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Bilan d’Anim’Est 2021

Exceptionnel, c’est le mot qui revient en premier lorsque l’on parle de l’édition 2021 d’Anim’Est. Après MetzTorii en août, c’est au tour de la convention de Nancy de passer sur le grill. Malgré les conditions sanitaires, les équipes ont mis les bouchées doubles pour organiser un évènement à la hauteur des attentes des visiteurs. Exposants, créateurs, invités VIP, tous étaient sur le quai pour faire battre le cœur de l’édition 2021 et les inconditionnels du manga et de la culture japonaise ont bien reçu le message ! Les chiffres ont explosés avec plus de 8 000 visiteurs qui ont foulés les sols du Centre des Congrès de Nancy pendant le week-end des 13 et 14 novembre 2021. 

Quel était le contenu de cette 19e édition ? A-t-elle répondu aux attentes ? Quelle place a été accordée à la culture japonaise et quelles activités étaient proposées ?

 

Zoom général sur Anim’Est 

©Leo Thomas pour Journal du Japon

©Leo Thomas pour Journal du Japon

Un certains nombre de points sont à aborder mais il est important de revenir sur l’histoire d’Anim’Est . L’association Anim’Est est créée en 2003 avec un groupe de bénévoles issus de l’école des mines puis de Telecom Nancy. Mettre en avant la culture japonaise et des mangas, tel est l’objectif recherché. L’essentiel avant tout est que tout le monde puisse passer un moment convivial. Cette convention, c’est l’aboutissement d’une implication sans faille des étudiants bénévoles et de la collaboration avec le Centre des Congrès de Nancy situé en plein cœur de la ville.

Anim’Est en chiffres, c’est :

  • Environ 7 500 visiteurs chaque année
  • 200 bénévoles
  • 100 exposants
  • 12 intervenants culturels
  • 5 invités VIP
  • 160 000 € de budget annuel pour financer l’organisation de la convention

Les visiteurs ont également eu l’occasion de rencontrer un certains nombres d’invités comme le youtubeur  NewTiteuf, l’animatrice de Game One, Kayane ou encore Gilbert Lévy, qui a notamment prêté sa voix au personnage de Moe dans Les Simpsons.

Comme toutes les conventions qui se sont déroulées depuis quelques mois, le passe sanitaire était nécessaire pour entrer ! Les visiteurs se sont pliés à la règle s’ils voulaient vivre une convention sereinement. Les visiteurs pouvaient sortir sans pour autant que la sortie soit définitive comme pour d’autres conventions. Les préventes ont été faites en amont afin d’anticiper le nombre de visiteurs. Les organisateurs voulaient à tout prix éviter de prendre des risques au vu du contexte sanitaire. Le prix des billets allait de 11 à 17 € en fonction du nombre de jours de participation à la convention. Des places premium à 50€ étaient aussi proposées avec quelques avantages comme des coupes-files pour rencontrer les invités VIP.

La restauration sur place qui était initialement prévue a été malheureusement annulée en raison du Covid-19 et des restrictions. En conséquence, les visiteurs ont du amener leur repas ou aller manger dans les restaurants/fast-food autour du palais des Congrès.

 

Une mise en lumière croustillante de la culture japonaise

A l’occasion de ce week-end de convention, nous avons fait connaissance avec quelques intervenants spécialistes de la culture japonaise. Là encore, ces exposants sont déterminés à faire battre le cœur de la culture japonaise en France et c’est tout à leur honneur !

Olivier de Japan Kudasai, l’expert du Japon hors des sentiers battus

Anim’Est, c’est aussi l’opportunité de faire des rencontres passionnantes et Olivier en a été l’illustration parfaite. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Olivier est un passionné de la culture japonaise depuis de nombreuses années. Il a effectué de nombreux voyages au pays du Soleil Levant dans des destinations plus originales que les éternelles Tokyo ou Kyoto. Ces voyages ont été l’occasion pour lui de créer son blog Japan Kudasai afin de partager ses expériences vécues au Japon. De plus, il organise souvent des ateliers à Dijon autour de la culture japonaise. Puis, il a obtenu le titre de Saké Sommelier délivré par l’association Sake Sommelier Association. Olivier était présent à Anim’Est afin d’y donner une conférence sur le Japon hors des sentiers battus, une conférence passionnante qui permet d’aller au delà des clichés. Il y tenait également un stand où les visiteurs pouvaient échanger avec lui sur ses voyages et donner quelques conseils.

Conférence donnée par Olivier sur le Japon hors des sentiers battus ©Leo Thomas pour Journal du Japon

A ce titre, Olivier a accepté de nous partager ses expériences ainsi que sa vision sur le Pays du Soleil Levant.

Olivier du blog Japan Kudasai ©Leo Thomas pour Journal du Japon

Journal du Japon : Bonjour Olivier et merci de nous accorder un peu de ton temps pour cet entretien. Peux-tu te présenter et nous parler de ton blog Japan Kudasai ?

