Concours : pour profiter du meilleur des Arts Martiaux, prenez-les en photo !
Alors que les vacances d’hiver vont petit à petit traverser la France avec leurs températures très fraîches, Journal du Japon vous propose de vous réchauffer avec un concours dédié aux arts martiaux et à la photo : envoyez-nous vos plus belles photos d’arts martiaux ! A gagner, du 10 au 24 février, des livres dédiés à cette thématique et surtout 11 places pour le 34e Festival des Arts Martiaux qui aura lieu le samedi 23 mars 2019 à l’Accor Hotels Arena, à Paris !
Pour en savoir plus sur ces livres, cet événement et ce concours, lisez ce qui suit !
Le 34e Festival d’Arts Martiaux, avec Karaté Bushido
Nous sommes allés à la rencontre des organisateurs de ce festival qui a maintenant plus de 3 décennies pour nous en dire plus sur sa genèse, son organisation et son contenu… Rencontre avec Karaté Bushido !
Bonjour Karaté Bushido. Pourriez-vous vous présenter auprès de nos lecteurs ?
Karaté Bushido est le magazine leader de la presse consacrée aux arts martiaux et aux sports de combat. Le magazine existe depuis plus de 40 ans et organise depuis plus de 30 ans le Festival des Arts Martiaux à Paris Bercy. Il se décline aussi avec une version numérique, une page Facebook (45 000 fans) et surtout une chaîne YouTube « Karaté Bushido Officiel » qui rassemble 200 000 abonnés autour de reportages et interviews d’experts et de grands maîtres.
Pourquoi avoir attendu la disparition de Bruce Lee pour vous lancer sur un tel festival et créer votre magazine ? En mémoire ?
La disparition de Bruce Lee en 1974 a été le déclencheur de la création du magazine et du Festival parce qu’il y a eu un grand sursaut mondial autour du Petit Dragon : devenu une icône, il a rassemblé tous les pratiquants d’arts martiaux, jeunes et moins jeunes, autour d’une véritable philosophie de la pratique martiale.
Les valeurs sportives sont très importantes pour nous : le Bushido dans « Karaté Bushido » désigne d’ailleurs, dans son extension moderne, le code d’honneur du Samouraï.
Depuis 33 ans maintenant qu’existe le festival, y a-t-il eu des évolutions notoires au niveau du milieu des arts martiaux ? En France, en Europe ou à l’international ?
Le monde des arts martiaux est intimement lié à l’Asie. Évidemment, depuis la fin des années 1980 et sous l’effet de la mondialisation, on a assisté à un intérêt croissant des Français pour les arts martiaux du Japon, de la Chine et de Corée, notamment : le Samouraï, le Moine de Shaolin sont des figures qui ont fait rêver des millions de pratiquants.
C’est aussi un monde en mouvement constant : les pratiques évoluent parce que les pratiquants eux-mêmes évoluent. La proportion croissante de femmes pratiquantes en France, par exemple, en témoigne. Avec elles, c’est tout un pan de la self-défense, krav-maga en tête, qu’on voit se développer, parce que leurs considérations des arts martiaux sont pour beaucoup tournées vers la sécurité, l’auto-préservation, l’évaluation des risques… Mais on assiste aussi à une recrudescence des inscriptions de femmes dans les clubs de boxe (française, anglaise, pieds-poings).
Enfin les évolutions sont aussi liées à des changements dans l’imaginaire collectif, des « modes » comme dans tous les autres sports : le Karaté, le Kung-Fu et le Judo fascinaient tous les adeptes de Bruce Lee, Jet Li, Chuck Norris dans les années 70 et 80. Il y aussi eu la période Jean-Claude Van Damme. Aujourd’hui la discipline qui a le plus d’influence est incontestablement le MMA, avec de grandes organisations mondiales comme l’UFC, le Bellator, le RoadFC derrière…
Le Festival y a-t-il joué un rôle ?
Le Festival a bien sûr joué un rôle dans l’évolution des pratiques et des mentalités.
Quand dans les années 1980, pour la première fois en France, une délégation de Moines de Shaolin se déplaçait pour une démonstration au Festival, c’est tout d’un coup un monde entier qui s’ouvrait pour le public Français. Les gens étaient bouche bée !
Consacrer des démonstrations entières aux femmes combattantes a aussi été une manière d’inciter à une pratique plus équilibrée des disciplines martiales.
D’une manière générale, le Festival des Arts Martiaux a vocation d’être initiateur de tendances : il faut savoir les déceler et les mettre en scène avec les bonnes figures de proue.
Le public est-il plus à l’écoute et plus présent qu’aux débuts ?
Le public s’est renouvelé mais n’a pas tant changé que ça : il reste composé d’experts des arts martiaux et de familles qui viennent plus simplement assister à un bon spectacle. Par contre, avec l’apparition des réseaux sociaux, c’est certain que le public communique beaucoup plus autour de l’événement (avant, pendant et après).
Quelle est la volonté derrière le fait de faire intervenir de nombreuses disciplines ?
