[Attentes mangas] En octobre, n’aie pas peur, prends un manga !

La rentrée est enfin derrière soi et la fin de l’année approche petit à petit, et entre temps les vacances de la Toussaint arrivent ! Quoi de mieux alors que de lire un bon manga afin d’échapper au mauvais sort et se faire plaisir ? Avec une année sans Japan Expo, un été riche en sorties, septembre ne faisant pas non plus exception, cela se ralentit un peu sur octobre côté planning mangas. S’il vous reste encore quelques étrennes, alors ne vous inquiétez pas, vous trouverez de quoi lire une nouvelle fois.

Voici donc les attentes de octobre de l’équipe de Journal du Japon. Au programme, de jolies nouveautés et un peu de suite (tout de même) !

Bonne lecture !

Octobre 2020 : les nouveautés mangas

Couverture japonaise du tome 1 de A la découverte du saké chez ImhoÀ la découverte du saké japonais – IHMO éditions

En tant qu’adepte de one-shot et amatrice de saké, il était évident que À la découverte du saké de YAMAMOTO Yôko allait me faire de l’œil pour ses attentes du mois d’octobre. Bien que peu d’informations soient disponibles sur le titre, on notera tout de même que le synopsis parle d’« un voyage initiatique unique et passionnant » suite à la rencontre de Maiko et Junko, une consommatrice occasionnelle de saké et une spécialiste de cette boisson traditionnelle. Le titre semble vouloir proposer un véritable apprentissage sur le saké et son importance dans la culture culinaire et traditionnelle japonaise, avec un style de dessin assez simple aux nuances orangés qui apporte un aspect léger que j’apprécie tout particulièrement.

Prévu pour le 1er octobre 2020 chez Ihmo au prix de 14 euros, À la découverte du saké de YAMAMOTOo Yôko devrait trouver sa place chez tous ceux qui souhaitent s’initier aux bases du saké et en apprendre plus sur cette boisson. (Rokusan)

Couverture du tome 1 de Nos temps contraires chez AkataNos temps contraires – Je ne te laisserai pas mourir – Akata éditions

La Terre n’est plus un endroit pour l’espèce humaine. Dans le but de maintenir son héritage, quatre êtres à l’apparence juvénile mais à la maturité d’adultes, appelés les « néotènes » ont été envoyé dans l’espace. Ils sont le dernier espoir de l’humanité et ont pu s’adapter correctement à leur nouvelle vie dans les étoiles. Mais, quand il font la connaissance d’une jeune femme atteinte de la « maladie de Daphnée », leur vie va changer…

C’est une première en France pour la mangaka GIN Toriko et nous avons hâte de la découvrir. Même si Akata ne veut pas nous en dire davantage au risque de nous spoiler, nous avons déjà de très belles promesses d’un univers riche et complexe qui pourtant, se termine en 8 tomes.  À peine finie au Japon, une série spin-off a été annoncée pour prolonger l’aventure dans son riche univers. Pour nous, ce sera donc dès le mois d’octobre pour découvrir ce titre qui titille la curiosité et qui semble prometteur ! Un peu de science-fiction, ça faisait longtemps, non ? (Camille)

 

Couverture du tome 1 de Corps solitaires chez kanaCorps solitaires – Kana éditions

Nouveau titre dans la collection Life de l’éditeur Kana, Corps solitaires attire indéniablement par son sujet. Cette collection offre depuis le début des titres assez matures, à tendance « josei » et qui abordent surtout la vie d’adulte. Au revoir l’adolescence, place à la vie quotidienne une fois dans la vie dite active : que cela soit au boulot, à la fac, ou chez soi. Les titres jusqu’ici abordaient différents aspects de cette réalité, qu’on soit en recherche d’un premier emploi, à peine mariés ou en pleine recherche de confiance en soi pour séduire. Ici, l’éditeur nous propose une nouvelle auteur HARUNO Haru qui décide de parler d’un sujet plutôt tabou : que faire quand on n’a plus aucune relation sexuelle avec son conjoint ? Quand on est marié, que tout semble aller bien, sauf de ce côté de la vie maritale ?

