Bleach, une vie après la mort très mouvementée

Qu’arrive t-il lorsqu’on meurt ? Y a-t-il une vie après la mort ? Une âme va t-elle au Paradis, aux Enfers ou ailleurs ? Que de questions philosophiques qui entourent la série du jour : Bleach. Car oui, à l’approche des nouvelles autour de l’adaptation de l’arc final du manga, Journal du Japon a décidé de consacrer un article à Ichigo et ses amis luttant sans relâche contre les âmes corrompues, les Hollows, pour les purifier. Munissez-vous donc de vos meilleurs zanpakuto et suivez-nous comme vous suivriez les papillons des Enfers.

Un auteur porté sur l’au-delà

ZOMBIE POWDER ©1999 by Tite Kubo / SHUEISHA Inc.

Tite Kubo, de son vrai nom Kubo NORIAKI, est un mangaka qui a commencé sa carrière en 1999. Et on voit déjà qu’il aime bien traiter de sujets sombres avec son premier titre : Zombie Powder. En effet, ce dernier tourne déjà autour du deuil et de la mort, en racontant les périples de John Elwood Shepherd et de Gamma Akutabi pour trouver la « zombie powder », une poudre permettant de faire revivre les personnes disparues et de les rendre immortelles. Après que le mangaka ait conclu cette première série en quatre tomes qui ont été disponibles chez nous grâce à Tonkam, Tite Kubo a ensuite débuté une nouvelle série dans le Weekly Shônen JumpBleach. Et ce fut un énorme succès commercial et critique.

L’avènement de Bleach, un shônen pas comme les autres

La série a fait partie du célèbre Big Three du magazine au début des années 2000 avec One Piece et Naruto et s’est achevée en 2016 au bout de 74 tomes (686 chapitres). En tant qu’ambassadrice du manga, elle a aussi eu droit à une adaptation en animé par le Studio Pierrot qui compte 366 épisodes tandis qu’une nouvelle est actuellement en chantier, permettant de montrer sur le petit écran l’arc de la Guerre Sanglante Millénaire.

Mais on sent qu’il existe une différence entre ces trois titres, la série de Tite Kubo étant plus sombre que les deux autres univers dépeints. Ainsi, sa patte artistique qui était déjà présente dans sa première série a su évoluer au cours de Bleach et se retrouve encore aujourd’hui dans Burn the WitchCela s’explique sans doute car toutes les séries de ce mangaka ne prônent pas la vie de la même manière que ses collègues. Et pour cause, on parle de mort en long, en large et en travers, ce qui donne une toute autre saveur à son récit mêlant une ambiance entre shônen d’aventure et seinen.

Bleach : purifier les âmes et philosopher sur la Mort

Premier tome de Bleach avec Ichigo sur la couverture ©2003 Glénat / Tite Kubo

Bleach est un titre qui parle de l’âme et de sa purification pour pouvoir aller dans l’au-delà. Un endroit très vivant qui plus est car nous suivons Ichigo, un humain qui reçoit des pouvoirs de shinigami, littéralement « dieu de la mort », et qui doit donc aider les esprits à passer de « l’autre côté ».

  Bleach – Tome 01

Le procédé s’effectue à l’aide de la garde de son sabre, le zanpakuto signifiant « le trancheur d’âme ». Les shinigami utilisent la lame uniquement contre des Hollows, des âmes en perdition. Leur nom vient de l’anglais « hollow » qui se traduit par « trou » ou « creux », chose qui se retrouve sur les monstres. Si un zanpakuto les tranche, la purification est possible, lavant l’âme (une explication du titre anglais signifiant javel) de tous ses péchés commis après sa mort et lui ouvre l’accès à la Soul Society, le monde des morts. Si en revanche une personne a commis des actes répréhensibles de son vivant, c’est les Enfers qui ouvrent leurs portes et qui condamnent l’esprit à une après-vie de souffrances.

Izanami_et_izanagi

Izanami et Izanagi par Kobayashi Eitaku

Dieux de la mort et philosophie

Nous avons ici donc la mise en place d’un univers déjà riche qui s’intéresse grandement à un sujet philosophique comme la mort en elle-même. Souvent personnifiée en Faucheuse squelettique dans l’inconscient collectif comme le montre par exemple, pour rester dans la Pop Culture, la scène des frères Peverell dans Harry Potter et les Reliques de la Mort, elle est définie dans Bleach par des divinités plurielles qui viennent collecter des âmes. Ces êtres psychopompes se rapprochent beaucoup de divinités comme Hadès, Izanami, Thanatos ou encore Mictlantecuhtli mais sont beaucoup plus récentes.