Olivier : Je m’appelle Olivier, je suis dijonnais. J’ai fait mon premier voyage au Japon en 2015. Et depuis, j’y suis retourné une fois par an. A l’issue du premier voyage, j’ai créé le blog Japan Kudasai. C’était une manière de patienter avant le prochain séjour. Cela permettait de revivre les voyages avec mes souvenirs en écrivant des articles. Tout ça a pris de l’importance et donc le blog a grossi. Je suis devenu Saké Sommelier et on a ouvert un podcast avec Lauréline qui habite à Edimbourg et qui est aussi fan du Japon. Tout les mois, on publie un épisode.

Cela permet de l’écouter. C’est un podcast où on parle de lieu qu’on a visité et aimé. Soit on invite des gens qui ont une expérience de voyage différente de la nôtre. Par exemple, on a invité une amie qui a fait un road trip en van au Japon. C’est quelque chose qu’on ne connaissait pas et qu’on ne pouvait pas en parler. Ce type de voyage était intéressant pour ceux qui sont tentés par un road trip en van au Japon.

Peux-tu nous parler du concept des « ateliers » que tu organises ?

Dans un premier temps, le blog c’est pour parler des voyages au Japon mais ce qui m’intéresse, c’est de pouvoir en discuter avec des vrai gens dans la vraie vie. Et très vite, j’ai voulu monter des ateliers autour de la culture japonaise à Dijon. Et je me suis associé à des restaurateurs, ici à Manga T Metz et Manga T Dijon, avec qui on fait pas mal de choses comme des dégustations de saké, furoshiki… Aujourd’hui, on conseille les voyageurs pour qu’ils préparent leur séjour. Pour les soirées de dégustation de saké, les restaurants sont complets assez rapidement. Il y a assez peu de possibilités quand on est pas sur Paris, donc cela intéresse pas mal.

Est-ce que tu comptes faire d’autres ateliers prochainement ?

En décembre, je vais faire un atelier pliage furoshiki qui va être organisé à Dijon à Manga Evasion.  C’est un manga café également. Le but est d’apprendre à faire des petits pliages dans des tissus japonais pour offrir à Noël et pour éviter le gaspillage de papier. J’utilise des techniques de pliage assez proches de l’origami. J’aimerais bien refaire des dégustations de saké mais cela reste compliqué par rapport aux restaurateurs. On attendra sûrement l’année prochaine.

Tu as parlé de ton statut de saké sommelier. Je cherche un bon saké de qualité et sans trop dépenser d’argent, que me conseillerais-tu ?

Déjà, le premier conseil que je peux donner, c’est d’aller dans un restaurant et de leur demander conseil parce qu’ils connaissent bien leurs cartes. Ils vont pouvoir proposer quelque chose qui sera adapté au plat. Ensuite, le saké japonais n’est pas le saké chinois, ce n’est pas un digestif mais un alcool dont le dégré est entre 5 et 18 donc ça va d’une bière à un vin. Tu peux le boire pendant tout le repas. Le conseil, c’est de démarrer avec un daigingo. C’est un saké dont le grain de riz a été énormément poli, l’écorce a été retirée et ça permet de dégager un parfum fruité et un petit peu sucré. C’est très atypique et ça casse complètement l’idée qu’on peut avoir de l’alcool. Je peux aussi suggérer un saké pétillant.

Penses-tu que la gastronomie japonaise est suffisamment mise en avant en France ?

Je trouve qu’on est sur la bonne pente : petit à petit, on a des restaurants qui proposent de l’okonomiyaki, des takoyaki, des ramens ou encore des nouilles udon sautées. Parce que même si le sushi existe au Japon, on ne va pas en manger tous les soirs. Et tous ces plats-là qui commencent à arriver et une plus grande diversité, ça commence à être intéressant. C’est une bonne première approche pour ensuite aller sur des plats plus traditionnels.

Parlons de tes voyages au Japon, si tu avais un top 3 des plus beaux endroits que tu as visité, ce serait lequel ?

En premier, c’est Koyasan qui est incroyable. En deuxième, la station thermale de Kinosaki, c’était magnifique aussi. Après, un lieu que je n’avais pas présenté à la conférence, je dirais la ville de Kamakura au sud de Tokyo. C’est une ville au bord de la mer et quand il fait beau, on peut voir le mont Fuji depuis la plage. Et comme c’est une ancienne capitale shogunale, on y trouve pleins de temples Zen magnifiques avec des bambous et ça fait station balnéaire à une heure de Tokyo.

As-tu eu de mauvaises expériences lors de tes voyages au Japon ?

Je n’ai pas vraiment eu de mauvaises expériences. C’est plutôt des déceptions, des choses « attrape touristes » comme dans un trajet en train panoramique au nord de Kyoto que l’on nous avait vendu comme le tunnel aux érables l’automne. On devait passer au ralenti voir des érables illuminés et c’était complètement survendu : blindé de Japonais et il n’a pas ralenti, une arnaque !

