Dragon Quest Treasures : que la chasse aux trésors commence !
Dernier jeu né de la célèbre saga Dragon Quest de Square Enix qu’on ne présente plus, Dragon Quest : Treasures est sorti il y a un mois maintenant, le 9 décembre sur Nintendo Switch ! Sa particularité ? C’est un spin-off de la saga et propose ainsi aux joueurs de la redécouvrir différemment en prenant deux personnages apparus dans Dragon Quest XI. Que vaut-il ? Journal du Japon a tenté l’aventure et vous donne son avis !
A la chasse aux trésors !
Dragon Quest Treasures ne se classe pas à la suite des jeux habituels de la saga puisqu’il s’agit d’un spin-off de la série. Il faut comprendre ici que dans ce jeu, les héros principaux sont des héros déjà croisés dans un ancien jeu de l’univers créé par Yujii HORII, Kôichi SUGIYAMA et Akira TORIYAMA (toujours au chara-design), le XI : Les Combattants de la destinée (ou bien son remake dont on avait parlé Dragon Quest XI S : Echoes of an Elusive Âge). Dans ce jeu sorti en 2018 en France, parmi les personnages rencontrés par le héros d’alors, se trouvait un certain voleur du nom d’Erik. Au départ bien mystérieux, c’est finalement lors d’une quête lors du déroulement de la partie que le joueur apprenait que ce jeune voleur avait une sœur, Mia, statufiée. Après quelques péripéties, la sœur est sauvée et le petit groupe reprend alors sa route, mais en indiquant qu’Erik est un fidèle camarade sur lequel compter et à la technique plutôt assurée et appréciable.
Pourquoi parler alors de ces deux personnages, dont l’un était réellement secondaire dans DQ XI ? Tout simplement parce que ce spin-off réalisé par Square Enix, Dragon Quest Treasures, est justement focalisé sur l’enfance du jeune voleur Erik et sa sœur Mia qu’on découvre à l’origine très brièvement dans le XI. Dans ce dernier, le joueur prenait connaissance de leur passé et du fait qu’ils avaient été élevés par des vikings. C’est donc de cette manière que l’histoire débute sur DQ Treasures !
On présente en effet au joueur deux héros, très jeunes, pas plus de dix ans semble-t-il, un frère et une sœur, du nom d’Erik et Mia, qui semblent avoir été recueillis par une joyeuse bande de vikings, et qui voguent sur les flots au milieu du nulle part. Très vite, on comprend à leur échange que les vikings en question sont en plein festoiement après avoir réalisé un joli coup en trouvant un certain trésor. Les enfants semblent rêver de ce dernier et vouloir trouver eux-mêmes ces trésors et devenir les plus grands chasseurs de l’histoire dans le domaine. Mais en tant qu’enfants comment faire le poids face aux Vikings ? C’est en les suivant pour aller sur le pont que leur destin changera. Ils tomberont nez à nez avec le fameux trésor rapporté par les vikings. Deux créatures étranges : un chat volant, Persiana et un cochon volant, Porcellus.
En les aidant, ils fuient les vikings et se lancent dans une nouvelle aventure. Grâce à ces deux créatures étranges, ils finiront par être transportés dans un monde légendaire alternatif, Draconia, qui est rempli de trésors en tous genres ! Très vite, ils comprennent que pour survivre dans ce monde en tant que chasseurs de trésors, ils devront lier des amitiés et les monstres deviendront alors de fabuleux alliés dans leur quête. Grâce à la capacité de ces derniers : atteindre de hautes falaises, franchir des gouffres et tout autre danger leur deviendra alors accessible. Le but ultime ? Découvrir le légendaire trésor de Draconia ! Les voici donc embarqués dans un nouveau périple mystérieux, surprenant et très varié en ressources.
