Yukio MISHIMA, le dernier samouraï !
Le Forum des images, qui œuvre depuis 1988 au cœur de Paris dans le quartier des Halles pour la cinéphilie et l’éducation à l’image, s’est placé pendant quatre mois sous l’égide d’un esprit tutélaire aussi fascinant que déroutant : l’écrivain japonais Yukio MISHIMA (1925-1970).
Intitulée “Le Japon, Mishima et moi” et inspirée par le biopic réalisé par le cinéaste américain Paul Shrader en 1985, une programmation d’une immense richesse a permis de développer de nombreux thèmes. Laurence Briot, Isabelle Vanini et Pauline Frachon, programmatrices du Forum des images, les ont articulés en cinq chapitres :
- le Japon de Mishima, pays défait par la guerre et la bombe atomique quand il avait 20 ans ;
- le style Mishima, sa créativité et ses expérimentations ;
- les corps de Mishima, récits de soi, bodybuilding, sexualité omnivore, érotisme macabre ;
- Mishima politique ;
- et enfin, Mishima samouraï.
C’est sur cette dernière facette de sa personnalité que nous nous pencherons plus en détail ici.
Une filmographie proposée par les équipes du Forum des images est reproduite à la fin de cet article. Vous trouverez aussi des liens vers des conférences enregistrées lors de ce programme Mishima, ainsi qu’une sélection de mangas jidai-geki qui mettent en scène des samouraïs, sélection proposée par Xavier Guilbert, commissaire d’exposition, spécialiste du manga.
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Une œuvre irréductible à l’éblouissement d’une mort préméditée
Anachronique, spectaculaire et insensé, le suicide de MISHIMA, le 25 novembre 1970, par éventrement rituel, dans une mise en scène aussi gore que flamboyante, a marqué très fortement et durablement les esprits. Cet acte est en grande partie à l’origine de la fascination que le personnage de MISHIMA exerce sur ses lecteurs aussi bien au Japon qu’à l’étranger, au risque de faire écran et de gommer l’incroyable richesse et la complexité de son œuvre.
Au Japon, ce suicide d’une grande violence a d’abord choqué et entraîné incompréhension et rejet ; alors qu’en France, par exemple, il a placé l’auteur sous le feu des projecteurs et déclenché de nombreuses traductions.
De son vrai nom Kimitake HIRAOKA, l’auteur choisit très jeune le pseudonyme de MISHIMA, en référence à une ville située nord de la péninsule d’Izu, d’où l’on a la plus belle vue sur le mont Fuji et où il passait ses vacances. Écrivain japonais le plus doué de sa génération, celle des des jeunes gens d’après-guerre, génie polymorphe, touche-à-tout et insatiable, il se lance tête baissée dans l’action et l’écriture, s’essayant à la poésie, à la grande littérature, tout comme au roman populaire en feuilletons, aux essais ou au théâtre.
Pour les genres, il fait preuve de la même boulimie : drame, comédie, science-fiction, polar, nouvelles homoérotiques (sous un autre pseudonyme). Du plus noble au plus trivial, il s’essaie à tout. Papivore et scriptomane, on lui prête la publication de pas moins d’une centaine d’ouvrages, dont quarante romans, vingt recueils de nouvelles, dix-huit pièces de théâtre … Mais moins de 20 % de son œuvre est traduite en français. On a encore beaucoup à découvrir !
Quand on concentre son esprit sur la Beauté, on est, sans s’en rendre compte, aux prises avec ce qu’il y a de plus noir en fait d’idées noires. Je suppose que les hommes sont ainsi faits.
Le Pavillon d’Or, Yukio MISHIMA, 1985 pour la traduction française chez Gallimard
Grand lecteur, il opère une synthèse entre le classicisme occidental (Racine et Radiguet, mais aussi Proust ou Cocteau), les grands romanciers japonais, et la tradition japonaise avec l’éthique du bushidô, la fameuse voie des samouraïs. On a souvent écrit qu’il était en quête de la beauté pure, qu’il était fasciné par la mort – jusque dans l’érotisme : il écrivit d’ailleurs une pièce qui évoque le sadisme : Madame de Sade en 1969. Sulfureux, contestataire et subversif, il aime provoquer et n’est jamais là où on l’attend.