J’entends plusieurs personnes dire que le Japon est un pays cher. Au vu de tes nombreux voyages, es-tu d’accord avec cette affirmation ?

Le Japon a un niveau de vie européen et est un pays cher par rapport aux autres pays asiatiques comme le Cambodge par exemple. C’est pas forcément cher mais avec une qualité supérieure pour les auberges de jeunesse : la qualité y est bien meilleure que ce qu’on peut trouver ici. Pour la nourriture, pour 5 ou 6€, tu peux manger quelque chose de complet, copieux et équilibré, on ne vas pas faire du MacDo tout le temps. En tant que touriste, c’est bien moins cher qu’un voyage un France.

En revanche, les transports sont chers, le train représente un sacré budget. Il y a des techniques à propos des pass régionaux qui sont biens moins chers. Si vous voulez visiter Kyoto et ses alentours, il y a un pass pour ça et qui coûte trois fois moins cher que le Japan Rail Pass National. Il y a d’autres pass pour les Alpes Japonaises mais les gens ne le savent pas forcément.

Comment as-tu vécu le choc culturel entre la France et le Japon ?

C’est au retour que je l’ai vécu, ça correspondait à l’image que je m’en étais faite voire en mieux. Mais c’était presque naturel de trouver la réponse aux attentes qu’on s’était créé. Par contre au retour, tu te rends compte de ce que tu prenais sur toi au quotidien en France : les gens pas aimables dans certains commerces, la désorganisation…

Je voudrais découvrir le Japon traditionnel dans les terres et hors des sentiers battus, où m’emmènerais-tu ?

Le plus simple c’est d’aller dans les Alpes Japonaises avec Takayama, centré autour des artisans du bois, beaucoup de brasseries de saké et aussi du bœuf local de Hida, une équivalence à celui de Kobe. On le mange dans des anciennes maisons japonaises avec des brasiers au centre de la table pour cuire le bœuf. Pour le coup, c’est vraiment traditionnel. Et autour de Takayama, il y a beaucoup de source d’eau chaude dans la montagne, on prend le bus et on est dépaysé.

Il y a la ville de Kanazawa avec le marché au poisson, le quartier des geisha. Puis, il y a Shirakawago, c’est le village avec des maisons anciennes là où il y avait d’anciennes fabriques en soie. Ce sont des photos qui se diffusent pas mal. Il  y a vraiment moyen de bien se faire plaisir.

Quels sont tes conseils pour bien préparer un voyage au Japon ?

Avec un petit budget, en séquençant bien son voyage, cela permet de choisir le JR Pass le plus adapté aux besoins, permettant ainsi de faire des économies importantes rapidement sur le coût des transports. Prendre un JR Pass de 3 semaines n’est pas forcément rentable car on va faire des petits trajets en bus ou en métro et on ne s’en servira pas. Ça ne sert à rien de payer un JR Pass pour ne pas l’utiliser. Quand on est intéressé par les matsuri, c’est dommage de ne pas regarder à l’avance.

Est-ce que la barrière de la langue est un réel frein pour aller au Japon ?

Non car pour faire un voyage simple, les transports ne sont pas compliqués à prendre. Parler l’anglais est suffisant car tout est traduit sauf dans la campagne profonde. Si on veut discuter avec des Japonais, l’anglais ne suffit pas forcément.

Pour terminer, quelle est ta conception de la culture japonaise ?

Tout se résume dans l’impermanence, c’est à dire que chaque chose est belle car elle est éphémère, qu’on la vit dans l’instant présent et qu’on la revivra peut-être. C’est aussi profiter de la nature d’un plat… Il y a du beau un peu partout.

Je tiens à remercier personnellement Olivier pour cet échange très constructif et passionnant. Vous pouvez le retrouver sur Facebook et bien sûr foncez vite voir son blog Japan Kudasai

L’Association Franco-Japonaise de Nancy fait de la résistance !

Comme pour chaque édition, l’Association Franco-Japonaise de Nancy répond toujours présent afin de mettre en avant la culture japonaise grâce l’activité associative. Créée en 1971, l’AFJN donne toute son énergie pour promouvoir la culture japonaise à Nancy. Avec une soixantaine d’adhérents, l’association propose plusieurs activités comme des cours de japonais. Les voyages au Japon à cause de la pandémie se sont arrêtés mais reprendront de plus belle quand tout se sera calmé.

Membres de l’AFJN ©Leo Thomas pour Journal du Japon

Journal du Japon : Merci d’échanger quelques phrases autour de l’Association Franco-Japonaise de Nancy, pouvez-vous nous dire en dire quelques mots ?

Président de l’AFJN : Elle a été créée en 1971 par un médecin. Finalement, la municipalité de Nancy a enchaîné sur cette activité qui reliait les Français et les Japonais en faisant un jumelage entre Nancy et Kanazawa en 1973. Depuis, les échanges continuent et nous sommes allés plusieurs fois au Japon. Des Japonais sont également venus à Nancy. J’ai eu l’occasion de créer plusieurs voyages à Kanazawa. On est toujours très bien reçu, à la fois par l’association nippo-française et par la ville de Kanazawa.

