Crossfaith : Synchronicity tour 2020
Crossfaith fait partie des groupes japonais qui aiment partir en tournée internationale pour rencontrer leur public étranger. Ils sont donc très souvent de passage en France. Ils étaient de retour en 2020 pour partager leur dernier album EX_MACHINA sorti en 2018. La rédaction était ravie d’être à nouveau invité pour profiter de leur énergie et de leur talent. On ne compte plus leur nombre de prestations en France tant les solo, events ou festival sont nombreux. Une chose est sûre, ils aiment venir nous rendre visite et le public français leur leur rend bien ! Récit de ces retrouvailles, toujours aussi appréciables !
Crossfaith fait salle comble !
Pour le passage en France du Synchronicity tour 2020, ils se sont produits dans la salle parisienne de 200 places de la Boule noire. Le concert est complet au grand bonheur du groupe qui remerciera chaudement ses fans français. Certains n’ont pas obtenir leur place qu’au dernier moment pour assister à l’un des premiers événements J-metal de l’année 2020. Il faut dire que progressivement Crossfaith élargit son public avec des shows toujours aussi énergiques. Ils ont conquis le cœur des Français et font désormais partie des groupes à ne pas râter dans une salle surchauffée.
La première partie est assurée par Ocean Grove, un groupe de nu metal australien formé en 2010, et Black futures, un groupe anglais pour le moins atypique. Leur but était de chauffer la salle pour le groupe du jour à savoir Crossfaith. On va dire qu’ils ont fait le job même si l’enthousiasme dans le public était encore peu palpable. Heureusement, les rois de la soirée vont bientôt faire leur apparition !
La lumière s’éteint enfin et l’instru de Destroy retenti dans la salle. Le public se rapproche de la scène, Crossfaith peut entrer en scène et remettre les points sur les « i ». C’est eux les patrons de la soirée ! Puis, ils enchaînent sur la chanson Destroy à proprement parler : pas d’échauffement, la température monte d’un coup et le public est déjà à fond dès les premières notes ! La température grimpe en flèche, ça sent le metal, la sueur, et l’alcool. Pas de doute, les maîtres de la soirée sont dans la place !
Ils enchaînent Into the Nightmare et The Perfect Nightmare. La fosse ressemble à un cauchemar : il vaut mieux être grand et costaud pour résister à la vague de pogos. Tamano Terufumi et Ikegawa Hiroki boivent du whisky à notre santé alors que Takemura Kazuki reste à la bière et s’hydrate de temps en temps avec sa bouteille d’eau. Sur scène comme dans la fosse, tout le monde est survolté. Malgré la taille réduite de cette dernière, circle pit, wall of death, tout y passe dans une humeur bon enfant.
Ce soir-là, ils jouent leur dernier single, Endorphin qui vient de sortir quelques jours avant en numérique. Il est possible de l’écouter ou acheter sur les plateformes habituelles : Spotify, Google play ou Itunes (Lien général).
Entrez… en enfer !
Crossfaith aime faire des reprises de temps à autre, comme Faint de Linkin Park sur leur album EX_MAHCHINA. Mais ce soir, ils nous font l’honneur de jouer Omen de leur album The Dream, la reprise de The Prodigy.
Le set se termine sur le titre Countdown to hell de leur album Apocalyze. Ils demandent alors au public de s’asseoir dans la salle avant de nous lever d’un coup. C’était une entrée direct pour l’enfer.
Après une pause éclair, le groupe revient sur scène pour trois derniers morceaux : Syxtem X, Xeno et Monolith, l’un de leur premier titre sur l’EP Zion de 2012. Crossfaith fait la promesse de revenir. Le public peut compter sur eux pour revenir et les fans savent qu’ils aiment jouer autant au Japon qu’à l’étranger. Après ce spectacle, une chose est sûre, nous serons toujours là pour le prochain show en France !
Une fois encore le groupe nous a proposé un set explosif, court mais intense. Ils savent mettre toute leur énergie dans leur musique et leur prestation. Ils ont répondu à l’attente des fans en proposant un concert de qualité que l’on n’est pas prêts d’oublier.
Set List
Destroy (SE)
Destroy
Into the Nightmare
The Perfect Nightmare
Jägerbomb
Kill ‘Em All
Freedom
Endorphin
Omen (The Prodigy cover)
Countdown to Hell
Encore
System X
Xeno
Monolith
1 réponse
[…] Article écrit pour le Journal du Japon […]