[Attentes Mangas] En mai, laissons-nous charmer par les nouveautés !
Avec ce cinquième mois de l’année, 2022 prend un temps pour se poser puisque ce mois est un peu moins riche en sorties et offre : une respiration dans ce cru exceptionnel côté nouveautés mangas, malgré les pénuries toujours bien présentes de papier et de carton ! Pour ce nouveau mois printanier, l’équipe de Journal du Japon s’est donc penchée sur le planning des éditeurs et vous propose sa petite sélection.
Les éditeurs semblent néanmoins maintenir un rythme de sorties conséquent même si les reports ne sont jamais loin : plus de 260 sorties sont attendues et presque 60 nouveautés ! Découvrons donc ce qui attire l’œil en ce mois où le muguet est signe de printemps… Bonne lecture !
Mai 2022 : les nouveautés mangas
The Elusive Samurai – Éditions Kana
Après le succès d’Assassination classroom, Yûsei MATSUI est de retour au catalogue de Kana avec un shônen qui quitte les bancs de l’école pour voyager dans le temps. Dans The Elusive Samurai, direction la fin de l’époque de Kamakura en 1333 avec la chute du shogunat. L’empereur Go-Daigo, qui souhaite choisir son successeur, se rebelle contre le Shôgun. La révolte gronde et la capitale shogunale Kamakura brûle. Le jeune Tokiyuki HÔJÔ âgé de 8 ans, héritier du shogunat, perd tout : sa famille, sa ville natale, les partisans de son clan… Il est le dernier survivant de sa lignée, ce qui fait de lui le fugitif le plus recherché. Le petit Tokiyuki ne pourra compter que sur lui et son don particulier pour survivre : la fuite !
Cette histoire en 4 volumes (série toujours en cours) raconte les aventures de l’insaisissable prince samouraï, sa vie d’errance, de dissimulation et de reconquête. Rendez-vous en librairie le 6 mai pour le premier volume ou bien… le 20 mai pour son coffret collector contenant les deux premiers tomes et un stand acrylique. (David)
Sweet Home – Éditions Ki-oon
Le manhwaga Carnby Kim est de retour en librairie avec l’un de ses plus célèbres titres : Sweet Home. Après nous avoir plongé dans son thriller Bâtard, il remet le couvert avec une série horrifique au cœur d’un monde envahi par des monstres. Amoureux des récits sombres et torturés, bienvenue dans votre douce maison de l’horreur.
Carnby Kim délaisse donc les crimes et les serial killer pour nous plonger dans une sorte d’apocalypse zombie peuplée de créatures qui n’ont qu’une idée en tête : tuer et dévorer les humains. Hyeon-Su, notre nouveau héro, découvre cette nouvelle un peu malgré lui. En effet, c’est sa jeune voisine qui le met au courant de cette terrible vérité… en se transformant sous ses yeux et en essayant de le manger. Le jeune n’a plus qu’une idée en tête : survivre et rester humain. Commence alors un huit clos haletant dans un immeuble occupé par des survivant et surtout des monstres. Comment les résidents vont-ils s’en sortir ? Qui va mourir ? Qui va être dévoré ? Qui va se transformer ? Toute ces réponses se trouvent dans Sweet Home, le nouveau manhwa de l’auteur édité par Ki-oon qui sera disponible le 5 mai en librairie au prix de 15€. (Andres)
Chat de yakuza – Doki-Doki
Pour moi, Chat de yakuza m’attire pour différentes raisons : la première, cette série me fait énormément penser au niveau de son pitch (ou en partie) à un autre titre certes chez un concurrent, qui n’est autre que La voie du tablier, entendre par là un yakuza qui se retrouve projeter totalement dans une vie au foyer qu’on n’imaginerait pas et ça sent donc l’humour à plein nez ! La deuxième raison n’est autre qu’on parle de chat, et d’un chaton, et là aussi forcément ça me rappelle d’autres séries comme celle de Chi, une vie de chat, mais tourné en dérision puisque l’environnement dans lequel arrivé ledit chat ne semble pas si cocooning de prime abord. Et enfin la dernière raison, même s’il y en a d’autres je pense, n’est autre que Doki-Doki chez qui la série arrive, aime sortir depuis quelques temps de nombreux titres en lien avec les chats, créant ainsi une jolie collection hétéroclite dans l’approche sur ce sujet !
