Saint Seiya : du mythe au reboot !
« Lorsque les forces du mal refont surface sur Terre, des hommes et des femmes de part le monde développent leur force, appelée Cosmos, pour revêtir des Armures et défendre la Terre ainsi que la réincarnation de leur déesse, Athéna. »
Voici l’histoire de Saint Seiya.
Plus de trois décennies après son lancement dans l’émission Le Club Dorothée , les chevaliers sont toujours là et cet été 2019 a clairement ressorti les armures du placard. Journal du Japon vous propose donc un tour d’horizon trans-media de la licence : Le Mythe Saint Seiya – Au Panthéon du manga, chez Third Editions, Saint Seiya Soldiers’ Soul et Saint Seiya – Knights of the Zodiac, la nouvelle série animée Netflix sortie fin juillet 2019.
Anciens fans ou nouveaux fans; lesquels sont les mieux lotis pour continuer ou commencer à apprécier l’univers des Chevaliers protecteurs de la déesse Athéna ?
Le Mythe Saint Seiya – Au Panthéon du Manga chez Third Editions.
Ecrit par Valérie Précigout qui avait déjà signé Zelda, Chronique d’une saga légendaire ou encore Dragon Ball, le livre hommage chez Third Editions, Le Mythe Saint Seiya – Au Panthéon du manga est un guide hommage de l’oeuvre de Masami KURUMADA dans sa totalité (ou presque).
Comme il est impossible de correctement parler d’une œuvre si l’on n’en sait pas davantage sur son auteur, c’est par un portrait de Masami KURUMADA que commence cet ouvrage. Complètement désintéressé par les cours pour se consacrer uniquement au dessin, c’est le terme Nekketsu qui convient le mieux pour décrire les différents travaux de KURUMADA : un jeune garçon sans aucune figure parentale mais avec une foi inébranlable fera tout ce qu’il faut pour mener à bien sa mission, entouré de ses amis qui ont une fois été ses pires ennemis. Naïf mais doté de capacités hors du communs, le héros nekketsu se fait mettre à terre pour pouvoir mieux se relever et encore plus fort (Ashita no Joe, Ring Ni Kakero et, bien sur, Saint Seiya, pour ne citer que les plus connus, sont de parfaits exemples).
C’est en janvier 1986 que sort le premier tome relié de Saint Seiya (qui se terminera en 28 tomes, chez Kana en France, ou 22 en édition Deluxe avec une meilleure traduction) et le 11 octobre 1986 qu’il sera adapté sur les écrans japonais.
Contrairement à de nombreux succès japonais à l’époque, l’adaptation française de Saint Seiya n’aura fait que peu souffrir son originale, écorchant que très très peu de nom (Seiyar est un rare exemple, le «r» ayant été ajouté pour que cela fasse «moins féminin» selon les dires d’Eric Legrand, voix de Seiya à l’époque.).
Pour rappel l’histoire originale de Saint Seiya est divisée en 5 arcs
– La quête de l’armure d’or du Sagittaire pendant lequel Seiya reçoit son armure de Pégase, rencontre ses frères d’armes, Shun, Shiryu et Hyoga, lors du Tournoi Galactique et affronte Ikki du Phénix, qui plus tard deviendra lui aussi leur allié en se rendant compte que leur grand ennemi réside au Sanctuaire. (NDLR: le tournoi est encore une caractéristique typique du genre nekketsu)
– La Bataille du Sanctuaire. Cet arc est sans doute le plus emblématique de la saga et fait se confronter les cinq chevaliers de bronze et les douze chevaliers d’Or (qui représentent chacun un signe du zodiaque, ce qui donnera son nom à l’adaptation française). Le but de ces combats est de sauver la vie de la déesse Athéna, représentante et protectrice des humains, qui se retrouve en danger en recevant une flèche en plein cœur. C’est ici que nous retrouvons le leitmotiv de la série : nos cinq chevaliers de bronze doivent abattre leurs ennemis ou les relier à leur cause avant la fin d’un temps imparti s’ils ne veulent pas voir leur déesse mourir.
– L’arc Asgaard est intéressant car il n’existe pas dans le manga et a été créé uniquement pour la télévision dans le but de laisser le manga rattraper le dessin animé. Boudé par les Japonais pour cette raison mais adoré par les européens pour la profondeur avec laquelle les différents et nouveaux personnages sont travaillés, il a également été salué pour ses musiques et son scénario.
