Le match des critiques : Wonderland, le royaume sans pluie

Après Colorful et Miss Hokusai, Keiichi HARA était présent en compétition au festival d’Annecy 2019  avec son nouveau film, Wonderland, le royaume sans pluie. Épaulé par l’artiste russe Ilya Kuvshinov qui a assuré le graphisme du film et qui est connu pour son style semi-réaliste et ses couleurs très vives, et bénéficiant d’une couverture presse et publicitaire conséquente et souvent dithyrambique, le film avait dès le début de quoi intriguer. Finalement, les avis étant radicalement opposés parmi la rédaction, entre pétard mouillé et véritable réussite, nous vous proposons aujourd’hui un affrontement décisif entre l’équipe des « Pour » et celle des « Contre » ! Et si cela ne suffit pas à vous décider, vous pourrez retrouver dans la seconde partie de l’article, l’interview du réalisateur que nous avons rencontré à l’occasion du festival !

Synopsis : Akané est une jeune fille rêveuse. La veille de son anniversaire, elle se rend chez sa tante antiquaire pour récupérer son cadeau. Dans l’étrange bric-à-brac de la boutique, elle pose sa main sur une pierre magique. S’ouvre soudain un passage secret d’où surgit Hippocrate, un alchimiste venu d’un autre monde. Il veut convaincre Akané qu’elle est la Déesse du vent vert dont parle la légende et qu’elle seule peut éviter la terrible sécheresse qui menace son royaume. Accompagnées par l’alchimiste et son disciple Pippo, Akané et sa tante s’engagent dans un voyage fantastique pour sauver Wonderland.

Un film enchanteur qui porte bien son nom pour certains

paysageSi la presse a plutôt bien accueilli le film et parle même d’un chef d’œuvre, on pense avant tout dans l’équipe qu’il s’agit d’un film très coloré tout public à voir cet été dans les salles obscures et en famille surtout. L’adaptation du livre jeunesse L’étrange Voyage depuis la cave de Sachio KASHIWABA, rappelle un peu Le Voyage de Chihiro de Hayao MIYAZAKI qui s’inspirait lui aussi d’un roman du même auteur (Le mystérieux village voilé dans la brume). Il ne sera pas un film inoubliable pour autant mais possède cette fraîcheur et ce cocktail de couleurs qui feront néanmoins oublier le manque de profondeur – peut-être – de certains personnages. On fait allusion ici à l’héroïne Akané plutôt effacée à côté d’une Chihiro ou d’une Alice du pays des merveilles, ou bien encore du « méchant » avec son histoire un peu simpliste. Mais pour un jeune public, le parcours initiatique aura le mérite de rappeler aux enfants que l’eau est une ressource essentielle qu’il ne faut pas gaspiller (surtout en été !) et que tout n’est ni tout noir ni tout blanc dans l’interprétation du rôle des anti-héros.

Hippocrate (un magicien du film) décrit l’or bleu et sa place vitale dans la vie avec ces mots : « Toutes sortes de choses dans ce monde sont en vie grâce à l’eau (…) si l’eau circule correctement, les belles couleurs peuvent prospérer ». Cette fable écologique est aussi une critique de l’industrialisation déraisonnée en jouant avec les couleurs vives pour le royaume de Wonderland qui vit en harmonie avec la nature et les couleurs ternes pour la ville de Nibi, cité ouvrière rappelant l’âge du charbon, monde pollué et dans lequel les habitants vivent dans la pauvreté. Cette façon manichéenne de présenter les choses est efficace pour les jeunes enfants et est réellement bien dosée, mais peut devenir cliché pour des adultes habitués à ce genre de films, pour les autres cela plaira tout autant. On nous indique cet espoir possible avec la venue d’Akané et son rôle de déesse du vent, le tout servi par une bande originale qui saura réellement transporter tout un chacun et faire avancer l’histoire de manière agréable à regarder et écouter. Pour des films plus matures de Keiichi HARA, le réalisateur, on préférera Un été avec Coo (2008), Colorful (2011) et Miss Hokusai (2015). Cela reste quand même une belle surprise et un film à aller voir pour se rafraichir !