En effet, contrairement aux autres personnifications de la mort, le mythe du shinigami ne remonte qu’au 18e siècle, au moment où le Japon se rouvre à l’Occident. Avant cette période, seuls Izanami, Enma voire Mara étaient cités pour symboliser la mort comme une chose immuable qui doit arriver. Mais avec la pièce de théâtre The Love Suicide at Amijima, les shinigami font leur apparition en tant qu’entités très proches de la Faucheuse, amenant une nouvelle manière de voir la mort. De chose immuable, cette dernière devient une chose qui interroge et qui effraie.

Pourtant ces êtres de mauvaise augure se popularisent très vite par les mangas et la japanimation, leur redonnant une aura positive et bienveillante. Ils apparaissent dans Black Butler, Rinne, Soul Eater et bien sûr Bleach, devenant des purificateurs de l’âme, des guides vers l’Après. Une manière simple mais efficace de relativiser sur la mort qui n’est au final qu’une étape de la vie.

Cinq shinigami présents dans Black Butler ©2007 Yana Toboso / SQUARE ENIX CO., LTD.

Un manga entre shônen et seinen

Comme nous avons vu, Tite Kubo explore souvent les thèmes de la mort dans ses œuvres, ce qui permet d’avoir une certaine réflexion dessus. Mais cela reste un sujet un tantinet sombre et n’oublions pas que Bleach est publié dans un magazine pour jeunes garçons. Traiter de la mort, d’accord, mais le mangaka doit tout de même se plier à des directives. Impossible donc d’écrire une sorte de traité de philosophie sur l’au-delà et sur les différentes phases du deuil (déni, colère, marchandage, dépression, acceptation). Ou du moins pas de manière conventionnelle, ce qui pourrait se faire sans problème dans un seinen par exemple. Il a donc fallu transformer le récit pour à la fois parler de la mort tout en le rendant accessible aux jeunes de plus de 12 ans.

Ainsi, pour convenir aux exigences du Weekly Shônen Jump, une histoire du style « adolescent qui doit apprendre à se connaître et à se surpasser » a été validée. On prend aussi une quête vers l’aventure et la protection des êtres chers d’Ichigo qu’on mélange aux thématiques de la mort et hop! on obtient les débuts d’un manga sur la mort sauce Tite Kubo. Et on n’oublie pas les combats, c’est toujours stylé et c’est bon pour les ventes. Bleach est donc un véritable pot-pourri de tout ce qui fonctionne au moment de son écriture avec une ambiance assez sombre qui se met peu à peu en place pour le différencier de la concurrence. Un savant mélange entre shônen et seinen en somme.

Les problèmes des séries longues

Toutefois, Bleach souffre comme beaucoup de séries dites « fleuve » de problèmes dus à sa longueur. Ainsi, les power up, les antagonistes toujours plus puissants, les combats qui s’éternisent et l’histoire qui n’avance pas sont parmi les plus présents. On y retrouve tout ce qui fait l’œuvre mais bien des aspects sont souvent téléphonés voire sortis de nulle part comme les Fullbringers qui n’ont jamais été teasé avant d’apparaître. Et ne parlons pas des intrigues soulevées mais jamais abouties, notamment dans le dernier arc, la Guerre Sanglante Millénaire, qui écope le plus des travers de séries trop longues. De nombreuses questions sont soulevées et seulement certaines sont expliquées, les ennemis ont une puissance ridiculement incroyable, des combats sont amorcés mais jamais développés faute de temps, des deus ex machina nécessaires pour vaincre certains adversaires…

Le rythme effréné, l’ampleur qu’a pris la série et les restrictions du Jump ont fini par dénaturer l’œuvre de base, elle qui était si singulière, pour en faire au final un énième shônen à rallonge qui se perd en route. De nombreux fans pensent qu’il aurait fallu arrêter Bleach au combat contre Aizen. Bien que de nombreuses questions auraient été sans réponse, il est possible que les lecteurs auraient une opinion plus nuancée qu’elle ne l’est aujourd’hui. La série de Tite Kubo est ainsi devenue le modèle à ne pas suivre (trop long, trop d’intrigues, trop de power up, TROP). Mais bien que pleine de défauts, elle mérite toute de même d’être analysée.

