Haruhiko SUNAGAWA : une oeuvre prolifique et innovante aux enchères
S’il y a bien un nom qui doit vous être inconnu, c’est celui là : Haruhiko SUNAGAWA, celui d’un artiste japonais qui a réalisé une grande partie de sa carrière en France. Peintre et sculpteur, dessinateur, diplômé de physique et amoureux des perspectives, de la cinétique et de l’optique, moderne et parfois abstrait, né le 20 septembre 1946 à Fukuoka et décédé le 9 juin 2022 à Paris, dans le 15e.
Le 23 octobre prochain, la maison Pescheteau-Badin disperse aux enchères le fonds de son atelier. L’exposition de cette collection unique aura lieu le vendredi et le samedi précédant la vente, à l’hôtel Drouot à Paris… Ce weekend donc. L’occasion pour Journal du Japon de vous présenter l’homme et ses œuvres, avec Brice Pescheteau Badin et Géraldine Jost Badin, commissaires priseurs associés de la maison de ventes Pescheteau Badin mais aussi Marine Schuh-Senlis, commissaire-salariée de la maison de ventes.
Découverte et hommage.
Haruhiko SUNAGAWA : en quelques mots et dates
Haruhiko SUNAGAWA commence donc par des études de physique à l’université des sciences de Tokyo, puis en 1973 de dessin et de peinture au Hammersmith College of Arts de Londres. Il vit ensuite, à partir des années 80 à Paris, où il posera ses valises. Il est représenté par la galerie Denise René. Peintre et sculpteur, il réalise des structures légères qui mélangent pierre, bois, verre, le tout dans une géométrie rigoureuse. Il joue aussi bien avec la lumière qu’avec le regard…. pour un résultat souvent cosmologique, où la science n’est jamais loin… et la poésie non plus.
Dès ses premières années, il développe un « alphabet du mouvement ». Un point, puis une ligne, puis une forme, une vision (du monde) ou un message. En 1991, il obtient le prix Bourdelle et le musée lui organisant une rétrospective en 1993. Il expose aussi dans plusieurs musées et institutions dont le CAC à Lyon, le FNAC de Paris, la fondation Balenciaga et dans des collections privées…. Au Japon également.
Du Japon d’ailleurs, on retiendra l’une de ses phrases et inspirations : « Je subis l’influence de la calligraphie japonaise où l’on part là aussi d’un point et d’une ligne ; on est dans un état d’inspiration absolu. Nous avons besoin d’une technique pour exprimer son imaginaire ».
Un parcours atypique : entre sciences et art, entre Japon et France
Bonjour mesdames, monsieur, et merci pour votre temps… Nous nous rencontrons à l’occasion, le 23 octobre prochain, des enchères du fonds d’atelier du peintre et sculpteur japonais Haruhiko SUNAGAWA, décédé en 2022. Pouvez-vous rapidement vous présenter, en nous donnant votre lien à cet événement ?
Marine Schuh-Senlis (ci-dessous, au centre) : Je suis commissaire-priseur salarié au sein de l’étude Pescheteau-Badin et je m’occupe de l’organisation générale de cette vente.
Géraldine Jost Badin & Brice Pescheteau Badin (ci-dessous, à gauche et à droite) : Nous sommes Géraldine Jost-Badin & Brice Pescheteau-Badin, Commissaires-Priseurs au sein de la maison éponyme. Nous sommes donc chargés de la destination des biens meubles dépendant de la succession du défunt artiste, nous avons découvert son atelier et redécouvert l’œuvre formidable d’un artiste de grand talent dont nous sommes fiers d’organiser la vente après décès.
Comment chacun a rencontré l’artiste et son travail ?
MSS : Je ne connaissais pas le travail de SUNAGAWA. J’ai découvert l’artiste à travers son atelier dans un premier temps, lorsque nous sommes allés sur place pour inventorier les œuvres. Nous avons découvert ses effets personnels, ses ustensiles de travail, ses œuvres rangées méticuleusement dans des boîtes. On sentait l’esprit de l’artiste, son sens de l’organisation, ses origines japonaises (kimonos, encre de calligraphie, livres en japonais, cloisons japonaises en papier de riz), et son adaptation à la culture européenne (disques de musique classique, livres d’art, etc.).
