Black Clover : l’histoire d’un héros trop bruyant.
Avec toutes ces nouvelles sorties d’animés dont Demon Slayer qui a détrôné One Piece ou encore Fire Force et Dr. Stone qui ont aussi beaucoup fait parler d’eux ces derniers temps, on oublierait presque certains de nos shônen préférés… Comme celui de l’auteur Yūki TABATA, l’univers de Black Clover arrivé en 2015 dans le Shônen Jump. Cité, à l’époque, comme le nouveau Naruto mais aussi comparé à My Hero Academia, il a naturellement été adapté en amine. La première diffusion était le 3 octobre 2017 !
Nous voici deux ans et demi et 126 épisodes plus tard avec une fin de saison plus qu’épique. Disponible sur la plateforme streaming Crunchyroll, Black Clover fait partie des animes les plus regardés. Nous allons donc faire un petit voyage dans l’univers magique, drôle et rocambolesque de notre héros Asta. Un héros prêt à tout pour passer de son statut de paysan à celui d’Empereur-Mage…
Un synopsis dans la lignée des grands shônen.
« Le royaume de Clover, ce pays régit par la magie abrite le seul garçon qui en est dépourvu. Son nom est Asta.
Devenue Chevalier à force d’efforts et de courage, il continua avec zèle à viser les sommets sans jamais renoncer, même couvert de blessures.
Que l’on soit roturier, ou que l’on soit pauvre, tout le monde peut briller ici-bas. Et il compte bien le prouver en devenant Empereur-Mage ! »
L’histoire commence avec la légende du premier Empereur-Mage. Le peuple attaqué par un gigantesque et puissant démon, fut secouru par un magicien. À lui seul, il anéantît ce démon et se fit appeler Empereur-Mage. Il devint alors une légende. Une légende qui va bercer l’enfance de notre héros et de son rival et meilleur ami, Yuno. Ayant une vue imprenable sur l’énorme crane du démon et la statue de son bourreau à son sommet, les deux amis ne peuvent qu’aspirer à suivre les pas de ce modèle.
Cependant, Asta et Yuno ne sont pas destinés à avoir la vie dont ils rêvent. Abandonnés tous les deux, en même temps devant la petite église du village de Hage, ils vont être recueillis par un prêtre et être élevés à l’orphelinat. Ce village se trouve dans la région des Terres Délaissées, la partie la plus pauvre de Clover. Les habitants sont pour la plupart des paysans, avec peu de pouvoirs.
Asta est d’ailleurs né sans magie. Il sait que c’est une lacune et trouve comme moyen de combler ce manque : l’entrainement physique. Il devient extrêmement fort et sa détermination est sans limite. Petit, il défendait souvent Yuno des agressions de ses camarades et n’hésitait jamais à foncer dans le tas. C’est comme ça que les deux enfants sont devenus amis. En grandissant, Yuno va acquérir une grande magie et être considéré comme surdoué mais ne vas jamais rabaisser son ami Asta pour lequel il a un énorme respect. Contrairement à Asta qui passe son temps à brailler, il est très calme et ne parle pas beaucoup. Toujours avec un petit air sûr de lui et hautain pour énerver son rival, il ne manque jamais de lâcher un petit sourire pour lui montrer son affection.
À l’âge de 15 ans, les adolescents participent à une cérémonie où ils reçoivent leur grimoire. Sur chaque grimoire l’on retrouve un trèfle généralement à trois feuilles représentant l’espérance, la foi et la charité et qui est aussi l’emblème de Clover. Dans quelques rares cas, le grimoire peut avoir quatre feuilles : la quatrième représente la chance. Dans des cas encore plus rares, il peut être à cinq feuilles, la cinquième représentant le démon. Yuno obtint un grimoire rare. Tant dis qu’Asta en reçu un tellement sale que personne, même pas lui, ne vit son potentiel.
