À la découverte du men’s love avec Kelvyn JY
Le boys’ love se démocratise de plus en plus. Il n’y a qu’à voir le succès de Given dans sa version manga ou en anime pour comprendre l’effervescence autour du genre. Mais le spectre artistique autour de l’homo-romance ne se résume pas qu’à ça. Aujourd’hui, Journal du Japon vous fait découvrir à travers le travail d’un artiste français, Kelvyn JY, le méconnu men’s love.
Men’s love ? Et pas bara ?
La rose, symbole gay
Chronologiquement, c’est bien le mot bara (la rose) qui a été le premier à désigner les mangas gay. Il faut alors remonter au début des années 60 pour mieux comprendre cela. En effet, la fleur est un symbole d’homosexualité masculine depuis la parution en 1963 d’Ordalie par les roses, traduit en français chez feu Hologramme en 1986. Ce livre de photographies faites par Eikô HOSOE nous présente de nombreux clichés de l’écrivain homosexuel Yukio MISHIMA dans une ambiance purement homo-érotique. La rose accompagne alors le modèle dans différentes poses très suggestives. Outre ce livre, c’est aussi la publication du premier Barazoku ou « clan de la Rose » si l’on traduit littéralement, un magazine à destination du public gay mêlant textes, illustrations puis BD homo-érotiques ou homo-pornographiques, qui a permis la popularisation du bara dans le cadre du manga gay.
Une imagerie différente du boys’ love
Lorsque l’on regarde de plus près la majorité de l’imagerie bara, on est assez loin des bishônen (beaux garçons) qui pullulent dans les BL. En effet, outre les mangaka comme Susumi HIROSEGAWA et ses éphèbes avec un semblant de pilosité, un grand nombre d’artistes se tournent plus vers l’hyper-masculinité. Derrière ce terme qui fait un peu peur, on retrouve toute un imaginaire de l’homme virilisé à l’extrême. Barbe fournie, musculature surdéveloppée et attributs sexuels hors-normes, tels sont les éléments bear qui se retrouvent le plus dans le monde du bara / men’s love.
Cet imaginaire gay s’est surement démocratisé avec l’importation de magazine gays américains comme le célèbre Drummer qui publiait alors beaucoup d’illustration de Tom of Finland par exemple. Un imaginaire qui est parfois accompagné d’éléments sado-maso notamment lorsque l’on regarde le travail de Gengoroh TAGAME, sans doute le mangaka le plus connu du genre. Mais le bara n’est pas qu’hyper-masculinité comme le montrent les multiples magazines comme Adon spécialisé dans les éphèbes ou encore le Samson et ses hommes corpulents et d’âge mûr.
Popularisation de men’s love
Les modes vont et viennent sans relâche et modifient indubitablement la manière d’écrire ou de percevoir une œuvre. Ainsi, si le bara a ses débuts était très éclectique dans sa narration, dans la manière de représenter les corps, force est de constater qu’une mode de l’homme musclé s’est rapidement imposé comme une sorte de norme du genre et ce dès les années 1990. Le bara n’était plus la rose dès lors, et notre langue français nous permet un savoureux jeu de mot avec « baraqué ». L’imagerie de TAGAME et de l’hyper-masculinité était alors presque devenu l’image même du genre.
Puis arrivèrent les années 2000. Et avec elles, une nouvelle manière d’appréhender le bara. Les artistes cherchent alors de nouvelles manières de dessiner et se rapprochent peu à peu de celui popularisé dans les boys’ love. On rajeunit les personnages pour faire coïncider les âges avec ceux des lycéens / étudiants des BL mais tout en conservant cette musculature des mangas gay. On change également d’appellation avec le nouveau label men’s love ou ML et un nouveau sous-genre, le BL musclé se popularise et devient la nouvelle norme graphique.
Kelvyn JY, artiste dans la veine men’s love
Le men’s love tel qu’il est vendu de nos jours s’est ensuite développé de part le monde. Ainsi, de nombreux pays comme la Thaïlande par exemple produisent de nombreux fanzines et dôjinshi avec cette esthétique BL musclé en proposant des personnages masculins plutôt jeunes et pouvant autant plaire à un public féminin fan de bishi qu’à un public gay plus attiré par les ikemen (les beaux hommes). Mais cet attrait pour l’hyper-masculinité avec des personnages jeunes adultes n’est pas propre à l’Asie et le phénomène a même atteint la France.