Ici, ce qui attire réellement, c’est l’idée que l’auteur va dépeindre les deux côtés : féminin et masculin, car l’héroïne, que la situation pèse énormément, va découvrir que l’un de ses collègues masculin subit la même situation. Mais ni l’un ni l’autre ne souhaite aller voir ailleurs pour autant, attachés qu’ils sont à leur moitié. Je suis curieuse de voir comment ce sujet va être aborder. À retrouver donc chez Kana dès octobre ! (Charlène)

Couverture du one-shot Fantastique Edo chez Le lézard noirFantastique Edo – Le lézard noir

De son sous-titre Le guide illustré de l’ère Edo au Japon, le nouveau one-shot des éditions Le Lézard Noir, Fantastique Edo, nous vient d’un illustrateur et chercheur passionné d’histoire, SUSUMU Zenyoji. Expert de l’histoire japonaise, et notamment de l’ère Edo, l’auteur nous livre ici un ouvrage décomposé en 5 chapitres plongeant le lecteur dans cette époque lointaine que tout le monde pense connaître. Caractérisée par le renfermement du Japon sur lui-même suite à plusieurs années de guerre civile, l’ère Edo est une époque particulièrement représentée et fantasmée du Japon que Fantastique Edo vient éclairer. Des œuvres traitant de cette période charnière du Japon, il en existe pleins ; mais l’univers graphique de SUSUMO Zenjyoji vient apporter une touche d’originalité qui fait la différence.

C’est au prix de 18 euros que nous retrouverons Fantastique Edo de SUSUMU Zenyoji dans nos librairies à partir du 22 octobre 2020. Avec son thème prometteur, je pense qu’il fera un excellent cadeau pour tous fans de Japon et d’Histoire ! (Rokusan)

 

Couverture du tome 1 de Megumi & Tsugumi chez Taïfu comicsMegumi & Tsugumi – Taïfu comics

Megumi & Tsugumi est un manga de SI Mitsuru (à prononcer éssu Mitsuru) qui se déroule dans un univers “omegaverse” si cher au genre boy’s love. Il convient donc à un public plutôt averti.

Megumi, un jeune alpha, cherche à venger ses amis qui ont été passés à tabac par un délinquant avec une barre de fer. Prêt à lui infliger une correction digne de ce nom, il ne s’attendait pas à se retrouver face à Tsugumi, un oméga capable de tempérer ses chaleurs par la simple force de sa volonté et de déstabiliser ses adversaires avec ses phéromones. Celui-ci déteste les alphas qui ne voient en les omégas que de simples moyens de reproduction et s’est juré de leur en faire baver. Une philosophie de vie qui laisse Megumi confus, partagé entre rage et désir. Des yankee baraqués dans le boy’s love ça fait toujours plaisir à voir, surtout que nos deux héros sont deux fortes têtes. Si vous êtes réticents à ce genre Megumi & Tsugumi devrait vous réconcilier avec l’Omegaverse. SI Mitsuru  propose une autre façon plus rafraîchissante de voir les relations entre Alpha et Omega avec un Omega sévèrement burné. (Tatiana)

 

Couverture de You've gotta love song chez AkataYou’ve Gotta Love Song – Akata éditions

Dans You’ve gotta love song, nous avons affaire à quatre histoires: une mère au foyer dépassée par sa situation, un couple dont l’amour est comme au premier jour, une lycéenne en fugue et une femme qui retrouve son amant… Choisies par l’auteure, ces quatre histoires dépeignent le meilleur et le pire des relations humaines à appréhender au quotidien. Il est intéressant de savoir que ces quatre petites histoires ont été choisie par l’auteure, TORIKAI Akane  pour apparaître dans le même recueil et ont été prépubliées dans des magazines aux lignes éditoriales différentes et pendant des périodes différentes de la vie de la mangaka, nous laissant ainsi découvrir différentes facettes de son talent.