Tous les écrivains sont exhibitionnistes. Moi, je pratique l’exhibitionnisme physique, parce que je suis timide. Derrière ce masque, je peux me cacher. Je suis un écrivain japonais très sérieux. Je n’aime pas la littérature. C’est un peu comme un Dom Juan qui n’aimerait pas les femmes. »
Interview de MISHIMA à l’occasion du prix qu’il a reçu au Festival de Tours en janvier 1966 pour son film Yûkoku – Rites d’amour et de mort. L’écrivain répond torse nu dans son lit en français (il lit une note rédigée en phonétique).
Une personnalité paradoxale et insaisissable
MISHIMA nous parle de notre époque car il a utilisé tellement de masques que l’on peut facilement en trouver un qui nous convient, et parce qu’en refusant le Japon d’après-guerre, il se plaçait en quelque sorte hors du temps. Impossible de l’enfermer dans une case ou dans des catégories toutes faites. Roi de la mise en scène de sa propre personne, narcissique et égocentrique, il a porté l’art de brouiller les pistes à son plus haut niveau.
Il déclare ouvertement son homosexualité mais il se marie et se montre un père attentif.
Fasciné par la culture américaine (il adorait Disneyland !), il déteste l’influence de l’Occident sur son pays.
“Trotskiste de droite”, il cherche à se rapprocher des étudiants d’extrême gauche en prônant des idéaux d’extrême droite – un culte renouvelé à l’empereur.
Voyeur, il adore décrire des scènes de manière crue et réaliste. Exhibitionniste, il pose pour les plus grands photographes de son temps, comme dans la série érotique et morbide Barakei, Ordalie par les roses, du photographe Eikoh HOSOE où il se métamorphose en Saint Sébastien martyr. Il est l’un des premiers culturistes du Japon et montre sa musculature dans les revues de bodybuilding inspirées des magazines américains.
Acteur, il joue au théâtre et au cinéma. Il possède le goût du simulacre parce qu’un beau mensonge vaut mieux qu’une vérité laide.
Il s’essaie à la boxe, devient adepte du kendo…
Il s’intéresse à la psychanalyse et en acquiert une connaissance fine, qu’on retrouve dans le roman, La Musique, paru en 1965.
Nostalgique des vertus essentielles d’un Japon idéalisé, il est en révolte contre son époque. Mais, par de nombreux aspects, il est aussi l’un des meilleurs représentants de cette même époque. Il est tout à la fois avant-gardiste et rétro.
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, son anticonformisme, son refus de se laisser enfermer, conjugué à la qualité et à la radicalité de ses productions, font qu’il garde un pouvoir de fascination intact cinquante ans après sa disparition.
J’aime l’effondrement des cubes. J’aime la destruction à peu près autant que l’équilibre. Le principe d’un équilibre contrôlé et construit uniquement en vue de sa destruction est devenu, pour être plus précis, mon idéal dramaturgique et plus largement esthétique.
La Tentation du drame, Yukio MISHIMA, essai paru en 1955
“Je découvris que la voie du samouraï, c’est la mort” : réappropriation, simulacre et révolte
MISHIMA a pioché dans l’histoire du Japon pour en retenir ce qui l’intéressait. L’image du samouraï était devenue un peu honteuse après-guerre, mais il préfère en garder le caractère idéalisé et héroïque de l’ère Edo et de l’époque impériale. Il est anachronique quand il remet l’éthique du samouraï en avant. C’est en cela qu’il se montre réactionnaire. C’est bien l’une de ses manières de protester contre ce Japon des années 50 qu’il rejette en masse.
D’où lui vient cette fascination pour l’éthique des samouraïs ? On raconte qu’étudiant, il aurait reçu une montre en cadeau des mains mêmes de l’Empereur. On dit aussi que sa grand-mère, personnage tyrannique et qui l’a beaucoup fait souffrir dans sa prime jeunesse, descendait d’une lignée de samouraïs.
Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, c’est que l’un de ses livres de chevet était le Hagakure dont il fait une analyse très fine dans un essai de 1967 : Le Japon moderne et l’éthique samouraï. Le Hagakure, c’est “Le Livre du Samouraï”, un code de conduite écrit entre 1710 et 1717 destiné aux guerriers. Il résume l’essentiel du bushido, “la voie du combattant”.
Citant le Hagakure dans son essai :
Tenu de choisir entre la mort et la vie, choisis sans hésiter la mort.
MISHIMA ajoute plus loin :
Mais une situation où l’on est vraiment tenu de choisir entre la mort et la vie ne se présente pas tous les jours.
Il poursuit :
Le Hagakure est comme la matrice qui a donné naissance à mon œuvre littéraire. Là est la source inépuisable de ma vitalité – car là est l’aiguillon implacable, la voix qui ordonne, le critique cruel, et là est une beauté qui est celle de la glace.
Sa mort par suicide ritualisé, le seppuku, serait à ce titre son œuvre la plus accomplie. C’est en tout cas l’opinion de Marguerite Yourcenar dans son livre Mishima ou La vision du vide, paru en 1980, qui écrit :
Il y a deux sortes d’êtres humains : ceux qui écartent la mort de leur pensée pour mieux et plus librement vivre, et ceux qui, au contraire, se sentent d’autant plus sagement et fortement exister qu’ils la guettent dans chacun des signaux qu’elle leur fait à travers les sensations de leur corps ou les hasards du monde extérieur. Ces deux sortes d’esprit ne s’amalgament pas. Ce que les uns appellent une manie morbide est pour les autres une héroïque discipline.
Un autre spécialiste du Japon, l’écrivain et anthropologue Maurice Pinguet a, lui, écrit dans son célèbre essai, La mort volontaire au Japon :
Se tuer : possibilité rare sans doute, et pathétique pour un peuple si doué de vitalité, excès véhément, mais accepté et respecté, nécessité sévère, dont le Japon décida de ne jamais se laisser d’emblée priver par principe, comme s’il avait compris qu’une part essentielle de grandeur et de sérénité disparaît quand s’efface d’une civilisation la liberté de mourir.
Peut-être que MISHIMA aurait pu reprendre cette phrase à son compte. Plus loin, Pinguet analyse ainsi le suicide de l’auteur :
C’est toute cette tradition du sacrifice que l’écrivain, MISHIMA Yukio voulut en se tuant défendre, illustrer, restaurer. […] En bannissant le sacrifice, pense MISHIMA, la modernité a tari la transcendance, rien de souverain ne subsiste d’où la vie pourrait recevoir un sens. Nous n’avons plus d’illusions peut-être, mais plus de but qui nous dépasse, nous réunisse et nous exalte.
Et MISHIMA lui donne peut-être raison en écrivant dans sa nouvelle Ken en 1963 :
L’homme n’a en fait que deux possibilités : être fort et droit, ou se donner la mort. Lorsqu’un de ses camarades de classe s’était suicidé, Jirô avait tout à fait admis son geste, mais, comme ce garçon était assez chétif de corps et d’esprit, il regretta que ce ne fût pas, comme il le rêvait, le suicide d’un être fort et droit.
On ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé dans la tête de MISHIMA, mais on peut être sûr que l’éthique du samouraï le fascinait et qu’il a essayé de mener sa vie en suivant certains de ces principes moraux et spirituels.
Des samouraïs et des mangas
MISHIMA fut un grand admirateur du mangaka Hirata HIROSHI dont l’œuvre tourne autour de la question de l’honneur et du fait de supporter la vie avec effort et ténacité. MISHIMA est, par ailleurs, cité dans de nombreux mangas contemporains comme Mishima Boys ou Unlucky Young Men de Eiji Ōtsuka, ou encore, Le Vagabond de Tokyo de Takashi Fukutani.
Cela nous offre un prétexte pour regarder plus en détail la présence des samouraïs dans les mangas.