Lorsque l’on parle de men’s love la majorité des gens se tourne généralement vers les quelques éditions reliées de Gengoroh TAGAME trouvable de ça de là chez différents éditeurs. Mais il est aussi possible de se rapprocher d’artistes français qui proposent leur propre vision du genre. Il faut alors chercher du côté de l’autoédition comme avec les Dokkun publiés par Fabrissou par exemple. Mais aujourd’hui, Journal du Japon a décidé de mettre en avant un autre artiste, tout aussi talentueux que ses compères : Kelvyn JY.
Fanartiste et créateur d’univers
Aimant le dessin depuis toujours, Kelvyn JY a alors tenté, pour son propre plaisir au départ, de créer du contenu style manga pour adulte. Il a dessiné plusieurs personnages de Dragon Ball dans différentes situations puis les a posté sur ses réseaux sociaux. Il était alors possible de voir déjà un certain intérêt pour les corps musculeux mais imberbes qui se retrouvent abondamment dans les shônen de sport ou de combat mais aussi dans le men’s love. Mais ne faire que du fanart ne l’intéressait pas, il a donc décidé de créer ses propres personnages, son propre univers avec l’arrivé de Akihiko et Hiroki.
Le début de Kelvyn JY : le Journal d’Hiroki, men’s love français
Créer des personnages et un univers n’était finalement que le début de cette aventure artistique. Kelvyn JY les a rapidement fait vivre non plus juste au travers d’illustrations mais il a très vite décidé de les mettre en scène dans des mangas autoédités chez Prud’homme édition puis, aujourd’hui, sous Art of Kelv. Ainsi, l’histoire de la rencontre entre ses deux premiers personnages originaux Akihiko et Hiroki nous est conté dans Journal d’Hiroki dans une ambiance estudiantine typique du BL musclé. Et on nous présente deux personnages aux caractères diamétralement opposés entre le jeune ingénu et le beau gosse populaire.
Dans un style entre humour et scènes pour adulte, l’univers qui nous est montré explore différents fantasmes gays ou hétérosexuels avec des situations très explicites. Et des personnages aux corps si musclés que cela en ferait pâlir certaines statues grecques. Un scénario simple qui permet de facilement comprendre le caractère des OC (de original character, personnages originaux) tout en donnant envie d’en savoir plus. Ce qui a été fait via des illustrations ainsi qu’un artbook.
Kelvyn JY aujourd’hui : Suck Me! Fuck Me!
Moult projets ont depuis vu le jour, tout comme la création de nombreux personnages ou encore le changement progressif de chara design. Mais le projet le plus actuel est la publication de son nouveau titre, qui inaugure une nouvelle série de petites histoires : Suck Me! Fuck Me! – volume 1 actuellement en précommande.
Kelvyn JY nous y montre les personnages de Matthew et d’Akihiko dans un moment à la fois intense et purement romantique. L’artiste dépeint parfaitement la relation charnelle et la passion entre les deux hommes et la retranscrit par des dialogues à la fois mignons et crus ainsi que par une mise en case tantôt prude, tantôt explicite. Oui, nous avons ici le droit à une réédition du manga Matthew qui n’est plus disponible aujourd’hui avec quelques bonus très intéressants. On retrouve une nouvelle fois ce dessin presque typique du men’s love et sans cesse retravaillé, peaufiné de l’artiste. Ainsi, Suck Me! Fuck Me! se veut être la série vitrine du nouveau style de Kelvyn JY qui va continuer de nous abreuver de beaux hommes hyper-masculinisés.
Mais laissons-le s’exprimer sur son univers.
Interview de Kelvyn JY
Journal du Japon : Bonjour Kelvyn JY et merci de prendre du temps pour répondre à ces quelques questions. Tout d’abord parlons un peu de vous. Pouvez-vous nous présenter votre parcours et nous dire ce qui vous a donné envie de devenir dessinateur de manga ?
