Fenêtres sur le Japon – Retour sur le festival et rencontre avec Tokachi TSUCHIYA, réalisateur de An Ant Strikes Back
En début décembre a eu lieu à Paris la première édition du festival de films documentaires japonais Fenêtres sur le Japon. Nous vous avions présenté les films de la compétition et avions reçu ses deux organisateurs le mois dernier, voici venu l’heure du bilan avec, en supplément, une interview de Tokachi TSUCHIYA, réalisateur de An Ant Strikes Back un des deux gagnant de la compétition.
Si les conditions n’étaient forcément pas au mieux pour cette première, la nouvelle vague du covid19 amenant avec elle son lot d’imprévus et d’absences, nous avons tout de même pu assister à une jolie sélection de films, suivis par des débats entre spécialistes, ou non. Voici ce que nous avons retenu de la sélection, en commençant par les deux gagnants : An Ant Strikes Back de Tokachi TSUCHIYA et Listening to the air de Haruka KOMORI.
Les deux gagnants
Listening to the air – en tendant l’oreille…
La triple catastrophe du 11 mars 2011 a fait date au Japon et ses conséquences perdurent dix ans plus tard. La réalisatrice Haruka KOMORI, s’est d’abord déplacée bénévolement dans le Tôhoku, région du nord-est du Japon et épicentre du séisme, pour aider les habitants, puis s’attelle, à partir de 2017, à la réalisation de longs-métrages documentaires dans le but de transmettre la mémoire des locaux. Listening to the air, diffusé en 2020 au Japon, se situe dans la suite de cette démarche et se concentre sur Hiromi ABE, hôtesse d’une émission radio locale allant à la rencontre des sinistrés. Le documentaire est particulièrement centré autour de la commune de Rikuzentakata, rasée par le tsunami et dont les grands travaux de reconstruction font se questionner les habitants sur ce qu’il reste réellement du Rikuzentakata original.
Plutôt court en durée, Listening to the air est un film tout en finesse, exposant avec une grande attention ses sujets, que ce soit les activités de Hiromi ABE ou les vestiges de Rikuzentakata. On peut alors féliciter Haruka KOMORI pour son travail de transmission de cette mémoire plus que réussi. Un travail qui traverse toute sa filmographie comme nous avons pu le voir cette année avec un autre de ses films au festival Kinotayo, La ville en deux strates, qui se concentre lui aussi sur la ville de Rikuzentakata.
An Ant Strikes Back – L’enfer du travail
An Ant Strikes Back narre la terrible histoire de NISHIMURA, un employé d’une entreprise de déménagement qui, suite à une faute professionnelle, se retrouve à devoir travailler à la déchiqueteuse à papier durant 2 longues années et à subir un harcèlement ciblé de la part de ses supérieurs. Pour se défendre, il rejoint un syndicat qui l’aidera dans sa lutte contre son entreprise aux méthodes plus que discutables.
À la fois précis sur le fonctionnement de l’entreprise en question, galvanisant dans les moments de réussites de NISHIMURA et de son syndicat, et touchant dans ses moments d’intimité, An Ant Strikes Back alerte le spectateur sur la nécessité de l’action syndicale dans le monde du travail japonais actuel. Plus que de se limiter au territoire japonais, le documentaire nous amène à nous interroger sur le fonctionnement et sur la lutte des employés précaires, l’entreprise du documentaire reposant largement sur le travail de ces derniers.
Le reste de la sélection
Ainu Neno an Ainu – L’essoufflement de la culture aïnou
Un artiste japonais, Neo SORA, et une photographe italienne, Laura LIVERANI, se rendent au village de Nibutani, haut lieu de la culture aïnou, et y capturent des instants de vie, en se centrant autour de la conservation d’une culture « autre » au sein du Japon.
Les deux réalisateurs nous livrent ici un projet très esthétique, avec de magnifiques plans larges d’habitants du village, à la base pensés pour le projet de photographie documentaire, mais qui sied totalement à la forme du film. On peut aussi souligner sa finesse, le film n’exposant jamais l’identité aïnoue comme inamovible et résistant aux temps, mais comme une identité individuelle prise dans des courants plus grands, entre conservation historique, fierté, et attraction touristique.
Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est – Un autre regard sur le Japon troublé du début des années 70
La situation du Japon, troublé de la fin des années 60 jusqu’au début des années 70, est peu connue par chez nous malgré son importance pour le pays, mais aussi sur la scène internationale, certains activistes japonais de l’époque ayant rejoint le Front populaire de libération de la Palestine et ayant commis plusieurs attentats dans les décennies qui suivirent. Le Front armé anti-japonais de l’Asie de l’Est se concentre néanmoins sur un autre groupe politique radical éponyme au film, qui, avec ses quelques brigades, commit plusieurs attentats, les plus importants se situant au tournant des années 1974 et 1975.
Le documentaire apporte un regard étonnant sur ce groupe de jeunes idéalistes anti-impérialistes, hantés par le fantôme de leurs victimes accidentelles, leurs attentats ne visant à l’origine que les bâtiments des grands groupes capitalistes japonais. La réalisatrice Mi-re KIM filme ainsi les sorties de prison de certains activistes, nous montre leur famille, leurs amis, les paysages de leur enfance, tout ceci entrecoupé de poèmes écrits par Masashi DAIDÔJI, leader du groupe condamné à la peine de mort en 1987 mais finalement décédé de maladie en prison en 2017.
Ushiku – La situation alarmante des migrants en situation irrégulière
Ushiku est une ville japonaise modeste de 80 000 habitants se situant au nord de Tôkyô. Mais plutôt que de nous montrer sa statue de Bouddha ou son château, un des premiers producteurs du vin de l’archipel, Thomas ASH, réalisateur du documentaire Ushiku, nous emmène avec sa caméra camouflée dans le centre de détention des demandeurs d’asile. Nous découvrons alors les trajectoires de certains détenus ainsi que le traitement qui leur est réservé.
Malgré des images choquantes rapportées par le réalisateur et des récits de vie poignants des détenus du centre, Ushiku ne délivre pas une image générale de la situation des demandeurs d’asile en situation irrégulière et se limite exclusivement au centre d’Ushiku et au travail de Thomas ASH, occultant donc une partie d’une réalité loin d’être homogène et variant largement sur le terrain. Ce sont ces manques qui posent soucis, le documentaire ne montrant que le point de vue et l’action du réalisateur, occulte une partie des réalités sur ces demandeurs d’asile et demande à être recontextualisé par des spécialistes, heureusement présent en fin de séance.
Interview de Tokachi TSUCHIYA, réalisateur de An Ant Strikes Back
Journal du Japon : Merci beaucoup d’avoir accepté notre demande d’interview. Pouvez-vous tout d’abord vous présenter à nos lecteurs ?
Tokachi TSUCHIYA :
Je suis né en 1971 à Maizuru dans le département de Kyôto. Mon père est mort dans un accident de montagne quand j’avais dix ans. C’est donc ma mère qui m’a élevé seule. À l’université, j’ai profité de la bourse donnée pour la distribution de journaux et je suis sorti diplômé. J’ai ensuite été employé dans une librairie, ouvrier forfaitaire dans une usine, et j’ai fait quelques travaux en tant que journalier, j’ai arrêté tout ça et depuis 1999 j’ai commencé la création de films. Je me renseignais notamment sur les personnes contraintes à dormir dehors (autrement dit les sans-abris) du département de Tôkyô et de Kanagawa. À cette époque j’ai rencontré un membre de Eizô Groupe Low position avec qui je travaille actuellement. En 2000, pour apprendre comment faire des films, j’ai commencé à travailler dans une entreprise de production de films. En 2002 j’ai été licencié par cette entreprise et je me suis donc lancé en tant que réalisateur indépendant. En 2006 j’ai fondé Eizô Group Low Position avec deux de mes amis.
