Déclin de la natalité au Japon : la faute aux femmes ?
Le Japon est englué dans une crise de natalité qui laisse craindre le pire pour l’avenir d’un pays qui voit sa population fondre d’année en année. Si les raisons de cette fécondité en berne sont nombreuses et qu’elles sont à chercher autant dans le manque de structure d’accueil que dans la morosité économique qui frappe l’archipel, le gouvernement semble préférer trouver des coupables : les femmes. On revient sur les véritables causes de ce déclin de la natalité, sur les solutions d’urgence proposées par l’État et sur les actions envisageables pour redonner l’envie aux Japonais de procréer.
Le déclin de la natalité se poursuit au Japon
La crise démographique qui frappe le Japon depuis une décennie se poursuit et le nombre de naissances a même atteint son taux le plus bas avec 799 728 bébés nés en 2022. Cela représente une chute de 5,1 % (- 43 169 enfants) par rapport à l’année précédente et le plus faible nombre de naissances sur l’archipel depuis 1899, année où les premières statistiques ont été recueillies. En 10 ans, le pays a perdu plus de 3 millions d’habitants. De l’autre côté, le nombre de décès n’a jamais été aussi haut, avec 1 582 033 morts en 2022, soit une hausse de 8,9 % (+ 129 744). À ce rythme, le futur du Japon est en péril et le Premier ministre Fumio KISHIDA jugeait même en janvier dernier qu’il s’agissait d’un problème qui ne peut pas attendre et ne saurait être reporté, et que le pays atteint la limite de l’incapacité de pouvoir continuer à fonctionner en tant que société.
Entre un vieillissement de sa population continu et une absence de renouvellement des générations, le Japon est à un carrefour de son histoire, avec un schéma simple : sans enfant, plus de nouveaux travailleurs ni de futurs consommateurs et donc un système de retraite paralysé et une économie en chute libre. Le manque de main-d’œuvre se fait déjà ressentir et l’immigration n’est toujours pas la solution envisagée en premier lieu pour soutenir l’activité économique. Il faudrait donc que les Japonais se remettent à procréer et pour cela, il semble nécessaire de redorer l’image de l’enfant et d’aider les potentiels parents à subvenir aux besoins de leurs familles, dans un contexte économique compliqué.
Pourtant, certains hommes politiques, plus que majoritaires dans un gouvernement japonais composé à 90 % d’hommes, semblent préférer pointer du doigt les femmes et ainsi produire l’effet inverse de celui recherché, en les culpabilisant. Fort heureusement, ces femmes japonaises savent se défendre, car elles estiment à raison, ne pas être la cause du déclin de la natalité dans le pays.
Les femmes pointées du doigt par certains dirigeants
Au cours de la dernière décennie, plusieurs déclarations politiques accusent les femmes d’être fautives de ne pas faire d’enfant, et ainsi d’être responsables du déclin démographique du pays. En 2018, c’est Taro ASO, ancien Premier ministre et ministre des Finances à l’époque sous le gouvernement de Shinzo ABE, qui se permet une sortie polémique dont il est coutumier en affirmant qu’au lieu de blâmer les personnes âgées, il serait plus juste de voir la cause du problème chez ceux qui ne font pas d’enfant, sous-entendu les femmes.
La même année, Toshihiro NIKAI, alors secrétaire général de PLD (le Parti Libéral Démocrate), mettait en cause les couples refusant d’avoir des enfants en les traitant d’égoïstes, via une comparaison hasardeuse avec le baby-boom qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Faut-il lui rappeler que les moyens de contraception n’étaient pas les mêmes à l’époque ? Dans un style assez similaire, Kanji KATO, également membre du PLD, expliquait que les femmes devraient avoir au moins 3 enfants et que celles qui choisissaient la solitude seraient des fardeaux pour la société. Pour illustrer ses propos, il affirmait que ces femmes seules finiraient dans des maisons de repos, au frais des enfants des autres. Si on remonte à 2007, c’est le ministre de la Santé d’alors, Hakuo YANAGISAWA, qui qualifiait les femmes de machines à accoucher, en précisant qu’il était de leur devoir de faire grimper le taux de natalité.