Après cette cérémonie, Ils auront l’opportunité de participer au tournoi de recrutement des Chevaliers-Mages qui est ouvert à tous. C’est la première étape pour aspirer à devenir Empereur-Mage. Et c’est à partir de ce moment que commence l’histoire de Yuno et Asta.
Un univers médiéval et fantastique à conquérir…
Pour mieux comprendre l’univers de Black Clover, il faut comprendre comment est dirigé ce monde. Clover est un pays constitué de trois régions :
Les Terres Délaissées où se trouve le village d’Asta qui est donc la plus pauvre du Pays.
Les Terres Plates où se trouve un grand marché noir et où se déroule les sélections des Chevaliers-Mages.
Les Terres Nobles, l’endroit où se situe la Cité Royale avec les familles de la grande société, le château du Roi…
Le Roi est donc protégé par l’Empereur-Mage qui gère les Chevaliers-Mages, la principale force militaire du pays. Différentes catégories permettent de les classifier : les novices, les confirmés, les supérieurs et les grand Chevaliers-Mages. Le système de caste fait des nobles les privilégiés pour monter en grade ; une disparité sociale dont Asta et Yuno vont essayer de se défaire en prouvant leur valeur. Les chevaliers sont répartis en neuf compagnies avec à leur tête un capitaine. Lors du tournoi de recrutement, les participants doivent choisir un adversaire et combattre devant les neuf commandants qui font alors leur choix. Si plusieurs d’entre eux choisissent un même concourant, c’est à lui de choisir la compagnie qu’il veut intégrer.
Après les sélections Asta et Yuno vont devoir se séparer pour rejoindre leur compagnie respective mais aussi faire leur adieu à l’orphelinat. Il était évident pour les enfants, le prêtre et sœur Lily qui les a élevés, que Yuno soit pris dans une compagnie mais pour Asta… C’était une autre histoire. Sa famille adoptive n’avait surtout pas envie qu’il s’en aille. Son caractère joyeux et hyperactif et sa manie de brailler qui énervait tout le monde a fait qu’il était encore considéré comme un enfant par les adultes et comme un bon copain par les enfants : Asta était le noyau de l’orphelinat.
Amis et magie : la bonne ambiance au royaume de Clover
Asta va rejoindre une compagnie peu conventionnelle. A sa tête, le Capitaine Yami, un homme fort, colérique avec un humour brut mais au grand cœur. Il recrute tous les rebus de la société, d’une princesse qui ne maîtrise pas ses pouvoirs à un paysan sans magie. Il leur donne une seconde chance afin qu’ils puissent dépasser leur limite et atteindre leur plein potentiel. Cette équipe est donc composée de personnages très différents, avec des personnalités bien marquées et tous reconnaissables grâce au chara-design d’Itsuko TAKEDA (qui a déjà travaillé sur Kingdom).
Ces personnages peuvent parfois tomber dans le cliché mais au fur et à mesure des épisodes nous allons apprendre à les connaitre et découvrir leur histoire, et finir par s’y attacher. Chacun d’eux a un passé difficile et leur rencontre avec Yami a complètement changé leur vie. Quant à Asta, pour lui rien ne change. Il va vite se sentir chez lui, reprenant la place qu’il avait à l’orphelinat, celle du joyeux, hyperactif et bon copain. Il continuera à brailler mais se calmera quelque peu au fil des épisodes. L’ambiance est toujours chaleureuse avec une équipe à l’humour brut et sans filtre qui fait d’ailleurs le charme de cette anime. Les preuves d’amitiés s’enchaînent, créant un groupe de plus en plus soudé… Le spectateur finit par avoir l’impression de faire partie de cette bande unique en son genre.
Durant ces aventures, l’autre intérêt vient de la magie de chaque personnage. Elle provient du mana qui réside en chaque être humain. Il est connecté aux quatre éléments le feu, l’air, la terre et l’eau dont il existe des dérivés comme la magie de lumière, des ténèbres, du temps… Le grimoire sert d’intermédiaire et c’est celui-ci qui choisit son propriétaire. Le livre se remplit de sorts au fur et à mesure des épreuves que traverse son possesseur. Ils apparaissent soit avec l’accroissement des pouvoirs dû à un entrainement intensif ou à cause d’une très forte émotion. La magie de chacun est composée du pouvoir inné, c’est la puissance du mana et du pouvoir acquis qui permet de contrôler le mana.
