De la découverte de Cipango au Japonisme : partie 2/2
Pour fêter Japonisme 2018 « les âmes en résonance », Journal du Japon ne pouvait pas manquer cette occasion pour revenir sur les 160 années de relations entre la France et le Japon. Dans la première partie, nous nous étions intéressés à Cipango, la légendaire île dorée des récits de Marco Polo qui fascinait et aiguisait l’appétit des explorateurs et au « siècle chrétien ». De cette période, l’art Nanban et ses sublimes paravents dorés s’inspira de la rencontre de nos deux cultures, européenne et japonaise.
Dans cette seconde et dernière partie, nous continuerons notre voyage dans le temps avec l’arrivée des Néerlandais et les « études hollandaises » (Rangaku), l’ouverture à l’Occident avec l’ère Meiji, l’amplification des échanges internationaux qui amenèrent au Japonisme, cette passion occidentale pour la culture et l’art japonais, avec les peintres Van Gogh et Claude Monet, mais aussi de riches passionnés comme Émile Guimet.
William Adams et l’arrivée des Néerlandais
Le 12 avril 1600, les premiers Néerlandais parviennent jusqu’aux côtes de l’île de Kyūshū, au large de Bungo (département d’Ōita aujourd’hui) à bord du Liefde (signifiant Amour et dont l’autre nom est Erasmus), navire parti du port de Rotterdam 2 ans plus tôt. Sur les 110 hommes du départ, on ne compte que 24 survivants dont le capitaine et navigateur anglais William Adams (1564-1620), véritable passionné en construction navale et astronomie. A peine débarqués, les naufragés sont aussitôt accusés par les Portugais d’être des pirates à exécuter. Le daimyō Ieyasu TOKUGAWA donne l’ordre de les emprisonner avant de pouvoir les interroger. Dans une lettre, le prisonnier William Adams écrit à sa femme à ce propos :
Le Roi [Ieyasu TOKUGAWA] m’a demandé de quel pays je venais, et ce qui nous avait motivés à venir dans ce pays si lointain. Il me demande alors si notre pays est en guerre. Je lui réponds oui, contre le Portugal et l’Espagne, mais étant en paix avec toutes les autres nations. Il m’a demandé en quoi je croyais et diverses questions ayant trait à la religion, quel chemin nous avions pris pour venir dans ce pays.
Intéressé par les connaissances du capitaine et explorateur anglais, il ordonne la libération des hommes. En 1604, Adams et ses hommes reçoivent du shōgun Ieyasu TOKUGAWA la mission de construire des navires de style occidental. Au fil des années, les deux hommes se rapprochent et Adams devient le conseiller personnel du shōgun pour tout ce qui concerne l’Occident. Le navigateur anglais est fait samouraï et reçoit deux sabres représentant son nouveau titre pour qu’il puisse circuler librement à travers l’archipel. William Adams est mort, Anjin-sama « monsieur Pilote » est né ! Il épouse une Japonaise, Oyuki, fille d’un noble samouraï, avec qui il aura des enfants.
En 1609, les Néerlandais reçoivent l’autorisation de s’établir de façon permanente sur l’île d’Hirado pour commercer. A la suite de l’expulsion des missionnaires jésuites et des Portugais en 1640 avec la mise en place de la politique de la « porte fermée » (sakoku), les Hollandais sont priés de déménager sur Dejima (ou Deshima), en face de Nagasaki. L’îlot qui isolait autrefois les Portugais est idéal pour contrôler les seuls étrangers à pouvoir commercer : une prison à ciel ouvert en quelque sorte où les Néerlandais sont logés dans des bâtiments en bois et aménagés de façon sommaire. Pour en sortir et se rendre à Nagasaki, les Hollandais doivent faire la requête aux autorités japonaises pour obtenir des licences spéciales. Par contre, les Japonais sont libres de se rendre sur l’île et ont à leur disposition des interprètes pour communiquer avec les résidents de la Compagnie des Indes Orientales (VOC).