Des déclarations pas si étonnantes, de la part d’une classe politique qui peine à affronter des sujets aussi modernes que le mariage pour tous ou que l’égalité homme-femme dans la société, mais qui ne passent plus en 2023. Désormais, une mouvance prend racine sur les réseaux sociaux et des femmes, qui veulent s’écarter de cette image traditionnelle qu’on leur accole, élèvent la voix en ligne pour dénoncer ces accusations honteuses.
Le Japon est le pays de l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement économiques) qui compte le plus haut taux de femmes de plus de 50 ans sans enfant et ces dernières revendiquent ce droit de ne pas être mère. Via l’Hashtag une vie sans enfant (#lifelong childlessness), elles sont nombreuses à s’exprimer et à défendre ce style de vie, qu’elles ont choisi ou non. Pour certaines, c’est un choix de vie assumé, pour d’autres les aléas de l’existence qui les ont conduites à ne pas enfanter. Mais elles ne veulent plus avoir honte et estiment qu’il est temps pour la société japonaise de les considérer comme les femmes qu’elles sont, indépendamment de leur âge, de leur statut social et de leurs décisions. Ces espaces virtuels, où elles peuvent se retrouver et s’exprimer, permettent en plus de mieux comprendre les raisons qui font que les Japonais sont moins enclins à se reproduire, puisqu’elles parlent sans censure et plus ouvertement que lorsqu’elles sont en famille ou entre amis.
Pourquoi les Japonais ne veulent plus d’enfant ?
Entre la situation économique du Japon qui crée des inquiétudes chez les potentiels parents, des jeunes qui visent à plus de liberté, la charge mentale encore bien trop élevée pour les femmes et une image négative de l’enfant dans les grandes villes japonaises, le constat est édifiant : faire un enfant au Japon semble extrêmement difficile. Tentons de détailler ce qui peut décourager les couples d’avoir un bébé.
Des conditions financières défavorables
Il y a moult raisons qui peuvent expliquer que les Japonais, hommes et femmes, ne désirent pas faire d’enfant, mais il convient tout d’abord de démonter un mythe : celui qui veut que les femmes carriéristes privilégient leur travail au détriment d’un rôle de maman. En réalité, c’est l’inverse qui semble se produire puisque plus elles font carrière, plus elles enfantent, car elles en ont les moyens. On met ainsi le doigt sur l’un des principaux freins à enfanter : l’argent.
Tous les parents, peu importe le pays dans lequel ils vivent, vous confirmeront qu’élever un enfant coûte cher, et qu’il faut donc pouvoir l’assumer financièrement quand l’État ne fournit pas d’aides spécifiques. Au Japon, le système éducatif ultra compétitif pousse les parents à investir en dépensant beaucoup pour les études de leurs bambins, avec des cours du soir fréquents et quasi-indispensables, et le choix d’écoles réputées qui détermineront leur futur. Une pression financière permanente que les couples de la nouvelle génération n’ont pas forcément envie de subir, comme ont accepté de le faire leurs aînés.
L’économie japonaise n’est pas florissante et les salaires sont bas, bien loin de la croissance dont ont pu bénéficier les couples lors de la bulle économique de la fin des années 80. De fait, un seul salaire ne suffit plus à subvenir aux besoins d’une famille, comme ce fut le cas par le passé, et le rôle de mère au foyer devient un songe utopique pour celles qui voudraient accéder à ce statut. Les femmes doivent souvent travailler – et accepter des salaires plus bas et/ou des emplois plus précaires – et il leur faudrait alors assumer, dans le même temps, le rôle de maman qui leur incombe, quand les pères doivent se conformer aux attentes d’un monde du travail encore bien trop rigide. Le problème, c’est que le partage des tâches dans un foyer est encore loin d’être réparti équitablement entre l’homme et la femme et que ces dernières en font environ 4 fois plus. Dans le même ordre d’idées, une femme s’occupe d’environ 75 % de l’éducation de l’enfant, qu’elle travaille ou non.
