[Interview] Akira : du choc à la révolution du manga, avec Rémi Lopez
Il fut l’un des premiers, LE premier pour toute une génération même : Akira, le manga de Katsuhiro ÔTOMO et son film d’animation éponyme. Un bouleversement pour toute une génération, la pierre angulaire d’une passion qui allait totalement changer le paysage de la bande dessinée en France, mais aussi dans le monde. A l’occasion de la sortie de Le Choc Akira – Une (R)évolution du manga et de la fin de la réédition du manga aux éditions Glénat, Journal du Japon est revenu sur ce titre phare avec Remi Lopez, auteur de l’ouvrage chez Third Editions, pour essayer de comprendre pourquoi il a pu marqué autant toute une génération… et plus encore.
De Remi Lopez au Choc Akira
Présentation de l’auteur, par Third Editions : Titulaire d’une licence de japonais obtenue à Bordeaux‑III, Rémi Lopez fait ses premières armes comme auteur en 2004 sur Internet, en rédigeant des chroniques de bandes originales de jeu vidéo. Deux ans plus tard, il rejoint le magazine Gameplay RPG pour y officier à la même tâche, avant de suivre Christophe Brondy, alors rédacteur en chef, et toute son équipe, sur son nouveau projet : le mensuel Role Playing Game. Rémi a depuis signé l’ouvrage La Légende Final Fantasy VIII et le livre sur la musique OST. Original Sound Track aux éditions Pix’n Love en 2013.
Bonjour Rémi et merci pour ton temps tout d’abord, et pour ce livre très riche qui nous a permis d’aller beaucoup plus loin que la simple nostalgie d’une (r)évolution personnelle, pour paraphraser ton titre… Pour commencer est-ce que tu peux nous dire, finalement, pourquoi ce projet de livre autour d’Akira ?
Avec Third Editions, on travaille toujours de concert en ce qui concerne nos projets (Akira est mon septième livre avec eux), dans le sens où les suggestions d’idées vont dans les deux sens. Pour Akira, c’était une démarche personnelle pour laquelle on m’a donné le feu vert et une totale liberté de ton. Ce qui a lancé le projet, c’était très clairement mon admiration pour l’œuvre d’Ôtomo, qui remonte à l’enfance (je ne surprendrai personne à ce niveau-là). Je considère encore aujourd’hui Akira comme mon film préféré (animé ou non) et écrire un livre sur le sujet devait me permettre – et c’est peut-être un peu égoïste ! – de comprendre les raisons pour lesquelles j’étais toujours autant fasciné aujourd’hui. C’était presque une obsession, et je voulais des réponses.
Le titre Le Choc Akira, une (r)évolution du manga a des mots forts et qui semble soigneusement choisis : en quoi Akira a-t-il été un choc, une révolution et une évolution du manga ?
Il faut bien un titre accrocheur ! Plus sérieusement, et sans chercher à réécrire le livre ici, Akira a mis tout le monde K.O. au Japon, puis à l’internationale (pour des raisons différentes). Sur l’archipel d’abord parce qu’Ôtomo fascinait par son trait méticuleux, son sens du détail presque obsessionnel et la cinématographie de son découpage, loin de la production plus « industrielle ». Akira, c’était une vraie leçon de manga, presque décourageante pour les autres mangaka – et Osamu TEZUKA lui-même disait à propos de l’œuvre d’Ôtomo : « si c’est ça le manga, je ne veux pas en faire ». Il avait deux, voire trois assistants (dont un tout jeune Satoshi KON, plus tardivement dans la publication) et sortait un chapitre tous les quinze jours, là où d’autres bossent seuls pour pondre un chapitre par semaine, ça donne une idée de la masse de travail derrière chaque planche. Et puis, le manga a pris près de dix ans à trouver sa forme définitive, pour dépasser au final les 2000 pages. Se retrouver avec une telle œuvre dans les mains quand on a envie de dessiner, ça inspire forcément, et toute la génération suivante de mangaka comme Naoki URASAWA (Monster) y a trouvé une vraie inspiration. Et puis, Akira a bien sûr marqué un avant/après dans l’histoire du manga en ouvrant le marché à l’internationale. L’Amérique a d’abord eu la version en couleur – plus proche des comics – avant d’être capable, comme chez nous, de consommer des mangas en noir et blanc dans le sens de lecture original. C’était pas gagné, d’autant qu’Akira n’est pas forcément l’œuvre la plus accessible pour une culture qui continue d’enclaver la bande-dessinée dans le monde des enfants.