Dejima et les sciences occidentales
Pour leur navire, les Hollandais avaient emmené avec eux des objets et livres qui témoignait de la révolution scientifique et technologique que vit l’Europe à cette époque. Les Japonais leur donnent ainsi le nom de rangaku, « les études hollandaises » puis par extension toutes les sciences occidentales. Au début, leur portée est très limitée : les ouvrages occidentaux sont alors interdits. Tous les ans, les Néerlandais se rendent à la capitale, Edo pour donner au shōgun des nouvelles de l’Occident. La situation bascule en 1720, à l’arrivée au pouvoir de Yoshimune TOKUGAWA, 8e shōgun de la dynastie. C’est en feuilletant un livre illustré hollandais qu’il est frappé par la précision des illustrations. Il ordonne ainsi la traduction du texte. Manuels de médecine, chirurgie, physique, chimie, géographie et d’optique se font traduire : des dictionnaires sont aussi créés. Dorénavant traduites, toutes ces connaissances occidentales peuvent être étudiées par une population japonaise au taux élevé d’alphabétisation (70 à 80%). Dejima devient l’endroit où curieux et érudits se rencontrent.
Hiraga GENNAI est un exemple de passionné de ces nouvelles connaissances. Après avoir appris le hollandais, à Nagasaki, le botaniste rencontre Yoshio Kōsaku, médecin et érudit des « études hollandaises » ainsi que traducteur hollandais en chef de Nagasaki, avec qui il entreprend la traduction du livre de botanique de Rembertus Dodoneus. A Dejima, Gennai découvre toute sorte de sciences. Sa curiosité pour la médecine et la nature le pousse à s’intéresser aux thérapies occidentales. Touche-à-tout, il a étudié aussi l’électricité et le forage des mines mais aussi les méthodes européennes de tissage, la céramique, la peinture et le dessin occidentaux. Ainsi, il a rédigé un traité de minéralogie, un traité Comment comprendre la peinture et le dessin (Gato rikai) et a publié des romans satiriques (Herbes sans racines par exemple). Pris de folie, il tue d’un coup de sabre l’un de ses disciples. A 50 ans, il meurt en prison pour ce crime.
Shiba KÔKAN (1747-1818), élève du peintre d’ukiyo-e (estampe japonaise) Suzuki HARUNOBU et d’Hiraga GENNAI est lui aussi un exemple de cet engouement pour l’Occident et ces nouveaux savoirs. Il maîtrise à la fois les techniques traditionnelles et les sujets yō-ga (« occidentaux »). Son travail dit « occidental » est signé Kōkan et pour son œuvre traditionnelle Suzuki HARUSHIGE. Après avoir étudié la peinture occidentale et rédigé son Etude sur la peinture occidentale (Seiyōga Dan), il constate que la perspective manque aux peintures traditionnelles chinoises et japonaises, pour rendre compte de la réalité du monde. Une sphère est symbolisée par un cercle en orient alors qu’avec un travail d’ombre et de lumière, la forme peut prendre du volume.
Shiba Kōkan a aussi étudié l’astronomie ; il construit d’ailleurs lui-même ses télescopes. A observer le ciel et l’infini du cosmos, il constate à quel point le monde est vaste et somme toute, l’humanité si petite. La vie de l’homme est brève et chaque instant doit être apprécié : il devient le disciple d’un maître zen à l’Enkaku-ji à Kamakura. D’ailleurs, il écrit un jour :
« Le Ciel et la Terre n’ont ni commencement ni fin. L’homme est petit, mais le Ciel est grand… Dix mille ans ne sont qu’un moment… Comme nous sommes petits, hélas… ».
Grâce aux livres, dans son domaine de prédilection, il publie Explication illustrée de l’œuvre de Copernic sur l’héliocentrisme et la position des différentes planètes du système solaire dans le ciel. En 1796, Il réalise des planisphères et est fier d’être « le premier homme à avoir fait des gravures sur cuivre au Japon » après avoir appris la technique dans la traduction du Nouveau et Complet Dictionnaire des arts et des sciences du savant hollandais Egberc Buys. Jusqu’à sa mort, le scientifique japonais observe la nature et les astres, prend des notes et réfléchit.