Un superlatif marketing pour d’autres

Wonderland, le royaume sans pluie, est un film tout public à partir de 6 ans. Cela pourrait expliquer, en plus du fait qu’il est inspiré d’un livre pour enfant, une histoire simpliste, un méchant et une héroïne superficiels, des couleurs acidulées et des personnages mignons, et de grosses ficelles pour faire avancer l’intrigue et exposer les motivations des personnages. Cependant, est-ce réellement le cas ou même, est-ce suffisant, et acceptable, pour justifier le manque de souffle, de clarté et de crédibilité du film ? Une impression que la campagne marketing et publicitaire a renforcé chez une partie de l’équipe.

Le film ressemble à un « roadmovie » inabouti dans lequel les personnages embarquent pour un périple dans des paysages somptueux… et c’est à peu près tout ! Les paysages défilent et l’intrigue reste tristement plate et le traitement superficiel. L’héroïne, Akané, si elle est bien décrite comme une adolescente égocentrée et à fleur de peau, à la fois réfractaire et inquiète, n’est pas particulièrement marquante. Mais au delà de tout cela, c’est le film entier qui ne l’est pas, en réalité. Le principal problème étant que le rythme du long métrage est mal géré, un peu comme une recette de cuisine avec les bons ingrédients mais mal dosés et mal incorporés. Hippocrate, l’alchimiste de Wonderland, vient chercher Akané pour lui annoncer qu’elle est la déesse d’un monde en perdition qu’elle doit sauver mais elle n’a même pas le temps de digérer l’information qu’elle est déjà embarquée dans ce monde alternatif, et nous avec. Résultat, l’héroïne ne se sent pas impliquée et par ricochet, le spectateur n’a pas le temps de se sentir impliqué non plus. L’adolescente est étouffée par des personnages secondaires, les adultes, que leur bienveillance et leurs convictions rendent bien trop présents. Peut-être est-ce dû à une véritable volonté de la positionner plus comme témoin que moteur de l’action ? Ou de montrer le rôle des adultes dans une vie d’enfant à des spectateurs enfants? Le problème étant au final que l’héroïne se retrouve spectatrice de son propre film…

On aura beau chercher une logique à tout cela, en attendant, c’est Hippocrate à lui seul qui joue au final le rôle principal/moteur, prenant littéralement Akané et le spectateur par la main tout le long du film sans leur laisser le temps de comprendre pourquoi ils sont là ou dans quel but. Il en résulte que LE moment de l’héroïne fait figure d’exposé forcé, sans conviction ni trop de crédibilité. Certes, « les voyages forment la jeunesse », mais Akané est restée si passive tout le long de celui-ci que l’on est en droit de se demander comment s’est opéré ce changement assez spectaculaire lorsque que finalement elle fait preuve de maturité et d’affirmation de soi à la fin du film.

Et en ce qui concerne l’univers, il n’est lui-même pas vraiment « merveilleux », que ce soit le bestiaire, l’animation, les personnages, rien ne se démarque – mention spéciale à Chii, qui n’a aucun autre rôle que celui de side-kick rigolo. « Le méchant » n’est pas non plus spécialement convaincant, ses motivations floues et le plot twist sur ses origines pas très marquant. Mais si la mauvaise exploitation de cet antagoniste peut frustrer les adultes tellement son potentiel était bon, son développement assez rapide et manichéen et la simple verbalisation de ses peurs satisferont peut-être les enfants. Sans compter également les nombreuses incohérences et les deus-ex machina qui s’enchaînent à la fin.

