My Tamagotchi Forever : un retour en enfance sur mobile !

Aujourd’hui Journal du Japon réalise un test pas tout à fait comme les autres : tout d’abord le test d’un jeu sur mobile – en parlant d’ailleurs des précautions sur la data qui vont avec – et ensuite parce qu’il s’agit du retour d’un petit objet qui a défrayé la chronique il y a 20 ans. Après un dossier consacré à la légende du Tamagochi il y a quelques mois, ici, nous avons testé My Tamagotchi Forever, le retour de la petite bête à nourrir et cajoler !

My Tamagochi Forever

Préambule : jeux sur mobile et données à caractère personnel

My Tamagochi Forever

La première chose à faire avant d’installer un jeu est de regarder les données à caractère personnel qui seront collectées par la compagnie qui a créé le jeu, en l’espèce Bandai Namco.

Ici on peut voir que les données collectées sont strictement nécessaires et que, contrairement à bon nombre d’applications, elle ne collecte pas le nom de votre téléphone ou vos contacts. Nous vous invitons à regarder ce genre de détails pour toutes les programmes que vous avez, ou voulez, télécharger. Sur Google play, il faut aller sur la page de l’application puis faire défiler l’écran jusqu’à trouver, tout en bas de la page, « détails des autorisations ». Sur IOS, essayez de trouver un libellé semblable à celui ci-contre.

Une fois ce point vérifié, nous avons pu l’installer. En route pour le test !

 

Vie ma vie de Tamagochi

La gestion du Tamagotchi est à peu près celle que nous avons connue avec les jouets : en effet, il s’agit d’un jeu de simulation classique où il faut satisfaire les besoins de sa petite bête.

Un ajout par rapport à la toute première version consiste à laver son Tamagotchi en le savonnant. Il faudra bien passer le savon sur tout le corps, mais ceux qui sont habitués à ce genre d’action, comme par exemple dans Alexandra Ledermann 5 : l’héritage du haras, cela ne les surprendra pas. Puis on rince l’animal en tirant sur le pommeau de la douche.

My Tamagochi forever

Le joueur peut, également, choisir ce qu’il lui donne à manger, des sushis aux cookies en passant par des fruits ou même des hot dogs (avec un truc vert douteux, qui ressemble à de la… salade ?) ou des bonbons : plus on passe de niveaux, plus de nouveaux aliments sont débloqués. Enfin vous pouvez aussi le caresser : si cela peut paraître superflu, sachez tout de même que l’action fera sourire votre Tamagotchi et le voir avec une mignonne petite bouille entourée de cœurs : instants choupis garantis !

En plus d’une plus grande diversité alimentaire citée plus haut, passer des niveaux sert aussi à débloquer des installations que le joueur peut placer dans sa ville (terrain de foot, chevalet, fontaine…) ainsi qu’à gagner de l’argent et des diamants.

Niveau gameplay, c’est assez simple : il suffit de satisfaire ses besoins pour qu’il accepte de jouer (et donc de vous rapporter des pièces). Cette étape n’est d’ailleurs pas dénuée de surprise : en effet, pour aller aux toilettes, vous devrez alors lui taper sur le ventre et votre Tamgochi arbore alors une tête… de constipé ! Pour la petite histoire, on notera aussi que nous déclinons aussi toute responsabilité pour le choix du cactus au-dessus des toilettes :

Tamagochi Forever : le passage aux toilettes

Tamagochi Forever : le passage aux toilettes

Les besoins de son Tamagotchi sont donc le divertissement, faim, toilettes, le laver lorsqu’il est sale ou le faire dormir, et si le joueur n’y prend pas garde, les icônes relié à chaque tâche passent tous dans le rouge… même lorsque l’application n’est pas active ! D’ailleurs si vous n’aimez pas les pleurs, sortez vite de la phase bébé car notre petit Tamagotchi chouine souvent tant qu’il est dans cet état.

Néanmoins si vous n’êtes pas occupés à les satisfaire, vous pouvez explorer la ville et prendre des photos. Vous vous baladez alors dans la petite ville au son d’une rivière (ou du drone si un Tamagotchi l’utilise car, oui, les Tamagotchi sont high tech !). Visiter Tamatown est donc amusant : en effet, le Tamagotchi court et halète lorsqu’on change de lieu (non nous ne sommes pas sadiques au point d’avoir changé de lieu uniquement pour le voir courir, nous ne savons pas que quoi vous parlez…).

Il y a donc deux buts dans ce jeu : prendre des photos de Tamagotchi en train d’utiliser les installations de la ville pour compléter l’album afin de gagner des pièces, des diamants ou débloquer des tenues (sorcière, pirate…) mais aussi débloquer tous les types de Tamagotchi…

 

« Tamagochi : attrapez-les tous ? »

Souvenez-vous : avec le jouet, notre Tamagotchi pouvait avoir plusieurs apparences. Là, c’est la même chose et ces différences sont apparemment liées à ce qu’il mange. Alors faites attention de ne pas lui donner la même chose si vous souhaitez débloquer tous les types de Tamagotchi !