Le travail est très documenté, quel a été ton parcours de recherche qui ont été tes interlocuteurs ?
Le livre, dans son essence, est passé par pas mal de phases avant de trouver son identité définitive. Il y a évidemment de multiples façons de parler d’Akira mais au fur et à mesure que mes recherches avançaient, il devenait évident que mon livre allait prendre un angle très japonais. Que ce soit l’idée de révolte adolescente, d’anéantissement ou de deuil civilisationnel, tous ces thèmes ont une résonance particulière dès lors que l’on parle du Japon. J’avais, au départ, l’intention d’écrire quelque chose de finalement bien plus universaliste ; on en trouve cela dit quelques échos quand j’évoque Carl Jung et l’archétype de l’enfant divin, à la fin du livre. Le « problème », c’est que le Japon a une histoire aussi riche que bouleversante, surtout en ce qui concerne son XXe siècle, et que j’ai presque arrêté mes recherches trop tard : pour la première fois, j’ai dû demander à mes éditeurs un mois supplémentaire, qui au final n’a pas été de trop ! J’ai même dû couper un chapitre qui aurait abordé l’image de l’armée dans la fiction et le manga d’après-guerre (scoop !) mais qui sait, j’aurais peut-être l’occasion d’en parler un jour.
Dans la construction du livre qu’est-ce qui a été le plus difficile et, a contrario ou non, le plus plaisant ?
Comme je te le disais, j’ai tellement fait de recherches sur les mouvements sociaux de l’époque d’Ôtomo, l’image de l’apocalypse dans la fiction d’après-guerre, l’animation et le manga, la gestion des cicatrices de l’histoire, que j’ai sans doute fini un peu par me perdre. Les bouquins s’accumulaient sur mon bureau et j’en lisais parfois des chapitres entiers pour ne garder au final qu’une phrase ou deux. La difficulté a été de trouver ce juste milieu : savoir élargir le spectre de l’analyse pour avoir une meilleure vue globale, en évitant de trop s’éloigner et partir dans le hors-sujet. J’espère en tout cas que les lecteurs apprendront plein de choses sur ce qui entoure Akira et ses thématiques, au-delà de l’œuvre elle-même.
L’oeuvre d’une génération
D’ailleurs, peux-tu nous parler de ta rencontre avec l’oeuvre et de tes souvenirs de cette époque, de tes émotions à la lecture ?
J’ai vu le film en premier, et je pense que le choc est plus grand quand on commence comme ça. C’est deux heures d’adrénaline, de terreur et de plaisir. On ne ressort pas d’Akira comme d’un blockbuster estival. J’ai dû le voir pour la première fois – en entier – quand j’avais douze ou treize ans, mais j’ai des bribes de souvenir d’une diffusion sur Canal+ (je crois) et le peu d’images aperçues derrière l’épaule de mon grand frère me foutaient une trouille bleue. La lecture du manga a suivi des années plus tard, et c’est vrai que l’œuvre est différente dans sa version papier : elle est plus dense sans avoir ce côté « compacté » qu’on reproche légitimement au film. J’ai souvent mauvaise conscience quand je lis le manga, parce que c’est tellement prenant et intense qu’on est tenté d’aller vite, trop vite, et j’ai presque l’impression de manquer de respect au travail d’Ôtomo !
Quel est ta scène / ton passage préféré de l’oeuvre ou celui qui t’as le plus marqué ?