Ce schéma très traditionnel pose problème, mais ce n’est pas le seul souci. Si les mariages sont en hausse en 2022 (+ 1,1 %), ils surviennent plus tardivement et donc la naissance d’un premier enfant est retardée. Dès lors, il devient plus compliqué d’en faire plusieurs, pour des motifs physiologiques évident. De plus, le phénomène de Matahara – ou harcèlement lié à la maternité – que peuvent subir les femmes dans le monde de l’entreprise peut en décourager plus d’une de tomber enceinte, ou de réitérer l’expérience après un premier enfant. Si les divorces sont également en légère baisse en 2022 (-2,5 %), la crainte de se retrouver mère célibataire plane aussi sur des femmes, qui doivent faire face à des jugements (sociétaux ou familiaux), et aux difficultés financières qui dérivent de cette situation.
On peut donc aisément comprendre qu’entre des finances en berne et l’investissement en temps colossal demandé aux femmes, ces dernières se posent la question de la maternité. Contrairement aux décennies précédentes, où leurs mères et leurs grands-mères enfantaient sans véritablement se poser la question, les femmes ont maintenant le choix de décider du rôle qu’elles veulent jouer dans la société.
Peu de structures pour faire garder un enfant
Il faut également tenir compte du manque de structures d’accueil auquel sont confrontés les parents, avec des places en crèche rares et peu de centres à même de garder leur progéniture quand les deux parents travaillent. Sans une grand-mère dans les parages, la tâche peut s’avérer ardue et certains préfèrent tout simplement renoncer face à ce type d’obstacles.
On notera également une particularité culturelle, répandue en Asie de manière générale et bien présente au Japon, qui veut que confier son enfant à une personne inconnue soit mal vu. Le statut de baby-sitter reste rare et il y a encore un fort sentiment de culpabilité à se tourner vers des nounous, lorsqu’il faut faire garder un enfant. Du coup, un couple qui décide d’avoir un bébé sait qu’il sacrifiera une grande partie de ses loisirs et de sa liberté puisqu’il devra désormais être présent en permanence pour cet enfant. À l’heure où les jeunes générations nippones s’ouvrent au monde et ont accès à plus de liberté, notamment en termes de voyage, on comprend que l’enfant peut être vu comme une entrave.
L’enfant, cet être pénible qui gêne les autres
Enfin, il y a une raison qui pourrait paraître surprenante pour beaucoup d’observateurs étrangers et pour des voyageurs qui ont l’impression que les Japonais sont extrêmement gentils et attentionnés avec les enfants, mais qui est pourtant une réalité du pays : les enfants sont parfois considérés comme une nuisance, particulièrement dans les grandes villes ! Dans un pays où déranger son prochain est impensable, le fait d’en avoir et de s’exposer à des réprimandes, des regards désapprobateurs dans les trains ou les avions, voire de devoir s’accommoder de restrictions dans certains restaurants, entraîne une réticence supplémentaire. À titre d’exemple, sachez qu’il existe un compartiment spécial pour les parents avec enfants dans le Tokaido Shinkansen, ou que Japan Airlines propose une baby map pour permettre aux voyageurs qui voudraient voyager sans être importunés par des cris ou des pleurs d’enfants de choisir un siège loin de ces nuisances.
Que propose le gouvernement pour inciter les couples à se reproduire ?
Afin d’enrayer cette chute des naissances, le gouvernement s’évertue à prendre des mesures pour inciter les couples à avoir des bébés. Il s’agit à la fois de mesures financières et d’actions visant à améliorer les structures, pour simplifier la vie aux jeunes parents.