Quelles sont les activités que vous proposez ? 

Nous essayons de proposer toutes les activités en relation avec le Japon. Nous avons commencé par faire des cours de langue japonaise étant donné qu’il y a une forte demande de la part d’adolescents et de jeunes adultes qui viennent pour lire les mangas en japonais et donc suivre les cours. Cela représente donc les 90% et les 10% restants, ceux qui sont intéressés par les arts martiaux japonais, des étudiants qui veulent aller faire des stages au Japon dans des universités japonaises très renommées.

Et on avait eu une réunion avec l’ambassadeur pour faire comprendre que les universités japonaises valaient les universités britanniques ou américaines.

Comment jugez-vous la place de la culture japonaise en France ?

Pour la culture japonaise, il y a les mangas : on est certainement un des plus grands consommateurs en France proportionnellement au nombre d’habitants. Il y a également les arts martiaux qui se sont également bien développés. En dehors de ça, il y a à mon avis peu de contacts avec le Japon étant donné la place prépondérante que la Chine est en train de prendre. Sur Nancy, il y avait en moyenne 4 ou 5 Japonais, et il y aurait entre 700 et 1 000 étudiants chinois par an à Nancy : cela donne une idée des proportions.

Y-a-t-il un endroit au Japon qui vous a marqué ?

Il y a Kanazawa qui est une ville extrêmement intéressante, qui a gardé les activités du Moyen-Âge comme le travail de la feuille d’or, la soie ou la poterie… Il y a encore des ruelles anciennes, la maison du samouraï et les maisons traditionnelles des geisha. Et dans le reste du Japon, il y a Kyoto avec ses temples d’une beauté exceptionnelle. Et il y a de très beaux parcs, celui de de Kanazawa, l’un des plus beaux du pays !

Merci au Président pour cet entretien qui a permis d’éclaircir certains points de l’AFJN. Si vous êtes un mordu de la culture japonaise et que vous souhaitez en découvrir davantage sur la langue ou encore ses traditions, l’association vous tend les bras et elle a besoin de soutien ! Ils ont à disposition leur site web si vous souhaitez adhérer !

Découverte du Street Art Koï avec Kabe…

Lors de la convention, l’un des stands qui a attiré ma curiosité était celui du créateur Kabe. Son activité consiste à peindre les fameuses carpes koï sur du papier kraft et des planches contreplaquées. En format normal ou XXL, ses œuvres sont d’une beauté très impressionnante et sont révélatrices d’un talent extraordinaire. La culture japonaise c’est aussi ça : montrer sa créativité de part des animaux ayant de près ou de loin un lien avec les traditions du pays.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur son travail, ça se passe sur sa page Instagram, à suivre sans modération ! 

 

La Coupe de France de Cosplay, une sélection de haut niveau !

Logo Coupe de France de Cosplay

Qui dit convention, dit concours de cosplay et par n’importe lequel, il s’agissait des sélections régionales pour la Coupe de France de Cosplay ! Anim’Est a accueilli une des phases de sélection pour la région Grand-Est. Chaque candidat était noté par un jury sur deux critères : le costume et l’animation sur la scène. De nombreux univers étaient représentés et il y avait du niveau ! Pour faire simple, il y avait 3 sélections pour la région Grand-Est sur 3 conventions différentes et la gagnante de la convention Anim’Est est Dshubba avec son costume de Amidala tiré de Star Wars.

Les candidats ©Leo Thomas pour Journal du Japon

Dshubba et son cosplay de Amidala ©Leo Thomas pour Journal du Japon

Pour revenir sur l’histoire de cette Coupe de France de Cosplay, c’est l’Association France Cosplay qui en est à l’origine. Depuis 2016, l’association sillonne l’Hexagone à la recherche des meilleurs cosplayeurs français et organise des phases régionales. Une fois toutes les sélections régionales achevées, vient le moment de la finale nationale avec à la clé de l’argent et des lots en récompenses. Cette Coupe de France de Cosplay est un bon moyen pour les cosplayeurs de mettre en lumière toute leur créativité aussi bien dans le costume que dans la mise en scène.

Entretien avec l’animatrice de la sélection régionale

Farah, animatrice de la sélection régionale Coupe de France de Cosplay ©Leo Thomas pour Journal du Japon

Il était bien sûr important pour nous d’approfondir certains aspects de cette compétition. C’est pourquoi nous avons voulu en savoir plus sur son fonctionnement avec Farah, animatrice du concours régional.

Journal du Japon : Merci à vous d’accepter cet entretien avec Journal du Japon à propos de la Coupe de France de Cosplay. Pouvez-vous nous parler un peu de vous et du principe de ce concours ? 