Grâce à l’invention à la fin du 16e siècle du microscope par deux hollandais (Hans Jansen et son fils Zacharie), l’observation des insectes (entomologie) devient très populaire dans l’archipel. La connaissance du monde naturel y évolue rapidement. Le botaniste hollandais Philipp Franz VON SIEBOLD (1796-1866) séjourne au Japon en 1823. Lors de son voyage, il y recueille de nombreuses plantes qu’ils identifient à l’aide de scientifiques japonais. Ses échanges avec les étudiants et scientifiques nippons lui permettent d’en apprendre beaucoup sur ce peuple et ses coutumes. Leur coopération permet la création d’une école de médecine en 1824 qui accueille 50 élèves choisis par le shōgun. De retour en Hollande, il publie Flora japonica, livre botanique illustré de 150 gravures en couleurs. Cet ouvrage est un magnifique exemple de la coopération scientifique et du rapprochement entre l’Orient et l’Occident.
Les « navires noirs » du commodore Perry et l’ouverture du pays
Au 19e siècle, des savants formés aux sciences hollandaises, les rangakusha, encore peu nombreux, prônent l’ouverture au commerce avec le monde extérieur dans le but de moderniser le Japon alors encore féodal. Le Pays du Soleil Levant est à cette époque très en retard technologiquement sur les puissances occidentales (nations européennes et américaine) ce qui fait craindre à différents clans une possible colonisation du pays par l’Occident nettement supérieur du point de vue militaire. L’Asie est un enjeu stratégique pour ces puissances. Les États-Unis ont besoin des côtes japonaises pour approvisionner leurs nombreux baleiniers, navires basés à San Francisco qui chassent dans le Pacifique Nord. Les Anglais sont en guerre avec la Chine quand l’Empereur Dao Guang décide d’interdire l’opium et que les autorités chinoises confisquent et détruisent un énorme stock de la drogue. La réaction britannique ne se fait pas attendre : le Premier ministre de la Reine Victoria, Lord Melbourne, et le Parlement décident de riposter en envoyant des navires militaires à Canton. La première guerre de l’opium débute ainsi en 1839. Les Britanniques conquièrent l’île de Hong Kong. La France de Louis Napoléon Bonaparte (Napoléon III) a de sérieuses ambitions en Asie et veut rivaliser avec l’Angleterre victorienne. La Hollande qui commerce avec le Japon depuis le 18e siècle ne veut plus rester confinée à Deshima. La politique isolationniste du sakoku n’est plus tenable. Les forces navales japonaises ne peuvent plus maintenir à distance les bateaux à vapeur occidentaux qui ont remplacé les trois-mâts des premiers explorateurs portugais.
Après l’Empire du Milieu, l’offensive occidentale se dirige vers le Pays du Soleil Levant pour obtenir du shōgun la fin de sa politique de fermeture du pays. En 1852, les Américains envoient une première délégation au Japon sans succès. Le 8 juillet 1853, le commodore Perry revient dans la baie de Edo (capitale du shogunat, future Tōkyō) à Uraga avec 2 bateaux à vapeur baptisés par les Japonais kurofune, « vaisseaux noirs » qu’ils voient pour la première fois, accompagnés de 2 voiliers. Le commodore escorté par des fusiliers marins remet aux autorités japonaises, 8 jours après son arrivée, une lettre du président américain Fillmore qui demande à l’empereur la signature d’un accord diplomatique entre leurs deux pays. Il repart et annonce qu’il reviendra pour obtenir leur réponse l’année suivante. Une crise s’amorce : que faire ? Le shōgun interroge l’empereur Kōmei, véritable aveu de faiblesse annonciateur de la future restauration de l’autorité impériale. Divisés sur la question, les Japonais signent finalement le 31 mars 1854 un premier traité commercial ouvrant les ports de Nagasaki (Kyūshū), Hakodate (Hokkaidō) et Shimoda (Honshū) aux Américains. Les autres puissances occidentales obtiennent ensuite chacune leur tour leur traité avec les mêmes conditions que les Américains : les Russes en février 1855 puis l’Angleterre en octobre, suivie de la Hollande en novembre. La France de Napoléon III représenté par le baron Jean-Baptiste Louis GROS signe avec le shōgun Iemochi TOKUGAWA le traité d’amitié et de commerce entre la France et le Japon le 9 octobre 1858, autorisant enfin les Français à séjourner dans les 3 ports.