Comme c’était le cas pour son autre manga en cours de parution en France, En proie au silence, You’ve Gotta Love Song promet lui aussi de faire du bruit. Nous le retrouverons aux éditions Akata dès ce mois d’octobre dans toutes les librairies, encore un peu de patience donc avec de lire ce petit recueil d’histoires courtes de la vie de tous les jours. (Camille)

 

Couverture de Fossiles de rêves chez Pika GraphicsFossiles de rêves – Pika éditions 

Les éditions Pika nous font la joie de rééditer l’intégralité des histoires courtes de KON Satoshi dans Fossiles de rêves ! Auteur célébré dans le monde entier en tant que mangaka et réalisateur de films d’animation, il est malheureusement décédé en 2010. Pour ma part je l’ai découvert avec les films Perfect Bleu et plus tard Paprika, qui m’ont tous les deux beaucoup marquée. Deux films abordant de manières différentes les notions de rêve et de réalité. C’est pour cela que j’attends Fossiles de rêves car il regroupe l’intégralité des histoires courtes qu’il avait publié dans sa jeunesse pendant les années 80. Dans ce recueil, l’auteur aborde différents genres comme la comédie, l’action, le récit historique, fantastique, science-fiction…

À travers son dessin plein de tendresse moqueuse il dresse les portraits des travers de ses contemporains, ou celui glaçant des villes de demain. Son trait qui est d’ailleurs marqué par l’influence de son maître Katsuhiro ÔTOMO l’auteur d’Akira. Fossiles de rêves permettra de découvrir ou de redécouvrir ce mythique auteur et d’en apprendre plus sur son univers. (Agathe)

 

Couverture du tome 1 de Luminous Blue chez Taïfu ComicsLuminous blue – Taïfu Comics

Il est vrai que le bleu est connu pour représenter le voyage, la liberté, la mélancolie et les rêves, des thèmes parfaitement maitrisés par IWAMI Kiyoko dans Luminous Blue, le nouveau yuri de Taifu Comics. À travers des dessins au visuel poétique et percutant emplis de réalisme, IWAMI Kiyoko nous entraine dans les relations entre adolescentes et l’ensorcellement que peut provoquer un moment pris en photo. Kô aime la photographie, et en apprenant qu’elle est transférée dans le même lycée que son idole, déjà lauréate deux années de suite du concours inter-lycéen de photographie, elle a du mal à ne pas exulter. Seulement, celle-ci a mis ses activités en hiatus, et fermé le club photo. Pour pouvoir la remotiver, Kô décide d’elle-même de participer à un concours. Elle prend pour sujet Nene et Amane, deux filles de sa classe qui dégagent un profond sentiment d’intimité.

Comment aurait-elle pu savoir que celles-ci sortaient ensemble et avaient rompu il y a quelques mois ? IWAMI nous parle de relation énigmatique et la manière dans la photographie permet de s’introduire dans l’intimité d’autres personnes. Poétique et violent Luminous Blue est une œuvre unique en son genre, qui ne manquera pas à travers l’objectif de l’appareil photo de vous emporter dans l’intimité et les liens de ses personnages dès le 23 octobre. (Amine)

 

Couverture du tome 1 de Comme sur un nuage chez AkataComme sur un nuage – Akata éditions

L’éditeur français pour sa première collaboration avec Square Enix nous promet un shōnen pas comme les autres avec une comédie romantique différente. Comme sur un nuage est l’œuvre de HASHII Coma (dessin) et d’OKURA (scénario). Ce dernier est l’auteur du manga Uchi no musuko wa tabun gay (Mon fils est probablement gay) qu’il dessine lui-même. Cette fois il nous raconte l’histoire de Dai Noshiro, adolescent de 17 ans, vient de débarquer dans un nouveau lycée. Plutôt jovial et ouvert, il n’a aucun mal à s’intégrer dans ce nouvel environnement. Mais très vite, il remarque que dans sa nouvelle classe, un élève est mis de côté : un certain Kô Sanada.