Une ambiance de plus en plus sombre, des personnages en constante évolution

Rukia Kuchiki ©2003 Glénat / Tite Kubo

Les premiers chapitres et premiers épisodes de l’animé se concentrent surtout sur Ichigo et la shinigami Rukia qui doivent aider les esprits à rejoindre la Soul Society tandis que des Hollows cherchent parfois à s’attaquer à des âmes errantes ou à des humains. Mais il n’y a pas de statu quo. Chaque personnage, chaque combat amène de plus en plus d’enjeux avec au summum du premier arc, le départ de Rukia pour le Seireitei, le lieu où vivent et travaillent les shinigami. Ichigo accompagné de plusieurs personnages ayant démontré des capacités spéciales comme le Quincy Uryû Ichida, un humain appartenant à un clan spécial avec énormément de pouvoirs, ainsi que Chad et Orihime, deux autres humains.

Les enjeux montent d’un cran car Rukia qui était au départ juste emprisonnée va finalement être exécutée. Ichigo et ses compagnons de route doivent donc entrer de force dans la forteresse des shinigami afin de sauver leur amie. C’est durant cet arc appelé « Arc de la Soul Society » que les premiers combats entre nos héros et les différentes divisions de l’au-delà font leur apparition, permettant ainsi d’introduire beaucoup de personnages récurrents par la suite. On en apprend plus sur le fonctionnement du monde des morts et sur les premiers ennemis du groupe. C’est aussi ce passage qui permet de proposer un premier développement de personnages qui ne désirent qu’une chose : sauver Rukia même si cela doit les faire affronter des êtres surpuissants.

On découvre aussi durant cet arc le véritable méchant de toute la première partie du manga : Aizen Sosuke. Un shinigami de rang capitaine aux pouvoirs quasi divins qui souhaite récupérer un artéfact spécial : le hôgyoku (la perle de la Destruction). Cet objet est essentiel pour réaliser son plan : ouvrir un passage jusqu’au palais du Roi des Esprits et le tuer. Les autres shinigami voyant le danger qui se profile à l’horizon, se rallient à Ichigo et compagnie, devenant de très proches amis pour certains, ce qui permet d’étoffer l’histoire entre les personnages.

Evolution progressive, changements drastiques

Ulquiorra Schiffer au chapitre 348 ©2003 Glénat / Tite Kubo

Cet arc signe aussi l’apparition de nouveaux pouvoirs chez Ichigo qui semble avoir des pouvoirs de shinigami et de Hollow ce qui ne semble pas être normal mais l’auteur nous laisse ainsi comprendre que notre héros n’est pas un être ordinaire. Cette évidence est de plus en plus présente au fil des arcs mais nous ne spoileront rien de plus ici.

Couverture de Chainsaw Man ©2018 Fujimoto Tatsuki, Shueisha

Il est toutefois possible de dire que c’est à partir de cet instant que tous les personnages vont commencer à évoluer de différentes manières, que cela soit physiquement ou psychiquement. Et ces changements se feront également au travers d’adversaires de plus en plus dangereux et une ambiance toujours plus oppressante au point de se demander si on lit réellement un shônen ou un seinen, un peu comme Chainsaw man par exemple.

Ce changement de ton au cours de la série est également appuyé par un changement dans la manière de dessiner de Tite Kubo. En effet, lors des débuts de la série, le mangaka proposait des personnages aux visages très anguleux, les rapprochant beaucoup de ce qu’il faisait dans Zombie Powder puis au fur et à mesure que l’intrigue avance, il a commencé à adoucir les traits. Cette transformation est surtout notable sur les personnages qui sont apparus dès le début de la série, notamment Ichigo qui a également gagné en taille et en musculature. Il est ainsi devenu bien plus proche des standards du bishônen que précédemment.