Enfin l’aspect fable écologique prend plus ici des allures de vernis greenwashing, mais pour des raisons que le réalisateur explique très bien dans son interview (voir plus bas). Pourtant, le thème encore si peu exploité et si actuel du manque d’eau permet d’insuffler au film une part d’originalité mais il n’offre qu’un contexte voire un ressort à l’aventure. Ainsi, même quand Akané verbalise la nécessité de protéger la nature, le dialogue semble forcé, poussé dans le film dans une tentative d’accrocher le label de fable écologique. Et pour tout dire, ce film n’est pas la fable écolo que beaucoup décrive un peu partout mais traite avant tout de l’ouverture au monde et aux autres dont peut découler le besoin ou l’envie de protéger. Et vu sous cet angle, le film a bien plus de sens et de crédibilité. Wonderland assure un dépaysement dans un monde magnifique, coloré et « doux » mais il souffre d’un manque de cohérence dans son rythme et son déroulement. Dommage !

Le vétéran Keiichi HARA et la relève Ilya KUVSHINOV

interview keiichi haraJournal du Japon : Vous êtes un habitué des récompenses ici, au festival d’Annecy :  Colorful et Miss Hokusai ayant été récompensés par le prix du jury…. Qu’est-ce que ça apporte d’être récompensé à Annecy, cela a-t-il une valeur pour vous, au Japon ?

Keiichi HARA : Une valeur assez particulière car pour moi la compétition est très juste, le jugement aussi, les récompenses sont données de façons très équitables.

Vous êtes un spécialiste des adaptations, Colorful, Miss Hokusai, Wonderland, Shien Chan ; Coo c’est votre seul film original je crois ? Qu’est-ce que vous préférez ? Est-ce plus facile les adaptations ? Est-ce qu’on est moins libre en faisant ces dernières ?

Pour Coo aussi c’est une adaptation. En fait je ne réalise pas des adaptations au sens strict du terme. On dirait plutôt une libre adaptation, l’œuvre originale est inspirante et me donne des idées originales et c’est plutôt ça que j’aime et qui sont mes points forts.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’adapter ce conte pour enfant, Chikashitru Kara no Fushigi na Tabi de Sachiko Kashiwaba, sorti en 1988 ?

En fait ce n’est pas vraiment moi qui ait eu l’idée, c’est l’équipe de production qui est venue vers moi parce qu’ils voulaient faire une adaptation de ce livre. Moi, j’ai lu ce livre et je leur ai dit: « franchement je trouve ça pas très intéressant comme livre ». Mais l’équipe de production m’a dit : « on te laisse le champ libre, tu peux changer ce que tu veux, mais partons de ça comme projet. ». Donc on peut quasiment voir ça comme une histoire originale en fait.

Illustration originale d'Alice au pays des Merveilles, par John TENNIEL © Getty / retroimagesPourquoi ce titre « Wonderland » (Pays des Merveilles) ? Le titre original du conte se traduit littéralement par « L’Étrange Voyage depuis la cave », la cave rappelle le terrier du lapin dans Alice aux pays des merveilles. Un lien avec l’œuvre de Lewis Caroll ?

Non, il n’y a pas vraiment d’inspiration d’Alice mais dans le livre original, la cave est le lieu de passage d’un monde à un autre, ça je l’ai gardé. Par contre la disposition des lieux, le fait de mettre la cave dans cette boutique, tout ça, c’est moi qui y ait pensé. On se rapproche donc vraiment d’une œuvre originale.

On ressent également que le film regroupe de nombreuses références, certaines occidentales comme Alice, mais peut-être d’autres plus japonaises à côté desquelles nous sommes peut-être passés à côté ?

En fait il y a pas vraiment de références particulières mais je pense qu’il y a plein d’histoires comme Alice en Europe aussi, traitant d’un voyage d’un monde à un autre. Au Japon aussi il y a des tas d’histoires, de contes, de livres qui parlent de voyager d’un monde à un autre, comme par exemple dans le manga Doraemon mais Doraemon il sort du tiroir du bureau [et pas de la cave].

Les animés avec des héroïnes sont très représentés dans l’animation japonaise ? La figure féminine a une place importante dans les films du studio Ghibli et Akane, l’héroïne de l’histoire rappelle les traits de caractère de Chihiro (Le Voyage de Chihiro).

La grande différence entre Miyazaki et moi, c’est que Miyazaki adore les jeunes filles, les lolitas. (rires)

Dans ce cas, plus généralement, à votre avis, pour quelles raisons, les personnages principaux sont très souvent des héroïnes au Japon ?