Ici clairement donc, le fait qu’un petit chaton tout mignon, grelotant dans le froid, se retrouve adopter par un jeune homme à l’allure patibulaire d’un bon petit yakuza, et qui donc semble avoir une aura plutôt sombre voire même effrayante.. ça a un mélange qui donne envie car d’après les premières images, on voit que le petit chat a peur, mais… en même temps se trouve très attiré par les marques d’affections du jeune homme malgré sa tête et son attitude. En somme un joli contraste qui pour moi devrait faire mouche avec un dessin plutôt ordinaire mais efficace, pour une première série de l’auteur Riddle KAMIMURA, et puis les chats… Rien que la présence d’un chat, ça fait beaucoup dans une série ! Bref une série en cours avec 3 volumes sortis au Japon, mais dont le premier tome sort le 04 mai chez nous ! Une histoire qui devrait bien faire sortir du quotidien et faire sourire ! (Charlène)
Le petit monde de Machida – Akata
Un shôjo de la Shueisha chez Akata, prépublié dans le Betsuma (Orange, Lovely Complex, Sawako…) qui navigue entre tranche de vie et romance et qui sera en 7 tomes.
C’est bon on a mis tous les mots clés qui vous font faire tilt, là ? Parce que pour nous, avec ça on a déjà un must buy en puissance !
Mais le Petit monde de Machida, ça parle de quoi ? De Machida évidemment, Hajime Machida, un ado tout ce qu’il y a de plus normal… Limite rasoir même : sérieux, impassible et pourtant maladroit, sans talent particulier et réfractaire aux nouvelles technologies. Mais, alors, pourquoi tout le monde l’adore ? Parce qu’avant de penser à lui, il pense toujours aux autres, par des petites attentions, des petits gestes tous simples qui le rendent pourtant unique… et précieux pour ses amis comme pour sa famille.
C’est ce cher Machida que nous avons donc hâte de découvrir le 12 mai pour la sortie du premier manga de Yuki Andô publié de 2015 à 2018 au Japon et qui a connu un vrai succès critique : prix Meilleur jeune auteur du Japan Media Arts Festival (en 2015), ou le prix Nouveau talent du Prix Culturel Osamu Tezuka (en 2016)…
On a donc très envie de découvrir le personnage et ce titre à la séduisante couverture, pour un peu de temps passé avec cette sorte d’anti-bogosse qui nous fera certainement beaucoup de bien ! (Paul)
Le roi Cerf – Sakka / Casterman
Je garde toujours un œil sur les nouveautés de Casterman / Sakka car cet éditeur fait des choix assez intéressants en général. En plus il s’agit de fantasy, donc je suis doublement intrigué par le Roi Cerf, une adaptation en manga (et en film aussi, qui sort le 4 mai, on vous en reparle très vite) du roman Shika no Ou de Nahoko Uehashi.
C’est l’histoire de Van, ancien valeureux guerrier du clan des Rameaux solitaires mais dorénavant esclave dans une mine de sel de l’Empire de Zol. Jusqu’au jour où – ou plutôt jusqu’à la nuit où – une meute de loups enragés porteurs d’une mystérieuse peste font un véritable massacre. Il ne reste que deux rescapés : Van et une fillette. Ils s’enfuient. L’Empire de Zol apprend qu’il existe des survivants immunisés de cette peste, et débute la traque en envoyant Hohsalle, un prodige de la médecine. Mais une vérité bien plus terrible les attend tous.
Voilà un pitch accrocheur assez mystérieux et intrigant, même si cela re représente un défi de parvenir à tout boucler en deux tomes. Cela dit si on peut résumer le tout en un film, deux opus peuvent suffire également. Graphiquement les premières planches sont très soignées avec un très beau travail au niveau des décors.
Reste donc à savoir si vous opterez pour le film ou le manga… Cela dit, pourquoi choisir ? Rendez-vous le 4 mai en tout cas, quelque soit le format ! (Paul)
Extraordinaire Apothicaire – Delcourt/Tonkam
Extraordinaire apothicaire est un manga de Fujiazuki tiré du light novel de Yuka TACHIBANA, illustré par Yasuyuki SYURI. Peut-être connaissez-vous l’anime The Saintʼs Magic Power is Omnipotent disponible sur Wakanim et qui était fort sympathique.
