseuse de primes froide et taciturne, qui travaille pour une organisation. À compter de ce jour, Ryan-ha poursuit Chateau sans relâche, harcelant l’héroïne par ses apparitions audacieuses et parfois sinistres. Que cherche-t-il ? Love of Kill mélange mystères, action et humour, ainsi que de la romance. Ryan-ha et Chateau semblent avoir un passé en commun, mais quel est-il ?
Les planches sont très propres et agréables à lire. Le scénario en lui-même est mieux rythmé que l’anime. Les rebondissements vous explosent à la figure aux pire moments. La mangaka a produit beaucoup d’illustrations durant la prépublication, qui sont compilées dans un magnifique art book.
Love of kill est un shôjo manga qui vous embarque dans la pègre, où coup de foudre et coup de feu se confondent. (Tatiana)
Here U are – Taifu comics
Here U are est le spin-off du webtoon Guang Xiang de D-Jun, une autrice chinoise. Lors de sa publication, entre 2017 et 2019, c’est un énorme carton sur le site Donman manhua. Il faudra attendre mai 2022 pour qu’il soit publié en français sur l’application WEBTOON (Naver). En ce qui concerne la publication papier, c’est Taifu comics qui édite la série. Les 152 chapitres seront compilés en huit tomes, dont le premier sort en mai 2024.
Yu Yang est un étudiant tuteur sociable, franc et espiègle, chargé d’accueillir les nouveaux élèves. Il en vient à aider l’imposant et taciturne Li Huan qui semble ne faire aucun effort pour s’intégrer. Le courant ne passe pas entre les deux jeunes hommes, mais à force de se croiser et de se côtoyer, Yu Yang va découvrir que l’impolitesse de Li Huan cache un grand timide maladroit…
Here U are parle de thématiques importantes comme l’homophobie, le deuil, ou la difficulté de faire son coming-out. C’est un petit bijou du boys’ love, une romance touchante par bien des aspects. Les deux autres couples secondaires sont aussi intéressants, chacun avec des thématiques différentes, mais néanmoins intéressantes et très bien développées par D-Jun.
Les planches sont entièrement en couleur au format A5, le confort de lecture devait être au maximum.
Ce manhua est une véritable pépite à mettre entre toutes les mains et à diffuser très largement. Il a fait battre mon cœur durant sa publication et reste mon BL préféré encore maintenant. (Tatiana)
404 Démons – Doki-Doki
Le Japon féodal a toujours la côte lorsqu’il est dépeint dans les mangas. Un petit brin de fantasy est nous voilà face à un bon shônen des familles. Inuyasha, Hell’s Paradise et bien plus encore, tous ont su trouver leur petit quelque chose à eux et devenir très populaire par la suite. Et il semblerait que le nouveau titre signé Doki-Doki tente, lui aussi, de faire sa place. Une nouvelle réinterprétation du mythe de Momotarô, mais pas à la sauce Tôgen Anki. Non, non, MOCHI a choisi de partir sur la base des parasites démoniaques, certes, mais avec un brin d’humour.
En effet, le récit prend place à l’époque Edo et la divinité Ôkamuzumi n’a d’autre choix que d’invoquer Momotarô pour combattre les démons qui cherchent à aspirer l’énergie vitale des humains au moyen de parasites. Notre héros né d’un pêche part donc dans un périple accompagné de ses trois acolytes, mais ils vont tous décéder lors d’une attaque adverse. La divinité Ôkamuzumi prononce alors ces paroles :
Enfermé dans une pêche, tu retrouveras peu à peu tes forces jusqu’à être ressuscité pour vaincre ce démon. Et pour te protéger pendant ce long sommeil, j’accorderai le don d’immortalité à l’un de tes vassaux.
Plusieurs siècle passent et voilà que Momotarô s’éveille enfin… malheureusement pour lui, le processus de réincarnation n’a pas bien marché et le voilà devenu un simple poussin !
Mélanger histoire de réincarnation et humour décalé, voilà le paris de ce shônen qui sortira le 2 mai prochain (7,95 €) dans toutes les bonnes librairies. Attention à bien respecter notre héros volatile sinon Momotarô va finir par s’énerver et vous voler dans les plumes ! (Andres)
Latna Saga: Survival of a Sword King – Kbooks
Qui dit nouveau, dit attentes de Journal du Japon. Et quoi de mieux que de vous proposer un nouveau manhwa pour changer. Ainsi, parmi la pléthore de titres coréens qui s’enchaînent, JDJ propose une bonne séance de castagne. En effet, l’éditeur Kbooks, que tout le monde connais maintenant, propose en ce mois de mai Latna Saga: Survival of a Sword King.