– Poséidon note la première confrontation des Saints d’Athéna face à un dieu, Poséidon, désireux de plonger la Terre sous les océans. Athéna se retrouve à nouveau enfermée, cette fois-ci de son plein grès, et Seiya et ses frères doivent combattre les Marinas, seconds du dieu des Mers, afin de briser les différentes colonnes du Sanctuaire sous-marin.
– Hadès est le dernier arc. Treize ans séparent l’adaptation de l’arc Poséidon en anime à celui d’Hadès. Les fans internationaux ont donc du attendre 13 longues années avant de comprendre que non, la bataille face au dieu des océans n’était pas la dernière de Seiya et ses amis. Sous forme d’OAV, l’arc Hadès a non seulement été impatiemment attendu mais aussi adoré par les fans pour ses qualités graphiques et musicales.
Contrairement à beaucoup d’autres mangaka, KURUMADA n’en est pas resté là et a même laissé la main à d’autres auteurs pour continuer son histoire, tout en gardant un œil sur eux. C’est ainsi que sont nés Saint Seiya G et Saint Seiya G Assassin (tout deux par Megumu OKADA), Saint Seiya Lost Canvas (Shiori TESHIROGI) et Saint Seiya Saintia Shô (Chimaki KUORI). De lui-même, il signe aussi la suite de son manga avec Saint Seiya Next Dimension et apparaît au générique de Saint Seiya Omega ou encore de Soul Of Gold (anime sorti par Bandai dans l’unique but de vendre des figurines…). Pourtant, rien ne convainc les fans à part le chef d’oeuvre original…
Au cas par cas, manga par manga, anime par anime en passant par les jeux vidéo, les 5 OAV et le film en CG (NDLR: Computer Graphics, une œuvre entièrement réalisée par ordinateur), Valérie Précigout nous raconte toute l’histoire de Saint Seiya et de ses différents spin-off sur lesquels KURUMADA garde toujours la main mise ainsi que la façon dont le public a accueilli chacune de ces «histoires». L’analyse et le décryptage passent par la mythologie dans son ensemble mais principalement grecque, par le zodiaque et les constellations, détaillant l’utilisation des constellations comme base de l’histoire, mais aussi par les codes de la chevalerie du Moyen Âge tels que l’on trouve dans les romans de fictions et le contexte religieux qui est indissociable de ces codes. Partie intéressante aussi, celle dédiée à la place de la femme dans le manga, mais aussi cet amour courtois que leur portent les chevaliers.
Le dernier chapitre concerne l’héritage de la saga qui, 30 ans après, garde une actualité florissante. Une série Netflix (que nous verrons plus tard dans cet article), des jeux sur téléphones portables à défaut d’en avoir sur consoles de salon ou PC, des figurines en armures (NDLR : Myth Cloth) qui continuent de sortir régulièrement, trois mangas encore en cours de publication dont un écrit par le maître lui-même…
Ce livre est un bon résumé pour toute personne ne souhaitant pas lire la saga depuis le début et la commencer par le bout qu’elle souhaite, tout comme il est un bon moyen pour les fans de la première heure de se rafraîchir les idées ou se replonger avec nostalgie dans Saint Seiya, ou Les Chevaliers du Zodiaque, connue par la «génération Club Do».
Saint Seiya – Soldiers’ Soul : La malédiction des jeux Saint Seiya.
Saint Seiya: Soldiers’ Soul est le troisième jeu de la licence à sortir sur PS3, le premier sur PS4 et PC. Il s’agit de la suite de Saint Seiya: Brave Soldiers, bien que le jeu raconte la même histoire. La grande nouveauté est que, suivant l’avis des fans, les développeurs ont ajouté les personnages de l’arc Asgaard. Cela fait-il de ce nouvel (et dernier opus sorti) un bon jeu Saint Seiya ?
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L’intérêt d’un jeu Saint Seiya est de pouvoir se battre contre des adversaires, PCU ou avec des amis, en incarnant ses chevaliers préférés, quels qu’ils soient. Voilà ce qu’il manquait au premier jeu sortit sur Playstation 3, Saint Seiya: La Bataille du Sanctuaire, en 2012, qui n’était qu’un simple Beat Them All (et qui, de plus, ne couvrait que l’arc du Sanctuaire).
L’année suivante, Bandai Namco sort alors un jeu de combat, Saint Seiya: Brave Soldiers. Un nouveau mode histoire qui reprend non seulement la bataille des douze maisons mais aussi les arcs Poséidon et Hadès. 63 personnages jouables, les voix originales japonaises et 6 modes de jeu, Brave Soldiers aurait pu être le jeu que les fans attendaient… Mais ce fut encore un échec de part son absence de musique originale, sa jouabilité et ses graphismes un peu douteux…
Saint Seiya: Souldiers’ Soul lui fait alors suite en 2015 et est le premier jeu multisupport (à savoir qu’il sort sur PS3, PS4 mais aussi sur PC).
