Paris Taiko Ensemble, le taiko sportif et culturel

Le Festival des arts martiaux qui avait lieu le 23 mars dernier et dont nous vous avons déjà parlé via un compte-rendu non-exhaustif, fut l’occasion de réaliser différentes interviews (eskrima, aïkido et handi-martial) qui ont permis de balayer plusieurs de ces arts parfois dans ce qu’ils ont d’original parfois dans ce qui a fait leur succès ! Entre arts traditionnels et arts plus modestes, les arts martiaux sont véritablement un vaste univers à explorer ! Pour ce dernier rendez-vous, focus cette fois sur le taiko, ce tambour japonais qui a accompagné à merveille les prestations offertes par les sportifs. Un art japonais transmis par Tulga Yesilaltay et son groupe Paris Taiko Ensemble. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le taiko et sur ce qu’il apporte au sport et à tout autre événement culturel, alors bonne lecture !

Petit rappel bienvenu sur le taiko

Si vous souhaitez découvrir ce qu’est le taiko, d’où il provient, la manière dont il s’est déployé en dehors du Japon et surtout en apprendre plus sur ce que fait Paris Taiko Ensemble, alors vous pouvez facilement accéder à leur dossier de presse présent sur leur site internet. Autrement, il est bon de rappeler que le taiko, ou wadaiko, est la signification de « grand tambour japonais ». Il s’agit d’un instrument existant depuis deux millénaires au moins. À l’époque d’Edo,  le taiko aurait été le seul instrument au son suffisamment puissant pour être entendu sur un champ de bataille afin de commander les troupes, mais aussi pour effrayer les adversaires.

Pour d’autres, le taiko aurait toujours été désigné comme étant le réceptacle d’un Dieu, ce qui ferait qu’il est entré dans les temples Bouddhistes et Shintoïstes. Il est ensuite devenu un instrument clé de la vie quotidienne des japonais. On le sort durant les matsuri, par exemple, et pour accompagner les différentes fêtes religieuses. Ce n’est qu’à partir des années 1950 qu’on le sortit de son contexte pour la première fois et que des groupes de taiko nacquirent ce qui permit de créer de nombreux styles de taiko.

Si bien qu’aujourd’hui, en France, parmi les groupes cherchant à véhiculer le taiko et son art, on trouve Paris Taiko Ensemble, une association dirigée par Tulga Yesilaltay, et qui participe à de nombreux événements come le festival d’arts martiaux, le festival de la musique, des courses de 10km,… afin de les mettre en valeur à leur manière. Venez donc découvrir le portrait passionné de cet ardent défenseur du taiko.

Paris Taiko Ensemble, le groupe de taiko passionné et uni !

Tulga Yesilaltay lors d'une répétition de taikoJournal du Japon : Pouvez-vous vous présenter à notre lectorat en présentant votre parcours ?

Tulga Yesilaltay : Tout est venu après l’observation d’un groupe de taiko du côté de Châtelet il y a quelques années, le groupe Yamato. Une amie a commencé à prendre des cours de taiko à Wadaiko Makoto Taiko, et moi, comme je suis assez excessif et entier, j’ai acheté mon propre taiko et je me suis mis à m’entraîner bien 8h par jour.

Après quelques temps, j’ai fini par aller au Japon, pour en apprendre toujours plus. Je souhaitais rencontrer le Grand Maître du taiko car je sentais qu’il y avait une énorme part traditionnelle. De par ma culture, on m’a toujours appris à respecter les Maîtres, donc cela me semblait nécessaire. Une fois sur place, on m’a fait comprendre que ce n’était pas la technique qui comptait dans le taiko mais au contraire ma propre personne et le temps qu’on passe auprès d’eux à s’initier. Une façon de prouver notre motivation et quelque chose en particulier. C’est pourquoi je les ai côtoyés, j’ai mangé avec eux, répétés avec eux, j’ai vécu avec eux, un peu comme un disciple le ferait. Mais j’ai eu beau chercher des failles, même inconsciemment face à leur quotidien et ce qu’ils étaient en train de faire, je n’en ai jamais trouvé. J’en suis venu à penser que tout était utile, et que rien n’était superflu. Dans la manière de frapper par exemple, il y a juste un point A et un point B, où frapper et rien d’autre. Lors de ma deuxième année j’ai pratiqué uniquement le contrôle (ndlr = kyojaku) sur le wadaïko (ndlr : autre nom donné au taiko). Pour maîtriser les frappes, il faut en effet gravir plusieurs niveaux et chaque frappe doit être unie, avec un son bien précis. Au Japon on vous montre comment il faut faire mais on ne vous corrige pas, c’est assez subjectif : il faut simplement imiter et s’adapter. Cela implique beaucoup de stress et de travail car il faut énormément s’adapter. La difficulté c’est que durant plusieurs semaines je ne comprenais rien à ce qu’ils me racontaient. Seule une personne parlait anglais, donc c’était compliqué au niveau de la communication, je comprenais parfois de travers, mais ça m’a aidé, car je continuais d’observer et de répéter, à engranger leur manière de frapper.