La fin, sans hésiter. Pour ce qui est du film en tout cas, parce qu’il faut absolument le savourer avec une bonne sono, et la bande-son d’Akira reste un chef d’œuvre absolu. Le mélange de destruction totale, ce sentiment presque cathartique, avec les souvenirs d’enfance de Tetsuo et Kaneda, touchants au possible… On bascule du banal au surréaliste, du terre-à-terre au divin, et malgré une grosse vingtaine de visionnages, je n’ai jamais eu de sentiment « définitif » devant les dernières minutes du film. Je veux dire, j’ai beau revoir le film encore et encore, je suis toujours ébahi par cette séquence sur laquelle je suis incapable de mettre des mots ; c’est le propre de l’art sous sa forme la plus puissante, c’est l’expression de choses qui transcendent les mots et qui ne peuvent être exprimées, justement, qu’à travers l’art lui-même, que ce soit la musique, le cinéma ou l’art visuel en général. C’est le propre de la fascination, je pense, l’absence de sentiment définitif ; en regardant Akira je ressens toujours des sensations contradictoires : j’ai la trouille mais je suis excité, je suis admiratif mais dégoûté – ou comme le disait Glénat en faisant la promotion d’Akira : « c’est violent et c’est beau.«
Je relisais la série avant de lire ton livre et de préparer ton interview et à chaque fois c’est pareil, le personnage de Tetsuo me chamboule pas mal, surtout vers la fin avec son extrême solitude, face à son pouvoir, face aux autres, face à ses erreurs (la mort de Yamagata par exemple)… Plus globalement, d’où penses-tu que les personnages clés de la série tirent autant leur force et leur charisme ?
C’est marrant, parce que je n’utiliserais pas ces mots pour parler des personnages. N’ont pas qu’ils manquent de « force » ou de « charisme », mais pour moi l’intérêt n’est pas là. Quand tu regardes l’œuvre d’Ôtomo pré-Akira, tu te rends très rapidement compte – et j’en ai parlé longuement dans le livre – qu’il est d’abord intéressé par les « vrais » gens, les types du quotidien sur lesquels ont tournera jamais de film. Il est fasciné par les gens qu’il peut croiser dans les bars ou dans le train, ce que leurs fringues racontent sur eux, leurs balafres, etc. Ôtomo aime parler de losers ou de laissés pour compte, et sans jugement moral (encore heureux). Il y a de ça dans Akira, et évidemment chez Tetsuo. C’est un môme comme on en voit des tas, de ceux qui n’ont pas tiré les meilleures cartes, et qui se retrouve dans une situation extraordinairement dangereuse. Mais dans l’absolu, c’est un juste un môme lambda ! Quand j’écrivais le livre, j’ai zappé sur l’émission du « grand frère », ce grand chauve, là, dont j’ai oublié le nom, et qui s’occupe d’ados en difficulté. Et il était aux prises avec un gamin qui avait manifestement de sérieux problèmes avec sa mère, le père était absent, et c’était colère sur colère. Je me suis fait la réflexion : « eh, j’espère qu’il va pas se faire enlever par des militaires, parce qu’on aurait de sérieux problèmes ».
Le succès d’Akira
Dans le livre on constate qu’ÔTOMO n’a pas du tout commencé sa carrière avec Akira, mais que l’on retrouve des morceaux de ce qui va faire Akira dans presque toutes ses œuvres antérieures… Akira c’est le fruit d’une longue expérience finalement ?
Une longue expérience oui, mais peut-être pas comme on l’entend. Ôtomo a commencé à être édité en 1973, et Akira en 1982. Avec le temps, c’est surtout sa plume qu’il a su affiner, on peut constater l’évolution de son style avec les années de manière assez significative. Il s’éloignait progressivement des figures de style du gekiga et son trait s’est fait plus propre, plus fin. Mais en ce qui concerne la science-fiction, ça restait quelque chose d’assez nouveau pour lui ! Sa première vraie œuvre d’envergure du genre c’était Fireball, un court manga d’une cinquantaine de pages qu’il n’a pas terminé comme il voulait, en 1979. On voyait aussi les prémices d’Akira dans Dômu, ce manga absolument formidable entamé un an plus tard dans lequel il prenait plaisir à faire s’écraser des bâtiments entiers. Mais c’était quand même difficile de percevoir l’esprit d’Akira dans ses premières publications, je pense, au moins au niveau du genre et des thèmes. Cela dit, Ôtomo a toujours aimé mettre en scène des gens du quotidien, des losers magnifiques. On retrouve peut-être cette idée dans Akira, finalement, chez Kaneda et sa bande.