Sei, une accro au travail, se retrouve invoquée par erreur dans un autre monde lors d’un rituel qui a pour but d’invoquer une “Sainte” qui pourra éradiquer tous les démons. Après son arrivée, seule l’autre jeune fille invoquée en même temps qu’elle est emmenée voir le Prince. Après avoir quitté le palais, Sei commence à travailler dans un laboratoire de recherches et découvre cette nouvelle vie. Cet isekai tranche de vie est une bonne surprise, il se démarque des autres par son récit tout en douceur. Il y aura bien entendu quelques combats, mais ce n’est pas le sujet principal. Pour avoir bien apprécié l’anime, je compte bien me lancer dans le manga. Ses personnages attachants, son récit simple mais efficace m’ont décidé à continuer l’aventure avec Sei. Pour le moment, dans tous les cas, la série est toujours en cours avec 7 volumes au Japon, pour la France, il faut se tourner vers Delcourt/Tonkam et les libraires dès le 4 mai. (Tatiana)
Anthologie Tatsuki Fujimoto 17-21 – Kazé Manga
La Fujimoto mania ne s’arrête pas ! Après un succès relativement confidentiel avec Fire Punch, l’auteur explose véritablement en France via sa série Chainsaw Man. Nous avons pu découvrir un one-shot plus personnel et intimiste avec Look Back il y a quelque mois, loin des deux mangas de bastons précédents. Il est maintenant temps de découvrir un recueil de nouvelles fort bien justement nommé « 17-21 » étant donné qu’il compile des histoires écrites par Tatsuki FUJIMOTO entre ses 17 et 21 ans !
L’occasion certainement de comprendre la genèse de ce style si unique et d’analyser certains thèmes récurrents chez l’auteur. Par exemple dans le recueil suivant (22-26, donc les histoires de ses 22 à 26 ans si vous suivez toujours) on sait déjà que ce dernier contiendra une histoire nommée Imouto no Ane, centrée sur deux sœurs passionnées de peinture, véritable prototype de Look Back des aveux même de l’auteur ! Chaque recueil contiendra quatre histoires courtes. Le premier tome « 17-21 » est prévu pour le 18 mai chez Kazé mangas et le second tome « 22-26 » est quant à lui prévu pour le mois de juin. (Quentin)
Neon Genesis Evangelion – Nerv edition – Glénat manga
Ces dernières années, les occasions de parler de Neon Genesis Evangelion, l’œuvre mythique des années 90, ne manquent pas. Après l’ajout de l’animé sur Netflix, la sortie du film The End of Evangelion au cinéma en novembre dernier et la tétralogie Rebuild of Evangelion dont le dernier opus est aussi sorti en 2021, Glénat gâte les fans français avec la sortie d’une Nerv Edition, 7 tomes du manga en grand format au lieu de 14 à l’origine.
En 2015, alors que les humains ayant survécu au cataclysme du Second Impact se sont réfugiés dans la cité forteresse de Tokyo-3, de mystérieux Anges apparaissent, semant la terreur et la destruction. Pour les combattre, l’organisation Nerv possède la seule arme capable de les repousser : les Evangelion. Seulement, il manque encore l’essentiel pour activer ces gigantesques machines de guerre anthropoïdes : un pilote…
Enfant, j’ai découvert Evangelion grâce à sa série TV. Cette réédition sera parfaite pour découvrir le manga dessiné par le chara designer de l’animé, Yoshiyuki SADAMOTO. Petit bonus fort appréciable : chaque volume sera accompagné d’un ex-libris collector ! Rendez-vous en librairie le 25 mai pour entrer dans l’Entry Plug de l’EVA-01 avec Shinji Ikari. (David)
Clean with Passion – Kbooks
Le webtoon a le vent en poupe en ce moment, c’est peu de le dire. De nombreux éditeurs surfent sur le phénomène et publient de plus en plus de version livres pour ces bandes dessinées à faire défiler sur écran. Parmi les plus grands, on retrouve Kbooks qui publie à l’heure actuelle pas moins de sept séries, certaines ciblant plus un public masculin comme Solo Leveling d’autres comme True Beauty ciblant la gente féminine. Et c’est dans cette catégorie qu’arrive prochainement un nouveau webtoon / manwha : Clean with passion.