Cette modification a également permis au mangaka d’améliorer les ombrages avec des noirs plus profonds et saisissants, améliorant par la même occasion les effets de tension, de colère ou d’effroi. En effet, un tel rendu est parfait pour amplifier à l’extrême l’expression des personnages, quelle qu’elle soit. Cette transformation de la palette s’est également fait ressentir dans le reste des planches, les décors devenant ainsi plus oppressants quand le scénario le demande. Un passage précis de ce changement se trouve dans l’arc du Hueco Mundo, lorsque Ichigo et ses compagnons partent à la rescousse d’Orihime, amenée dans le monde des Hollows. Dans ce lieu découvert de nuit, on peut apercevoir les talents de l’artiste pour les nuances de noir et de blanc, notamment au travers des planches du combat contre Ulquiorra Schiffer, un Arrancar, un Hollow surpuissant et particulier. Cette technique du blanc et du noir est poussée à son paroxysme dans les derniers arcs qui font intervenir des ennemis portant énormément de couleurs claires. Un parfait encrage permet ainsi de les mettre parfaitement en valeur.

Un manga « multiculturel »

Divinités japonaises

6 capitaines et 4 vice-capitaines du Gotei 13, l’armée shinigami © Tite Kubo / SHUEISHA / Studio Pierrot

L’une des forces de ce manga et de son univers est que son auteur semble s’être inspiré de plusieurs mythes et cultes autour de la mort. On a déjà vu que les shinigami viennent de la culture japonaise une fois que cette dernière a commencé à rouvrir au monde occidental. Ils viennent donc compléter un panthéon divin shintô-bouddhique déjà bien ancré dans la culture locale. C’est très certainement pourquoi les âmes semblent suivre le cycle de réincarnation présent dans ces religions, la Soul Society étant une sorte de Nirvana, un espace de transition avant que les esprits ne retournent sur Terre.

Les shinigami étant japonais, ils portent tous une tenue traditionnelle. Ils sont tous vêtus d’un shihakushô, tenue composée dont le hakama noir et le hakama-himo blanc ressortent le plus, le tout étant maintenu à l’aide d’une ceinture. Les vices-capitaines portent en plus un brassard indiquant leur division et les capitaine arborent un haori blanc sur lequel figure le numéro de leur division.

Sans trop en dire, nous pouvons rapidement évoquer l’existence des Vizard, des shinigami qui ont reçu un masque de Hollow, ce qui altère leurs pouvoirs. Découvrez-les ainsi que leur histoire en lisant ou visionnant Bleach.

Plus que des humains

Couverture du premier volume © by Tite Kubo / SHUEISHA

Mais Bleach regorge d’autres « races » en plus de ces dieux de la mort ou des humains. On a déjà parlé précédemment du personnage d’Uryû Ishida, un Quincy. C’est un clan d’humains ayant énormément de pouvoirs spirituels et pouvant combattre les Hollows, non pas pour les purifier mais pour les détruire. Le nom des attaques de ce clan sont en allemand et sans trop en dire, il semblerait qu’il caricature les nazis et leur idéologie, mais aussi qu’ils illustrent les représentations de la mort selon les religion du Livre. Auréole, aile, tenue blanche, tout semble les rapprocher des anges et autres messagers divins.

Nous avons ensuite les Fullbringers, des humains ayant des capacités de HollowCes derniers apparaissent assez tard dans le récit, du moins de nom, car il semblerait que Chad et Orihime s’apparentent à cette catégorie d’humains à pouvoirs. Leur histoire est assez complexe et est détaillée dans la série de roman Can’t Fear Your Own World. Chacun possède un pouvoir qui lui est propre et généralement, si on exclut les membre du groupe d’Ichigo, ils utilisent tous des techniques en anglais en lien avec un objet qui leur est cher. Nous pensons qu’il puisse s’agir d’une référence à la sorcellerie qui est parfois lié à la mort, certaines sorcières pouvant communiquer avec l’au-delà au moyen d’objets.

Enfin, il existe également les Bounts, une catégorie inventée pour l’animé. Ces derniers consomment des âmes et sont apparentés à des « vampires ». Leurs capacités sont activées grâce à des dolls qu’ils utilisent comme vecteur. Il est possible que ce mot anglais soit en hommage à la littérature vampirique popularisée par Dracula de Bram Stocker ou encore Les Chroniques des vampires d’Anne Rice. Ce rapprochement n’est pas anodin car bien que le Bount aspire l’énergie vitale tel des jiangshi, créatures asiatiques se nourrissant du souffle vital, il possède une beauté surnaturelle proche des vampires occidentaux modernes.