En découvrant des photos et mémoires de l’artiste dans l’atelier, on se rend également compte de sa nature joyeuse, festive, sociale, bien qu’il ait consacré sa vie à l’art et ne se soit jamais marié.
Nous avons ensuite organisé le transport de toutes les œuvres dans un garde-meuble, et j’ai découvert au fur et à mesure chaque œuvre lorsqu’elles étaient déballées. C’était une véritable trouvaille artistique.
BPB : Le premier contact a été direct, frontal et saisissant.
Un mardi glacial de janvier, nous avons été parmi les premiers à pénétrer le domicile de Haruhiko SUNAGAWA après son décès, afin de réaliser l’inventaire de ses biens. En effet, le bailleur du défunt souhaitant rapidement récupérer le logement. Ils avaient demandé au Tribunal de prendre toutes les dispositions pour pouvoir louer de nouveau.
Très vite, nous avons compris qu’au-delà de l’habitation, c’était évidemment l’atelier de l’artiste et qu’il comportait un nombre très important d’œuvres. Nous avons compris également que notre inventaire serait beaucoup plus long que d’habitude et que le bailleur ne récupérerait pas de manière imminente son bien.
La première impression était celle du volume important, la compréhension d’être au contact d’un artiste passionné de reliefs de formes et imprégné d’art cinétique. Mais beaucoup d’œuvres étaient emballées et il était encore trop tôt pour prendre conscience de son importance.
Même si nous avons juste au-dessus fait une rapide biographie de l’artiste et avant de plonger plus en profondeur dans son parcours et son art, comment décrire en quelques mots cet artiste singulier pour nos lecteurs, plutôt habitués à la pop culture japonaise ?
MSS : Rigueur, passion, renouveau, poésie de la nature, esthétisme et pureté. SUNAGAWA s’est réinventé en France, et il n’a cessé de réaliser une synthèse artistique entre la culture japonaise et la culture française et plus généralement européenne. Il avait beaucoup d’amis, dans le monde de l’art, de la musique, et en même temps il vivait tel un moine artiste, reclus dans son atelier avec sa création.
Ce qui est amusant et intéressant lorsque l’on se penche sur le parcours de Haruhiko SUNAGAWA, c’est de voir que tout débute par des études… de physique ! On pourrait se dire qu’il va se détourner des sciences pour l’art, ce qui en partie vrai, mais pour l’enseignant en physique que je suis, la géométrie et le côté cosmologique de son travail saute aux yeux… Comment décrire son lien avec les sciences ?
MSS : Tout son travail est lié aux sciences. J’ai retrouvé dans son atelier des documents d’étude préparatoires à son travail : ça ressemble à des cours de géométrie et de physique. Je pense qu’il avait toujours en tête les lois de la physique, des mathématiques, de la géométrie et des sciences en général. Cela est flagrant aussi quand on regarde ses cahiers de recherches de 2003 quand il était en résidence au Clark studio à l’Albers Foundation.
L’influence de l’OP art (NDLR : OP art ou art optique) et l’art cinétique joue également sur son rapprochement à la géométrie.
GJB : Petit, la lecture du « Petit Prince » de Saint-Exupéry, lui avait donné l’envie d’être aviateur. Il avait pris alors le parcours d’ingénieur. Adulte, il souhaita juste regarder la nature, le paysage avec de la hauteur, et prit conscience que la peinture selon lui, c’était l’art de l’espace, la conception de l’espace et du temps avec le mouvement. Il se demande alors « comment avec mon art je peux réaliser la conception du temps ». Il utilise alors les lignes, et crée un art géométrique auquel il associe des éléments organiques qu’il tient de ses origines japonaises.