Ce titre d’Aengo nous plonge une nouvelle fois dans le monde de l’industrie et de l’amour. À l’instar de Qu’est-ce qui cloche avec la secrétaire Kim ?, nous avons ici une nouvelle romance de bureau qui pointe le bout de son nez. Aussi, comme dans beaucoup de rom-com du même style, nous nous attardons sur la relation entre le patron, ici Sun Gyeol, héritier de de l’entreprise Les Fées du Ménage, et de sa nouvelle employée Oh Sol. Préparez-vous toutefois à beaucoup rire des différentes situations mettant en scène ce riche mais surtout psychorigide de la propreté et la demoiselle passionnée mais incroyablement désordonnée. Aengo et son dessin parviennent parfaitement à nous captiver et nous immerger dans cet univers propre comme un sou neuf… ou presque. Clean with passion arrive le 4 mai au prix éclatant de 14.95€. (Andres)
Mordue de toi – Éditions Kana
Nouveau petit shojo à rejoindre le catalogue fourni des éditions Kana avec Mordue de toi, mais première série de Nao HINACHI chez l’éditeur, puisque sa précédente série a été publié chez un concurrent Kaze, à savoir Cœur de hérisson terminée en cinq volumes. L’auteur semble d’ailleurs liée aux petites séries puisque Mordue de toi qui nous intéresse ici fera également six volumes en tout car la série est bien finie au Japon. Pour autant, les thèmes chers à l’auteur sont une nouvelle fois mis en avant, par exemple le fait qu’un personnage un peu atypique, solitaire, voit arriver une vraie tornade pour le changer ou le comprendre.
Ici la tornade semble être Akari, qui après avoir surpris une conversation de rupture entre Ryû, un camarade de classe et une autre élève, trouve que l’adolescent est un peu sec et sur la défensive. Alors que ce dernier semble désintéressé de tout, la jeune fille quant à elle est son exact opposé puisqu’elle est sociable, prête à rendre service, souriante et curieuse. Elle va donc essayer de briser la carapace du garçon pour lui ouvrir les yeux sur la beauté des relations humaines et lui montrer que lui aussi possède des bijoux à l’intérieur de lui-même. Accompagné d’un dessin vraiment beau, mignon et agréable à découvrir, Mordue de toi devrait faire partie des petites séries qui ne paient pas de mine, une bouffée d’air frais même à lire voire même relire ! On a hâte de le découvrir dès le 6 mai en librairie ! (Charlène)
Darling, give me a break – Hana éditions
La grande Minta SUZUMARU revient une nouvelle fois aux éditions Hana. Après nous avoir charmé avec ses récits plein de poésie que sont L’étoile de l’amour, Coup de foudre pour Cupidon ou encore l’excellentissime Golden Sparkle, la mangaka nous propose cette fois-ci une nouvelle comédie romantique entre un agriculteur et un jeune homme venu de l’étranger : Darling, give me a break.
Minta Suzumaru aime traiter de relations amicales qui deviennent peu à peu ambiguës avant de se transformer en attirance et amour. C’était déjà le cas pour ses trois autres titres déjà disponibles chez Hana et Darling, give me a break ne fait pas exception. Toutefois, contrairement au policier qui se rapproche d’un jeune homme esseulé (L’étoile de l’amour) ou encore de deux camarades de classes se rapprochant par centres d’activités communs, ici on a surtout le relation entre un natif japonais et un hāfu japonais italien. Ainsi, en plus de l’amour naissant entre deux jeunes gens, le récit va aussi mettre en avant une notion d’acclimatation et d’échange de culture qui se retrouve dans Mother’s Spirit par exemple et qui étoffe davantage l’histoire comme les personnages. Nous aurons sûrement des allusion à la beauté et au côté tactile des italiens ou encore à la robustesse du corps des agriculteurs. Une chose est certaine, l’amour va germer chez Hana édition le 30 mai prochain au prix de 7.95€. (Andres)
Violence Action – Pika éditions
Voici venir pour moi l’ovni de ce mois de mai en la présence de Violence Action à découvrir dès sa sortie au catalogue de Pika ! Mais pourquoi donc un ovni ? Pour moi c’est l’un de ces titres un peu atypiques, sortant du lot dans les séries à venir, mais qui pour autant surfe un peu sur la vague des titres du moment où des histoires d’assassins, tueurs à gage and co sont mis sur le devant de la scène. Un exemple récent ? Sakamoto Days avec un ancien assassin reconverti en vendeur de supérette, du moins sous les apparences… Ici on décide de nous narrer le quotidien de Kei, une jeune fille de vingt ans, étudiante dans une faculté dé comptabilité semble-t-il, qui fait, comme bon nombres de ses camarades de cours, un petit boulot pour joindre les deux bouts et se payer ses études.