L’idée première est tout simplement de pousser au mariage, dans un pays où seuls 2 % des enfants naissent hors mariage (contre plus de 60 % en France) et sont, dans ces cas-là, considérés comme illégitimes et inscrits en tant que tel dans le registre familial. On a pu voir que le nombre de mariages avait augmenté en 2022, mais une étude montre que les 18-34 ans n’ont jamais été aussi réticents à l’idée de se marier, avec 17.3 % des hommes et 14,6 % des femmes qui n’ont aucunement l’intention de le faire. En comparaison, ils étaient respectivement 2,3 % et 4,1 % à ne pas envisager le mariage dans les années 80. Pour inciter les couples à se passer la bague au doigt, le gouvernement a lancé, dès 1992, une campagne appelée Family friendly policies (soit Politiques Favorables à la Famille) visant à soutenir les familles dans 4 domaines principaux : l’organisation du travail, la prise en charge des enfants, les finances et la santé.
Cela passe notamment par des congés maternité/paternité rallongés et des incitations à les prendre (surtout chez des pères qui jusqu’ici avaient tendance à ne pas en profiter, du fait de la pression au travail), des heures de travail réduites pour les jeunes mamans, des facilités pour faire garder les enfants en journée, après l’école ou lors des vacances, ou encore un meilleur accompagnement des femmes enceintes et des mères, après l’accouchement. En plus de ça, un ensemble de mesures financières destinées à aider les jeunes parents, mais aussi à pousser les couples à en faire, ont été instaurés. Parmi elles, l’école rendue gratuite entre 3 et 15 ans, ainsi qu’une prime à la naissance passée de 420,000 yens à 500 000 yens / enfant (soit approximativement 3 300 euros) à partir de 2023. Si le geste reste apprécié, il témoigne d’une approche à court terme du problème, qui ne résout rien. Le coût de l’accouchement au Japon est évalué à environ 473,000 yens actuellement et la somme fournie est engloutie immédiatement dans les frais d’hôpitaux. Quid des achats essentiels supplémentaires comme les couches, les vêtements ou les accessoires pour tout-petits ?
En janvier 2023, le gouvernement du Premier ministre Kishida affirmait travailler sur de nouvelles propositions censées enrayer le problème – notamment la création d’une Agence des affaires familiales pour regrouper tous les efforts et toutes les aides – et l’une de ces mesures a fait polémique. Il s’agirait de réduire la dette étudiante pour ceux qui auraient un bébé. Si les Ministres soutiennent qu’il n’est pas question de discriminer les couples sans enfant, l’opposition voit évidemment cette idée comme une injustice pour ces derniers et surtout, comme un véritable chantage au bébé. Dans le schéma actuel, difficile d’imaginer qu’une telle idée puisse convaincre qui que ce soit.
Du côté des gouvernements locaux, dans de petites villes qui souffrent particulièrement du déclin démographique et qui se vident inexorablement, on tente d’autres approches : voiture offerte pour les familles, possibilités de louer des maisons abandonnées à prix réduit ou sans frais, campagne de promotions pour attirer les jeunes couples à même de travailler de chez eux, etc. Pourtant, rien ne semble fonctionner et le problème pourrait être plus profond.
Quelles sont les solutions à privilégier pour changer les mentalités ?
Une étude internationale menée en 2021 posait la question suivante à des individus de 20 à 49 ans de France, d’Allemagne, de Suède et du Japon : pensez-vous qu’il est facile d’élever un enfant dans votre pays ? Sans surprise, moins de 40 % des Japonais répondent par l’affirmative, contre 97 % des Suédois, 82 % des Français et 77 % des Allemands.
Il est souvent reproché au gouvernement de ne pas être en phase avec les attentes de ses citoyens – et ce n’est pas une spécificité japonaise – et de proposer des solutions inadaptées aux vrais problèmes, ce qui peut expliquer cette négativité. Payer des couples pour enfanter ne donnera pas envie d’avoir un enfant à ceux qui ne sont pas particulièrement attirés par la chose, et c’est cependant l’idée qui semble ressortir à chaque fois que le problème du déclin de la natalité est abordé.
Pourtant, en s’attaquant aux racines de ce mal, à savoir des salaires trop bas, une organisation du travail trop archaïque et peu en phase avec les envies de libertés nouvelles des plus jeunes, le rôle de mère qui devrait avoir un statut bien plus noble et une image de l’enfant qui devrait être présenté comme une richesse plutôt que comme une contrainte, on pourrait envisager un changement des mentalités.