Meiji, le « gouvernement éclairé » et le basculement dans le monde moderne
En 1867, le jeune empereur Mutsuhito âgé de 15 ans succède à son père, l’empereur Kōmei mort subitement de la variole à l’âge de 36 ans. Il déménage de Kyōto, la « capitale de l’ouest » pour s’installer à Edo qui prend le nom de Tōkyō, la « capitale de l’est ». Il délègue la majeure partie de son pouvoir à un groupe d’oligarques du nom de Genrō à qui il confie la tache de moderniser le pays et rattraper son retard. Itō Hirobumi est nommé premier ministre et œuvra 20 ans à ce poste en prenant les réformes nécessaires pour faire entrer le Japon dans l’ère moderne.
Le Japon se modernise à une vitesse grand V en imitant les modèles occidentaux en faisant appel, à grands frais, aux étrangers, les meilleurs dans leurs domaines respectifs et en envoyant des Japonais se former en Europe ou aux États-Unis (voir notre article sur la mission Iwakura). Dès 1870, les chemins de fer se développent avec l’aide d’ingénieurs britanniques. Un vaste projet d’éclairage est mené dans les villes. Yokohama puis Tokyo sont éclairées par des lampes à pétrole et des réverbères. La lumière électrique éclaire le Palais impérial en 1888. Les kimono traditionnels sont délaissés : jupes et vêtements occidentaux sont à la mode. Gustave Boissonade arrive au Japon en 1873 avec la mission de mener la réforme du droit japonais qui n’est encore qu’une loi orale. En s’appuyant sur le Code civil français mais aussi de dispositifs juridiques des autres pays occidentaux, il réussit à rédiger un Code civil, un Code pénal et un Code de procédure criminelle.
De l’ukiyo-e au japonisme
S’il est un mouvement artistique qui représente la période d’Edo (1603-1868), c’est l’ukiyo-e, estampe japonaise. Une page de l’histoire de l’art du pays se tourne avec Meiji et l’ouverture au monde et à la modernité : la photographie et les techniques d’impression évoluent. Les couleurs naturelles issues de plantes sont remplacées par des teintes chimiques à l’aniline importées d’Allemagne. Pendant cette ère « éclairée », Yoshitoshi, élève de Kuniyoshi, est le dernier grand artiste d’estampe ukiyo-e.
Deux peintres français à contre-courant, Paul JACOULET (1896-1960) et Noël NOUET (1885-1969) ont appris les techniques de cette « image du monde flottant ». Le premier arrive avec sa famille en 1899 à l’âge de 3 ans à Yokahama. Élevé dans des écoles japonaises, il est le seul Français totalement bilingue. Doué pour les arts, il prend des cours de dessin occidental mais l’estampe japonaise reste sa passion : il apprend cet art auprès de Eitarō MOCHIZUKI et découvre des affinités avec le grand maître Utamaro. Quant à Noël Nouet, il découvre à son enfance grâce à sa mère le Japon à travers les estampes de Hiroshige. Arrivé à Yokohama en 1926 à l’âge de 41 ans, il parcourt la capitale à pied et prend des cours pour apprendre les techniques de l’ukiyo-e. Ses estampes représentent Tokyo, cette ville nouvelle, entre modernité et tradition. Il se fait surnommer Hiroshige IV. Son estampe Kagurazaka à Ushigome, Tokyo 1937 est d’ailleurs la couverture de Cipango – Japon-Occident, l’histoire d’une rencontre de Nelly Delay, Dominique Rivolier-Ruspoli (éditions Phébus), ouvrage synthétique et illustré qui raconte l’histoire de la rencontre du Japon et de l’Occident. Ce livre ainsi que la collection Magellane des éditions Chandeigne sont d’ailleurs les principales sources de notre article.