L’idée a toujours été de faire du Festival une fête rassemblant toute la grande famille des arts martiaux internationaux : du grand maître japonais très traditionnel à la cascade de cinéma d’action, du moine de Shaolin à la Savate Boxe française…On retrouve bien cet esprit de rassemblement pendant le spectacle où les disciplines se succèdent, mais aussi en coulisses, où tout le monde se prend en photo, se félicite, s’encourage…
Y a-t-il eu parfois des cohabitations entre elles ?
Oui, il nous est arrivé de proposer des mises en scène de démonstrations mélangeant plusieurs disciplines : par exemple en 2015 où pour son jubilé, la star Jérôme Le Banner a fait une démonstration reprenant son parcours martial personnel, en commençant par le Karaté pour aller vers le pieds-poings et le MMA. Cette année également nous avons une démonstration avec le champion et Youtuber Grégory Bouchelaghem qui retrace lui aussi son parcours en démonstration, partant du Karaté, du Jiu-Jitsu Brésilien et de la Lutte pour aller vers la Boxe Thaïlandaise et le MMA.
Quelle est la place actuelle pour le Japon dans les arts martiaux aujourd’hui en tant que référence fondatrice mais aussi sur le plan des compétitions d’après vous ?
Le Japon reste la référence incontournable des arts martiaux encore aujourd’hui. On le voit au niveau des compétitions, par exemple lors du dernier Open de Karaté du 27 janvier 2019 à Paris, où les Japonais(es) ont raflé une bonne partie des médailles. Le Karaté, le Judo, le Jiu Jitsu et l’Aïkido notamment sont des piliers sur lesquels se construit toute l’arborescence des arts martiaux d’aujourd’hui. N’oublions pas de rappeler que le MMA, littéralement Mixed Martial Arts, est précisément la somme d’une multitude de techniques issues d’arts martiaux dits « plus traditionnels »…
Enfin, si vous aviez un message à faire passer pour attirer nos lecteurs, quel serait-il ?
De continuer à venir nombreux assister au Festival des Arts Martiaux, qui est un événement unique, magique, au programme renouvelé chaque année avec les plus grandes stars, champion(ne)s et expert(e)s mondiaux(les), une soirée de culture et de sport et un voyage instantané vers l’Asie !
O Sensei et le Traité des 5 roues : l’essence des arts martiaux !
Pour parfaire ce concours et la découverte des arts martiaux, rien de tel que de bons livres sur le sujet, nous vous en avons sélectionné deux :
O Senseï :
Une plongée dans la vie et la philosophie de Morihei Ueshiba, fondateur de l’aïkido. Un voyage intérieur à la découverte des origines et des préceptes de cet art martial japonais si particulier, réflexion sur la voie du guerrier et de la paix véritable.
Avec O Senseï, Edouard Cour, l’auteur de la très remarquée trilogie Herakles , nous emmène sur les traces de maître Ueshiba, le fondateur de l’aïkido, pour un voyage mystique et poétique. Du grand art.
Au XVIe siècle, Miyamoto Musashi, samouraï invaincu par une vie de combats, maître ès armes et esprit de nombreux disciples, se retire dans une grotte quelques mois avant sa mort et rédige ce classique de la littérature universelle : Traité des Cinq Roues.
Ce guerrier nous donne en un texte lumineux l’essence des arts martiaux et le secret d’une stratégie victorieuse qui transcende la violence et devient art de vivre et d’agir. Attitude qui explique aujourd’hui les raisons des succès japonais dans tous les domaines.
Une leçon à méditer et à pratiquer : car l’esprit de l’art de l’épée peut s’appliquer à tous les gestes de la vie quotidienne.
Comment participer ?
Pour l’emporter il vous suffit de nous envoyer à contact@journaldujapon.com une ou plusieurs photos d’arts martiaux, quelque soit la discipline et la date originale de la photo, avant le 24 février 2019, minuit.Vous pouvez aussi nous envoyez votre ou vos photos par message privé sur nos réseaux sociaux Facebook, Twitter ou Instagram en précisant « Concours photo Arts Martiaux » dans votre message.
Vos photos peuvent bien sûr être munies d’un copyright voire d’un message qui en explique le lieu ou le contexte. Elle peut être une photo d’un combat, une photo d’un club, d’une tenue, tout est permis tant qu’au moins un art martial est présent à l’image et que la photo a été réalisée par vous ! Enfin, évitez de nous envoyer des photos avec une résolution énorme ou au contraire minuscule : des photos entre 600 et 1500 pixels suffiront !
Nous nous engageons de notre côté à ne les utiliser que dans le cadre de ce concours et à ne pas les utiliser à des fins commerciales.
Début mars, les 10 meilleurs photos seront publiées ici, en fin d’article et en fonction de votre classement dans ce top, vous remporterez les lots suivants :
1er : 2 places pour le Festival d’Arts Martiaux 2019 + les 2 livres sur le sujet.
2nd et 3e : 1 place pour le festival + 1 livre.
De la 4e à la 10e meilleure photo : 1 place pour le Festival.
Voilà vous savez tout, à vos appareils photo et vos kimonos, amusez-vous bien et faites briller les arts martiaux !
1 réponse
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