La rumeur raconte en effet qu’il est gay et personne n’ose l’approcher. Mais Noshiro, refusant l’injustice, décide d’essayer d’en faire son ami… Une thématique LGBT racontée par une personne concernée par le sujet, l’éditeur nous promet une histoire positive et lumineuse. Cette série en trois tomes donne très envie d’être dévorée au plus vite ! (Tatiana)

Couverture de Touiller le miso aux éditions PicquierTouiller le miso – Éditions Picquier

La douceur d’un Haiku, les futilités du quotidien, des dessins. Un chien qu’il caresse, une rame de métro, une soupe de miso. Dans Touiller le miso, l’auteur, dessinateur et apprenti poète, Florent CHAVOUET illustre le Japon, et l’écrit, entre poésie et trait d’humour. Il nous montre ce qu’il voit, s’éternise sur des détails qui, pour nous paraitraient insignifiants, mais des détails qu’il a aimé et qu’il souhaite partager avec le lecteur. Il faut dire que l’auteur n’en est pas à son coup d’essai avec le Japon, ce pays qu’il affectionne tout particulièrement. Il a même été récompensé en 2015 pour Petites Coupures à Shioguni à Angoulême, pour le prix du Meilleur Polar.

Peut-être à la lecture de son roman graphique, que vous trouverez aux éditions Piquiers, dès ce mois d’octobre en librairie, aurez-vous envie de faire comme lui : vous arrêtez un instant et prendre le temps d’observer ce qu’il vous entoure. Un beau moment de liberté qu’on attend donc avec impatience afin de voyager tout en restant bien chez soi. (Camille)

 

Couverture de Exile Saga le dragon d'argent chez Black Box EditionsExile Saga : le dragon d’argent – Black Box éditions

Loin des nouveautés, Black Box continue d’enrichir sa collection de manga patrimonial avec la sortie d’un one-shot de 1991, Exile Saga : Le dragon d’argent. « Le monde de Byston Well est de nouveau secoué par les guerres. Voyant son royaume assailli par l’armée de la famille Doug, la princesse Sala du clan Lolan est contrainte de prendre la fuite. Elle rencontre alors Keeth Wild, un jeune orphelin qui pourrait bien être le guerrier saint légendaire qui rendra leur liberté aux peuples opprimés… » (synopsis officiel). Au premier abord, Exile Saga se situe dans une continuité totale avec le genre de la fantasy, mais c’est oublier un détail crucial du titre : les guerres à Byston Well ne se font pas à cheval mais à bord de robots géants, les Aura Battlers ! Les plus fins connaisseurs des anime des années 80 ont sûrement tiqué lorsqu’ils ont lu « Byston Well » ou « Aura Battlers ».

Cet univers n’est en effet pas inédit à Exile Saga, il voit sa première occurrence en 1983 dans un anime du nom de Aura Battler Dunbine réalisé par un certain Yoshiyuki TOMINO (illustre créateur de Gundam), pour être ensuite exploité dans plusieurs spin off en série ou en jeux vidéo. C’est donc avec grand plaisir que l’on accueille cet univers pour la première fois officiellement en France par le biais du one shot Exile Saga dessiné et scénarisé par Yû KITANI et disponible le 26 octobre. (Elliot)

 

Couverture du tome 1 de l'édition perfect de 20th Century Boys chez Panini20th Century Boy – Perfect – Panini Manga