Dans le monde entier, la décroissance démographique est déjà une réalité et le Japon ne fait pas figure d’exception. On y voit les conséquences d’un monde qui paraît plus chaotique, avec ses conflits armés permanents, un réchauffement climatique qui inquiète et une jeunesse éduquée peut-être plus pessimiste quant au futur. Reste à savoir si le pays parviendra à surmonter son plus grand défi, en redonnant espoir en l’avenir à ses citoyens, au cours des 10 prochaines années qui s’annoncent décisives.
Si le Japon veut rester une nation de prime importance, il lui faut affronter ce problème de déclin de natalité au plus vite. L’heure est à l’action, mais aucune des mesures prises jusqu’ici ne semble porter ses fruits et pire, des propos malvenus visant à culpabiliser les femmes pourraient avoir un effet contraire. Plutôt que de chercher des coupables, il pourrait être judicieux de s’intéresser aux véritables causes du problème et de proposer des solutions concrètes et pertinentes, qui demanderaient certainement une modification plus profonde de la société japonaise.
Source :
- Gender equality in Japan – statistics & facts, Statista.com, Janvier 2023
- Bulletin d’Etat Civil décembre 2022, Ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être, 2022
- Will Japan’s new plan to boost birth rates work ?, Julian Ryall, Deutsche Welle (DW), 14 décembre 2022
- Outline of Health, Labour and Welfare, Ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être, 2021
- Less than 40% in Japan See It as Easy Place to Raise Children, Nippon.com, 20 juillet 2021
- Household and Housing, Number of Children, Statistics Japan, 2017
- Les freins au désir d’enfant au Japon, Valérie Harvey, Anthropologie et Sociétés, Volume 41, Number 2, 2017, p. 97–119
- Low Fertility in Japan, no End in sight, Noriko o. Tsuya, East West Center n°131, Juin 2017
- Response to a Society with a Decreasing Birth Rate, Ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être, 2011
- Promotion of Comprehensive Measures to Reverse the Birth Rate Decline in a Society with a Decreasing Population, Ministère de la Santé, du Travail et du Bien-être, 2009
- Sharing of Housework and Childcare in Contemporary Japan, Masako Ishii-Kuntz, Division for the Advancement of Women, Department of Economic and Social Affairs, New York, 19 septembre 2008
Très bel article bien complet. Merci !
Le Japon a 50 ans de retard niveau mentalité, ils vont le payer au prix fort…
Ce n’est pas l’image de l’enfant qu’il faut redorer, mais celle d’une société mondialement en perdition, victime de son obscurantisme, de ses abus et de ses incohérences.
Le point économique est vraiment inquiétant.
Nous allons avoir un enfant dans quelques mois , et le prix de l’accouchement s’élève a environ 4500euros. Meme avec une aide de l’état de quelques 2900 euros, il faut arriver a sortir le reste.
On est une famille modeste et avec quasiment pas d’économie malgré un travail trop envahissant. Honnêtement la pression que cela met au quotidien parfois prends le pas sur l’euphorie de la grossesse. On essaie de pas trop y penser en se disant qu’on arrivera y arrivera mais que va t on devoir sacrifier.
Notre enfant va passer sa vie a payer des taxes, et on doit payer son arrivée aussi. Quel support fantastique de la part du pays…
Désolé de m’étendre dans les commentaires, mais les chiffres énoncés dans cet article sont notre réalité..
C’est un rêve qui se réalise de voir notre famille s’agrandir mais quand je me dis qu’il y a des gens qui gagnent moins bien leur vie ou qui ont du mal a gérer leurs économies, je renssens une profonde tristesse de savoir que certains finissent par choisir de sacrifier l’idée d’avoir un ou plusieurs enfants.
Honte aux hôpitaux privés trops chers qui profitent des aides des l’état, et honte a l’état qui nous fais de beaux discours quand ça les arrangent mais participent activement au malheur de la population dont ils sont responsables.
Merci beaucoup pour cet article très complet.
Très intéressant merci pour la qualité de l’article