Manga, Furyô et Yakuzas : une histoire de voyous !
Toujours étiqueté comme un genre compliqué commercialement parlant, le furyô manga et, par extension, les mangas liés de près ou de loin aux yakuzas, font pourtant partie de l’ADN de la bande dessinée japonaise car il représente une réalité sociétale. Mais ces mauvais garçons ne renvoient pas du tout la même image au Japon et en France auprès du grand public, et les succès ont été bien rares en deux décennies de publication dans l’Hexagone. Pourtant, depuis quelques mois, le délinquant et le criminel nippon reviennent frapper à notre porte chez deux éditeurs français de mangas. L’occasion pour Journal du Japon de vous présenter rapidement les caractéristiques et l’histoire française du genre, et surtout de vous proposer de grands classiques et nouveautés à découvrir… Banzaï !
Le furyô manga, c’est quoi ?
Période d’explosion du manga en France, le début des années 2000 voit tout genre de mangas débarquer dans l’Hexagone, puisque l’étiquette manga semblait faire vendre tout et n’importe quoi, comme par magie à cette époque. C’est donc tout à fait logiquement que le furyô manga, qui a un lectorat non négligeable au Japon, arrive aussi chez nous. Mais le furyô manga c’est quoi ?
Le terme furyô désigne les jeunes voyous japonais, les délinquants souvent adolescents et jeunes adultes, qui portent même le nom de Yankee dans les années 80-90, des lycéens en uniforme scolaire trop grand, en train de fumer et de sécher les cours, arborant une coiffure excentrique (en banane, souvent) typique de cette époque et de ce mouvement. Les yankees pouvaient aussi être des Bôsôzoku lorsqu’ils font partie d’un gang à moto qui filent à toute allure, peu importe le danger.
Au sein d’un furyô manga, souvent catalogué shônen, ce sont donc les bagarreurs et grandes gueules du lycée, des marginaux qui cherchent à imposer leur loi dans un territoire et le défendre contre d’autres voyous du même acabit. Mais évidemment, sinon il n’y aurait pas d’histoire, ces rebelles sont souvent plus paumés que mauvais, et cherchent surtout à respecter et faire respecter les valeurs qu’ils chérissent, comme l’amitié, la force, la loyauté, l’effort ou la volonté. Derrière leur tête à faire peur, ce sont donc des êtres droits dans leurs bottes mais avec une incapacité chronique à contrôler leurs émotions… et à s’exprimer avec autre chose qu’avec leurs poings. Des protagonistes tout à fait touchants, une société qui les rejette, un avenir incertain et des bonnes bastons en perspective.
Leur destin est de résister et de se construire face à la désapprobation de tous, de leurs professeurs voire de leurs parents, même si, in fine, leur ascension sociale se fera surtout parmi leurs pairs et des clans qu’ils constituent. Clans qu’il va falloir affronter pour défendre une cause, des ami(e)s, des convictions… chaque gang étant bien entendu plus fort que le précédent. Mais chaque ennemi vaincu témoigne ensuite respect voire amitié, selon les bons vieux code du canevas nekketsu, dont le furyô manga est un utilisateur chronique.
Même sans être au cœur de l’histoire ou sa thématique principale, le furyô est présent un peu partout dans les mangas grands public parmi les plus célèbres : les héros d’Akira de Katsuhiro OTOMO sont des bôsôzoku pur jus ; le héros basketteur de Slam Dunk, Hanamichi SAKURAGI, arbore pendant de nombreux tomes sa coupe de yankee ; l’un des dessinateurs de Bakuman ne jure que par le furyô manga ; le héros de Beelzebub dans les années 2010 multiplie les références; et plus récemment, le héros de classe S, Batte-man, dans One-Punch Man mériterait son propre furyô manga ! La liste est encore bien longue tant ce personnage du bandit au grand cœur est ancré dans la culture japonaise, et se retrouve aussi incarné très souvent au cinéma, comme dans les films de Takeshi KITANO.