Est-ce que le succès d’Akira c’est aussi une question d’époque selon toi ? En quoi ?
Akira a marqué son époque, il fait aussi partie intégrante de cette espèce de vague rétro qui encense la pop-culture de cette époque (et qui devient lourdingue et plus mercantile qu’autre chose, selon moi). Maintenant, est-ce que l’époque était propice au succès d’Akira ? Peut-être, c’est difficile à dire. Il faudrait séparer l’Occident et le Japon, et même le manga et le film. On s’approchait à cette époque, au Japon, d’un pic de consommation de mangas (qui allait arriver dans les années 90, avant de redescendre et ne plus jamais remonter), donc c’est sûr que c’était la bonne époque pour sortir un manga épique dont la publication allait s’étaler sur une grosse dizaine d’années. Si le manga devait sortir de nos jours, je ne suis pas sûr qu’il aurait le même succès, les méthodes de consommation ont radicalement changé. Et puis le marché des cassettes vidéo, dans les années 80, avait permis à pas mal d’auteurs d’échapper à la censure télévisuelle et créer de l’animation bien plus violente et sulfureuse, le film Akira a sans doute profité de ce moment où les vannes étaient ouvertes en terme d’animation plus adulte. Pour ce qui est de l’exportation en Occident, Akira a sans doute eu cette valeur de « claque » qui a contribué à son succès et le développement du marché à l’internationale. Ce n’était pas une petite œuvre gentillette, mais ça restait aussi risqué de proposer quelque chose d’aussi radical à un public novice. Il y a sans doute eu une bonne dose de chance dans tout ça. Et d’audace, de la part de tout le monde.
On connaît l’impact d’Akira en France et c’est pour cela qu’on en parle encore ici aujourd’hui mais on sait rarement ce que Akira a représenté pour le Japon et les Japonais, peux-tu nous en dire un peu plus ?
Le succès a été dingue. Comme je te le disais, toute une génération de jeunes mangaka porte Ôtomo aux nues, et les professionnels continuent de le considérer comme un modèle. Ce n’est pas parce que le Japon avait, disons, « l’habitude » de lire des mangas aussi sulfureux qu’Akira que l’œuvre d’Ôtomo est passée plus inaperçue, au contraire. Pour la réalisation du film, c’est tout un tas de compagnies qui ont mis la main à la poche pour produire ce qui allait devenir le film le plus cher de l’histoire de l’animation (à cette époque), c’était dingue !
Tu dis à plusieurs reprises qu’Akira a été source de nombreuses inspirations y compris de nombreux mangakas… A quoi ça tient selon-toi, en quoi Akira a été – et est encore je pense – inspirant ?
Je pense que c’est l’exigence de qualité, avant tout. Quand tu compares le trait d’Ôtomo du début des années 80 avec la production de cette époque, il n’y a pas photo. Ce n’est pas pour rien qu’il a eu jusqu’à trois assistants sur Akira, ce qui n’arrivait jamais et risque d’ailleurs encore moins aujourd’hui de se reproduire ! Quand ton travail est tellement méticuleux que ça en dégoûte Osamu Tezuka, tu touches sans doute à quelque chose d’intéressant. Mais Ôtomo vient aussi d’une époque où les artistes n’étaient pas encore totalement écrasés par l’autorité des éditeurs, Ôtomo était à peu près libre de faire ce qu’il voulait et était traité comme un roi, comparé à aujourd’hui. Cette influence qui perdure, c’est aussi peut-être en partie la nostalgie d’une certaine époque.