Peut-être que, parmi les fans d’animation et les créateurs, il y a beaucoup de fans lolitas.

Ilya KUVSHINOV (responsable de la conception artistique) : J’aimerais ajouter que, les femmes sont fortes : elles ont cette force qui se dégage juste en étant femme, notamment car elles sont capables d’enfanter ; sans les femmes il n’y a pas de monde, il n’y a pas de vie, donc on les respecte beaucoup pour ça aussi.

Un été avec Coo de Keiichi HaraOn sent bien la volonté du film de nous transmettre ce message de prévention écologique par rapport à la rareté de l’eau, mais vous, personnellement, qu’avez-vous voulu partager comme message ? L’animation est un support primordial pour transmettre ce genre de message, surtout à la jeune génération ? (déjà on voyait le thème de l’écologie dans Un été avec Coo). C’est d’ailleurs un peu à la mode en ce moment, comme avec la catchphrase « fable écologique » reprise aussi par Les enfants de la mer.

Selon les réalisateurs, les messages peuvent être différents et c’est vrai que moi, j’aime bien qu’il y ait dans mes films des messages sous-jacents, mais je n’aime pas non plus qu’ils soient trop forts, trop imposants. Je trouve qu’imposer un message, ce n’est pas classe.

Comment s’est enclenchée votre collaboration avec Ilya KUVSHINOV ? Qu’est-ce qui vous a plu dans son style ?

J’étais en train de chercher justement qui pourrait s’occuper du chara-design du film, en allant flâner dans une librairie, donc il y a une part de hasard… D’habitude je ne regarde pas ce genre de livre, les artbooks, mais j’y ai jeté un œil et je suis tombé sur le livre d’Ilya et ça m’a  plu. Souvent quand j’évoque notre rencontre, je la compare à Star Wars, un peu comme la rencontre d’un Jedi et de son padawan, c’était le destin, the fate.

Les styles de musiques sont vraiment variés et correspondent à toutes les ambiances, du metal avec la scène des crottes de dragons à une musique très douce devant la contemplation des étoiles. Comment avez-vous travaillé avec le compositeur des musiques sur ce film ? (C’est hyper intéressant pour un tel film, comment avez-vous fait ces choix ?)

Quand je dessine le storyboard : pour chaque scène, j’ai une musique en tête. Pour les musiques, je travaille avec une compositrice et c’est la 3ème fois qu’on collabore ensemble. Elle a beaucoup de talent et puis on se comprend bien, elle arrive à faire toutes les musiques que j’ai en tête quand je dessine.

Est-ce que Birthday Wonderland est votre “master piece” (chef d’œuvre) ? Ou vous avez déjà d’autres projets de films en tête ?

C’est une pièce du puzzle de son œuvre mais il pense qu’il aura d’autres chances de faire d’autres films et il espère faire son chef d’œuvre dans les années qui viennent.


Ilya Kuvshinov est un illustrateur d’origine russe basé au Japon, très connu pour ses portraits de jeunes femmes. Il a travaillé comme character-designer sur plusieurs jeux vidéo avant de rencontrer Keiichi Hara. Il est responsable des designs et de l’animation sur le film Wonderland.

Ilya, vous cultivez un côté un peu mystérieux sur les réseaux sociaux, on sait peu de choses sur vous. Vous restez très discret sur votre véritable identité derrière vos œuvres. Participer à un film à un rôle si important que lead character-designer va forcément d’avantage vous exposer et vous mettre sur le devant de la scène.

Quand je travaillais sur mes précédents projets, je n’ai pas ressenti le besoin de me mettre en avant car pour moi, c’est dans mes dessins qu’on va voir toutes mes intentions, mes pensées, mes idées… A ce moment je n’ai pas ressenti le besoin de me mettre en avant, surtout que ma vie n’a rien d’incroyable. Maintenant, si pour la promotion c’est important pour l’œuvre alors je le ferais.

Keiichi HARA : Par exemple, la première fois que j’ai vu ses dessins, j’ai pensé que c’était une femme.