Kelvyn JY : Bonjour et merci de m’accorder cette interview.
Alors mon parcours… Il est assez long et complexe niveau artistique car je suis un touche à tout. Je dessine depuis mon enfance (d’après mes parents depuis mes 3 ans). Vers mes 16 ans, je me suis amusé à réaliser une sorte de fanbook porn (hétéro) sur Dragon Ball, une sorte de vie privé entre les combats. Ensuite, je me suis dirigé sur le modélisme/maquettisme, dont un projet sur Versailles – que j’espère un jour exposer au Château de Versailles. Un long travail de recherches dans les archives du château et de la dernière reine de France, la célèbre Marie Antoinette. J’ai également réalisé des portraits historiques sur le même thème au crayon/fusain.
Pour le manga, il faut revenir en 2019… Je ne sais plus pourquoi mais j’effectuais des recherches sur le net (sans doute du porn *rires*) et je suis tombé sur un GIF de Son Goku et Raditz de DBZ. J’ai décidé de redessiner ce GIF puis je l’ai posté sur Twitter (X aujourd’hui). Et ce dessin a été vu et liké par plusieurs personnes. J’ai donc commencé à faire quelques illustrations sur le même thème et suivre à mon tour d’autres artistes fan arts DB. Et de fils en aiguilles j’ai commencé à écrire une première histoire assez courte (30 pages) entre Goku et Broly de DBS avec pour titre « The Journal of Broly ».
Mais ne pouvant pas utiliser légalement ces personnages (n’ayant pas de droits d’exploitation), j’ai décidé de créer mes propres personnages. Et en août 2019, sont nés Akihiko et Hiroki…
Pourquoi le style manga ? Tout simplement : je trouve ce style assez réaliste contrairement aux bandes dessinées franco-belges.
JDJ : Merci pour cette rapide présentation. Restons un peu sur l’univers du manga, car ce dernier transparaît dans votre œuvre bien que d’autres styles ressortent également. Aviez-vous une quelconque affinité avec la bande dessinée japonaise avant de commencer ? Avec le men’s love ou toute autre BD pour adulte ?
KJY : Alors pour être honnête : non. Je connais que les classiques que j’ai vu gamin au Club Dorothée (DBZ , Sailor Moon, Nicky Larson…) et en littérature, je dois avoir 4 mangas (Dragon Ball) et 3 boys’ love : les trois premiers volumes de In These Words. Pour ITW c’est surtout le style graphique qui m’a plu. J’ai également quelques ouvrages de Mentaiko, l’un des premiers artistes bara/men’s love que j’ai découvert (les ouvrages ont été acheté récemment). Sinon, je ne connais rien du tout à l’univers de la BD japonaise.
Vous dessinez depuis longtemps maintenant et de nombreux personnages ont pris vie sous votre plume. Il me semble que les premiers ont été Akihiko et Hiroki. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre processus créatif ? Comment les avez-vous imaginé ? Y en a-t-il un des deux que vous préférez dessiner ?
La création d’Akihiko et Hiroki s’est réalisée dans un train. J’ai gribouillé deux têtes sur un calpin. Puis lorsque je suis rentré chez moi, j’ai commencé à les travailler, mettre de la couleur… Ils ont été créé naturellement car n’ayant que peu de connaissances sur le manga, je n’avais ni modèle ni référence. Et surtout je débutais en illustration numérique donc imaginez les têtes de mes personnages en 2019 *rires*. Bien entendu, mon personnage préféré est le bel Akihiko, un bel Apollon brun aux yeux bleus clairs. Un peu mon idéal masculin ^^
De nombreux autres personnages figurent également dans vos divers travaux, qu’il s’agisse de vos livres ou de vos dessins parfois diffusés sur le net. Ces derniers vivent-ils tous dans le même univers ? Quelles sont leurs relations avec Akihiko et Hiroki ?
Il y a deux univers. Un univers « réel » avec Akihiko et Hiroki (et une dizaine de personnages secondaires) et un autre univers basé sur la mythologie grecque et zodiacale.