Les puissants mages sont recrutés en tant que Chevaliers-Mage afin de protéger le roi et les habitants de Clover des envahisseurs. Ces ennemis sont d’une part les pays voisins dont le Royaume de Diamond et la Vallée des Sorcières et d’autres part l’Œil Maléfique du Crépuscule, un groupe de mages mystérieux. Les affrontements avec les différents ennemis vont donner des combats spectaculaires notamment lorsque les membres de l’équipe s’allient. Le mélange des différentes magies et les tactiques pour vaincre les adversaires rendent les combats mémorables. Cependant, l’animation de Black Clover produite par les studios Pierrot et réalisée par Tatsuya YOSHIHARA, qui a aussi réalisé Monster Musume no Iru Nichijou et Long Rider, est souvent perfectible, avec une impression d’inachevée lors des scènes de combat mêlant 2D et 3D, qui manquent de détails.
Toutefois, la tension qu’il y a pendant les combats comble cet écueil technique et immerge le spectateur avec un fond de musique rock pour le mettre dans l’ambiance. Le compositeur Minako SEKI qui a travaillé sur l’anime Kingdom et plus récemment sur The Silver Guardian, a aussi choisi d’introduire les épisodes avec des musiques rock comme les opening trois et dix : « Black Rover » et « Black Catcher » de Vickeblanka. À l’inverse, les ending ont une ambiance plus douce, presque nostalgique. Chaque type de scène a une musique appropriée. Les scènes dramatiques ont un air solennel quant aux révélations et passages des ennemis les musiques sont plus oppressantes. Du classique pour du shônen donc mais les bons morceaux sont au bon endroit, en somme.
Enfin, le rythme de l’histoire est sans doute l’élément qui différencie le mieux l’anime du manga. Dans le format papier, publié en France par Kazé, le récit file a toute allure, trop peut-être. L’auteur a visiblement entendu cette critique faite de manière récurrente par ses fans et corrigé le tir dans l’anime. On y retrouve des scènes de combats, de dialogues et des personnages plus détaillés. L’histoire avance assez vite, la mise en scène faite par Kazuyuki FUDEYASU qui a récemment travailler sur Moi, quand je me réincarne en slime, est bien réalisé. Le rythme n’est n’y trop lent ni trop rapide et alterne bien les missions secondaires, comme des quêtes à mener, et les événements importants, qui constituent sa trame de fond.
De plus, à chaque fin d’épisode, on retrouve un Mini Clover. Ce sont des petites scènes en rapport avec l’épisode qui sont complètement décalées et qui rajoute une touche d’humour dont on ne se lasse pas. Plus l’anime avance plus les combats sont captivants. Les pouvoirs évoluent et la volonté d’Asta reste au rendez-vous. Dans cette première saga de 124 épisodes, les péripéties font que l’on ne s’ennuie pas. L’histoire devient de plus en plus intéressante pour finir sur un rebondissement inattendu et un combat digne d’une fin de saison.
Cependant, un dernier bémol pour la route… Après la fin de la saga « Œil du Crépuscule » où l’émotion était à son comble, cette nouvelle saga « Démons » fait complètement retomber notre enthousiasme. Elle commence doucement avec quelques scènes ridicules qui, auraient plutôt leur place dans les Mini Clover. On sent un peu le coup des épisodes à rallonge et à faible budget. Mais on sait déjà – on l’espère en tout cas ! – que ce nouvel arc va repartir de plus belle et apporter son lot d’événements inattendus…
Un concentré de shônen : du classique mais du bon !