En 2008 est sorti mon premier long-métrage en tant que réalisateur : A Normal Life, Please. Puis en 2009, j’ai remporté les prix du meilleur film documentaire à la 17ème édition du festival Raindance en Angleterre et à la 6ème édition du Dubai International Film Fesitval aux Émirats arabes unis. J’ai aussi sorti un montage vidéo de 3 minutes en 2013 : The Aging Degradation.
En 2019 sort mon nouveau film en tant que réalisateur An Ant Strikes Back. Il remporte le prix Nippon Online à la 20ème édition du festival Nippon Connection en Allemagne, le Grand Prix du film japonais documentaire à l’université de Pittsburgh aux États-Unis ainsi que le prix de la première édition de Fenêtres sur le Japon en France.
Au Japon, il a remporté le prix du journalisme sur la pauvreté de 2019, le prix d’excellence au festival du film international de Kadoma dans la section documentaire, le prix long-métrage du public au 14ème festival de Fukui et il a été rangé huitième au 94ème classement des 10 meilleurs films de Kinema Junpo.
Quelle a été votre entrée vers le cinéma documentaire ?
En 1995, j’ai déménagé du département de Kyôto au département de Kanagawa. J’ai alors été impressionné, en me baladant dans Tôkyô, du nombre de personnes contraintes à dormir dehors que l’on pouvait voir. C’était à un point où on ne pouvait pas comparer cette situation avec celle du département de Kyôto, ça m’a beaucoup choqué. C’est comme ça que j’ai su que le slogan que l’on m’avait appris jusqu’ici qui disait que « Le Japon est une société opulente » était une fiction. En m’intéressant aux films indépendants, aux photos ainsi qu’à d’autres objets artistiques prenant comme sujet ces sans-abris, j’ai pensé à moi aussi créer des films et à vouloir faire bouger la société, alors à partir de 1999 j’ai étudié la production de films et j’ai commencé moi-même à en faire.
On peut voir un intérêt pour la condition des travailleurs dans votre long-métrage, étiez-vous intéressé à l’origine par ce sujet ?
Ce qui m’a poussé à me concentrer sur ce thème des problèmes du travail qui m’est cher aujourd’hui, c’est le fait d’avoir moi-même été licencié. Quand je me suis fait licencier par la boîte où j’ai travaillé pendant deux ans à 29 ans dans le but d’apprendre de zéro la production de film. On m’a déclaré que tous les membres de la production étaient licenciés car l’entreprise avait de mauvais résultats. Tout ça sans que le salaire du président de ne baisse bien sûr ! On se fichait de moi ! La colère me donnait l’impression que ma tête allait exploser. J’étais si en colère que ma tête était dominée par des pensées sombres et destructrices, je réfléchissais même à faire sauter la boîte. Même si ça ne rendrait personne heureux…
J’étais dans le département de droit à l’université, j’ai donc reçu des cours sur le droit du travail. Cependant, je n’ai pas compris le droit du travail jusqu’à ce que je sois licencié. J’étais un abruti qui ne savait rien.
Quand j’ai su que j’allais me faire licencier, j’ai adhéré pour la première fois à un syndicat qui acceptait les adhésions individuelles, et j’ai trouvé une solution à mon problème en environ 6 mois. J’ai pu recevoir des excuses et des indemnités de mon ancienne boîte. « Mais c’est super pratique les syndicats ! Je savais pas ! » C’est quand j’ai réalisé ceci que j’ai commencé à m’y intéresser.
Au Japon, conformément à la loi sur les syndicats, un travailleur, même s’il est le seul à le faire dans son entreprise, peut rejoindre un syndicat extérieur à sa boîte et lutter pour son travail. Il existe des syndicats à adhésion individuelle se concentrant sur des territoires spécifiques à l’instar de Precariat Union auquel se réfère le personnage principal de An Ant Strikes Back. La plupart de ces organisations sont de petites tailles.
On peut voir certains problèmes de la société capitaliste actuelle pour les travailleurs en regardant An Ant Strikes Back, mais quel était votre objectif à la base ?