Pour les relations de l’univers réel, les personnages secondaires sont proches d’Aki et Hiroki, soit une ex petite amie, des co-équipiers sportifs, des amants, des partenaires de vie… Pour la partie mythologie, aucun lien. Cependant Aki et Hiroki sont présents dans les deux univers mais sous des traits et personnalités différentes.
Un tel travail et un talent certain pour le dessin questionnent aussi sur le terreau fertile de votre imaginaire. Quels sont vos inspirations pour concevoir une histoire ?
Joker. *rires*
Non, je plaisante. Mes inspirations viennent principalement de mes fantasmes, peut-être de choses/expériences vécues mais je ne dirais pas lesquelles hé hé.
Maintenant que nous en savons plus sur vous, sur vos personnages et sur votre manière de travailler, concentrons nous sur votre actualité. Vous avez déjà publié plusieurs ouvrages jusqu’à aujourd’hui. Et un nouveau est actuellement en précommande. Le volume 1 de Suck Me! Fuck Me! va bientôt être disponible. Pouvez-vous nous expliquer le choix d’un titre aussi suggestif ?
Pourquoi ce titre… En 2020, j’avais commencé une série de mini histoires Histoires de Fesses mais lors que j’ai commencé à publier les extraits de ces histoires, les retours étaient assez négatifs : des récits trop hard pour certains. Entre-temps, j’ai écrit des histoires plus longues et travaillé sur des projets plus complexes. Mais malheureusement, j’ai été volé en 2022, trois de mes ouvrages ont été publiés sans mon autorisation sur beaucoup de plateformes. Et une fois lancé impossible de les ralentir ou arrêter.
J’ai donc fait une pause d’un an et je suis revenu avec cette nouvelle série Suck Me! Fuck Me!. Ne voulant pas reprendre le risque de réaliser un nouveau One Shot assez long (au risque d’être volé à nouveau), j’ai repris cette idée d’Histoires de Fesses, des histoires sexuelles courtes et pour tous les goûts (du soft, du hard, du dominant/soumis, de l’hétéro, etc.). Donc il fallait un titre assez explicite : Suck Me! Fuck Me!… Je vous laisse traduire ^^
Il va mettre en avant un certain Matthew. Qui est-il ?
Avant ce fameux vol, justement, j’avais écrit Matthew, et créé un colosse de 2m15, une montagne de muscle, le quarterback de l’équipe de football américain dont Akihiko est aussi un des joueurs. À ce moment-là, Akihiko était en couple avec Hiroki… mais à noter qu’il est polyamoureux dont il avait une histoire avec Matthew. Matthew éprouve de réels sentiments. C’est quelqu’un de très brusque, assez impulsif sauf avec Akihiko. Il est assez doux avec lui. Malgré sa taille et sa puissance, il est très attentionné avec son amant. Mais uniquement son amant.
Cette œuvre est à la jonction entre la romance et la pornographie. Les scènes de sexes sont alors adoucies par la mise en case et entrecoupées par des bulles de texte (en anglais uniquement) qui transmettent des sentiments pleins de tendresse. Pourquoi ce choix ?
Lorsque j’ai écrit mon premier livre The Journal of Hiroki – un jeune étudiant qui fantasme sur le bel hétéro sportif, populaire etc. – on m’a accusé d’avoir écrit un viol. Car les textes sont assez crus et direct. La mise en scène est violente et intense mais les deux personnages sont consentants. Mais les personnes ont jugé ce livre sans lire entre lignes.
Pour l’histoire avec Matthew, j’ai donc décidé de faire des textes plus doux. Malgré un ébat sexuel assez intense (un colosse de 2m15 face à un mec de 1m85, imaginez la taille du membre et de la puissance du colosse). Mais les textes ont permis aux gens d’apprécier cette histoire et certains d’apprécier le bara.
Le texte est assez important, vous pouvez dessiner une histoire très mignonne, romantique mais si vous mettez une insulte assez violente, les lecteurs vont retenir que cette insulte et non l’intrigue de l’histoire.
Ce récit autour du personnage de Matthew est déjà paru une première fois mais uniquement dans un format numérique qui n’est plus disponible. Est-ce l’une des raisons de sa ressortie prochaine ?