Le furyô manga… C’est qui ?
Pour en revenir au genre lui-même et à son histoire en France, le premier succès débute en février 2000, avec un mangaka poids lourd du genre : Masanori MORITA, l’auteur de Rookies publié chez Tonkam et de Racailles Blues publié chez J’ai lu (oui oui, J’ai lu a fait du manga à une époque). Au Japon ces deux titres se sont vendus respectivement à 60 et 50 millions d’exemplaires au niveau d’un Ranma 1/2, d’un Gintama, presque d’un Fullmetal Alchemist ou d’un Fairy Tail.
Rookies mélange des personnages caractéristiques du furyô, des voyous issus d’une classe dont aucun enseignant n’espère plus rien tirer, et les plongent dans le sport national, le base-ball, par la volonté d’un homme qui va tout changer, Koichi Kawato. Cet enseignant débutant et débordant d’idéaux va devoir se démener pour remettre ses élèves les plus turbulents sur le droit chemin et leur donner un rêve. Tout d’abord raillé par une bande de voyous, il va peu à peu gagner leur confiance et les mener vers la rédemption par le sport.
On retrouve donc une jeunesse qui n’a plus confiance en l’adulte ou en la société mais qui croit en un code de l’honneur qui va de pair avec le sport… Le sport toujours, et des rêves aussi dans Racailles Blues : la boxe y est une voie d’expression pour Taïson Maeda, qui rêve même de devenir champion du monde. Il va tailler sa route avec ses poings, dans la vie comme sur le ring. Racailles Blues, série de la fin des années 80, est antérieure à Rookies, constitue sans doute le classique le plus absolu du genre furyô manga chez nous. On y retrouve tous les éléments du furyô, dans le fond comme dans la forme : l’intensité des personnages et de leurs convictions, leur design aussi et un scénario mélangeant guerre de gangs, grandes gueules, rejet de la société… Tous les ingrédients sont là et sont parfaitement maîtrisés. Ce qui n’empêchera pas d’être un échec commercial sur 42 tomes chez nous !
Mais, pour l’amateur de furyô, le seul défaut de Rookies et Racailles Blues est surtout leur arrêt de commercialisation depuis de nombreuses années. Si Tonkam a poursuivi la parution assez longtemps pour créer un marché de l’occasion tout à fait envisageable, Racaille Blues se vend de quelques euros pour les premiers tomes à quelques centaines pour les suivants. La série en comptant 42, l’addition rend la série très inaccessible, entre 500 et 1000 euros le tout selon les sites. De plus Masanori MORITA n’a plus d’actualité en France qui laisserait espérer un retour de Maeda ou de Kawato, et ce depuis de nombreuses années, sa dernière série étant celle d’un duo de comique typiquement japonais mais plein de références 100 % japonaises et de jeux de mots intraduisibles.
Néanmoins, en ce début des années 2000, Rookies rencontre suffisamment son public et le potentiel sera confirmé en 2001 avec le légendaire GTO, aka Great Teacher Onizuka aux éditions Pika qui va graver le nom de Tôru FUJISAWA dans l’esprit du public mangaphile. GTO a ceci d’intéressant qu’il suit l’exemple de Rookies mais avec un professeur qui est resté un furyô dans l’âme : Eikichi Onizuka, 22 ans, est nommé pour son premier poste dans une classe difficile dont la spécialité est de faire craquer moralement leurs professeurs. Mais il leur montre rapidement une vision de l’enseignement totalement décalée avec les pratiques habituelles, à coup de batte si besoin, aux élèves ou, le plus souvent, à ceux qui les ont trahis. Ses réactions cash, se moquant des normes et de la bienséance, sont l’axe central de cette série, arrosée avec beaucoup d’excentricité et d’humour.