J’étais même ignoré des élèves dans les cours où je participais. Je suis ainsi resté deux mois à travailler de mon côté, pendant plus de 300h environ. N’aimant pas faire les choses à moitié, je m’entraînais vraiment beaucoup : de 9h à 12h j’étais chez moi ensuite je louais une salle jusqu’à 15h puis je terminais vers 23h30-minuit. Tout cela pour apprendre et comprendre le taiko.

Un tambour japonais : taiko ou wadaiko

Un wadaiko

Vous êtes ensuite revenu en France, mais est-ce ce stage au Japon qui vous a donné l’envie de créer votre propre groupe ?

Honnêtement, c’est en effet ce qu’il s’est passé. En réalité, je voulais partager et mon savoir et ma passion. Mais je suis aussi compositeur de base. Je souhaitais montrer cet art du taiko aux autres tout en m’entraînant avec eux. Le groupe n’est pas né par hasard, j’avais déjà des personnes autour de moi qui étaient intéressées, je leur ai donc montrer un peu à quoi ressemblait le taiko. Je suis ce qu’on peut appeler un leader car tout le monde ne peut pas composer. Ce n’est pas évident de le faire. Par la suite, à force d’entraînement, on a fini par passer une audition pour le festival des arts martiaux de Bercy et on a donc commencé à faire des concerts en 2012.

On a compris que vos influences vous viennent du Grand Maître ? Ou y en a-t-il d’autres ?

En fait à mes débuts dans le taiko, je n’y connaissais que peu de choses. Je n’avais vu que le groupe Yamato qui était assez spectaculaire. Mais aujourd’hui, c’est plus de subtilité, c’est un art qui accompagne le théâtre : le Oedo Sukeroku taiko. Il y a une approche réellement scènique, un peu comme le théâtre Nô et le Kabuki. Ils ont mille années-lumière d’avance sur les autres groupes philosophiquement parlant car ils respectent la raison d’existence du taiko même si aujourd’hui c’est très contemporain – qui est de sortir un instrument du Temple (années 50) et de faire de la musique avec des percussions. Ils respectent la raison d’existence du taiko qui est de sortir l’instrument d’un temple et d’en faire de la musique, ils cherchent la musicalité qu’avec de la percussion. Comme pour la batterie ils donnent le tempo en faisant leur solo. Yamato fait aussi d’autres instruments.

J’essaie de respecter cet état d’esprit. J’ai également déjà composé avec un pianiste qui a joué sur mes morceaux et j’ai une amie qui a fait 10 ans au Théâtre du Soleil, jouant de la flûte, avec qui on a fait certaines choses ensemble mais là on sort de la base même du taiko. Philosophiquement parlant, moi je cherche une identité au taiko et je la retrouve chez Oedo Sukeroku taiko car ils ont reçu les enseignements du Grand Maître. C’est ça mon inspiration et ce vers quoi j’essaie de tendre.

Nhat Huy, un membre de Paris Taiko Ensemble lors d'une répétitionPour vous en quoi consiste donc le taiko exactement ?