Dans le Japon contemporain, l’ère Edo est devenue un espace mythifié, celui du “bon vieux temps”, d’une époque où l’on avait des vraies valeurs, mais une époque largement fantasmée. Le passé devient un espace de projection de nos propres valeurs, cela peut être vrai au Japon comme en France ou n’importe où dans le monde. Et ce passé fantasmé est largement présent dans le jidai-geki, ces “drames d’époque” qui se déploient aussi bien dans les romans, à la télévision, au cinéma, que dans les mangas ou les jeux vidéo.
Les mangas réduisent le bushido à trois éléments :
- Le giri : le sens du devoir ;
- La mort : toute la vie du samouraï est passée à se préparer à la mort : soit une mort volontaire et rituelle, soit sur le champ de bataille ;
- Le sabre : un samouraï qui perd son sabre n’est plus un samouraï.
Ce sont ces éléments que l’on retrouve principalement dans les mangas de la sélection ci-dessous :
- Jin de Motoka MURAKAMI
- Kamui Den de Sanpei SHIRATO
- L’âme du kyudo de Hiroshi HIRATA
- L’arbre au soleil d’Osamu TEZUKA
- Lady snowblood de Kazuo KOIKE et Kazuo KAMIMURA
- Le samouraï bambou d’Issei EIFUKU et Taiyō MATSUMOTO
- Le tigre des neiges d’Akiko HIGASHIMURA
- Ninja bugei-cho de Sanpei SHIRATO
- Sakuran de Moyoko ANNO
- Satsuma, l’honneur de ses samouraïs de Hiroshi HIRATA
- Sidooh de Tsutomu TAKAHASHI
- Vagabond de Takehiko INOUE
- Zatoïchi de Hiroshi HIRATA
Les samouraïs à l’écran
Le Forum des images a notamment proposé dans sa programmation la diffusion du film sorti en 1999 : Tabou/Gohatto de Nagisa ŌSHIMA. Dans ce film, le jeune Kano, issu d’une famille fortunée et à l’abri du besoin, n’aurait pas besoin de travailler. Mais il a quand même décidé d’intégrer une milice, le Shinsen gumi de Kyoto, parce qu’il veut avoir « le droit de tuer ». Tous ses aînés l’appellent affectueusement Kano-kun. Il n’a pas coupé sa frange d’adolescent. Son teint de porcelaine, son visage de poupée aux lèvres en bouton de rose, sa moue obstinée, sa silhouette gracile, toute sa personne introduit de l’ambiguïté, de la féminité et du désir dans ce milieu viril et rustre. Cette beauté du diable va faire des ravages chez les guerriers qui se disputent ses faveurs. En tout cas chez tous ceux qui ont « ce penchant ». Et ils sont nombreux dans la société de cette époque qui ne s’embarrassait pas des mêmes préjugés et interdits que dans la religion catholique. Amour, mort, homosexualité…MISHIMA n’a pas écrit le scénario mais le film ne lui aurait certainement pas déplu !
Ainsi, dans cette garde d’une parfaite justesse, son sabre devenait-il comme une immense corne menaçante plantée sur sa tête, tandis qu’une énergie proliférante pareille à des cumulonimbus dans le bleu de l’été semblait transcender le ciel.