SUNAGAWA, comme nous le disions dans sa biographie, est né au Japon en 1946, à Fukuoka, mais en 1973, il quitte le Japon pour des études de dessin et de peinture au Hammersmtih College of Arts de Londres. Dans les années 70 puis 80, il expose à Amiens, Barcelone, Lyon… L’Europe semble être le déclencheur de sa vie artistique, qui va s’écrire en France. Comment l’expliquer ? Et comment expliquer aussi, en creux, qu’il n’a pas réussi à s’épanouir au Japon ?
MSS : Il est difficile de dire qu’il n’a pas réussi à s’épanouir au Japon, mais il a plutôt fait un choix après ses études de physique au Japon, le choix de démarrer une direction de vie, dictée par l’art et la culture occidentale. Il a quand même exposé individuellement ou en groupe au Japon en 1978, 1979, 1981, 1982, 1984, 1985, 1988, 1989, 1990 et également à l’étranger : Suisse, Luxembourg, Espagne, Allemagne, États-Unis, Belgique.
Son installation à Londres, puis à Paris marque une véritable coupure volontaire avec le Japon, et symbolise pour lui un renouveau. Tous les ans, il avait deux dates importantes : son anniversaire et son arrivée en France. A cette occasion, il fumait un bon cigare pour symboliser cette renaissance.
GJB : Il disait lui-même que lorsqu’il a quitté le Japon, il souhaitait commencer une seconde vie dans un pays étranger. N’importe lequel, mais plutôt en Europe. Il commence sa nouvelle vie en Angleterre, puis s’installe en France. Il épouse alors la carrière d’artiste, car il voulait « être libre ».
En étant artiste, il se cherche lui-même. Il se pose la question « Qui suis-je ? », question à laquelle il essaiera de répondre par son art. D’ailleurs, il souhaitait garder l’ensemble de son œuvre, ne pas s’en séparer sauf si les impératifs monétaires de la vie le contraignaient à en vendre quelques-unes. Ces œuvres sont son identité.
C’est pourquoi malgré son départ, il n’a pas fait abstraction de ses origines japonaises, il confiait d’ailleurs que c’était sa cuisine préférée. On retrouve dans ses œuvres ses origines avec la calligraphie mais aussi avec les recherches organiques de son travail, la poésie de son œuvre sans oublier cet esprit contradictoire de la conception japonaise (le blanc n’existe pas sans le noir, le plein n’existe pas sans le vide) qui est au cœur de son œuvre.
Il a vécu, et il est mort, l’an dernier, en France. Comment décrire son attachement à notre pays ? Qu’est-ce qu’il aimait en France ?
MSS : Ce qu’il aimait c’est de faire partie de la tradition des artistes qui ont pu se développer et s’épanouir en France. Ces artistes étrangers qui ont trouvé un refuge (Picasso, Kandinsky, etc.). La France devait correspondre au pays de la culture, de l’art, de la littérature. C’était quelqu’un de très curieux, il s’intéressait beaucoup à la culture et l’art en général. Il devait avoir un contact en France et il a décidé d’y venir après l’Angleterre. Et ensuite, il a eu la possibilité d’avoir un atelier. Il était donc pleinement intégré.
BPB : Au fil des années un lien très fort l’a relié à la France. Il a été lauréat du Prix Bourdelle puis a été exposé ensuite par la galerie Denise René lui conférant une place importante sur le marché français.
Le mouvement, le regard et le contraste…
J’ai lu dans une de ses biographies qu’il développe dès le début de sa carrière un véritable “alphabet du mouvement”… Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste ?
MSS : Il crée son propre alphabet artistique, ses propres règles. On sent une nécessité de respecter un ordre établi, des règles, or celles préexistantes ne devant pas lui convenir, il a créé son propre ordre, son propre alphabet, qu’il respectera dans la majorité de ces œuvres. Cet alphabet est lié au mouvement qu’il donne aux lignes, aux points, etc, d’où l’alphabet du mouvement.
GJB : Haruhiko SUNAGAWA invente un alphabet du mouvement pour traduire le mouvement dans des œuvres intrinsèquement immobiles, alphabet créé à partir d’éléments géométriques simples : le point et la ligne. D’un point il génère une ligne, de la ligne naît la forme, le vide, le paysage. En utilisant et en ordonnant les éléments de ses œuvres, cet alphabet, il compose un poème.