Déjà, c’est en partie pour le public américain car effectivement l’histoire de Matthew n’est sortie qu’en format numérique. C’est aussi à cause du vol (le format numérique est plus facile à voler et à diffuser que le format papier) et surtout pour lancer cette nouvelle série Suck Me! Fuck Me!
Suck Me! Fuck Me! Vol. 1 ne nous montre pas que l’histoire de Matthew mais est aussi la BD qui permet, à nous lecteurs, de redécouvrir certains de vos dessins. On y voit notamment plusieurs personnages masculins en tenue de football américain. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette série d’images ?
Avant la création de Matthew, j’ai effectué une vingtaine d’illustrations sur le thème du football américain avec de nouveaux personnages : Drake, Genji, Steven, Mike et plus tard Matthew. Initialement c’était une série d’illustrations juste pour le fantasme des sportifs (j’ai fait également une série sur les militaires ^^). Ces illustrations ne sont plus diffusées sur les réseaux. Et cette publication dans le volume 1 est aussi un petit teaser en noir et blanc, pour un événement planifié à l’été 2024.
Drake, Genji, Mike et Steven sont très sexy, difficile de dire le contraire. Ce serait dommage qu’ils n’aient pas le droit à une histoire qui les mettent en avant. Est-ce dans les tuyaux ?
Je prévois plusieurs histoires avec tous mes personnages. Après vous dire qui et quand, là je ne sais pas, car je travaille à l’instinct… Là je peux vous donner une version et dans un mois, j’aurai totalement décidé autre chose.
En parlant des futurs volumes de cette série, pouvez-vous nous en dire plus ? Nous donner quelques exclusivités sur l’histoire ou les personnages que vous voudriez mettre à l’honneur ?
Pareil, j’espère faire plusieurs volumes mais vous dire avec qui et quand … Une chose certaine : actuellement j’écris le volume 2, avec non pas une seule histoire mais 2. Une histoire furry (avec animal anthropomorphisé) et une histoire fantastique. Deux histoires qui étaient prévues pour Histoires de Fesses, que je redessine avec mon nouveau style graphique (car il a bien évolué) et par la même occasion, je pense publier des livres hors-séries pour justement montrer l’évolution graphique entre 2020 et 2024. Donc 3 livres seront publiés dans les prochains mois.
Mis à part la saga des Suck Me! Fuck Me!, avez-vous d’autres projets en tête ?
Il y aura un projet en parallèle, qui est en cours de création. Un projet qui s’inspire des 12 travaux d’Hercule version hot. Avec un nouveau personnage Iraklis (Héraclès en grec). Un univers assez particulier, basé sur la mythologie avec les créatures comme le Minotaure. J’espère que le premier chapitre verra le jour dans les prochaines semaines.
Pour terminer, si vous ne deviez dire qu’une seule chose pour convaincre un néophyte adulte de lire votre travail, qu’est-ce que ce serait ?
Apprenez à sortir de votre zone de confort, et changez d’avis sur le porno… C’est quelque chose que, quasiment, tout le monde pratique sous des formes différentes. J’écris du fantasme donc évadez-vous et prenez du plaisir en solitaire ou à plusieurs, lâchez-vous !
Juste, si vous me permettez un petit mot pour finir, amusez-vous sexuellement, soyez consentant et surtout faites bien la différence entre la fiction et la réalité. Mes histoires sont fictives, non réelles ^^… Et surtout protégez-vous ^^ (et préparez vos mouchoirs *rires*).
Merci pour votre temps !
Merci à vous.
À travers le travail de Kelvyn JY, vous avez un aperçu de ce qu’est réellement le men’s love… Tantôt sexy, tantôt mignon, tantôt musclé, tantôt frêle, il réunit tout un panel de corps et de fantasmes ! Un univers aussi vaste que celui du boys’ love qui mérite amplement d’être plus connu et respecté. Que fleurisse l’amour du bara maintenant !
Vous pouvez retrouvez Kelvyn JY sur ses réseaux et vous pouvez dès à présent précommander son prochain titre via son Discord. Attention ceux-ci sont réservés à un public adulte !
Remerciements à Kevyn JY pour son temps et pour la mise en place de cette interview.