Farah : Bonjour, alors moi c’est Farah, je suis présidente de l’Association CosPop. La Coupe de France de Cosplay est un projet qui est né en 2016 et le principe est de réunir tous les cosplayeurs de France pour pouvoir s’affronter par région lors d’une grande finale. On sélectionne de un à trois cosplayeurs par région selon la taille de celle-ci. A la fin, il y a une grande finale nationale et ils s’affrontent tous pour être le champion de France. Ils sont entre 20 et 30. Il s’agit de la première sélection régionale et trois candidats du Grand-Est seront sélectionnés.

Comment sont évalués les candidats ?

50% de la note est sur le costume et les 50% restants sont dédiés à l’animation sur scène. C’est divisé en 5 critères pour chacun. Par exemple, pour le costume, il y a la qualité de la construction du costume, la ressemblance avec l’image du personnage. En performance, on va juger la qualité de la prestation, la compréhension de celle-ci, la qualité de la bande son… La prestation doit être aussi bonne que le costume.

Est-ce que le degré d’exigence est plus élevé sur la grande finale nationale ? 

Les finalistes régionaux vont refaire un costume et c’est là qu’ils vont se lancer dans des projets plus impressionnants. Le niveau monte très très vite et généralement ils prennent du plaisir. Ils souffrent aussi à réaliser des costumes qui sont encore plus travaillés que ceux présentés auparavant.

Que gagne les vainqueurs à l’issue de la compétition nationale ?

Il y a trois vainqueurs, c’est du cash price, de l’argent à gagner. Il y a aussi plein de lots offerts par des partenaires : ça peut être des bons d’achats, des cadeaux en plus du cash price à gagner.

Enfin, pour certains candidats, c’est leur première participation, quels conseils leur donneriez-vous ?

Il faut vraiment bien respecter la grille de notation. Ces points ne sont pas là pour faire beau. Il faut avoir le maximum de points dans les grilles et tout donner. Plus on est motivé, plus ça se voit, plus le jury apprécie et le cosplayeur augmente ses chances de réussir.

Vous pouvez retrouver toute l’actualité de la Coupe de France de Cosplay sur Facebook. Merci à Farah pour son temps et ses réponses ! 

Confidences avec NewTiteuf

Interview de Julien Dachaud alias Newtiteuf ©Leo Thomas pour Journal du Japon

C’était l’un des moments les plus marquants de cette convention 2021. On a pu interviewer l’une des références françaises de Pokémon dans l’univers YouTube, Julien Dachaud alias NewTiteuf. Pour revenir rapidement sur son histoire, il a lancé sa chaîne il y a maintenant 10 ans. Sa chaîne ne se limite pas qu’à Pokémon mais à d’autres jeux comme Animal Crossing.

Il était présent tout le week-end afin d’y faire des séances dédicaces et aussi participer à des foires aux questions. Julien nous a fait part de quelques confidences sur les 10 ans de sa chaîne ainsi que sa vision sur l’avenir de la licence Pokémon notamment.

Journal du Japon : Merci beaucoup à toi Julien d’avoir accepté cet interview pour Journal du Japon. Pour ceux qui ne t’auraient jamais vu sur YouTube, peux-tu nous parler un peu de toi et de ta chaîne ?

Julien (NewTiteuf) : Moi je m’appelle Julien, je suis sur YouTube sous le pseudo de NewTiteuf. Je fais des vidéos principalement sur Pokémon. Et je fais ça depuis 10 ans maintenant. Je parle aussi d’autres choses comme Animal Crossing, des jeux Nintendo. Je suis toujours un youtubeur qui se définit dans le fun et le coloré. Et plus récemment, je fais des streams sur Twitch et je suis chroniqueur sur la chaîne Game One.

Tu fêtes cette année les 10 ans de ta chaîne, quel bilan en tires-tu ? Quels ont été les moments les plus marquants ?

Sur ces 10 ans, tu as des périodes plus actives et des périodes de creux. Tu vas avoir des moments comme la sortie de Pokémon GO qui a été un essor incroyable en 2016. Comme j’étais déjà placé sur le segment de Pokémon, ça a explosé très vite pour moi. Avant ça en 2013, la sortie de Pokémon X et Y qui ont été des jeux très importants pour la communauté de Pokémon en France. C’était un nouveau palier et c’est un moment où Pokémon s’est plus intéressé à leur image en France parce que comme ça se passait dans le pays, la communauté française a été un peu chouchoutée et maintenant ils sont beaucoup plus attachés et ça c’est cool. Ce sont les deux gros moments de ma chaîne.

As-tu des projets futurs en tête ?

C’est une série qui me tient particulièrement à cœur, c’est PokéRace qui est une compétition Pokémon où 4 dresseurs s’affrontent pour aller le plus loin dans une aventure. Ça met des petits défis donc c’est assez sympathique. Et là il y a la 5e saison qui est en cours et je suis en train de plancher sur la suite pour continuer un peu sur ce point-là.

Tu as passé le palier symbolique d’1 million d’abonnés, quelle était ta réaction ?