ÔTOMO après Akira
Tiens puisque je dis “est encore”, comment tu regardes l’oeuvre 30 ans après, comment-a-t-elle vieilli ?
Mieux que Citizen Kane. Je plaisante à moitié, tu sais il y a des œuvres classiques qu’il est devenu difficile d’apprécier parce qu’elles ont vraiment vieilli, et il faut vraiment avoir conscience des innovations apportées ou du contexte de l’époque pour y être sensible. Akira, pour parler du film, reste encore aujourd’hui un monument de l’animation, en termes d’accomplissement technique. Tout était fait à la main, et chaque seconde d’animation représentait 24 dessins, soit deux à trois fois plus que de l’animation classique (et actuelle). Tous ceux qui ont bossé dessus voulaient faire les choses bien. Et même très bien. Je me fais continuellement la remarque quand je revois le film : qu’est-ce que c’est bien animé, c’en est presque intimidant. Et ça, c’est à l’épreuve du temps, je pense. C’est le summum de l’animation traditionnelle, et on n’a pas cherché à faire mieux depuis. Il n’y a pas de quoi, d’ailleurs, mieux vaut profiter de ce que permet l’animation 3D en termes de nouvelles choses, plutôt que d’essayer d’émuler un succès du passé. Ôtomo, lui, n’a jamais cherché à ressembler à qui que ce soit.
Tout à l’heure je disais qu’Akira est arrivé après de nombreuses autres créations…Est-ce aussi pour cela qu’après Akira, OTOMO n’ait jamais réussi à briller autant aux yeux du grand public selon toi ? Parce qu’avec Akira il avait finit de gravir sa montagne de mangaka finalement ?
Non, je ne crois pas. Je pense que dans une vie, et en particulier une vie de mangaka, tu ne peux pas vraiment avoir deux immenses succès de la trempe d’Akira. TORIYAMA sera toujours le mec de Dragon Ball, Oda celui de One Piece, etc. Ce n’est pas tant une question d’inspiration, je pense que c’est encore plus basique que ça, c’est une question de santé. Ôtomo ne faisait plus de différence entre le jour et la nuit et a mis son corps – et sa famille – à rude épreuve pendant les années Akira. Je ne pense pas qu’il ait eu envie, à aucun moment, de se lancer dans une telle entreprise une seconde fois. Et puis un tel succès, c’est une étiquette qui colle, même si Ôtomo s’en accommode très bien. Après, est-ce qu’Akira représente un accomplissement pour Ôtomo ? En termes d’ampleur, de volume de travail, oui forcément. Mais je pense qu’il gagnerait vraiment à être plus connu hors du Japon pour ses premiers mangas, même s’ils sont assez particuliers, souvent farfelus et moins « sexy » qu’Akira. Pour moi, ils ont la même valeur, la même authenticité.
Néanmoins dans le livre on constate que le mangaka a encore des idées et que Akira a encore de l’actu : quels sont les projets en gestation, autour d’Akira et d’autres œuvres de ÔTOMO ?
Quand j’ai terminé le bouquin, j’ai appris qu’une nouvelle adaptation d’Akira était dans les cartons. Et pas cette arlésienne de film américain (qui finira sans doute par arriver, cela dit, et je suis assez curieux de voir ça), mais bien une nouvelle adaptation animée. A l’heure actuelle on parle de série, je pense effectivement que ça peut être un bon format puisque c’est censé être plus fidèle au manga, et donc plus dense. On attend aussi une nouvelle édition du film en 4K, ce qui est plutôt chouette. Et au niveau des projets plus originaux, Ôtomo prépare un film d’animation encore assez mystérieux qui s’appellerait Orbital Era, et qui se déroulerait sur une station spatiale. Personnellement, j’ai hâte de voir ça !
Encore merci pour ton temps !
Toutes les informations sur Le Choc Akira, une (r)évolution du manga, sur le site internet de l’éditeur Third Editions.
Merci à Remi Lopez pour son temps et ses réponses détaillées, ainsi qu’à Third Editions pour la mise en place de son interview.
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