My Tamagochi Forever :  les photos !

My Tamagochi Forever : attrapez-les tous !

My Tamagochi Forever : séance photo !

My Tamagochi Forever : séance photo !

L’avantage de cette application est que l’on peut enfin les voir non plus en version pixelisée et noir et blanc mais avec différentes couleurs. Par ailleurs, lorsque des apparences ne sont pas débloquées, elles apparaissent en pixelisées afin de nous rappeler comment étaient les Tamagotchi dans leur version initiale.

Et puis, il faut dire qu’avec cette application, les Tamagotchi sont des plus adorables (Tamagotchi mouton et étoile, nos favoris). Quoique, avouons-le l’adolescent avec un grand sourire a quelque chose d’inquiétant…

Une autre manière de gagner des pièces afin d’acheter des installations ou des tenues est de faire des mini-jeux : nous avons pu tester 3 des 6 mini-jeux car un des jeux, cache-cache, a besoin de la réalité augmentée pour être lancé et 2 autres jeux, Galaga Wars et Amazing Katamari Damacy, sont des applications à télécharger.

My Tamagochi Forever : le Candy Crush-like

My Tamagochi Forever : le Candy Crush-like

Notre mini-jeu préféré est l’espèce de Candy Crush car il est plus simple de gagner des pièces en y jouant. Il y a un nombre de mouvements limités et ce qui est problématique c’est qu’on peut déplacer un objet même si cela ne forme pas une combinaison de 3 pièces, ce qui vous fait perdre un mouvement. Autre fait notable après le cactus et l’heure du pot : la musique de ce jeu se laisse écouter jusqu’au moment où, parfois votre Tamagotchi en arrière-plan se mette à… roter. Si si.

Le deuxième jeu consiste en un mini-jeu de plateforme où il faut envoyer un personnage de planète en planète. Attention : ces planètes tournent et lorsque vous passez près d’un soleil ou d’un trou noir, votre trajectoire n’est pas droite.

Le troisième jeu consiste à taper sur des touches afin de produire des notes de musique (le morceau ainsi créé n’est pas très harmonieux). Les touches défilent de plus en plus vite et si vous en ratez une, vous devrez regarder une vidéo pour pouvoir continuer à jouer (comme dans tous les mini-jeux).

Vous pouvez enfin satisfaire des objectifs quotidiens (en jouant à des mini-jeux) afin de gagner plus de pièces.

 

Parent de Tamagochi, un métier difficile ?

En effet, au sein de ce jeu distrayant, il faudra parfois composer avec quelques petits éléments désagréables…

Le premier concerne les publicités qui sont très nombreuses dans ce jeu : il faut en regarder pour avoir deux fois plus de pièces de gagnées grâce aux jeux, pour ouvrir des cadeaux dans votre maison ou pour recevoir des cadeaux des autres Tamagotchis. Ceci dit, mieux vaut en regarder que de devoir payer avec du véritable argent.

Le deuxième est qu’on ne peut pas changer de Tamagotchi et que quand il devient adulte et qu’on lui a choisi un métier et l’on doit  alors débuter une toute nouvelle aventure.

Le dernier est qu’il est un peu répétitif et que l’on finit par se lasser car il faut toujours faire les mêmes actions : acheter à manger, satisfaire ses besoins et le faire jouer pour gagner des sous. Les niveaux peuvent se gagner facilement si l’on y joue tous les jours et qu’on joue les « esclavagistes » en faisant jouer le plus possible son Tamagotchi même lorsque sa barre d’énergie n’est pas totalement vide, un peu comme dans la licence Les Sims, surtout avec les barres de divertissement et de social, afin de leur faire apprendre de nouvelles compétences ou travailler.

 

My Tamagochi Forever reprend donc au final le principe du jeu de notre enfance, avec une dose de nostalgie en plus 20 ans plus tard, mais aussi un petit coup de jeune avec des graphismes agréables et de jolis décors, un large choix d’éléments à collectionner, et toute la « mignonnitude » que l’on peut attendre d’un jeu comme celui-là. Il en garde aussi les défauts inhérents à savoir sa répétitivité tant par manque de contenu que par une simplicité excessive de son gameplay. Un jeu parfait pour les nostalgiques du Tamagochi ou ceux qui voudraient montrer à leurs petits bouts à quoi jouaient ses parents… quand ils étaient jeunes !

 

Roxane

Geekette, gameuse et otaku, j'aimerais partir au Japon et je m'intéresse aux jeux-vidéos, aux mangas et à la culture japonaise.

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