Sauf que le petit boulot en question n’est pas le traditionnel job en supérette ou comme serveur ou autre, non, ici le petit boulot de la jolie demoiselle c’est… tueuse à gages ! Eh oui, et a priori la meilleure du milieu. Derrière son joli minois, son attitude nonchalante se cache en réalité une jeune fille surentraînée, rapide et agile, prête à relever toutes les missions qu’on lui demande et ainsi à payer ses études, ne manquant ainsi aucun contrat. Le dessin semble vraiment mignon, soigné avec une héroïne aux grands yeux, comme dans certains shojo, pour autant c’est bien d’un shonen dont il est question ici. Une nouvelle série où on met donc en avant un personnage féminin et non masculin, dans un rôle pourtant souvent porté par la gente masculine, ce qui n’est donc pas pour déplaire ! On a hâte de découvrir son quotidien entre étude et mission, car cela sent les super scène d’action en veux-tu en voilà ! Bref, une série à découvrir dès le 18 mai dans toutes bonnes librairies. (Charlène)
Take me Home – Hana éditions
Take me home est le premier manga de m:m (prononcez mumu) à être édité en France. La mangaka vit à Hokkaido, mais elle est passionnée par la culture américaine. De ce fait, ses histoires prennent souvent place aux États-Unis. Cet omegaverse ne déroge ainsi pas à la règle.
Darren, un alpha, est un employé de bureau qui ne s’entend pas avec grand monde à cause de son tempérament distant et méprisant. Un jour de pluie battante, il découvre dans une rue un oméga en chaleur à moitié inconscient. Incapable de l’abandonner à son sort, il le ramène à contrecœur chez lui et l’héberge pour la nuit. Le lendemain, il demande à l’homme de partir, mais celui-ci, qui ne parle pas sa langue, ne le comprend pas et parvient juste à lui communiquer son nom : Keita. Darren n’aspire qu’à une chose : retrouver le calme et la tranquillité de sa maison. Mais l’oméga est sans abri, sans le sou et affamé et Darren se sent coupable de le renvoyer à sa vie misérable…
Pour les réfractaires au sous-genre omegaverse, m:m traite le sujet avec délicatesse. Elle traite aussi des différences de culture et des problèmes de communication. Un one-shot tendre et réconfortant à découvrir grâce aux éditions Hana, en librairie en fin de mois, le 23 mai ! (Tatiana)
Contes merveilleux du printemps – Mahô éditions
Nous nous permettons pour finir une petite une exception avec Contes merveilleux du printemps, un manhua de Taiwan de chez Mahô éditions signé par la talentueuse Recover Monday, dont on avait apprécié le travail graphique comme de mise en scène sur un autre one-shot : 9 lives Man – Un amour à sens unique.
Ici, en 240 pages (et pour 7.40 euros, c’est raisonnable), on garde la thématique de la romance mais on la met au pluriel autour de la thématique du printemps des fleurs, comme l’indique le poétique résumé de l’éditeur :
Est-ce l’amour qui fait éclore les fleurs du printemps ?
Ces pétales d’amour s’envoleront-ils loin au vent ?
Ô toi, mon être magique, laisse-moi espérer un futur à tes côtés.
Car ce court printemps en ta compagnie m’a enivrée d’une trace parfumée.
Huit femmes, huit destins, un peu de magie et de fantastique… et à chaque fois la même question : est-ce que l’amour éclorera ?
On le saura le 27 mai ! (Paul)
Ainsi s’achève cette cinquième salve de l’année. Mais 2022 s’annonce encore riche en petites pépites manga… Laquelle a retenu votre attention pour vous ? Et n’oubliez pas : vous pouvez retrouver nos impressions sur ces titres via notre nouvelle rubrique #Mangadujour sur Twitter. N’hésitez pas à nous donner vos avis à vous aussi dans les commentaires !
En attendant, bonne lecture à tous !