Le mouvement s’associe souvent à l’espace et, si l’on reprend ces deux composantes, on peut rapidement penser à la calligraphie japonaise, dont il dit parfois s’inspirer. Mais au-delà de la calligraphie, où trouvait-il ses sources d’inspirations ? Avait-il des artistes de référence ?
MSS : SUNAGAWA tente tout au long de sa vie de synthétiser les influences et la culture japonaises avec l’art abstrait, cinétique, géométrique occidental. Ses influences françaises sont l’OP art, l’Art cinétique, Vasarely, Rafael Soto, mais aussi Kandinsky, Klee, la musique classique.
Ses influences japonaises d’un autre côté sont le blanc et le noir, le minimalisme, la relation avec la nature. Elle transparaît par les matériaux utilisés, la matière (pierres, sable, bambou) … mais aussi avec l’utilisation de la matière organique (poire, pomme…).
GJB : Il s’inspire aussi beaucoup de la nature, il y a une recherche organique dans son travail, qui l’incite à intégrer la nature à ces œuvres. Les pierres utilisées dans ses œuvres proviennent de la nature. Il a également créé des installations éphémères dans des forêts aux États-Unis.
On parle de mouvement et d’espace et pourtant, ses œuvres sont bel et bien immobiles. Mais l’artiste a l’air d’aimer jouer avec son public et son regard : de quelles façons ?
MSS : Ses œuvres sont immobiles, mais en fonction de la manière dont on les regarde, elles bougent, chaque face d’une œuvre est différente chez SUNAGAWA. C’est la vision du public qui fait que l’œuvre devient mobile.
GJB : Haruhiko SUNAGAWA insuffle l’idée du mouvement dans une œuvre intrinsèquement immobile par son alphabet composé d’éléments géométriques simples.
Ses sculptures décomposent le mouvement en une série d’arrêts sur image, que l’œil du spectateur rassemble ensuite en un seul et même élan.
C’est l’œil du spectateur, qui en reliant cet alphabet avec pour point de départ les points, puis les lignes, crée le mouvement.
Dans ses réalisations, on retrouve des matériaux au centre desquelles la pierre et le bois… Avant d’intégrer avec les années résine et verre. Comment s’est construit ce lien avec ce qui va devenir ses matières premières ?
MSS : Ces matériaux sont des matériaux naturels, il pioche ses inspirations dans la nature. On retrouve ici un lien avec le Japon dans sa manière d’appréhender la nature.
A la fin, il s’en éloigne, car sa recherche s’oriente vers quelque chose de plus détaché du matériau. On peut voir dans certains tableaux proposés dans cette vente, une transcription d’un jardin japonais (par exemple les lots n°175, 176, 177, 178, 179, 180,191).
GJB : L’ajout de nouveaux matériaux à la fin de sa vie, comme la résine, permet aussi d’élargir sa palette créative et de faire ainsi évoluer ses œuvres.
La pierre et le bois sont des matériaux parfois utilisés pour des créations pesantes et imposantes alors que, pour SUNAGAWA, c’est tout l’inverse et l’on parle souvent de création “légères”. De la même façon, il emploie des matériaux solides mais semble vouloir transmettre une certaine fragilité… À quel point SUNAGAWA était un homme de contraste ?
MSS : Il joue constamment sur les contrastes, à mon sens c’est en partie cela qui rend les œuvres mobiles. Il remet en question la nature même des éléments naturels. Il oppose le blanc et le noir, la pesanteur et la légèreté, les éléments naturels et les sciences, la rigueur et l’abstraction, les lignes et les courbes.
GJB : En effet, Haruhiko SUNAGAWA considérait qu’il y avait toujours deux conceptions opposées au monde, conception puisée de ses origines japonaises. Selon lui, « le noir n’existe pas sans le blanc, la présence n’existe pas sans l’absence, l’instant n’existe pas sans l’éternel ».