Le 21 octobre prochain sortiront les deux premiers tomes de la Perfect Edition du chef d’œuvre de URASAWA Naoki : 20th Century Boys. On ne présente plus le maître, responsable d’autres best-sellers tels que Billy Bat ou Monster. Cette édition grand format contiendra des pages couleurs, une traduction revisitée et une fin alternative similaire à celle de l’adaptation live de l’œuvre. Pour rappel, l’histoire commence avec Kenji Endo, un commerçant sans histoire, du moins jusqu’à ce qu’à ce que la famille d’un ses clients ne disparaisse mystérieusement, ne laissant derrière eux qu’un étrange symbole qu’il avait lui-même inventé avec ses camarades des années auparavant…

L’auteur, spécialiste des thrillers et intrigues policières, nous livre là encore une œuvre dense et mystérieuse qui va très certainement nous tenir en haleine durant les 11 tomes prévus par la réédition de Panini ! A priori une nouvelle traduction et surtout une autre fin est réalisée dans le cadre de cette nouvelle édition, donc vous voilà prévenu, de l’inédit vous attend aussi ! (Quentin)

Couverture du tome 1 de Kingdom of Knowledge chez KanaKingdom of Knowledge – Kana éditions

Le peuple des gnomes, créatures de petite taille et aux oreilles pointues, possède la capacité unique à décrypter des écrits d’une ancienne civilisation. Face aux multiples attaques de monstres, l’Empire (humain probablement) les force alors à traduire ces écrits au sein d’une bibliothèque, en échange de la liberté une fois la tâche terminée. La série commence alors que la bibliothèque est mise à feu et à sang, causant la quasi-extermination des gnomes… Seul Fei survit et va donc chercher à détruire l’Empire en utilisant le savoir qu’il a acquis avec les traductions.

L’idée des gnomes qui sont le peuple de la connaissance est intéressante, j’ai donc hâte de voir comment l’auteur a abordé ça ! On va donc suivre Fei et sa vengeance personnelle dans un univers intéressant. Le titre qui peut regrouper plusieurs thèmes contraste avec la collection dans laquelle la série paraîtra en France, Dark Kana qui regroupe des récits sombres ou violents. Intriguant donc ! En bonus : la série est terminée en 4 tomes au Japon ! On a hâte de retrouver Kingdom of Knowledge en librairie dès le 16 octobre.(Coline)

 

Couverture du tome 1 de Nova chez H2TNova – H2T 

Une météorite s’écrase sur Terre et libère des parasites, les EKSAA, contaminant la population et développant ainsi plus que de raison les instincts violents chez certaines personnes. Rease, un jeune homme de 13 ans, semble réagir différemment au parasite, ce qui attire l’attention d’une organisation mystérieuse qui envoie une jeune fille, Nova, étudier son cas. À travers cette nouvelle série de science-fiction, toujours en collaboration avec H2T, Caly conte, après Maho Megumi, une nouvelle fois l’histoire d’un adolescent ayant sa petite particularité qui l’entraîne dans une aventure qui le dépasse.

L’auteure, nous ayant déjà dévoiler que les relations humaines était un de ses thèmes de prédilection dans Hana No Breath, continue ici de creuser ce qui lui tient à cœur tout en gardant la douceur de son crayon. Une série française très attendue chez Journal du Japon et qu’on a donc hâte de retrouver dans les rayons de nos librairies. Second titre SF de cette sélection, cette fois française, que demander de plus ? (Camille)

 

A Journey Beyond Heaven – Pika Editions

C’est fin 2018 que j’ai entendu parler de Tengoku Daimakô, aka A Journey Beyong Heaven qui nous arrive le 7 octobre chez Pika, à l’occasion du prix Kono Manga Sugoi 2018, un prix toujours intéressant que nous suivons de près chez JDJ, car fondé sur les recommandations annuelles de 400 professionnels travaillant dans le milieu du manga et de l’édition… Un prix que ce manga remportait justement cette année là. Première oeuvre d’un mangaka à découvrir c’est, en plus du prix lui même, cette couverture et ce chara-design assez singulier qui m’avait interpellé, avec ces têtes ovoïdes, cette coloration plus japanime que manga et ce décor qui semble avoir pris un sacré coup… 