Un mécanisme de jeu bien huilé
Le jeu se base donc sur le principe même d’une chasse au trésor grandeur nature. Dragon Quest oblige, cela reste un J-RPG comme on les apprécie, mais avec cette chasse au cœur de l’intrigue. Un peu comme les jeux où on demande de collectionner ou d’attraper tous les monstres présents, ici le principe est proche. Sous couvert de récupérer un maximum de trésors enfouis partout sur Draconia, il est crucial aux deux aventuriers d’obtenir des alliés, des monstres qu’il faut au préalable combattre pour les convaincre de rejoindre leurs rangs.
C’est donc un J-RPG dans l’esprit par le fait qu’il y a une quête bien précise derrière l’histoire proposée : celle de découvrir le trésor légendaire de Draconia. Il est aussi crucial de monter une équipe même si cette dernière ne sera alors composée non pas d’humains, mais d’un des deux héros et de monstres rencontrés tout au long du jeu. Chacun ayant ses forces et ses faiblesses, cela n’en compose pas moins un groupe de héros ! Et c’est alors à vous de réaliser l’équipe qui vous correspond au maximum pour obtenir le meilleur résultat derrière.
Les monstres : des alliés précieux
C’est d’autant plus important que, ces monstres sont vos coéquipiers durant le jeu car, tout comme vous, ils attaqueront les autres monstres. Ce seront donc de réels précieux alliés. Au fil du jeu et des trésors découverts, votre niveau augmente mais celui de vos adversaires également. A vous donc de gérer au mieux votre propre force ! À noter que le changement de niveau se fait à la fois aussi bien par la découverte des trésors, suivant leurs valeurs, qu’avec les combats réalisés au fil de l’eau. En somme, l’évolution du personnage principal est progressif mais fluide et dans la logique par rapport au nombre de trésors récupérés.
Pour les trouver par ailleurs, vous aurez un coup de pouce non négligeable grâce aux monstres qui vous accompagnent car ils ont une capacité qui vous aidera très fortement dans votre quête. Ils vous permettent en effet d’utiliser la monstrovision ! Cette vision permet de détecter un trésor, et de vous connecter purement et simplement à l’esprit de vos monstres qui indiqueront par des images où se trouve le trésor à déterrer. Il est alors nécessaire d’avoir le sens de l’observation car ce que vous cherchez peut se trouver à deux mètres comme dans un périmètre un peu plus grand ! Une chose est certaine, dès que vous êtes à proximité, l’objet de votre désir apparaît alors et vous pouvez le déterrer. L’utilisation de la caméra est tout aussi primordiale dans Dragon Quest Treasures car elle permet de se repérer dans l’espace, de visualiser des endroits inaccessibles où trouver des coffres cachés comprenant des items quelconques, et de vous positionner différemment durant les combats.
Les monstres possèdent eux-mêmes des capacités auxquelles vous pouvez faire appel pour passer un obstacle. Par exemple, les gluants vous offriront un saut puissant pour aller plus haut ou passer un rocher, alors que le vampivol permettra de voler sur de courtes distances ou de prendre des courants aériens qui vous transporteront d’un point à un autre. Et d’autres monstres peuvent même être chevauchés. On vous laisse aussi découvrir les nombreuses autres possibilités… Bref, les monstres n’ont pas qu’un rôle d’assistants : ils sont actifs dans votre quête, donc choisissez-les bien, quitte à modifier votre équipe par la suite.
Des ennemis intéressants
Dès le début du jeu, vous comprenez qu’en tant qu’enfants et surtout qu’en tant que nouveaux chasseurs de trésors, vous ne serez pas les seuls à la recherche du trésor légendaire. En effet, vous rencontrerez des clans ennemis ayant le même objectif que vous.
Ne comptez sur personne d’autre que vous-même : sur Draconia, c’est chacun pour soi ! Pour autant, c’est bien grâce à eux que vous apprenez l’existence d’un artefact légendaire, et c’est par eux que les bases du chasseur de trésor vous sont offertes. D’autant qu’au bout d’un certain temps, à force d’obtenir des trésors, et de les faire estimer, votre collection s’agrandit. Qui dit agrandissement, dit davantage d’argent et cela attise donc la convoitise des autres clans ! Dès lors, il vous sera possible d’accéder à un mini-jeu vous permettant d’aller récupérer le drapeau du clan ennemi afin de lui voler des ressources et assurer surtout votre suprématie sur le jeu : mais attention, cela peut arriver n’importe quand, même quand vous êtes hors de votre base !