Un peu dans la lignée du best-seller (et c’est véridique) Solo Leveling, dessiné par SOON Q et le studio KHIT, d’après un scénario de SOON Q, nous montre un héros surpuissant.
Adaptant le light novel de YBK, Latna Saga tourne son histoire autour de Ryu Han Bin. Un jour qu’il était tranquillement chez lui, il s’est fait transporter contre son gré dans le monde de Selha Latna. Malheureusement pour lui, un bug est survenu lors du téléchargement de son guide. Il est alors condamné à rester dans la zone de tutoriel qui le bloque au niveau 4 et c’est au niveau 5 qu’il peut enfin entrer dans le vrai Selha Latna. Et cette boucle n’a pas duré juste quelques jours ou mois, non, Ryu a été bloqué 22 ans avant que le bug ne soit réparé. Ayant accumulé une tonne d’expériences dans ce laps de temps, Ryu devient surpuissant et incroyablement musclé à son arrivée dans l’autre monde. Il peut enfin vivre sa nouvelle vie…
Un titre bien action-aventure, qui en a fait un succès en Corée, ainsi que sur l’application Piccoma… et Kbooks le sait. Avec Latna Saga, il veut reproduire le succès de Solo Leveling. Son héro ultra cheaté et la comédie de ce titre feront certainement des heureux ! Si vous voulez savoir comment va vivre Ryu dans Selha Latna, n’hésitez pas à vous procurez le premier tome qui sortira le 2 mai au prix de 14,95 €. (Andres)
Our Beloved Summer – Koda-Albin Michel
Honoré en début d’année avec La manche rouge et Autrice de ma destinée, les éditions Albin Michel ont lancé leur label Koda, spécialisé dans les lovetoon pour proposer des webtoon en version papier. En ce joli mois de mai, les voici qui reviennent avec leur troisième œuvre : Our Beloved Summer. Un titre que les fans de dramas coréens connaissent déjà puisque l’œuvre a été adaptée par Netflix en 2021.
Guk Yeon Su est la meilleure élève de sa classe, alors que Choi Woong est tout en bas du classement. Un documentaire sur leur vie mutuelle vient à être tourné dans leur lycée, leur faisant passer du temps ensemble. Ces deux étudiants acceptent pour l’argent qu’on leur propose en échange, et vont se retrouver à passer plus de temps ensemble que de raison. Ces nouvelles obligations vont les faire se rapprocher malgré eux et réveiller des sentiments qu’ils ne soupçonnaient pas.
Au scénario : LEE Naeun, qui a également participé au scénario de l’adaptation en drama du webtoon ; et au dessin, HAN Kyoung Chal, qui n’a pas encore eu d’autres œuvres adaptées par chez nous. Sa patte graphique et ses personnages longilignes ne sont pas sans rappeler YAZAWA Ai, autrice du manga Nana (au cas où vous ne l’auriez pas).
Our Beloved Summer est une petite histoire en seulement 20 chapitres, qui saura vous convaincre par ses jolis dessins et ses couleurs pastels, ainsi que ses personnages expressifs et attachants. Les trois premiers chapitres sont disponibles gratuitement sur Webtoon, alors que le premier tome sortira le 22 mai, au prix de 14,95€ (Camille)
Leçons de vie avec grand frère Uramichi – Mana Books
Quand l’anime est sorti en 2021 sur Crunchyroll, j’étais ravie. Life Lessons with Uramichi-Oniisan allait combler mon manque de séries tranche de vie avec des protagonistes adultes destinées à un public adulte. Un peu comme Otaku Otaku ou Libraire jusqu’à l’os. Voir les joies et surtout les galères de mes semblables m’aide à relativiser mes propres problèmes… Et j’ai été servie. Parce que ce gars c’est… quelque chose.