Première prière des fans entendue: l’arc Asgaard et ses chevaliers divins sont de la partie ! D’ailleurs, Bandai octroie même un code à la sortie du jeu afin d’avoir gratuitement et sans avoir à les battre en jeu les 8 chevaliers divins d’Asgaard ainsi que leur prêtresse, Hilda. Malheureusement, il s’agit là de la seule prière des fans qui fut entendue.
Pourtant, en terme de contenu et par rapport à ses grands frères, Soldiers’ Soul reste le jeu le plus complet de la saga à ce jour.
Avec ses 72 personnages jouables, le chara-design bande dessinée des personnages ainsi que les voix japonaises conservées, l’arc Soul Of Gold couvert dans un des 6 modes de jeu disponibles, ainsi que les chevaliers d’or et leur armure divine jouables (après tout, c’est un jeu Bandai) ; Soldiers’ Soul aurait pu s’appeler Brave Soldiers 2 que ça n’aurait pas été différent.
En effet, et malheureusement, s’il garde les atouts de son prédécesseur, ce nouveau (et, pour le moment, dernier) jeu Saint Seiya sur console de salon conserve aussi les mêmes défauts. Les textures sont lamentables (et se remarquent encore davantage lorsque votre personnage est au sol). Les décors sont pauvres, parfois même vides, et malheureusement non destructibles. La musique n’a rien à voir avec celle de la série animée et, plus gros point noir de ce jeu, les personnages sont complètement déséquilibrés ce qui, même pendant le mode histoire rend certains combats impossibles alors que vous passerez d’autre en utilisant uniquement votre main gauche.
On ne peut pas considérer Soldiers’ Soul comme un bon jeu mais on ne peut nier qu’il s’agit du plus complet sur console de salon. Il reste un bon moment de fan service à partager seul ou entre amis : les animations des attaques spéciales, les armures des chevaliers, le nombre de chevaliers jouables, refaire tous les arcs narratifs de l’anime, les voix japonaises… Les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment lorsque l’on aime déjà la série.
Mais, les joueurs attendent encore le Graal.
Saint Seiya – Knights of the Zodiac : Pourquoi c’est « Non » ?
En mai 2017, Netflix et la Toei animation lance la bombe: il existera une nouvelle adaptation Saint Seiya qui reprendra l’arc du Tournoi Galactique et la recherche de l’armure d’or du Sagittaire jusqu’à l’arrivée des Chevaliers d’Argent.
Bien qu’un peu effrayés après le fiasco que fut le film CGI 3D La légende du Sanctuaire, les fans reprennent espoir de voir leur saga préférée adaptée depuis le début (et pas uniquement l’arc du Sanctuaire) par Yoshiharu ASHINO à la réalisation (Thundercats, D-Gray Man Hallow).
Le 19 Juillet 2019, Netflix sort donc 6 épisodes de 20 minutes chacun, considérés comme la première partie de l’arc en question. Qu’en-est-il de cette série ? Les anciens fans peuvent-ils l’apprécier ? Les nouveaux peuvent-ils s’y retrouver et découvrir la saga avec son aide ?
Retour sur Saint Seiya – Knights of the Zodiac.
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Knights of the Zodiac, de quoi ça parle ?
Seiya est un jeune orphelin qui vit dans un orphelinat avec sa grande sœur, Seika (Patricia en anglais). Un soir, alors que des militaires tentent de kidnapper Seika, un homme en armure d’or les défend des soldats et de leurs hélicoptères pour finalement disparaître dans une traînée dorée, enlevant Seika et laissant Seiya seul et désespéré.
Bien des années plus tard, Seiya tente de venir en aide à un homme qui se fait harceler par des voyous et dévoile un pouvoir qu’il ne soupçonnait pas. Ses mains se mettent à briller d’une lueur bleue et il met une raclée à ses ennemis qui le filme et poste la vidéo sur internet… Il se fait ensuite enlever par un homme du nom de Mitsumasa KIDO (Elmond Kido en anglais), qui, accompagné par sa petite fille, Saori (Sienna) lui raconte qu’il est destiné à devenir le Chevalier Pégase, défenseur de la déesse Athéna.
D’abord peu réceptif, Seiya finira par embrasser son destin et, six ans après avoir suivit un entraînement draconien en Grèce; participera au Tournoi Galactique dans le but de retrouver sa grande sœur. Mais ça sera sans compter sur Vander Graad, vieil ami et désormais ennemi de Mitsumasa, qui souhaite avoir sa propre armée de chevalier génétiquement modifiés dans le seul but d’être le plus puissant de l’univers.