Pour moi le taiko aujourd’hui je le vois comme de la musique, le Grand Maître le voit comme cela aussi.  La manière de jouer du taiko n’est pas là pour être identique à ce qu’a créé le fondateur de l’art traditionnel du taiko car il n’y ait pas question de religion dedans. Mais comme pour la plupart des arts au Japon, le taiko reste basé sur le bouddhisme. Tout a une base religieuse, mais le taiko ne va pas dans ce sens-là.

C’est plutôt une hygiène de vie en fait, cela règle leur vie. Ils ne le font pas forcément pour gagner une médaille ou une ceinture. Pour moi, cela me permet de rencontrer d’autres personnes, de bouger, c’est un rythme que je suis. Je me rends compte alors de mes capacités propres. Je n’essaie pas de faire plus que ce que je suis ou ce dont je suis capable. Je n’essaie pas de me dépasser. Si on peut faire quelque chose en plus c’est qu’on en était capable, on avance, mais on ne se dépasse pas. Je continue donc sans me poser de question, ce n’est pas un marathon le taiko. Avec le taiko, je me suis fait de réels amis, on découvre de nouveaux lieux, de nouveaux univers, c’est riche, cela devient un moyen d’atteindre quelque chose d’autres. Le taiko c’est tout ça. Le Grand Maître d’ailleurs n’est pas une idole, ce n’est pas un Dieu mais je respecte sa façon de faire. Mon père m’a dit un jour qu’il n’y a toujours qu’une personne qui ouvre le chemin à d’autres, donc il m’a sorti ces mots « suis-le, il est encore en vie, suis son chemin, profites-en. » C’est ce que je fais, et le Grand Maître enseigne un savoir-vivre, une musique, un mode de vie que je suis. Pour moi le taiko c’est tout cela en même temps : une manière de vivre et de s’exprimer.

À l’origine le taiko provient des temples, mais aujourd’hui à quelle occasion joue-t-on réellement du taiko ?

Au Japon, on en joue pendant les fêtes (ndlr : les matsuri) surtout aujourd’hui et par des religieux au sein des temples. Pas forcément des morceaux écrits par des professionnels d’ailleurs mais ils jouent. Cela fait partie de leur vie, leurs traditions et ça en devient de la musique contemporaine presque.

En Europe, il n’y a pas beaucoup de démonstrations et représentations du taiko contrairement aux États-Unis, plus précurseur que nous grâce à une personne qui s’est formé par Oedo Taiko. En Angleterre, il y a bien un groupe de taiko plutôt ancien et bon, en France on est quelques groupes, et autrement en Allemagne ils font un peu de tout mais je considère que ce n’est pas du vrai taiko car ils n’ont pas de Maître derrière. Ils vont jouer un peu de tout, ils suivent un style mais non un seul bien précis. Pour moi il y a un art, un maître, donc ce sont plutôt des percussionnistes à mes yeux rien de plus. Dans le sud de la France, il existe un autre groupe de taiko sur la même lignée qui n’ont pas d’identité propre. Ils ne vivent ni ne véhiculent le mode de vie lié au taiko. Je suis peut-être un peu dur dans mes propos, mais sans maître ce n’est pas simple de vivre le taiko comme mode de vie propre, sans s’éparpiller.

Répétition de Paris Taiko Ensemble à la veille du Festival des art martiauxOn a remarqué que vous aviez fait plusieurs prestations avec des équipes de judo, pourquoi avoir cherché à rapprocher le taiko et les arts martiaux ?

Tout est venu d’eux directement. On a commencé à échanger et travailler avec la Fédération nationale de judo et depuis cela a continué et suivi son cours. On travaille néanmoins un peu à l’imprévu et on s’adapte. On joue du taiko pour mettre en valeur quelque chose, mais nous restons bien au second plan. On est là pour les mettre en valeur et en avant, s’ils souhaitent qu’on intervienne à tel moment, ne serait-ce que 10s ou 15s et bien on fait en sorte de les accompagner. On ne sortira jamais de cette limite, on improvise. On s’entend bien avec la fédération française de judo car ce sont tous des volontaires faisant du judo depuis de nombreuses années et qui connaissent bien la culture japonaise. Ils nous voient d’ailleurs un peu comme des pratiquants d’arts martiaux par rapport à notre travail, notre rigueur, notre synchronisation. Moi, mon travail, en tant que leader d’un groupe de taiko, c’est de faire en sorte que tout le monde soit au même niveau, on ne doit pas voir la différence de niveau sur scène. Il n’y a plus d’égo, il est mis de côté et pas de solo inutile non plus. Et finalement on nous rappelle, cela nous fait vivre, en tant qu’association car cela nous aide tous ces projets : ce n’est pas une fin mais un aboutissement de notre travail.