Âgé de 31 ans, Uramichi est beau, athlétique et c’est le présentateur vedette de « Du côté des mamans« , une émission éducative où il interagit avec une bande de bambins qui l’adorent. Souriant, énergique, il a tout pour lui… Du moins devant les caméras. Dès qu’il quitte le plateau, c’est un monstre de déprime et d’asociabilité. Cynique, accro à la clope et désabusé, il a cessé depuis longtemps de se faire des illusions sur la vie. Je ne serais pas étonnée qu’il souffre de dépression en fait.
Son attitude de gros aigri transparaît parfois pendant les émissions, pour le grand plaisir des enfants qui acceptent sans trop s’en faire ces dures aspects de la vie d’adulte. Elle rejaillit également sur ses collègues de travail, tout aussi au bout du rouleau, créant des situations aussi drôles que piquantes. Si l’anime a sa fin originale, le manga de Gaku KUZE est toujours en cours de parution au Japon avec 9 tomes à ce jour et j’ai hâte de savoir si Uramichi va pouvoir sortir de sa déprime ou si ses conditions de travail vont achever de le rendre chèvre.
C’est Mana books qui distribue les leçons de vie de grand frère Uramichi, à partir du 2 mai. (Albine)
Happy ! – Panini
Est-ce qu’il est encore utile de présenter Naoki URASAWA, le meilleur scénariste et raconteur d’histoires modernes encore en vie (selon moi) ? Oui ? Eh bien ses premières grandes séries à succès ont eu le même cadre : le sport. En 1987, il donnait naissance à Yawara (Kana), une comédie légère où l’héroïne éponyme rêve d’une vie tranquille alors que son grand-père veut exploiter ses talents de judoka, jusqu’à la voir aux Jeux Olympiques. La série va tellement marcher qu’elle sera adaptée en anime, en série live, en films d’animation et même en jeu vidéo. Un judoka célèbre sera rebaptisé Yawara-chan car grâce à lui, le judo a regagné en intérêt à l’époque.
Sept ans plus tard, il sort Happy ! et de nouveau, le succès est au rendez-vous malgré des débuts compliqués, parce que ce n’était pas le manga que voulait faire Urasawa à la base. C’est Miyuki qui reprend le flambeau sportif, elle aussi un peu contrainte… par des yakuzas qui lui réclament de payer l’énorme dette contractée par son frère aîné disparu dans la nature. Pour la lycéenne en charge de sa famille après la mort de ses parents, il n’y a que deux options, la prostitution ou le tennis, sport dans lequel elle excelle. Et la voila repartie sur les cours, déterminée à sortir de la galère tout en gardant le sourire, malgré l’ambiance bien plus sombre que l’auteur insère dans cette parodie de comédie sportive.
Et dix ans après la sortie du tome 15 en France, Panini nous ramène ce titre aussi dramatique que jouissif en le parant d’un joli coffret, qui donne très envie de le relire. J’adore les mangas de sport et c’est un aspect du travail d’Urasawa que j’adore découvrir.
L’ancien grand format deluxe devient un perfect et regroupe désormais deux tomes. Rendez-vous le 15 mai pour le premier set. (Albine)
A-Girl – Akata
Je ne peux m’empêcher d’avoir une petite impatience avec les annonces de la collection Héritages. Lire pour la première fois des mangas d’antan dessinés par des mangakas important·es même si nous ne les connaissons pas forcément ici, ce n’est pas rien. Et cette nouvelle addition est un vrai petit morceau d’histoire dans le monde du shôjo.
A-Girl, c’est l’histoire de Mariko, une lycéenne qui n’a pas vraiment de chance. Son petit ami est odieux et elle perd la maison qu’elle occupe avec sa sœur dans un incendie. Temporairement relogée chez un camarade de classe, elle va découvrir le monde de la mode et du mannequinat. Les rencontres qu’elle y fera l’amèneront à voir le monde en grand et à s’épanouir.
Fusako KURAMOCHI s’est faite connaître en France il y a trente ans de ça, avec Simple comme l’amour (Delcourt), un autre shôjo infusé de ses sujets favoris ; la complexité et la réalité des sentiments. Sorti en 1985, A-Girl brille aussi par son esthétique et l’accent mis sur les tenues des personnages, reflets de leur époque. Ce style unique influencera plus tard des autrices comme Ai YAZAWA (Nana).
