Wwoofing au Japon, l’extra bon plan pour voyager
Réputé comme étant un voyage souvent cher, le Japon n’est pas abordable pour tout le monde. C’est sans compter sur le wwoofing, une méthode de voyage qui plonge le visiteur dans une expérience au plus près de l’habitant et à moindre coût. Même si le côté financier est toujours important, le wwoofing aujourd’hui est choisi pour tout autre chose. Journal du Japon vous emmène à la découverte de cette façon de voyager, la plus authentique qui soit.
Le wwoofing, un réseau riche en bonnes adresses
Le principe du wwooffing (World Wild Opportunities on Organic Farm ), créé en 1970, est de mettre en lien les « volontaires » qui voyagent dans la région et les producteurs. Ainsi les fermes, établissements, ou autres, accueillent les hôtes dans les locaux et leur proposent le gîte et le couvert en échange d’un travail sur place. La durée du temps de travail journalier est variable et négociable, tout comme le temps passé sur place. L’hôte a une journée de libre et de repos obligatoire, mais certains producteurs proposent deux jours consécutifs.
Le but est de disposer de temps pour soi, pour visiter la région ou profiter des lieux.
C’est une excellente immersion dans la vie familiale japonaise, dans un milieu rural essentiellement. Pour ceux qui apprennent le japonais, rien de tel que ce type de séjour pour progresser dans la langue ! Cependant, beaucoup parlent anglais, il est donc possible de se débrouiller sans le japonais.
Le Wwoofing est un projet qui se veut responsable, que ce soit dans le mode de production ou bien dans les produits utilisés. Le voyage devient donc un séjour écoresponsable. Là est la véritable valeur du wwoofing.
Les points positifs : le voyageur découvre des savoir-faire, une vie rurale, une nourriture locale et une langue. Il noue des liens avec les propriétaires et la famille. L’hôte ne dépense pas d’argent durant son séjour, sauf pour les visites en dehors de son temps de travail ou les transports.
Attention, il faut tout de même bien lire les avis sur les producteurs de la part des autres voyageurs, certains cas rares en profitent pour faire travailler les invités beaucoup plus que prévu.
Quelles sont les démarches pour participer ?
À partir de 16 ans, le Wwoofing se pratique seul ou à plusieurs. L’inscription se fait sur le site officiel du Wwoofing Japan. Il est nécessaire de procéder à une inscription pour chaque membre participant et la durée d’inscription est de 18 mois pour le prix de 5500 yens. À noter que l’ancienneté vous fait gagner des réductions. Le prix de l’inscription se réduit donc considérablement :
– Seconde inscription : 2900 yens.
– Troisième et quatrième inscription : 1900 yens.
– Cinquième et plus : 1500 yens.
Les enfants de 0 à 15 ans ne payent aucuns frais d’inscription et doivent être déclarés lors de votre réservation, avec un accompagnant obligatoire.
Une fois inscrit, c’est au voyageur de surfer parmi les offres, suivant les disponibilités et les régions. Après avoir envoyé une demande, le producteur valide ou non le séjour. Une feuille est alors à imprimer et à présenter sur place. Votre identité en tant que « wwoofer » sera contrôlée. Selon le site WWOOF vous pouvez venir avec un simple visa touriste (à condition de ne pas le mentionner lors du contrôle à l’arrivée dans le pays). Notez tout de même qu’un visa de travail tel que le permis vacances travail est fortement recommandé pour ne pas risquer des sanctions, car le Japon considère le Wwofing comme étant du travail et donc cette pratique est illégale sous un visa tourisme.
Il faut également emmener avec vous votre passeport ainsi que vos effets personnels comme les brosses à dents, serviettes ou vêtements de travail.
Quels sont les types de séjours au Japon ?
Présent dans toutes les régions, les offres de wwoofing au Japon représentent un large choix. La recherche se fait par type de travail, taille de la structure, la tâche des wwoofers, les membres de la famille, le régime alimentaire ou encore la durée sur place. Les annonces ont généralement des photos pour aider à visualiser les lieux, et les commentaires des autres wwoofers sont très importants.
Il y en a donc pour tous les goûts : ramasser les fruits et légumes, planter du riz, cuisiner, garder des enfants, servir au restaurant, vendre au marché, faire du saké, faire le ménage, être guide nature, faire l’accueil au sein d’une auberge et parfois même donner des cours de langue ! Attention, le travail peut être dur et physique, il faut donc bien choisir la tâche selon ses capacités.
Et aussi ?
Il existe deux autres plate-formes très connues pour travailler chez les producteurs bénévolement : HelpX et Workaway. L’avantage de ces deux sites est que l’inscription permet de voyager dans tous les pays du monde et n’est pas limité au Japon seulement.
Si vous aussi vous êtes prêt(e) à tenter l’expérience wwoofing, Journal du Japon attend vos témoignages et retours d’expérience avec impatience ! Et retrouvez aussi notre article sur un voyage au Japon à petit prix.
Le wwoofing est effectivement une expérience enrichissante mais c’est malheureusement totalement illégal au Japon. Avec risque d’expulsion du territoire sur plusieurs années…
Merci Ambre pour votre commentaire, nous avons modifié l’article.
Votre article est faux. Il faut un visa travail pour faire du wwofing au Japon. Sinon c’est illégal
Bonjour ! Merci pour votre commentaire, effectivement le Wwoofing n’est pas légal sous un visa tourisme, nous avons modifié l’article pour être clair sur ce point. Sur place c’est toléré, c’est pour cela que le site Wwoof Japan encourage à partir sous un visa tourisme malgré le fait que le Japon reconnait le Wwoofing comme étant du travail et illégal sous un visa tourisme.
Il n’y a pas à ma connaissance de communiqué officiel indiquant qu’il y avait une tolérance, et le fait que l’immigration ne fasse pas la chasse aux Woofeur ne veut pas dire que s’il en contrôle il n’y aura pas de sanction.
Bonjour,
Nous sommes tout à fait d’accord avec vous, vous ne trouverez pas de communiqué qui accorde une tolérance. Elle existe cependant, même si nous n’encourageons pas les personnes à se mettre « hors la loi ».
Dommage qu’un média comme le vôtre fasse preuve d’autant de souplesse avec la loi, et encourage les gens à ne pas respecter les lois! et a pratiquer des activités dans des conditions illégales
Comme Ambre vous l’a signalé faire du woofing avec un visa de touriste est illégale, et on appréciera le conseil hypocrite de WOOF JAPAN « vous pouvez venir avec un simple visa touriste (à condition de ne pas le mentionner lors du contrôle à l’arrivée dans le pays) ».
Sans parler de votre réponse ambiguë. : »Notez tout de même qu’un visa de travail tel que le permis vacances de travail est fortement recommandé pour ne pas risquer des sanctions, car le Japon considère le Wwofing comme étant du travail et donc cette pratique est illégale sous un visa tourisme. »
Un visa de travail, d’étudiant ou vacance de travail ne sont pas fortement recommandé pour ne pas risquer des sanctions, ils sont obligatoires!
Pour information j’ai été pour des raisons professionnelles interroger l’immigration fin août 2023 et cela m’a été confirmé.