À Bercy, pour le festival des Arts martiaux, on a fait un travail de fou les premières années où on s’y est produit :  j’ai bien dû travailler une cinquantaine de morceaux – des jingles mêmes – allant de 7 à 23s chacun seulement. À présent, nous n’avons plus besoin de faire nos preuves et on y va plus sereinement. Il y a toujours une certaine adrénaline, mais on y va et ça nous plaît.

On a également déjà participé au festival d’aïkido à Hyères. Tout était planifié mais j’ai tout changé au dernier moment dans nos partitions, y compris le moment de jouer. Je prépare tout le monde à l’imprévu donc. Il n’y a jamais de rythme bien précis, je peux prendre un morceau de tel musique avec un autre afin de faire travailler la mémoire etc.

Le Paris Taiko Ensemble lors du festival des arts martiaux

Paris Taiko Ensemble au Festival des Arts Martiaux © Chancel

Il y a quand même une signification derrière chaque morceau ?

Oui bien sûr, souvent c’est la base, Kihon. On l’a écrit et composé pour le festival des Arts martiaux de Bercy car ils souhaitaient un morceau d’1mn59s donc j’ai écrit le fameux morceau en conséquence. C’est la même chose avec le morceau Kata, que j’ai composé pour un groupe d’une centaine d’enfant karatéka qui devait faire une démonstration sur scène. Cela devait durer 2min, on l’a fait. Kata et Kihon sont plus utilisés pour les arts martiaux, mais il y a Taiboku par exemple, le « vieil arbre », cela raconte l’histoire entre un bûcheron et un vieil arbre millénaire, un peu comme le Vieil homme et la mer, ou encore Kagami, le « miroir » où tout est écrit de droite à gauche mais qui peut aussi être lu de gauche à droite. Ce n’est pas forcément évident mais chaque morceau à un sens précis. Le taiko fait beaucoup appel à la mémoire comme pour les katas utilisés pour les arts martiaux.

Vous avez dit que ça faisait appel à la mémoire mais tout le monde peut-il pratiquer le taiko ou c’est limité ?

Oui bien sûr tout le monde peut le pratiquer. La difficulté majeure réside dans les éventuels problèmes physiques, comme un problème à l’épaule par exemple, dans ce cas il faut juste s’adapter. Je ne demande pas la frappe parfaite, tout le monde fait ce qu’il peut et évolue dans le temps même si je suis parfois exigeant durant mes cours. Il n’y a aucune limite d’âge. Cette année, par exemple, nous sommes une trentaine de personnes à Paris Taiko Ensemble. Il y a deux cours débutants, le jeudi ou vendredi, avec un autre cours confirmé et le samedi matin. Les débutants qui commencent en milieu d’année je leur donne des cours particuliers pour qu’ils rattrapent les autres qui ont commencé l’année tôt pour travailler en groupe. Il y a quand même un groupe principal, mais j’y incorpore dès que possible des débutants qui évoluent bien, et présentent bien sur scène. J’ai une débutante par exemple, qui développe son propre style car elle fait elle-même des arts martiaux. Elle a ainsi une très bonne mémoire, je travaille en conséquence avec elle. Je les mets face au défi d’une prestation sur scène en les préparant en amont, car j’estime qu’ils peuvent le faire et possèdent leur propre style.

Est-ce qu’il y a des qualités à avoir pour être un bon pratiquant de Taiko ?