Autant le délinquant ou le criminel made in France n’a pas grand-chose à voir avec le personnage furyô et rend difficile la popularisation du genre, autant dans GTO, le prof voyou mais prêt à tout pour ses élèves est une image qui s’avère, de fait, plus fédératrice… Ce qui va expliquer le succès en France de GTO, qui n’est autre que la suite d’un furyô manga pur jus, alias Young GTO, publié au Japon dans les années 90 (et en France après GTO) et qui compte la jeunesse d’Eikichi Onizuka et de son meilleur ami Ryuji Danma au lycée. Les deux récits auront leur suite : Great Teacher Onizuka: Shonan 14 Days pour GTO publié dans les années 2010 par Pika Edition et Shōnan Seven pour Young GTO toujours en cours et publié chez nous par les éditions Kurokawa. On peut aussi ajouter GTO Paradise Lost, auquel nous avions consacré un article en 2017, ici. La saga GTO est donc l’autre porte d’entrée du monde des furyô, bien que plus burlesque par rapport à Racailles Blues ou Rookies, mais ayant l’avantage, avec ses nouvelles éditions anniversaires, d’être on ne peut plus simple à se procurer.
A contrario d’autres mangas, comme le très sombre Bakuon Rettô (arrivé en 2008 aux éditions Kana, à qui nous avions consacré un article pour sa fin en 2013) montrera que le destin du furyô au Japon est beaucoup plus noir que l’image héroïque qui en est faite, avec une réalité sociale plus complexe et une pente vers le crime organisé qu’il est difficile d’éviter.
Résumé : Dans le Tokyo des années 80, les parents de Takashi ont déménagé dans un autre quartier plus tranquille de Tokyo afin de séparer leur fils de ses mauvaises fréquentations. Il ne tarde pourtant pas à se faire de nouveaux amis, qui ne sont pas vraiment épanouis dans leur bled paumé. Pour les jeunes gens, les seules distractions qui en valent la peine sont les rassemblements de motards. Vêtus de leur tenue de combat et regroupés en bandes très hiérarchisées, ils s’affrontent dans des courses de motos urbaines aussi impressionnantes qu’illégales… Takashi découvrira avec engouement cet univers de chromes et de grosses bécanes, et il est prêt à tout pour en faire partie !
Même s’il est un succès critique voire un immanquable du genre, Bakuon Rettô ne sera jamais un succès, même si, lui au moins, sera publié jusqu’au bout. Gangking, Worst ou même Clover, sont d’autres tentatives de manga furyô pure souche, mais qui ont eu des destins plus funestes. Suite à des problèmes entre auteur et éditeur Gangking sera mis en pause en 2013 à 2016 au Japon mais jamais repris par son éditeur français Taifu, en raison d’un changement d’éditeur japonais. Clover, lui sera stoppé au bout de 7 tomes par un éditeur aujourd’hui disparu, 12bis, et ne sera jamais repris, par une autre maison de manga française. Worst sera purement et simplement stoppé à mi-parcours au volume 16, par Panini Manga en 2008.
La publication en France de manga de type furyô ne s’est jamais complètement arrêtée mais en dehors d’un Sun-Ken Rock qui navigue entre codes du furyô et mangas plus adultes de Yakuza, les tentatives furent maigres et les succès plus encore… On peut tout de même citer Prisonnier Riku, que les éditions Akata ont publié (et publient toujours avec 31 volumes sortis sur les 38 de la série) et ont largement promu pour sa veine sociale, ses valeurs et ses personnages bruts de décoffrage !
Résumé : dans une métropole scindée en deux entre riches et pauvres, le jeune Riku survit dans un bidonville avec son grand-père, et garde le sourire et la joie de vivre. Mais l’assassinat de vieil homme va plonger la vie de Riku en enfer… En prison de haute sécurité plus précisément, accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis ! Au milieu des gangs la volonté inébranlable de Riku et sa lutte contre un système pourri finira par en faire un héros !