Étonnamment, ce palier d’1 million d’abonnés a été une célébration mais le plus important a été celui des 100 000 abonnés. Quand je les ai atteints, on a fait des lives pour fêter ça. Le million d’abonnés est tombé dans une période où je marchais un peu moins bien et j’ai mis beaucoup de temps à les avoir. Mais il n’y a pas eu d’événementialisation car c’était pas un moment où j’avais envie de le faire, à au moment où les vues n’étaient pas incroyables. Par exemple, j’ai préféré célébrer les 10 ans de ma chaîne plutôt que le million d’abonnés.

Que penses-tu de la place des jeux vidéo japonais en France ? Est-elle suffisamment mise en avant ?

Je pense que le jeu vidéo japonais a une place énorme. C’est de là que sont nées beaucoup de choses et c’est encore aujourd’hui une référence. Pour ne citer que Nintendo, je suis un grand fan, tout ce qu’ils peuvent produire, c’est toujours très cool et toujours dans un esprit que j’adore : cet univers coloré, cet esprit toujours bon enfant mais avec un message derrière, une morale. C’est toujours très sympathique. Je trouve que le jeu vidéo japonais est bien représenté en France et que les gens apprécient.

Si tu avais un top 3 de tes jeux favoris, hors Pokémon, ce serait lequel ?

En premier, ce serait le jeu vidéo Jak and Daxter, un jeu PS2. On était très fan avec mon père, il me débloquait quand j’étais en difficulté. En deuxième, j’ai beaucoup aimé le Spiderman sur PS4 , le fait d’y jouer m’a fait kiffer. Et après, Mario Odyssey qui est un jeu sur lequel j’ai passé de supers moments. J’ai préféré aller sur des jeux qui ont une aventure plutôt que des jeux party game.

Passons à Pokémon, il y a 25 ans, la licence est apparue et elle a vite connue un âge d’or. Penses-tu que cet âge d’or est toujours actuel et que Pokémon aura toujours autant de succès dans les années à venir ?

Pokémon est vraiment pour moi à son apogée. Ils rendent la marque très premium, ils ne vont pas faire des partenariats avec n’importe qui, ils ne vont pas laisser n’importe qui exploiter leur marque. Ce qui fait qu’aujourd’hui, on des collaborations entre Pokémon et des marques du quotidien qui sont vraiment cool et je pense que ça contribue au succès de la licence. Ce n’est plus uniquement un jeu vidéo sur console et des cartes mais un phénomène qui touche à notre quotidien et c’est là qu’ils sont forts !

Maintenant, est ce que ça va continuer ? Je ne sais pas. Je pense qu’on aura une période de creux et ça reviendra tranquillement. La mode, c’est comme ça : c’est par vague, c’est hype, ça redescend et c’est de nouveau hype. Avant Pokémon GO, on a eu un grand creux où plus personne n’en parlait et Pokémon GO a relancé la hype. Puis avec Pokémon Epée et Bouclier, il y a eu un engouement. Il y a encore 5 ans, c’était impossible de trouver des fringues officiels Pokémon pour adultes. Aujourd’hui, on a des marques comme Celio qui font des collections. C’est vraiment penser pour un public qui a grandi avec Pokémon. C’est juste cool d’accompagner toutes les classes d’âge dans ces différentes créations.

Quel est ton jeu Pokémon préféré ?

Je vais dire Pokémon Emeraude parce que c’est le jeu qui m’a remis à Pokémon, je m’étais arrêté à la fin de Pokémon Or et Argent. Je n’ai pas joué à Pokémon Cristal, Rubis et Saphir. Je suis allé directement sur Emeraude et j’ai ensuite rattrapé les jeux que j’avais zappé. Et plus récemment, Pokémon Y qui a été un jeu avec plein de détails. Ça a crée un émerveillement que j’ai pas encore ressenti depuis ces jeux-là. J’espère que j’arriverais à ressentir cet émerveillement pour les prochains jeux.

Quelles sont tes attentes pour les versions remakes de Pokémon Diamant et Perle

Pour Diamant et Perle, j’ai trouvé ça cool qu’ils fassent un remake de ces jeux-là. Je ne trouve pas que l’exécution soit ultra réussie. Je me base sur le trailer et peut-être que je vais être encore bluffé, mais je suis un peu déçu du fait que ce soit un remake fidèle. Jusqu’à maintenant, au niveau des remakes qu’on a eu comme Rubis Oméga et Saphir Alpha, ils apportaient énormément de choses. J’attends de voir comment ils amènent tout ça mais je laisse la porte à une éventuelle surprise.

Concernant le prochain jeu Pokémon Legend Arceus qui sortira en janvier 2022, est-ce pour toi un palier encore au-dessus ? Va-t-il révolutionner la licence ou pas ?

Pour Legend Arceus, je salue la prise de risque de risque de GAME FREAK, et de Pokémon parce qu’ils vont sur un terrain qui leur est inconnu, qu’ils avaient un peu exploré avec les terres sauvages d’Epée et Bouclier, c’était très minime. Là, on est sur du semi-monde ouvert, c’est par zone. Mais on est sur des énormes zones où l’on pourra se balader. On est sur un speech un peu sympathique , on se retrouve dans l’ancien temps de Pokémon, les pokéball existent à peine, ça peut vraiment susciter de l’intérêt.