L’ouverture à l’Occident et la signature en 1858 du traité d’amitié et de commerce entre la France et le Japon sont à l’origine d’un engouement au Pays des Lumières pour le Japon, ce pays lointain. Si les objets précieux en laque étaient déjà collectionnés par les familles royales depuis le 16e siècle, l’intelligentsia européenne découvre les œuvres d’art venant de l’archipel. Par exemple, la princesse Mathilde, cousine de Napoléon III crée sa collection pour le « Salon japonais » de son hôtel particulier parisien rue de Courcelles. Toulouse-Lautrec orne son atelier d’estampes et de peintures japonaises. L’art japonais a influencé particulièrement l’œuvre de Van Gogh et Claude Monet.
Van Gogh et le Japon
Dès 1837, le public néerlandais a accès à Leyde à la collection d’objets d’art que von Siebold, employé à la Compagnie hollandaise des Indes orientales, avait rassemblé au Japon. Albums et estampes sont également exposés au Cabinet royal des curiosités de La Haye. Arrivé à Paris en février 1886 alors que le Japon fait fureur dans les milieux artistiques et littéraires de la capitale, il se tient à l’écart de cette mode au départ. En se liant d’amitié avec le peintre John Peter Russell, collectionneur d’objets d’art du Japon, sa vision sur les estampes japonaises change. Si au début, il s’agit d’une simple touche japonaise, l’ukiyo-e aura par la suite une réelle empreinte sur sa peinture. La première apparition nippone remonte à 1887 avec sa toile La Femme aux tambourins où l’on distingue une estampe dans l’angle supérieur du tableau. Dans Le Père Tanguy réalisé la même année, le vieil homme est assis avec au fond tout un mur tapissé d’estampes.
Si Van Gogh s’inspire des gravures japonaises, il les simplifie pour ne reproduire que l’essentiel qui permet de les identifier. Sur ces deux tableaux, les ukiyo-e ne sont encore que de simples éléments décoratifs. Sa santé déclinant et bloqué chez lui, il reproduit dans son atelier la gravure de Hiroshige Pruneraie à Kameida où il se permet d’ajouter à gauche et à droite 2 bandes rouges avec des caractères japonais plus ou moins bien exécutés. Ne pouvant accroître sa collection de « japonaiseries », il cherche à en faire lui-même en copiant d’autres œuvres japonaises. Il copie ainsi une seconde estampe de Hiroshige, L’averse sur le pont Ohashi à Atake qui donne Pont sous la pluie, d’après Hiroshige en 1887.
Claude Monet et le Japon
Claude MONET voit pour la première fois des estampes japonaises en 1865 mais c’est en 1871 à l’âge de 31 ans qu’il redécouvre l’art japonais en Hollande et qu’il commence sa collection. Séduit par les ukiyo-e, il tapisse les murs de sa demeure de Giverny. Contrairement à Van Gogh, il n’en reproduira pas. En 1879, dans sa toile La Japonaise, son épouse porte un kimono sur un fond d’éventails. Monet est connu pour sa série des Nymphéas qui comprend 230 toiles, un travail de 27 années. Véritable hymne à la nature, thème de la peinture d’Extrême-Orient, il s’inspire de son jardin à Giverny. Sa propriété est composé de 2 jardins : l’un à la française avec des massifs géométriques et l’autre, centré sur un étang (l’eau est un élément des jardins zen) et asymétrique avec des saules pleureurs, des cerisiers japonais et divers plantes originaires d’Extrême-Orient (azalées, rhododendrons, glycines…). On retrouve un massif de bambous mais aussi un pont courbe dans le style japonais. Les lotus d’Orient sont remplacés par des nénuphars. Le Pont aux glycines de Kameido de HIROSHIGE est sous doute à l’origine du « pont japonais » de Giverny.
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