Cette opposition constante, il la traduisait dans ses œuvres par l’opposition du blanc et du noir, la dureté de la pierre contrastant avec la fragilité du verre. Mais en les associant, d’une opposition, il crée une complémentarité. En effet, en associant le blanc et le noir, le blanc permet de révéler l’ombre et ainsi de créer le mouvement. L’ œuvre pourtant immobile devient alors mobile, et donc d’une opposition (mobile/immobile) il crée une complémentarité qui constitue l’œuvre.
SUNAGAWA : message et héritage
Finalement, quels étaient les messages récurrents de ses œuvres, comment décrire ce monde qu’il avait créé ?
MSS : SUNAGAWA créé un monde à mi chemin entre le Japon et la France.
Je trouve qu’il développe un monde assez poétique. Il met en lumière la relation entre l’homme et la nature, le tout petit et le très grand, les lois de la physique/ la science et ce qui n’est pas définissable/imprévisible.
Il écrivait des petits textes qui s’apparentent à des poèmes lorsqu’il décrit son travail.
Enfin terminons par notre sujet du jour, c’est la vente de ses œuvres… 400, ce n’est pas rien ! Quel est le but de cette vente ? Comment s’est-elle décidée puis organisée ?
BPB : Il y a plusieurs buts à cette vente.
En premier lieu et c’est ce qui explique que cette vente soit judiciaire le défunt artiste n’avait pas d’héritier connu. Le bailleur souhaite récupérer l’atelier afin d’en faire profiter un autre artiste et certains créanciers du défunt souhaitent voir leur créance honorée, ce que le fruit de cette vente permettra.
En second lieu, et c’est plus important, cette vente donnera une notoriété certaine, méritée et internationale à un immense artiste dont la réputation était essentiellement parisienne. Il nous semblait important que figurent dans cette vente toutes les œuvres afin que chacun puisse comprendre le cheminement de l’esprit de SUNAGAWA au fil de toutes ces années c’est d’ailleurs ainsi que la catalogue a été constitué.
Parmi toutes ses œuvres, est-ce que vous avez une favorite ? Pour quelles raisons ?
MSS : J’aime beaucoup ses pyramides (lots 247 et 248 entre autres). Je les trouve poétiques et elles résument bien le travail de l’artiste. On retrouve l’opposition entre la légèreté et la pesanteur, le blanc et le noir, la transparence et l’opacité, l’illusion d’optique, l’intégration de matières, et tout ce que représente la pyramide : une forme géométrique, un monument ancestral et majestueux, la perfection et l’équilibre de la forme.
GJB & BPB : Comment choisir mais compte tenu de nos goûts personnels et de notre intérêt pour les formes et la matière, notre œil est à chaque fois focalisé sur les sculptures quelles qu’elles soient.
J’avoue que nous aussi. Merci pour votre temps.
Nous vous rappelons, chers lecteurs, que l’exposition de cette collection unique de Haruhiko SUNAGAWA aura lieu le vendredi et le samedi 20 et 21 octobre à l’hôtel Drouot à Paris. Les enchères, le 23 octobre au même endroit, ouvriront elles la possibilité d’acquérir plus de 400 œuvres directement issues de l’atelier de l’artiste : dessins, tableaux et sculptures, offrant une vue d’ensemble de la carrière prolifique et innovante de SUNAGAWA.
Remerciements à Brice Pescheteau Badin et Géraldine Joss Badin et Marine Schuh-Senlis pour leur temps. Merci également à Pauline Boddaert pour la mise en place de cette interview.
super intéressant une belle découverte malheureusement trop tard…………
Il laisse un bel héritage, espérant que d’autres s’en inspireront.
Très bel article bien documenté
Bonjour Marie-Claude,
Paul OZOUF, rédacteur de l’article. Merci de nous avoir lu. Nous l’avons découvert nous aussi sur le tard, mais sa singularité nous a rapidement séduit. En espérant qu’en effet, il soit source d’inspiration et qu’on retrouve une part de lui dans de futures œuvres, dans une autre génération !