C’est quand même assez physique mais l’important c’est qu’il faut avoir un rythme de pratique. Si on vient une fois par semaine, il faut respecter cela. On souffre si on n’est pas régulier. Et le corps aura besoin d’un temps de réparation. Ce qui n’arrive pas si un rythme est tenu. Le taiko doit être intégrer à sa vie non comme une torture, mais comme le sont tous les arts martiaux. Il ne faut pas créer du stress supplémentaire, il faut trouver le compromis qui permet de dire que tel jour je fais du taiko et je m’y tiens. Ce ne doit pas devenir un problème, cela doit bien être intégrer au quotidien et y croire, l’assumer comme une extension. On doit aimer ce que l’on fait : si on sent que l’on force c’est qu’on ne croit pas à ce que l’on est en train de faire. Il faut assumer.  On ne peut plus mentir au bout d’un certain moment.

Le taiko ce n’est pas tout le temps facile car parfois on commence un second morceau avant d’avoir terminé le premier. Il y a une raison de le faire. Parfois la mémoire commence à lâcher car on fatigue. Mais il faut tenir bon et les progrès viennent avec le temps.

Le Paris Taiko Ensemble durant l'une de leur démonstration au festival art martiaux

Prestation au Festival des Arts Martiaux © Chancel

Est-ce que pratiquer un art martial ou tout autre art en lien avec la culture japonaise peut être un plus également pour pratiquer le taiko ? Car si on a bien compris, différents profils sont présents dans votre groupe comme, par exemple, une danseuse classique ?

Oui, pour certain cela aide, notamment la danse classique avec Sarah car c’est très carré et que le mouvement est calé sur le rythme. Un autre, Nhat Huy, son rythme est calé sur celui de l’adversaire par exemple, un peu comme un instinct, un peu comme sur un ring, le rythme est calé sur l’adversaire. Comme il est solide mentalement, il a réussi à entendre mes conseils et mes mots, sans en prendre parti, il a encaissé car il a cru mes paroles comme j’ai cru en lui. Je crois en mon groupe, Paris Taiko Ensemble, car ce sont des gens brillants. Leur seule limite ce sont eux-mêmes, ce n’est pas moi. Il faut être solide mentalement. Certains encaissent car ils croient en moi, il faut me faire confiance un peu comme pour un médecin.

Certains vont réussir à jouer des morceaux en sept mois alors que d’autres ne réussissent pas en sept ans. Mais ce n’est pas grave. Pour ma part, je n’ai pas de présence sur scène mais Nhat Huy, il a cette présence avant même de jouer du taiko. Je travaille sur tous ces aspects aussi, comme un coach. Et quand je tombe moi-même je suis le premier à le dire, j’invite les autres à le faire, dans ce groupe on dit tout, on est humain après tout.

Par exemple ma femme, elle, est un métronome : elle est à 100% alors que moi je suis plutôt, on va dire à 95%. Je m’adapte à elle comme elle s’adapte à moi car on a tous nos défauts. Venir de différents univers aide ou n’aide pas, cela dépend. Par exemple, Sylvain qui fait du laido a une façon de taper puissante, il a un impact fort sur scène. Je lui ai montré comment il fallait jouer et il m’écoute. Nous sommes tous soudés. On ne crée pas un groupe, on en devient un avec le temps.

Est-ce que vous avez un message à faire passer à nos lecteurs par rapport à Paris Taiko Ensembles ou au Taiko en général ?

Tout le monde peut faire du taiko. Nos morceaux sollicitent beaucoup la mémoire mais tout le monde est le bienvenu, car le taiko c’est comme de la poésie en prose. Il n’y a pas trop de répétitions c’est un peu comme parler, c’est un autre univers et un autre langage. Tout le monde peut s’y essayer et venir assister à une répétition.

Merci beaucoup !

On remercie le Festival des Arts Martiaux et le magazine Karaté Bushido d’avoir permis de rencontrer le groupe Paris Taiko Ensemble et particulièrement Tulga Yesilaltay qui a pris le temps de répondre à toutes ces questions. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le taiko ou le groupe de Tulga, allez sur leur site internet ou leur page facebook afin de vous tenir au courant de tous les événements ou tout simplement pour les rencontrer !

 

Charlène Hugonin

Rédactrice à Journal du Japon depuis quelques années, je suis un peu une touche-à-tout niveau mangas, anime et culture. Mais j'ai une jolie préférence pour tout ce qui a trait à la gastronomie japonaise, et ce qui tourne autour et même le sport ! Peut-être pourrons-nous même en parler ensemble ?

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