Pourquoi ça ne va pas ?
Par où commencer…
Le problème avec Knights of The Zodiac est qu’il nous prévient qu’il est une adaptation libre du manga original mais, pour ceux qui suivent la série depuis sa première diffusion, il est difficile de faire l’impasse sur l’acquis. Il faut dire que nous ne sommes pas aidés : les personnages ressemblent physiquement à ceux que nous connaissons, les armures sont les mêmes, les noms sont les mêmes, les attaques sont les mêmes et les liens entre les personnages semblent eux aussi respectés. Et pourtant…
Seiya est devenu un personnage comique.
Shiryu est un cliché chinois qui parfois nous lance des proverbes de fortune cookies…
Et Shun…
Premier tir à balle réelle au visage des fans de la première heure, changer le sexe du personnage de Shun, alors qu’il était voulu androgyne par Masami KURUMADA dans le but d’attirer un public féminin. Dans le manga original, le chevalier d’Andromède n’est pas qu’un personnage aux traits féminins, c’était aussi un homme qui déteste la violence et préfère communiquer avec ses opposants plutôt que de les combattre. Ce caractère lui a été donné pour marquer les personnalités des héros de la série et éviter les confusions, tout en permettant que chaque spectateur trouve celui auquel s’identifier.
Dans Knights of the Zodiac, Shun s’appelle donc Shaun (nous avons gardé Shun en français) et est devenue un cliché de la femme faible qui n’aime pas se battre et porte l’armure rose et, on imagine la suite, sera défendue par son frère à de nombreuses reprises. Le personnage est devenu inintéressant.
Hyoga et Ikki sont pour le moment les plus ressemblant à leur versions des années 80/90, principalement le chevalier du Phénix dont l’histoire a été conservée telle quelle, laissant bien comprendre d’où vient sa haine et sa personnalité de solitaire.
Le principal défaut de Knights of The Zodiac est donc que le manga d’origine est entièrement lissé, modifié même pour en faire une production américaine. Digne d’un film de Michael Bay, (Armageddon, Transformers) la présence militaire nous permet simplement de voir des explosions pour voir l’antagoniste marcher au ralenti, de voir des météores de Pégase percer des hélicoptères ou des Chevaliers d’Or arrêter des balles rien qu’avec leur armure…
La notion d’épique évoqué par Valérie Précigout dans Le Mythe Saint Seiya n’est plus de la partie. Le Tournoi se passe dans un vieux hangar, sans ring; les combats sont mous et ne laisse pas une trace de sang ou de terre sur les visages ou corps des personnages; le dur labeur qui était de porter son armure dans une énorme boîte sur leur dos n’existe plus puisqu’elles sont désormais contenues dans des pendentifs, et les casques des chevaliers ne sont visibles que dans le générique de début. Les américains se sont permis d’enlever tout ce qui était japonais dans l’oeuvre d’origine pour en faire une histoire de super héros et Knights of The Zodiac n’a de Saint Seiya que le nom, ceux des personnages et leurs chara-design.
Malgré la CGI 3D qui rend plutôt bien sur les personnages et l’animation des attaques, les décors restent assez vides, la musique anecdotique et l’antagoniste inventé pour la série (et pour justifier la présence militaire) inutile puisqu’un Ikki gonflé de haine est déjà présent (fidèle au manga)…
Nous avons avec Knights of the Zodiac, cette impression de faire un immense bond en arrière, comme si nous nous trouvions devant une nouvelle série des années 90 à la Power Rangers : l’armure rose est destinée à une fille, le personnage d’origine chinoise se doit de donner des conseils sous formes de proverbes, les blagues du genre «ça se refroidit» parce que le chevalier du Cygne utilise une attaque de glace…
Enfin, côté censure… Saint Seiya, tout comme Dragon Ball, est une série où la violence est parfois nécessaire. Il est compréhensible de vouloir éviter de mettre un enfant devant mais, est-il nécessaire pour autant de lui faire regarder une série où la violence sanguinolente est remplacée par la violence des armes à feu ? Sans doute pas.
Le Météore de Pegase, Pegasus Ryu Sei Ken ou Pegasus Meteor Fist ?