Dans les syndicats au Japon, les syndicats par adhésion individuelle sont des exceptions. La plupart sont créés dans les entreprises. Il n’est pas faux de dire que beaucoup de ce genre de syndicats ont abandonné l’opposition et le combat face aux strates hautes des entreprises. Il existe même des syndicats corrompus dont les membres voient leur promotion en cadre comme une avancée dans leur carrière, ou d’autres qui excluent de leurs membres les travailleurs en situation irrégulière. De plus, presque aucun syndicat n’est formé dans les PME.
Par conséquent, de nombreux travailleurs japonais n’ont pas connaissance de leur droit à se syndiquer, et en n’utilisant pas ce droit, sont virés quand ils sont trop vieux. C’est peut-être aussi à cause de l’image très déformée des syndicats qui domine la conscience des Japonais. Travailler sans se plaindre et sans dire un mot est devenu une vertu. Si l’on prend sur soi, on sera heureux. Mais cette fatigue accumulée ronge le corps et l’esprit. Ce qui arrive à la suite, ce sont les morts ou les suicides par épuisement au travail, ainsi que la destruction de l’environnement. Les morts par épuisement ou suicide sont à un niveau alarmant mais restent considérées comme des sujets de conversation de tous les jours. Au Japon ces affaires sont traitées sous l’angle de la « responsabilité individuelle ». Les médias les diffusent comme des nouvelles tristes, mais elles finissent par être oubliées. On est submergé par notre travail, et on ne pense qu’à notre argent…
Il faut dénouer les préjugés et les malentendus sur les syndicats, ne pas s’embourber dans des combats inutiles entre travailleurs, mais obtenir ensemble un lieu de travail agréable. Il nous faut aussi reconstruire un environnement où l’on peut dire, même en dehors du travail, quand quelque chose cloche. Je veux poser la question de savoir si ce n’est pas cela qui est le plus important pour la société japonaise à partir de maintenant, et le transmettre aux jeunes. En plus, je veux le faire dans des films qui soient amusants à regarder. C’est ça mon objectif dans An Ant Strikes Back.
Cette objectif traverse-t-il toute votre filmographie ?
Il est commun au moins à mes deux longs-métrages documentaires A Normal Life, Please et An Ant Strikes Back.
Comment vos activités sont-elles reçues au Japon ?
Si l’on parle de la représentation de mes films devant le public, on ne peut pas dire que c’est un succès. Ça me frustre un peu à vrai dire… En plus on m’a souvent pris à tort pour un militant pro syndicaliste qui réalisait des films. En continuant cependant mes activités sur plus de 20 ans, j’en arrive à être récompensé à des festivals de films internationaux comme Fenêtres sur le Japon. Peut-être vais-je enfin être compris même au Japon.
Je peux rajouter que j’ai reçu beaucoup de retours de personnes qui, après avoir vu mes films, ont monté un syndicat ou ont amélioré leurs conditions de travail. Mes films sont aussi utilisés dans certains cours au lycée ou à l’université, et je reçois souvent des mails passionnés. C’est ça qui me rend le plus heureux.
Les documentaires tentent de dépeindre la réalité, mais par le montage ou la réalisation, il y a une part indéniable de fiction. Quand vous vous attelez à la réalisation d’un documentaire, avez-vous un plan ou un scénario décidé à l’avance ? Ou, au contraire, vous le réalisez sans y penser ?
Ce débat a lieu depuis longtemps dans la réalisation de films documentaires. Me concernant, je planifie mes films selon ce qu’il se passe réellement dans notre société puis je me rends sur place et le transforme en film. Je filme ce qui a lieu sur place puis je le monte. Je ne le
fais pas fréquemment, mais il m’arrive de mettre des effets de mis en scène. Il doit probablement être possible de faire un film documentaire sans penser à rien en amont. Mais je pense que c’est plutôt rare, et que sont des événements chanceux.