Black Cover est un nekketsu classique qui réunis tous les points fort des grands shônen. Asta à un but ultime : devenir Empereur-Mage. Naruto avait pour but d’être Hokage avec un ami/rival surdoué que l’on pourrait comparer à Sasuke. Il vit dans un monde de magie à l’instar du monde de Fairy Tail et il est né sans magie comme Midorya de My Hero Acdemia. De plus, il va rejoindre une équipe assez atypique presque plus que celle de l’équipage du Chapeau de Paille (One Piece).
Au delà de tous ses ingrédients du succès, Black Clover a aussi un univers médiéval et fantastique bien à lui, et avec son propre humour. Il diffère, aussi, des autres shônen par le contexte social auquel font face Asta et Yuno, avec un message assez fort et marquant : même lorsqu’on n’est pas prédisposé à avoir la vie dont on rêve, le travail paie… Que l’on soit orphelin, pauvre, sans compétence et surtout rejeté par la société, il y a toujours un moyen d’arriver à atteindre son but, si l’on persévère quoi qu’il arrive. Il nous parle aussi de rencontres, de seconde chance et de relation humaine. Une histoire riche, dont on attend désormais la suite !
provider: youtube
url: https://youtu.be/yxPhb2kCNMk
src: https://www.youtube-nocookie.com/embed/yxPhb2kCNMk?feature=oembed&wmode=opaque
src mod: https://www.youtube-nocookie.com/embed/yxPhb2kCNMk?wmode=opaque
src gen: https://www.youtube-nocookie.com/embed/yxPhb2kCNMk
La critique est bien contruite , mais je comprends pas les pique envers one piece
Osef tout le monde sait que Black Clover n’arrive pas à la cheville de One Piece ,l’anime de Black Clover est l’un des pires shonen de ces dernières années mais ils essaient de nous faire passer ça pour un « classique » parce que c’est mainstream et qu’il fait partis des animes les plus regardés sur Crunchyroll…
ta bien lu au moins avant d ecrire ton truc ? car elle ne dis jamais que black clover et mieux ou pas que one piece alors je comprends pas pk tu t es direct dit quelle insulter one piece mais bon les types dans ton genre je les comprendrais jamais je pense
Bonjour Worwick,
Céline rédactrice, enchanté. Je vous remercie de nous avoir lu et ravis que ça vous ai plus.
En ce qui concerne One Piece, les remarques faites dans cet article ne sont pas des piques. Dans l’introduction, j’ai mis en avant le fait que quelques animes sorties l’année dernière, ont fait beaucoup parler d’eux. Notamment Kimetsu no Yaiba car il a détrôné One Piece, ceci est juste un fait ! Quant à la conclusion, j’explique que Black Clover regroupe des « ingrédients » qui ont fait le succès de grands shônen. L’équipe d’Asta a des personnages très marqués comme celle de Luffy, ceci est juste une comparaison. De plus, je ne permettrai pas d’être négative vis à vis de One Piece qui s’avère être un de mes animes préférés. Je rappelle aussi que chaque manga/anime a ses qualités et défauts mais chacun trouve son public.
Je vous souhaite une très bonne journée.
Moi je kiff Black Clover c’est chiant quand Asta fait que crier, avec le temps on « oublie » ses crie, mais super j’ai tout regarder j’attend la suite, en plus c’est grave drôle mes préféré ses Asta et Yami
C’est quand le reste
Bonjour Ryan,
Céline rédactrice, enchanté ! Je vous remercie de nous avoir lu.
La suite de l’anime continue sur Crunchyroll, l’épisode 127 est disponible sur la plateforme. Quant au manga, le tome 22 est sortie le 12 février dernier et le tome 23 est prévu pour le 6 mai prochain, toujours aux éditions Kazé.
Très bonne journée.
C’est un animé moi je kiff grave que votre one pièce . Il est un condensé de l’humour et surtout il nous apprend que la vie peut s’acharner contre toi , mais à force de travail et de courage on peut atteindre les sommets. Et j’attends impatiemment la suite de l’épisode 133
perso asta ça façon de parler en accentuant les fins de ces phrases et crier tout le temps c’est chiant