Statues de Jiangshi – Photo de Jean-Pierre Dalbéra (Flickr)

 

Les plus puissants Hollows

Les ennemis les plus récurrents sont les HollowsIls apparaissent dès le premier chapitre du manga et le premier épisode de l’animé. Ils sont reconnaissables à leur masque ainsi qu’au trou les symbolisant et leur donnant leur nom. Pourtant, il existe également différentes catégories chez ces créatures. Et les plus puissantes sont les Arrancars déjà vus plus tôt. Leur nom vient de l’espagnol « arrancar » signifiant « arracher », et il est possible que tout le mythe autour des Hollows soit en lien avec certains cultes autour de la mort  en Amérique centrale, à savoir les calaveras, des squelettes colorés exposés lors du célèbre Dia de los Muertos mexicain. Ce rapprochement expliquerait également pourquoi les Arrancars parlent en espagnol lorsqu’ils utilisent leurs techniques. Mais il ne s’agit là que d’une interprétation possible.

Différences entre le manga et l’animé

Le capitaine Shûsuke Amagai. BLEACH © Tite Kubo / SHUEISHA / Studio Pierrot

Il existe quelques différences entre le papier et la version du petit écran, notamment quelques ajouts inhérents à l’animé. Ces dernier sont visibles à travers la tonne d’épisodes filler qui servent de « remplissage » le temps que la BD paraisse. Les Bounts vus plutôt en font partie, une cinquantaine d’épisodes leur étant dédiés. Mais ce ne sont pas les seules choses qui sont différentes. En effet, plusieurs autres personnages et événements en plus sont visibles dans l’animé comme le capitaine Shûsuke Amagai, la matérialisation des zanpakuto ou encore un arc développant les âmes artificielles. Cela ne modifie pas l’histoire en soit car ce sont des « histoires parallèles » mais prolongent, trop pour certains, l’expérience Bleach.

Bleach au cinéma

C’est selon ce même modèle du filler que les quatre films de la licence ont été pensés. Ainsi, Memories of Nobody tourne principalement autour d’un personnage inédit, Senna, une mystérieuse shinigami. Tandis que cette dernière fait la rencontre de Ichigo et ses amis, des événements étranges commencent à se produire entre les mondes, ce qui semble être en lien avec un étrange groupe ennemi. Chose intéressante, un élément cité dans ce film a été officialisé dans les romans de Bleach mais nous vous laissons le soin de voir de quoi il s’agit par vous même.

The Diamond Dust ainsi que Fade to Black tournent tous les deux autour de deux personnages très appréciés des fans de la série, à savoir Tôshirô Hitsugaya, le capitaine de la 10e division ainsi que Rukia Kuchiki. Le premier cherche a nous conter une histoire annexe autour du jeune homme et de son zanpakuto et nous amène à découvrir un passé sombre et plutôt triste. Le deuxième nous montre un récit « et si » qui explore ce qu’il pourrait se passer si Rukia venait à perdre la mémoire et les conséquences que cela pourrait avoir sur Ichigo et son groupe. Notre héros part donc à sa recherche mais il doit de nouveau affronter les shinigami qui semblent l’avoir oublié.

Le dernier film Hell Verse explore une vision du monde des Enfers qui n’a été que mentionné dans le manga et rapidement montré dans un chapitre spécial. Mais ce film ne correspondant pas à la vision de Tite Kubo, il n’est pas canon au récit. Cependant, il semblerait que l’auteur ait teasé un arc autour des Enfers avec un chapitre bonus sorti récemment et se passant après la fin de Bleach. Affaire à suivre…

Vous l’aurez compris, bien qu’imparfait, Bleach est un incontournable du manga et propose plusieurs aspects très intéressants. C’est sans doute cette richesse du lore qui anime encore aujourd’hui la communauté. De plus, Tite Kubo, son mangaka, développe toujours plus cet univers qu’il a lui-même créé, proposant ainsi Burn the Witch se déroulant à la West Soul Society. Très investi, il travaille actuellement au retour de l’animé qui nous proposera une nouvelle vision du dernier arc. Nous n’avons pas fini d’entendre parler de Bleach !

1 réponse

  1. Bleach dit :

    Très bon article merci.

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