Dans An Ant Strikes Back, j’ai installé une intrigue. Quand j’étais à l’université, un camarade âgé d’un an plus jeune que moi nommé Yama-chan, qui travaillait dans le kiosque à journaux où j’officiais pour obtenir ma bourse, s’est suicidé à cause du surmenage. Pour ne pas oublier ma tristesse, j’ai écrit cette histoire. Yama-chan se faisait terriblement brimer au travail et en souffrait. Il m’a appelé d’innombrables fois pour me demander conseils. Suivant mes recommandations, il a rejoint un syndicat d’adhésion individuelle. À cette occasion, il m’a demandé si je voulais filmer son combat pour son travail comme je l’avais fait pour A Normal Life, Please. Mais j’ai refusé. Je ne pensais pas arriver à filmer objectivement un ami de longue date comme objet d’un documentaire, je ne me sentais pas capable de filmer jusqu’au bout. Et, moins d’un an plus tard, il mit fin à ses jours.
J’étais pris dans une violente haine de moi. Était-ce de ma faute si Yama-chan n’avait pas pu être sauvé ? Si je ne réalisais pas mes films sur les problèmes ou la lutte au travail avec de nouveaux sentiments, je n’arriverais pas à continuer à créer de nouveaux films documentaires me disais-je. J’ai alors pris ma décision.
Jusqu’à ma rencontre avec Monsieur NISHIMURA le protagoniste de mon film, j’ai gardé cette histoire secrète pendant longtemps, bien au chaud pour faire un film. La révélation de mes intentions au protagoniste au milieu du film était aussi inscrite dans l’intrigue.
Vous apparaissez quelques fois à l’écran dans An Ant Strikes Back, que pensez-vous de la place du réalisateur dans le film documentaire ?
Comme je le disais plus haut, il y avait une intrigue dans An Ant Strikes Back. Comme c’était nécessaire pour l’expliquer, je me suis montré à l’écran. Si je sens que c’est nécessaire, je me montrerai peut-être dans mes prochaines œuvres. Mais je ne suis pas casse-pieds au point de vouloir apparaître absolument à chaque fois (rires). Je ne m’intéresse pas trop aux questions théoriques sur ce que doit être un documentaire. Ce qui m’importe le plus c’est de ne pas dégoûter de l’objectivité. Je prends à cœur de faire en sorte que mes films fassent battre le cœur du public. S’ils ne le font pas, alors ce ne sont pas des films.
Voulez-vous transmettre un mot à nos lecteurs français ?
En vérité, une version sous-titrée en français était prévue pour mon précédent film A Normal Life, Please. Mais c’est resté en plan, malgré les efforts de la personne qui était chargée de la distribution. Je le regrette.
Pour An Ant Strikes Back, une version avec sous-titre en français a été confirmée. J’en suis très heureux. C’est un rêve qui se réalise pour moi. J’attends avec impatience les avis des spectateurs français.
Il y a malheureusement peu de travailleurs au Japon qui se soulèvent comme l’a fait Monsieur NISHIMURA, le protagoniste du film. Mais même s’ils sont peu nombreux, ce sont leurs efforts acharnés qui vont changer l’histoire. Prêtez attention aux changements du protagoniste alors que ces conditions de travail sévères se modifient petit à petit. C’est mon film documentaire plein d’émotions et qui vous divertira sans aucun doute : An Ant Strikes Back. Ne le manquez pas !
Merci beaucoup à Tokachi TSUCHIYA pour cette interview, nous encourageons également nos lecteurs à voir An Ant Strikes Back qui réveillera peut-être en eux une fibre syndicale ! Vous pouvez également suivre Tokachi TSUCHIYA sur son compte Twitter.
Une première édition en petit comité qui, malgré des déconvenues et des absences dues à la pandémie, nous a convaincus par sa sélection restreinte mais variée dans ses thèmes et ses débats d’après-séances riches autant en présence de spécialistes que dans les sujets traités. Il n’y a plus qu’à souhaiter le meilleur pour une seconde édition dans deux ans, dans un contexte que l’on espère plus stable.