[Attentes Mangas] Mai, ô, temps des cerises…
Nous voici enfin juste avant l’été et on peut dire que les éditeurs font plaisir au plus grand nombre. Ce printemps assez chaud en avril, nous réservera-t-il la même chose en mai ? Ne serait-ce que pour profiter des parcs où se poser pour lire bien tranquillement. Beaucoup de titres au programme, et afin de vous aider on vous propose la sélection de l’équipe ! Quelques nouveautés, plusieurs suites et surtout une fin de série, car oui cela arrive aussi.
En tout cas, comme d’habitude, il n’y a que l’embarras du choix : entre nouvelles séries (pas loin d’une quarantaine) et suites tant attendues, l’équipe a une nouvelle fois fait sa petite sélection parmi les catalogues éditeurs ! Voici donc ce que l’on peut vous proposer pour ce mois de mai…
Bonnes lectures et découvertes !
Les petits nouveaux
Aux éditions Black Box, ce one-shot classé seinen de Yukinobu HOSHINO s’annonce riche en mystère et suspense dans un univers fantastique sur fond de rites shintô et de mythologie japonaise. Pour une piqûre de rappel, nous vous conseillons vivement de jeter un œil à notre dossier « Kojiki, chronique des faits anciens ». Ceci pour compléter votre lecture.
Kana Imibe est une scientifique de renom. Experte dans l’histoire du genre et l’étude des mythologies, la voilà embarquée dans une série d’enquêtes qui l’amèneront à dissiper les ombres du passé. L’humanité s’est construite autour de mythes et de légendes qui remontent aux origines de nos civilisations. Mais quand la réalité dépasse la fiction, mieux vaut savoir où l’on met les pieds…
300 pages de lecture qui réserveront pas mal de surprises et qui devraient satisfaire celles et ceux qui apprécient les histoires mythologiques et le Japon des anciens contes et légendes ! (David)
Après le succès de l’anime en 2009, Bakemonogatari débarque dix ans plus tard dans nos contrées en format manga cette fois-ci. À la base un light novel (court roman japonais), c’est le mangaka Oh ! Great (Air Gear, Enfer et paradis, …) qui vient prêter sa plume pour mettre en image ce récit ubuesque rempli de créatures folkloriques, tout droit tiré de la tête de NisiOisiN. Autant dire un univers plutôt riche.
Comme dans l’anime, nous suivrons le personnage de Koyomi ARARAGI, ancien vampire à présent redevenu un lycéen (presque) banal. « Presque » car il lui reste encore une petite fraction de ses capacités d’antan qui semble attirer à lui toutes sortes d’évènements paranormaux. J’ai hâte de voir quelle forme prendra le manga étant donné que la réalisation de l’anime était déjà complétement absurde et décalée. Rendez-vous le 9 mai prochain du côté de Pika pour plonger dans le quotidien surnaturel de Araragi et les magnifiques dessins de Oh ! Great ! (Quentin)
Dans la culture populaire, les elfes sont des créatures humanoïdes aux nombreux pouvoirs magiques et au corps de rêve. Musclés, sveltes, la peau lisse et les cheveux longs, voici les caractéristiques principales du corps d’un elfe comme on se les imagine à chaque fois. Ces créatures sont réputées pour prendre soin de leur corps et de leur santé en pratiquant beaucoup de sport et surtout en mangeant très équilibré et uniquement ce qui leur est nécessaire. Mais que se passerait-il si une elfe découvrait la nourriture ultra-riche proposée par les nombreux fast-food de notre monde ?
50 Nuances de Gras, aux éditions Doki Doki, met en scène Erefuda, une elfe accro aux frites et coincée dans notre monde à cause de son surpoids. Elle va alors vouloir se remettre en forme afin d’être capable de repasser le portail qui lie les deux mondes. Car oui, pour passer ce fameux portail, le poids d’aller doit être exactement le même que le poids de retour. Comment Erefuda va-t-elle gérer son addiction et son envie de retourner chez elle ? Rendez-vous pris du côté de Doki-Doki pour le savoir en mai ! (Juliet)
Kei SANBE est de retour ! Le mangaka qui nous a fait frissonner de plaisir tout au long du thriller temporel Erased entame une nouvelle aventure… sous haute tension. Entre drame familial, meurtres et lien fraternel d’une rare intensité, Echoes nous emmène sur un chemin empli de mystère. Sur fond de surnaturel et de suspense, cette nouvelle pépite devrait ravir les fans de scénarios bien ficelés. Comment surmonter la douleur du passé ? La vengeance est-elle la seule réponse? Les premières pages dévoilées par Ki-oon donnent le ton avec une ambiance macabre et ensanglantée.