Ken, Yukio MISHIMA, 1963
Filmographie de, avec et autour de MISHIMA
Films réalisés par MISHIMA
- Rites d’amour et de mort /Yūkoku de Yukio Mishima
Films avec MISHIMA acteur
- Le Lézard noir de Kinji Fukasaku
- Le Gars des vents froids de Yasuzō Masumura
- Hitokiri, le châtiment / Puni par le ciel de Hideo Gosha
Biographies sur et autour de MISHIMA
- Mishima : A Life in Four Chapters de Paul Schrader
- 25 novembre 1970 : le jour où Mishima choisit son destin de Koji Wakamatsu
- M comme Mishima (ballet) de Maurice Béjart
- Miwa, à la recherche du lézard noir de Pascal-Alex Vincent (documentaire avec une belle interview d’Akihiro Miwa, artiste travesti japonais qui inspira Mishima)
Films autour de la figure, du symbole, l’œuvre, de l’idée “MISHIMA”
- Akira de Katsuhiro Otomo
- Battle Royale de Kinji Fukasaku
- Contes cruels de la jeunesse de Nagisa Ōshima
- Contes cruels du bushido de Tadashi Imai
- First Love, le dernier yakuza de Takashi Miike
- Fra Diavolo de Hal Roach et Charley Rogers
- Furyo de Nagisa Oshima
- Goyokin, l’or du Shogun de Hideo Gosha
- Hara-Kiri : mort d’un samouraï de Takashi Miike
- Harakiri de Masaki Kobayashi
- Hiroshima de Hideo Sekigawa
- Histoire d’herbes flottantes de Yasujiro Ozu
- Je ne regrette rien de ma jeunesse d’Akira Kurosawa
- L’École de la chair de Benoît Jacquot
- L’Élégie d’Osaka de Kenji Mizoguchi
- L’Empire des sens de Nagisa Oshima
- L’Étang du démon de Masahiro Shinoda
- La Bête élégante de Yuzo Kawashima
- La Cérémonie de Nagisa Oshima
- La femme qui voulait mourir de Kôji Wakamatsu
- La Forteresse cachée d’Akira Kurosawa
- La Peur de mourir de Yasuzo Masumura
- La Vengeance d’un acteur de Kon Ichikawa
- Le Feu follet de Louis Malle
- Le Garçon et la bête de Mamoru Hosoda
- Le Grondement de la montagne de Mikio Naruse
- Le Marin qui abandonna la mer de Lewis John Carlino
- Le Pornographe de Shohei Imamura
- Le Sang d’un poète de Jean Cocteau
- Le Temple des oies sauvages de Yûzô Kawashima
- Le Vagabond de Tokyo de Seijun Suzuki
- Le vent se lève de Hayao Miyazaki
- Les Contes de la lune vague après la pluie de Kenji Mizoguchi
- Les Femmes naissent deux fois de Yûzô Kawashima
- Les Funérailles des roses de Toshio Matsumoto
- Lettre d’amour de Kinuyo Tanaka
- Life for Sale de Tom Teng
- Madame Butterfly de David Cronenberg
- Nuages flottants de Mikio Naruse
- Onoda –10 000 nuits dans la jungle d’Arthur Harari
- Oslo 31 août de Joachim Trier
- Passions juvéniles de Kô Nakahira
- Pluie noire de Shohei Imamura
- Pumping Iron de George Butler et Robert Fiore
- Querelle de Fassbinder
- Récit d’un propriétaire de Yasujirō Ozu
- Salò ou les 120 journées de Sodome de Pier Paolo Pasolini
- Sebastiane de Derek Jarman et Paul Humfress
- Shokusai I – Celles qui voulaient se souvenir de Kiyoshi Kurosawa
- Shokusai II – Celles qui voulaient oublier de Kiyoshi Kurosawa
- Soleil d’Alexandre Sokourov
- Sonatine, mélodie mortelle de Takeshi Kitano
- Tabou / Gohatto de Nagisa Oshima
- The Last Debate de Keisuke Toyoshima
- The Pillow Book de Peter Greenaway
- Tiresia de Bertrand Bonello
- Un chant d’amour de Jean Genet
- Un merveilleux dimanche d’Akira Kurosawa
- United Red Army de Koji Wakamatsu
- Vivre dans la peur d’Akira Kurosawa
- Yakuza de Sydney Pollack
- Yama – Coup pour coup de Mitsuo Satô et Kyôichi Yamaoka
- Yojimbo de Akira Kurosawa
Liens vidéos vers les conférences de la programmation MISHIMA du Forum des images
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- Le Japon contemporain de Mishima à travers le cinéma japonais
- Mishima et le cinéma pink japonais
Merci encore aux équipes du Forum des Images, et tout spécialement à Laurence Briot, Isabelle Vanini et Pauline Frachon – programmatrices, Diana-Odile Lestage – responsable du service de presse.
Pour suivre le programme du Forum des Images, rendez-vous sur leur site Internet.
Très intéressant de connaître l’histoire de Mishima et ses œuvres