Maintenant, attention à comment ce sera exécuté, que ce ne soit pas trop répétitif. Il y aura probablement moins de choix, ce sera peut-être un peu plus vide, c’est pas forcément négatif mais il faudrait pas que ce soit transposé, que les quêtes soient vides et très répétitives. Je trouve ça énorme par exemple de capturer 50 keunotor  pour avoir sa fiche complète, ça peut être très variable. J’espère que ce sera salué par les fans, ça fera comprendre qu’ils peuvent se permettre de tester des choses et d’intéresser les gens.

On va parler un petit peu de Pokémon Go, j’ai un peu l’impression que ça s’essouffle un peu depuis un certains temps, partages-tu cet avis ? 

C’est clair que Pokémon GO, ça continue de s’accélérer. Il y a eu le lancement du jeu en 2016 qui a provoqué un essor incroyable ! Il ne faut pas se leurrer, je pense qu’il n’y aura plus ce même essor, les gens dans les rues qui courent pour un Tortank, il n’y aura plus ça, on ne le capture même plus aujourd’hui. Ce jeu permet aux gens de s’amuser sans avoir à récupérer des pokémon rares ou à prendre des risques. Il y a eu des updates comme les raids légendaires, tout le monde voulait vivre cet évènement.

Mais c’est toujours en été qu’il y a plus d’activités sur Pokémon GO parce que les gens sont en vacances et qu’ils ont envie de sortir. Il y a pas mal de fonctionnalités comme le Go Fast qui se déroule chaque année en juillet, c’est une série de festivals qui se jouent de partout où tu peux avoir des pokémon exclusifs. Il faut payer un ticket de 5€ pour ça, je comprends que certaines personnes ne veuillent pas payer pour ça. Mais aujourd’hui, il y a des gens qui ont arrêté de jouer mais des fois, d’autres relancent l’application et se disent qu’ils restent plein de choses à faire comme les quêtes journalières, les raids légendaires, le community day

Il y a 5 ans, tu as rencontré le créateur de Pokémon, Junichi Masuda, je suppose que c’était le Graal pour toi ? 

J’ai eu l’honneur de le rencontrer plusieurs fois. Il y a eu deux rencontres, la première à Japan Expo où j’ai pu faire un combat pokémon contre lui sur la version Bleu. Je pense qu’il a fait exprès de perdre mais c’était assez drôle. En répétition, il était censé gagner mais c’est cool de sa part d’être aussi humble. C’est une belle rencontre, c’est quelqu’un de très sympa.  Enfin, j’ai eu l’occasion de le rencontrer en Suisse à Polymanga pour une interview et pouvoir lui poser des questions en face à face. C’est juste incroyable et il est toujours très ouvert. Il est un beau représentant  de la licence, il partage beaucoup de choses à la communauté, c’est un aboutissement de quelque chose pour moi.

Avant de clore cette interview, comment définirais-tu la culture japonaise de part le jeu vidéo ?

C’est complexe. Pour moi, c’est une culture très atypique pour nous, européens. Le jeu vidéo nous permet de mieux comprendre cette culture. C’est une porte d’accès vers la culture japonaise.

Je tiens chaleureusement à remercier Julien pour cet échange assez riche. Vous pouvez retrouver toute son actualité sur YouTube ainsi que sur Twitch .

L’heure du bilan avec les organisateurs d’Anim’Est

Organisateurs de la convention ©Leo Thomas pour Journal du Japon

La Convention était sur le point de se terminer et évidemment, il était nécessaire pour Journal du Japon de faire un bilan à chaud de ce week-end avec Pauline, présidente d’Anim’Est et Lucas, responsable de la communication.

Journal du Japon : Bonjour à vous et merci pour votre temps pour faire le point de ces deux jours de convention. Tout d’abord, parlez-nous un peu de vous…

Pauline : Pour ma part, moi je m’appelle Pauline, je suis présidente de l’association Anim’Est pour l’édition 2021. Je suis également étudiante en 3ème année à l’école Telecom Nancy et je suis franco-japonaise.

Lucas : Moi c’est Lucas, responsable en communication d’Anim’Est. Ancien étudiant de Telecom Nancy. Je continue d’être responsable car avec le covid, ça a été un peu compliqué pour organiser la convention de 2020.

Pouvez-vous présenter l’association Anim’Est ?

Pauline : Anim’Est, c’est une association étudiante qui a pour but l’organisation d’une convention du même nom. Elle a été créée en 2003 et aujourd’hui, c’est sa 19ème édition dont l’objectif est de promouvoir la culture japonaise. Elle a reçu le haut patronage du consulat du Japon à Strasbourg une nouvelle fois cette année. Et c’est un évènement qui se passe à Nancy aux environs de novembre et qui fait venir beaucoup de monde.