Senri est l’unique survivant d’un meurtrier qui a emporté toute sa famille. Pire, il a été témoin de la mort de son frère à travers les yeux de celui-ci. Les deux jumeaux partageaient une étrange particularité leur permettant de ressentir les émotions de l’autre. Ce pouvoir lui a d’ailleurs permis d’obtenir un précieux indice sur l’identité du coupable. Des années plus tard, les démons de Senri reviennent le hanter lorsqu’il pense reconnaitre l’auteur de tous ses maux. Si on peut reprocher à Kei SANBE son manque de prise de risque au niveau du charadesign, il saura sans nul doute tirer profit de cette histoire et nous offrir un drame à la hauteur de nos attentes. Et qui sait… peut-être même un nouveau chef d’œuvre ? Rendez-vous le 9 mai chez Ki-oon pour le découvrir ! (Anysia)
Les suites
Dans ce tome, nous retrouvons nos deux fameux tourtereaux : un frère, Haruka Tachibana, et sa sœur adoptive, Setoka. Ayant toujours caché les sentiments qu’il avait pour elle, le frère a enfin réussi à se libérer et même à embrasser sa sœur ! Il a, également, toujours été jaloux envers ses rivaux et ceux qui tournaient autour de Setoka, et la couverture de ce 5e volume montre… sa petite sœur qui se fait embrasser la main et prendre par le cou par un autre garçon.
Ce manga risque donc d’être bien riche en disputes, jalousies et que sais-je encore… L’héroïne, elle, a l’air d’être très embarrassée sur la couverture mais elle l’était également lorsque son frère lui faisait des avances. La question qui se pose alors est donc : succombera-t-elle aux charmes de ce nouveau prétendant (qui a l’air d’être assez dominant, tout comme l’est son grand-frère d’ailleurs) ? De nombreux rebondissements semblent encore attendre les lecteurs de Too cloe to me! et c’est à retrouver du côté de Soleil Manga une nouvelle fois en mai ! Sur qui parierez-vous ? (Roxane)
MIX c’est bien le dernier manga en date de Mitsuru ADACHI le papa de Touch ou même encore de H2. Nous avons beaucoup de chance de pouvoir lire ses œuvres en France malgré le peu de publicité faite autour de la série. Mais force est de constater que les sorties de MIX chez Delcourt/Tonkam se font de plus en plus rare. Il aura fallu en effet attendre un an pour avoir la suite du tome 10. Alors qu’au Japon, le volume 4 est paru en début d’année.
MIX ça raconte l’histoire de deux demi-frères fans de baseball et de leur espoir d’amener à nouveau l’équipe du lycée MEISEI au Kōshien comme l’avait fait le héros de Touch. Cette histoire est bourrée d’humour, avec cette touche Adachi indémodable qui ravira les fan mais aussi les curieux. Il ne reste plus qu’à espérer que la série actuellement diffusée sur ADN permettra à ce manga de gagner des fans supplémentaires et de faire s’envoler les ventes. Go, go MEISEI !!! (Tatiana)
Arbos Anima est un curieux mélange entre shonen, shojo et seinen ! J’ai vraiment hâte de retrouver Noah et son garde du corps ex-pirate, sans oublier Eve l’archère-singe et la pacifique-négociatrice Harriett avec son superbe marteau. Après l’affrontement avec Lindley et son équipe dans le précédent volume, Noah et Rudyard semblent redevenus complices. Mais j’avoue être curieuse de voir la tante de Noah à l’oeuvre, d’autant qu’à part lui, on ne connaît pas vraiment de personnages de la famille Prescott ! Que va donc nous réserver ce nouvel opus ?
Quelle plante vont-ils encore devoir récolter et de quelle façon le trio va-t-il une nouvelle fois évoluer pour notre plus grand plaisir ? J’espère qu’on en saura plus dans ce volume 5, qui sort le 15 mai chez Glénat toujours ! (Coline) Foncez vite découvrir cette nouvelle pépite de Kachou HASHIMOTO (Cagaster) qui cette fois sort la série en partenariat avec un magazine japonais, mais à destination du public français malgré tout !