Tout commence d’ailleurs par ça, selon le scénario de l’éditeur : dans un Japon dévasté par un mystérieux cataclysme, Maru et Kiruko, deux adolescents de la génération post-catastrophe, tentent de survivre. Malgré la menace de monstres dévoreurs d’humains qui plane, ils ont un objectif : atteindre le « paradis »…
Dans un immense jardin coupé du monde, un groupe d’enfants jouit d’une vie douce, protégé par des scientifiques. Le monde extérieur leur est inconnu mais certains d’entre eux se questionnent : qu’y a-t-il au-delà des murs de leur paradis ? 

Avec 4 tomes au compteur pour un manga toujours en cours, ce seinen de SF de l’éditeur Kodansha est prépublié dans le célèbre Afternoon au Japon (Vinland Saga, L’habitant de l’Infini, Genshiken, et tellement d’autres pépites !) et coche vraiment toutes les cases pour qu’il n’ait pas le temps de finir sur ma PAL. A dévorer direct ! (Paul)

 

La suite tant attendue…

Couverture du tome 16 de The Promised Neverland chez Kazé mangasThe Promised Neverland #16 – Kazé mangas

[Attention SPOIL si en retard de 2 volumes] Nous avions pu assister dans le tome 14 au retour (tant attendu) de Norman. En effet, nombreux étaient les fans qui ne pouvaient imaginer l’auteur en finir si facilement avec l’un des trois personnages du trio originel. Emma et Ray retrouvent donc Norman, métamorphosé en leader charismatique à la tête de l’armée révolutionnaire contre les démons. Celui-ci nous présentait alors dans le dernier tome un plan d’extermination radical afin d‘en finir définitivement avec les démons. Mais notre héroïne au cœur pur ne peut s’empêcher de lui objecter, que leurs souffrances proviennent exclusivement des démons belliqueux, mais les « civils » eux, ne méritent pas une fin aussi atroce.

Les prochains tomes vont donc probablement continuer à confronter ces deux visions : entre la méthode diplomatique proposée par Emma et l’extermination sans pitié guidée par la haine et la vengeance aveugle de Norman. À noter que pour la sortie de ce 16e volume en octobre, une édition collector est possible : mais attention, en édition limitée ! Si vous la voulez, n’oubliez pas de la réserver chez votre libraire, sortie prévue le 7 octobre !(Quentin)

 

Bonus : et un artbook, un !

Couverture de l'artbook de DreamlandDreamland l’artbook – Pika éditions

Pour nous faire patienter en attendant la sortie du tome 20, oui on l’attend avec impatience, Reno Lemaire sort le 14 octobre un artbook consacré à l’univers de son manga : Dreamland ! Au programme, 384 pages couleurs, plus de 700 illustrations originales, des collaborations avec de nombreux autres artistes et pleins d’autres surprises que le bougre garde bien cachées, cultivant son sens du suspens. En effet, l’auteur a très rapidement réussi à instaurer une relation de confiance avec son éditeur, Pika, ce qui lui permet de régulièrement « jouer » avec ses lecteurs et de leurs faire de petites surprises.

Si bien qu’en avril dernier l’auteur montpelliérain nous annonçait 250 pages pour le prix de 35€, pour finalement nous révéler en mai qu’il y en aurait 300 pages pour enfin terminer par donner le chiffre astronomique de 384 pages pour un prix qui, lui, ne bouge pas. On a hâte de découvrir ce petit bijou, qui au vu des photos postées sur le Facebook de l’artiste, s’annonce déjà comme un indispensable pour les fans du manga ! Depuis le temps que les fans de Reno Lemaire l’attend, ils campent de pied ferme et rêvent de l’avoir en main. Rendez-vous donc le 14 octobre. (Quentin)

 

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