De plus, certains ennemis vous offrent comme des quêtes annexes à réaliser, soit pour vous permettre de vous entraîner davantage, soit pour vous faire explorer le monde qui vous entoure et vous enfoncer plus loin dans le jeu et l’univers de Draconia, la carte se révélant au fil de vos excursions. Et la possibilité de jouer en ligne ajoute une dimension supplémentaire à cette notion de clan ennemi, car il vous faut alors protéger votre collection du reste du monde.
Un gameplay classique
Au-delà donc des monstres et de leur apport en terme de capacités et de puissance, le gameplay même du jeu autour de votre personnage est très classique par rapport aux autres jeux de la saga. Comme tout J-RPG, vous avez une barre de vie, une barre de mana pour indiquer la magie utilisable, et vous possédez une attaque physique.
En somme, vous pouvez manier votre personnage comme tout autre personnage de RPG standard. La seule particularité repose dans la possibilité de faire appel à un état dit sauvage ou draconique. Ayant reçu au début du jeu une dague draconique, cette dernière vous permet alors d’entrer dans un mode ultime vous offrant vitesse et force multipliées. Un peu comme si vous étiez alors en transe mais que cela décuple vos capacités.
Par ailleurs, les monstres aussi possèdent cette barre de vie et cette barre de magie car au fil des niveaux, eux-mêmes développent des pouvoirs qui vous aideront. Il est donc important de vérifier la jauge régulièrement, cela peut vous permettre de vous sortir d’un mauvais pas, et si jamais vous finissez K.O malgré tout, vous ne perdrez pas d’argent mais vous devrez reprendre le jeu à la dernière sauvegarde. Et parfois… cela ne vous arrangera pas le moins du monde ! Essayez donc de sauvegarder régulièrement, même si la sauvegarde automatique est présente, elle ne s’active pas si souvent que cela et les mauvaises surprises existent.
La carte se dévoile au fil du jeu, avec ses quêtes principales et secondaires qui peuvent être pilotées suivant le chemin que vous décidez de parcourir. Car sur Draconia, vous cherchez des trésors, un artefact légendaire, mais vous remettez aussi sur pied un vieux moyen de locomotion qui apporte la possibilité de voyager d’une île à l’autre, sachant qu’il y en a 5 en tout et votre base et son dédale apportant son lot de surprises et de ressources.
Enfin, comme dans les autres jeux de la saga, il est possible de créer des produits biens précis, comme des billes spéciales à utiliser avec votre lance-pierre, ou des recettes à faire cuisiner par un PNJ bien particulier afin de booster vos monstres ou vos propres stats. Rien de bien surprenant en somme. Mais ajoutez-y alors la patte graphique habituelle d’Akira TORIYAMA, et les sonorités propres à la saga Dragon Quest, et vous appréciez alors d’avoir en main un gameplay familier et réconfortant : il suffit de découvrir ce nouveau monde qui s’offre à vous car il reste vaste et dynamique.
Si vous êtes fan de DQ, ce jeu devrait vous plaire grâce aux ingrédients habituels de la saga avec ce petit bonus de chasse aux trésors derrière. Ne vous attendez pas à une explication claire du passé d’Erik et Mia, mais retrouvez plutôt deux personnages vus précédemment qui vous aideront à l’immersion générale. L’intrigue est suffisamment vaste pour offrir de nombreuses heures de jeu, et les trésors récupérés sont autant de clins d’œil aux différents jeux de la saga, et la découverte de ces derniers fait plaisir. En conclusion, Dragon Quest Treasures est une petite surprise dans l’univers DQ et on le recommande sans difficulté !
Retrouvez les informations principales et les dernières actus sur le jeu sur son site officiel : Dragon Quest Treasures.