Alors que les choses se sont arrangées et semblent se concrétiser pour Yuna et Rio qui filent le parfait amour et en viennent aux premières déclarations, c’est à Akari et Kazuomi de rencontrer des difficultés dans Love, be loved, leave, be left. Ryusuke, l’ex petit ami de cette dernière, n’en a en effet a priori pas terminé avec elle. Après les remarques blessantes mais justes qu’il lui a faites lors du festival de l’école où elle l’avait invité, que peut-il bien lui en vouloir cette-fois ? Trouvera-t-elle enfin une certaine sérénité ?
Alors que le huitième volume arrive chez nous le 31 mai, il tirera, par la même occasion, sa révérence au Japon. C’est donc en douze tomes que nous aurons la conclusion des méandres amoureux de Yuna, Akari, Rio et Kazuomi. Mais, la série n’a pas fini de faire parler d’elle puisqu’un OAV et un film live sont en préparation ! En attendant, nous avons chez nous encore 4 tomes à apprécier aux éditions Kana. (Camille)
S’il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas reprocher à @Ellie #JeNaiPasDePetitAmi, c’est d’être un shôjo comme les autres. Pour les craintives (ifs) des histoires de lycéennes banales aimées par des garçons populaires, rangez vos a priori parce qu’Ellie est ce qui se rapproche le moins d’une héroïne stéréotypée : ses fantasmes partent dans tous les sens, et faute de pouvoir les réaliser, elle s’en déleste sur Twitter de manière (presque) anonyme.
Dans ce quatrième tome, la jeune fille aux hormones en folie obtient finalement les faveurs d’Ômi, bien qu’il reste froid avec elle en public. Mais à l’approche de Noël, un nouvel obstacle se glisse entre elle et son prince charmant : les examens de fin d’année. La jeune fille saura-t-elle contrôler ses hormones en folies et rester concentrée ? Et qu’adviendra-t-il des sentiments de Takagi envers Sara ? On en veut toujours plus ! Rendez-vous chez Kana pour découvrir le quotidien haut en couleur d’Ellie ! (Aurore)
L’anime s’est terminé il y a un mois maintenant, devançant quelque peu là où nous en sommes dans le manga, mais quel plaisir de redécouvrir la fin du championnat inter-lycée ! L’anime ayant fait quelques petits raccourcis, les détails sont bien plus conséquents dans le format papier, et quels volumes depuis quelque temps ! Hinomaru Sumo ce n’est pas juste une présentation d’un sport certes peut-être trop mis à l’écart, mais bien des valeurs aussi. Ce manga est un condensé d’actions, d’objectifs en tous genre et de personnalités hautes en couleur.
On suit non sans peine le quotidien de Hinomaru et son équipe lors de ce championnat, et on frissonne avec eux quand on voit Hinomaru aux prises avec les meilleurs. Ce qui arrive lors de ce tournoi. Quel sera le résultat final ? Si vous avez suivi l’anime sur Crunchyroll, vous le savez déjà, mais pour les autres… Attendez-vous à du très bon et du lourd (sans mauvais jeu de mots). Rendez-vous chez Glénat pour avoir le fin mot de l’histoire en mai. (Charlène)
Toutes les bonnes choses ont une fin
Quelle qu’en soit la fin, dans ce 7e volume qui nous arrive le 09 mai chez Pika Edition, Jusqu’à ce que nos os pourrissent a été une série diablement prenante, un thriller plein de rebondissements et à l’ambiance souvent étouffante. Cette bande d’amis cachent depuis des années un crime que l’on pourrait (presque) leur pardonner. Mais ils ne parviennent à s’extraire ni de la culpabilité qui les ronge et qui les changent, ni de la descente en enfer qui dure depuis que quelqu’un à découvert leur secret.
À l’orée du dernier opus, on en sait beaucoup sur le maître chanteur mais on ne sait toujours pas qui joue double jeu dans la bande, et on ignore aussi si la police et son enquêteur barré, qui vient de passer à l’offensive dans le tome 6, va faire éclater la vérité et la vie sereine à laquelle chacun aspire. Il semble que le passé refuse catégoriquement de rester six pieds sous terre et qu’il les hantera pour toujours… Jusqu’à ce que leurs os pourrissent ? (Paul)
Haiku en entier utilisé dans le titre de l’article :
Ô, temps des cerises
autour de tes deux oreilles
deux gouttes de sang
(tiré du blog « Le carnet de bord d’Eschylle« )