Même s’il ne coche pas toutes les cases du classique furyô, on y retrouve la misère sociale, le dénigrement des pauvres par les élites, des durs à cuire et les fameuses valeurs de loyauté, de courage et de volonté. Il y enfin l’original et déjanté Magical Girl Holy Shit, chez Akata à nouveau, où le furyô est une furyô, Kayo, brut de décoffrage mais qui se retrouve à devoir sauver le monde, et le très bon Gewalt, paru en 3 volumes chez Doki Doki en 2013 et 2014, où le jeune Ruito est un lycéen ordinaire qui sera totalement humilié et finira par passer du côté obscur du lycée, dans une frénésie de violence et une guerre ouverte entre les plus forts !
Rookies, Racailles Blues, la saga GTO, Bakuon Retto, Prisonnier Riku et Gewalt forment les principaux titres du furyô manga en France, ce qui fait assez peu en presque 20 ans de publications, surtout qu’ils se font de plus en plus rares, si ce n’est la volonté pas encore vraiment concrétisée de Dominique Véret (fondateur de Tonkam et Akata, désormais en solo) de réussir à convaincre un éditeur de créer une collection de furyô. D’ici là, en 2019, il y a tout de même eu du concret avec deux petits nouveaux sur les rangs du genre, avec deux approches très différentes… Découvrons-les sans plus attendre pour finir notre dossier !
Le visiteur du futur et l’homme au foyer : les voyous improbables de 2019
Tokyo Revengers
C’est le 17 avril dernier que le furyô manga faisait donc son grand retour avec ce titre de Ken WAKUI chez Glénat Manga, un habitué du genre (pour Shinjuki Swan notamment, un manga déjà adapté deux fois au cinéma au Japon mais inédit chez nous), et qui travaille sur Tokyo Revengers depuis 2017, avec 12 tomes au compteur et d’autres à venir.
Synopsis officiel : À 26 ans, Takemichi a le sentiment d’avoir déjà raté sa vie. Vivotant de petits boulots ingrats tout juste bons à payer le loyer d’un studio miteux, il se lamente sur le désert de sa vie amoureuse lorsqu’il apprend la mort de Hinata, la seule petite amie qu’il ait eue… La jeune fille et son frère ont été les victimes collatérales d’un règlement de comptes entre les membres d’un gigantesque gang, le Tokyo Manji-kai. Encore sous le choc, Takemichi est à son tour victime d’un accident qui le ramène inexplicablement 12 ans en arrière, lorsqu’il était au collège et se donnait des airs de mauvais garçon. Et si c’était pour lui l’occasion de sauver Hinata ? Mais en tentant de modifier le futur, Takemichi se retrouvera inexorablement mêlé aux complots se tramant autour du Tokyo Manji-kai et de son charismatique et mystérieux leader…
Les touches de fantastique et de voyage temporel rajoutent pas mal de complexité à ce titre déjà prenant grâce à ses personnages que l’on découvre lors des deux premiers tomes. Les règles des voyages dans le temps propre à ce shônen se dévoilent petit à petit, les raisons des crimes perpétués aussi, les héros intervenants aussi bien dans la time line d’il y a 12 ans que celle de nos jours. Ce saut dans le temps semble aussi confirmer que la furyô est un phénomène charnière entre les 20e et 21e siècles, les emblématiques coupes de cheveux où les courses à moto n’ayant plus vraiment lieux de nos jours. Cet astuce qui nourrit le scénario permet aussi à l’auteur de se faire plaisir, en faisant revivre une image d’Épinal nippone, faite de gangs mythiques et leur us et coutumes. Ken WAKUI utilise aussi cet avant-après pour questionner sur ce que sont devenus tous ces personnages hauts en couleur au lycée maintenant qu’ils sont dans la « vie adulte ». Tout est alors très loin d’être rose, d’autant que les actions effectuées durant un saut dans le passé à ses conséquences visibles une fois revenu dans notre temps, et pas toujours des plus joyeuses. Un réalisme sombre porteur de peu d’espoir est de toute façon un point commun à beaucoup de furyô manga : un avenir est déjà un Graal en soit, donc une vie normale proche des siens est la happy end rêvée de ce genre de série.