Lucas : Anim’Est est aussi organisée par Telecom Nancy et l’École des Mines. Nous avons chaque année d’autres écoles qui participent à la convention.

Quelles sont les étapes de préparation d’une convention comme Anim’Est ?

Pauline : Comme on est étudiants, il y a un renouvellement de l’ensemble des responsables qui se fait vers décembre. Pour être responsable, il faut être étudiant à ce moment-là. Il y a une assemblée ordinaire où on regroupe l’ensemble des membres de l’association et un vote est fait et effectué avec des présentations.

Lucas : On commence par louer le Centre Prouvé, on fixe la date. Une fois la date fixée, on démarche les boutiques, les créateurs et les animateurs. Et ensuite, on a une vue d’ensemble des dépenses qu’on va effectuer et des premières recettes. Quand tout est équilibré, on va commencer à détailler notre activité, à rajouter des choses pour les visiteurs. Puis, on va commencer à détailler la logistique, à savoir la réalisation des plans, commander le matériel… Enfin, pour le mois de septembre, on annonce les VIP, les boutiques, les animations pendant 2 mois et on peaufine jusqu’au jour J. Le week-end de la convention est la conclusion de l’organisation.

L’année dernière a été compliquée, vous aviez dû annuler l’édition de 2020 suite au contexte sanitaire pour ensuite faire une collaboration avec la convention de MetzTorii et qui est aussi tombée à l’eau. Comment avez-vous vécu cette situation au sein de l’association ?

Pauline : Cela a été une grande perte d’expérience. Les membres du conseil ont une expérience de 3 ans comme nous sommes étudiants. Avoir perdu un an a été compliqué, on remercie les anciens qui sont venus nous soutenir pour que l’évènement se déroule au mieux. Le covid a impacté la restauration, nous préparons différents points comme le Maid Café et les bento donc c’est un peu dommage et on espère pouvoir à nouveau très bientôt.

Lucas : En cette période de covid, on ne savait pas si le public allait revenir par rapport au passe sanitaire. Il a fallu faire des concessions en terme d’espace et on a pu revenir de plus belle pour les visiteurs et la diversité de la convention.

Comment sont choisis les invités VIP ?

Pauline : On a un responsable VIP qui s’occupe du démarchage. Nous avons également Ryo Squad, un contact qui va démarcher des YouTubeurs, des vidéastes et des comédiens de doublage. C’est un de nos premiers contacts qui, grâce à son réseau, peut nous proposer une partie des VIP et une autre partie qu’on va démarcher nous-mêmes. Ce sont les deux principaux axes.

Est-ce que l’affluence de ce week-end de convention a répondu à vos attentes ?

Pauline : Elles sont largement dépassées. Nous avions eu des inquiétudes par rapport au nombre de visiteurs et nous les remercions d’avoir répondu présents lors de cette édition.

Il y avait eu une polémique par rapport à la convention Paris Manga à Paris. Comment avez-vous réagi et est-ce que cela a accru votre vigilance par rapport à la situation sanitaire ?

Lucas : On a été soulagés dans un certain sens d’avoir pris la décision de vendre les billets en amont. On savait combien de visiteurs allaient venir grâce aux préventes. Notre objectif était de tirer les enseignements de Paris Manga pour pouvoir nous adapter. Notre politique est de faire rentrer les préventes, ceux qui ont achetés les billets en boutique ou en ligne. Puis ceux qui achètent les tickets sur place. On était largement en capacité d’accueillir tout le monde.

Pour conclure, comment mettez-vous en avant la culture japonaise au sein de la convention ?

Pauline : On passe par des associations locales, des intervenants sur la culture japonaise.

Lucas : On a un pôle spécialement dédié à la culture japonaise, ils vont faire venir des intervenants qui ont beaucoup de connaissances sur les traditions du Japon. On a le stand calligraphie, la cérémonie du thé… Et on a le pôle animation qui va s’orienter vers le Japon moderne qui sont les principaux axes pour faire découvrir la culture japonaise.

Cela a été un énorme plaisir pour moi de faire cette 19ème édition d’Anim’Est. L’énergie que l’association a mise pour faire cette convention s’est largement ressentie. Les bénévoles ont fait un travail de dingue en terme d’organisation et ils peuvent être fiers de ce qu’ils ont produit. J’ai eu un véritable coup de cœur pour la conférence d’Olivier sur le Japon hors des sentiers battus : il a mis en avant toute la beauté du pays et l’écouter en parler était très passionnant. Merci à Farah, Kabé, L’Association Franco-Japonaise de Nancy et bien sûr Julien alias Newtiteuf pour tous ces échanges. Anim’Est, c’était super sympa. Vivement l’année prochaine ! 

Quelques photos à vous faire partager…

©Leo Thomas pour Journal du Japon

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Leo Thomas

Passionné de la culture japonaise depuis plusieurs années, je fais transpirer cette passion via des articles sur des domaines variés (conventions, traditions, littérature, histoire, témoignages, tourisme).

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