Journal du Japon : pareil. (rires)

Quel a été pour vous votre plus gros défi sur ce film ? C’est votre premier long métrage d’animation je crois, vous avez eu à gérer la direction artistique et à travailler avec une équipe, ce qui doit vous changer du travail de free-lance habituel.

Je n’ai pas vraiment eu le sentiment que c’était un gros défi ; enfin si, bien sûr, c’est un gros défi, c’est la première fois que je faisais un long métrage. Il y avait beaucoup de choses que je ne connaissais pas, j’ai dû beaucoup parler avec le staff pour faire du design. Par exemple, sur des détails de vêtements ou de cheveux, je demandais : « si je fais ça comme ça, est-ce que c’est bon ? ». J’ai davantage le sentiment d’avoir appris plein de choses. Vraiment, j’ai eu la chance d’avoir une équipe très sympa : ils m’ont beaucoup appris. A chaque fois, ils me donnaient des explications : « si tu fais ce trait comme ça, ça va être super dur pour les animateurs ». Si je faisais des erreurs, ce n’était jamais quelque chose de définitif, non rattrapable : comme on le prenait à temps, on pouvait toujours le rattraper.

Keiichi HARA : Dans ce film-là, Ilya a beaucoup évolué car d’une part, il est très sérieux dans son travail, c’est un bosseur, et c’est vrai que dans le monde de l’animation aujourd’hui, il y a de moins en moins de jeunes, et ça c’est une vérité.

A partir de ton expérience sur le film Wonderland est ce que tu dirais qu’il est de plus en plus fréquent de voir des gaijin (étrangers) arriver dans l’animation japonaise ? les animateurs 2D sont sûrement les plus recherchés étant donné que l’offre s’effondre au Japon mais est-ce que tu as vu arriver des animateurs 3D étrangers aussi ?

Oui, nous avons toujours besoin de plus de monde au Japon, plus de talents, du sang-neuf, en 2D comme en 3D. On n’a jamais assez de force de travail ici, donc nous avons besoin de toutes les personnes passionnées et talentueuses disponibles.

A propos du processus de production d’un film au Japon, tu expliques dans une autre interview que c’est très « compartimenté » et que tu voulais t’occuper de tout : les lieux, les accessoires, les personnages. Tu as un peu chamboulé le process habituel ? Ça n’a pas trop posé de problèmes ?

Eh bien, à vrai dire, au début, je ne savais pas que c’était divisé de cette façon. Quand je travaillais dans les jeux vidéo et le « motion-comic » à l’époque en Russie, je faisais des design d’à-peu-près tout et n’importe quoi (personnages, vaisseaux, lieux, aliens, pistolets, des planètes entières), donc quand on m’a proposé d’être character designer pour Wonderland , j’ai demandé si je pouvais aussi faire les lieux, les objets, les machines et superviser l’animation, et la réponse a été « Okay, on va essayer ! » donc je pensais que c’était quelque chose de normal. Durant le processus de production d’un film, être la seule personne à faire tous les designs a été vraiment pratique pour l’équipe : ils savaient toujours à qui s’adresser s’ils avaient des questions à propos du fonctionnement des objets du film, ou demander d’en dessiner plus ou même juste  propos du principe général du monde de Wonderland.

Merci MM. HARA et KUVSHINOV pour votre temps et toutes ces réponses très intéressantes, en espérant vous revoir à Annecy prochainement ! 

Et merci à Emmanuelle Verniquet et Charlotte Demougin, de l’agence Games of Com, sans qui cette interview n’aurait pas été possible.

5 réponses

  1. 27 juillet 2019

    […] si nous avions eu la chance de rencontrer une première fois Ilya Kuvshinov à l’occasion de la projection de Wonderland au Festival d’Annecy, cet article […]

  2. 1 août 2019

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  3. 22 février 2020

    […] dernier, le film qui a rencontré le plus de succès avec 81 000 entrées est Wonderland, le royaume sans pluie, une fable écologique destiné plutôt à un jeune public. Certes, beaucoup moins original que le […]

  4. 2 avril 2020

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