Tokyo Revengers mélange donc, dans ces deux premiers volumes, tous les ingrédients attendus du genre et y apporte une couche scénaristique en plus, mais sans polluer la thématique d’origine, c’est bien tout le contraire et le talent de son auteur. Pour finir de vous convaincre, et vous permettre de jauger un graphisme qui est, lui aussi, plus qu’à la hauteur, voici un extrait du tome 1 ci-dessous :
La voie du tablier
Terminons cet article par une digression, mais aussi la possibilité pour vous, amateurs du furyô manga qui nous avez lu jusqu’ici, d’initier des ami(e)s réfractaires aux tempéraments caractéristiques des bad boys du furyô et du manga de yakuza. La voie du Tablier, publié chez Kana, écrit par Kousuke OONO, nominé au Kono Manga Sugoï, et ne comportant pour le moment que 3 tomes au Japon, n’a rien du shônen nekkutsu lycéen et joue clairement la carte de l’humour à travers la reconversion d’un ancien yakuza… en homme au foyer.
« Tatsu, l’immortel » a en effet bien changé : il prépare des bentô comme personne, il repère les meilleurs promotions, porte à merveille son petit tablier de fée du logis, apprivoise son nouvel aspirateur automatique… et il aide même d’anciens collègues douteux dans leur quotidien. Mais Tatsu à toujours son air patibulaire, son regard de tueur et des habitudes qui ont la vie dure. Alors, deviendra-t-il un homme au foyer accompli ?
Le yakuza parodié en homme à la maison est une idée amusante mais pourrait facilement tomber dans la facilité, et l’art de La voie du tablier réside justement dans l’excellence de sa forme : laisser sa stature, ses manières, son magnifique et imposant tatouage ou son regard de yakuza, avec lunette de soleil et cicatrice de rigueur, au fameux Tatsu lui donne tout son charisme… Et sa maladresse dans son rôle d’homme au foyer. Quand il demande « où trouve-t-on de la poudre blanche » à une vendeuse de super marché tétanisée (alors qu’il veut de la farine), lorsqu’il menace le fameux aspirateur automatique (parce que, lui aussi, est un pro du « nettoyage ») ou lorsqu’il apprend à un enfant à enterrer un cadavre… de figurine, Tatsu pense et agit encore comme un yakuza, même s’il met une énergie folle pour devenir le parfait petit mari… Et le contraste n’en est que plus drôle sous la plume et la mise en scène et en case de la très talentueuse Kousouke OONO.
Pour finir, et pour vous faire un avis à nouveau, voici l’extrait du premier tome :
Il ne reste donc plus qu’à espérer que Tokyo Revengers et la Voie du tablier trouvent leur public… Ainsi pourra-t-on clamer : le furyô manga n’est pas mort ! Vive le furyô manga !
En bonus on vous conseille, enfin, la vidéo de la chaîne Kuotak sur l’histoire du phénomène et qui vient compléter notre article :
9 réponses
[…] nous vous le disions il y a peu dans notre dossier furyô, le manga de voyous est méconnu en France alors que c’est une institution au Japon. Tokyo […]
[…] vous n’êtes pas familier avec ce genre de série, je vous invite à consulter le dossier du Journal du Japon qui lui est consacré ainsi que le site de FuryoGang, une excellente référence en la matière […]
[…] au Japon en 2016 ne devrait pas plaire uniquement aux fans de furyo mangas [voir notre article « Manga, Furyô et Yakuzas : une histoire de voyous » sur le genre]. À voir comment cette nouveauté originale aux éditions Doki Doki saura marier […]
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