Bien que la Toei soit présente, il ne faut pas oublier que les Etats-Unis le sont aussi et qu’ils ont donc mit au scénario des américains (Eugene Son, par exemple, est le scénariste en chef et a travaillé sur le dessin animé Avengers: Secret Wars). Cette influence de comics, de super héros américains se fait vraiment ressentir dans cette adaptation… Et cela explique aussi pourquoi la Version Originale de l’anime est en anglais et non en japonais, bien que l’on retrouve les doublages japonais aux côtés des doublages anglais au générique de fin.
Et oui, vous avez bien lu, vous ne retrouverez pas les doublages japonais sur notre version Netflix… De plus si vous choisissez de visionner la série dans sa version « originale » exit Saori, Mitsumasa Kido, Hyoga, Ikki ou Shiryu et bonjour Sienna, Elmond Kido, Magnus, Nero et Long. Les attaques des chevaliers sont traduites en français, ce qui n’est pas si mal («Par le météores de Pégase!» «Par la poussière de diamants!»), car il reste étrange à l’oreille d’avoir les noms originaux… énoncés par une voix anglaise.
On notera enfin qu’en VF Maxime Baudouin (Seiya), Franck Sportis (Hyoga), Benjamin Pascal (Shiryu), Julien Kramer (Ikki) et Victoria Grosbois (Shaina) reviennent au casting vocal français pour reprendre les rôles qu’ils avaient dans la version française de Saint Seiya Omega (Maxime Baudouin mit à part, puisqu’il doublait Koga dans Omega). Et, tout comme dans Omega, mention spécial à Virginie Ledieu qui revient pour son rôle de Saori qu’elle maintient depuis le tout premier anime fin années 80.
Vous l’aurez compris : regardez la série en version française !
Mais la VF ne retirera pas pour autant les défauts cités plus haut. Défauts qui ne dérangeront peut-être pas un nouveau spectateur qui découvre la série grâce à Netflix, mais pour les fans de la première heure, voir Seiya et ses amis (une « amitité » forgée ici en cinq minutes au lieu d’avoir vécu ensemble étant enfants…) faire brûler leur cosmos dans une démonstration de force face à des hélicoptères de l’armée, ça ne va pas. Du tout.
Pour conclure…
Le Mythe Saint Seiya – Au Panthéon du Manga par Valérie Précigout est un bon ouvrage Saint Seiya à avoir dans sa bibliothèque. Il est ce qui se rapproche d’une encyclopédie de la série en France.
Côté jeux vidéo, Bandai s’adresse uniquement aux fans. Une personne cherchant un bon jeu de combat devrait simplement passer son chemin vers Smash Bros ou Tekken pour trouver son bonheur. Les habitués de la licence apprécieront de pouvoir jouer leur personnage préféré, de retrouver les voix d’origines… Mais, si l’on regarde le travail sur un contemporain de Saint Seiya, Dragon Ball, la malédiction des jeux vidéo peut sans doute un jour être levée. Il faudra prendre son mal en patience.
Enfin, côté adaptation anime, si vous souhaitez faire découvrir l’anime Saint Seiya, qui plus est à un enfant, peut-être est-il préférable de commencer par Saint Seiya Omega. Valérie Précigout nous dit d’ailleurs dans Le Mythe Saint Seiya:
« A travers le regard émerveillé de ce nourrisson qui n’est autre que Kôga, héros attitré de Saint Seiya Omega, c’est bien une métaphore du spectateur qu’il faut voir ici, la série s’adressant finalement à une nouvelle génération de fans désireuse de comprendre le culte qui entoure désormais la série originale.«
Pour tous les autre qui voudraient découvrir la saga, rien de mieux que l’oeuvre du maître. Bien que le manga n’ait pas les dessins les plus nets et beaux que vous ayez vu, les personnages sont attachants, les enjeux sont rapidement présentés et compréhensibles, l’intrigue se développe et termine sur uniquement 22 tomes (sur du sublime papier glacé avec des pages couleurs). Si vous aimez la mythologie grecque et connaissez le nom des étoiles par cœur, lâchez donc Netflix et foncez dans votre librairie préférée !
Saint Seiya – Knights of the Zodiac à bien provoque la colère les fans du monde entier. Moi aussi quand j’ai appris que Shun le chevalier Andromède a changer de Sexe. Je trouve ça dommage qui sont fait une chose pareil. Quand a ce Netflix que je n’ai jamais apprécier du tout, depuis qui sont fait Castelvania qui y a été un désastre, choquante et She-ra que j’avais apprécier l’ont transforme en une espèce sort Steven univers.
Si c’était Masami KURUMADA qu’y avez fait lui même sont propres ouvre les fans seront surpris. Et quand a ce Netflix ce ne sont que des pompe à fric vu que ce eux qui sont responsable du gâchiez qui font n’import quoi et osé.