A-Girl sortira le 16 mai. Ce grand format rassemblera les deux volumes de l’édition originale. (Albine)
Stunts, The 9th Ghost – Glénat
Avis aux amateurs de seinen, un nouveau manga débarque ! Sanglant, inattendu, poignant ce manga vous déboussolera dans son agencement des cases et dans le style de dessin de l’auteur. DAICHI Sora signe avec cette œuvre le début de sa carrière et lance admirablement une histoire captivante et terrifiante qui peut vous marquer par son aspect laid et monstrueux.
Unité spéciale cherche affaires fantômes…James Martin, admirateur du NYPD, arrive à New York pour intégrer l’académie de police. Après huit ans de séparation, il tombe par hasard sur son frère, Jack, devenu procureur. Mais à cause de ces retrouvailles, le voilà impliqué dans les terribles « ghost affairs »…
Dès les premières pages du Seinen, on est directement plongés au sein de l’ambiance horrifique et fantastique du manga. Nous comprenons ainsi que le manga n’est pas à mettre dans toutes les mains, qu’il faut aimer l’ambiance polar noir, les histoires de faux semblants et d’injustices. Une histoire mature qui saura vous captiver à chaque page, en vous entraînant dans une enquête de police qui combinera les destins de deux frères, l’un apprenti policier et l’autre procureur.
Stunts : the 9th Ghost de DAICHI Sora paraîtra aux éditions Glénat le 2 mai 2024 au prix de 7.90 €. (Clara)
Grand Maître de la Cultivation démoniaque – édition Komogi
Le web-roman de Mo Xiang Tong Xiu, Mo Dao Zu Shi : Qian Chen Pian, sorti en 2016 en Chine, est une œuvre chinoise très attendue par le grand public, qui fera son grand retour en manga. L’autrice publie de nombreux web-novel à succès. Celui-ci établit un véritable record, comme son œuvre saga Tian Guan Ci Fu aussi nommé Heaven official’s blessing.
La licence, véritable succès, a su se voir attribuer une série Netflix nommée The Untamed. Les fans du light novel, de la série et de l’animé pourront ainsi retrouver avec joie les personnages de Wei Wuxian, Lan Zhan ou encore de Jiang Wanyin.
Pas de problème cependant si vous n’avez pas lu le light novel, ni regardé l’animé ou la série : rien ne vous empêche de commencer par lire le manhua. L’univers de cette licence est très riche et vous permettra de plonger dans le monde traditionnel du Japon en mêlant fantasy et arts martiaux.
Wei Wuxian, le fondateur de la Secte Démoniaque, a finalement été poignardé dans le dos par son jeune disciple et éliminé par des clans puissants qui se sont associés pour le supprimer, succombant sous l’effet de sa propre technique. Treize ans plus tard, il se réincarne alors dans le corps du jeune Mo Xuanyu, un homme lunatique abandonné et maltraité par son clan dont il veut se venger. Plus tard, il rencontre un cultivateur célèbre parmi les clans : Lan Wangji, un ennemi de son passé. Embarqué de force par celui-ci, Wei Wuxian fera tout son possible pour s’enfuir sans révéler son identité. Débute une palpitante et amusante quête où ils devront combattre des monstres, résoudre des mystères et élever des enfants. Wei Wuxian se rend progressivement compte que le Lan Wangji de son passé a bien changé depuis ses treize ans d’absence et que celui-ci a bien plus de sentiments que son visage impassible ne le laisse suggérer.
Les deux premiers tomes, de 216 pages en couleur chacun, mettent en scène une histoire d’aventure épique mélangeant les mythes de réincarnation, les pouvoirs psychiques issus des mythes originaires du Japon ancestral. Une touche d’horreur et de romance LGBT+ vient s’ajouter à l’histoire principale.
Doux, poétique, puissant, sombre, ce manga a tout pour plaire ! Cet univers vous embarque dans un monde à la fois rempli de vengeance, de beauté, de cruauté et de rédemption. Le manhua (webtoon chinois) saura vous charmer et creuser davantage les personnages présents dans l’animé et dans le drama chinois. C’est avec un grand plaisir que je souhaite que vous découvriez cette lecture pleine d’émotions et rebondissements.
Les éditions Komogi vont faire paraître le 24 mai 2024, les deux premiers tomes de la série de Mo Xiang Tong Xiu au prix de 14.95 €. (Clara)
Et voilà, vous avez maintenant le choix entre toutes ces belles lectures. Quelle est la série qui vous tente le plus ? En avez-vous remarqué d’autres ? Proposez-nous les vôtres !