Envie de dessiner des mangas ? Kaori Yoshikawa vous accompagne pas à pas.
Si vous avez toujours rêvé de dessiner des mangas mais n’avez jamais osé vous lancer, si vous souhaitez améliorer la qualité de vos dessins, Journal du Japon vous propose de découvrir la collection « Mangaka junior », trois ouvrages pour dessiner les personnages, les costumes et tous les détails pour donner vie à vos histoires.
Je dessine mes premiers personnages : les bases
Dans ce premier ouvrage, l’artiste en herbe apprendra à dessiner le visage, le corps, les mains et les pieds, différentes poses, les cheveux et enfin les expressions du visage.
Avant de démarrer, la mangaka explique qu’il faut commencer par dessiner comme on en a envie, puis ensuite s’appuyer sur le livre pour améliorer ses propres dessins. « N’oublie jamais que tu as ta propre sensibilité. Tu n’es pas obligé de suivre tous mes conseils. Ceci dit, s’ils te servent un peu, j’en serais très heureuse. » Elle rappelle également qu’il faut s’entraîner un peu chaque jour, recommencer encore et encore. Répétition, mais également instinct et imagination permettront à chacun de trouver son style et de progresser.
Chaque chapitre démarre par une double page façon manga mettant en scène Asly, un apprenti dessinateur qui manque de confiance en lui, et « Sama », « maître » mangaka qui va le guider dans son apprentissage.
Les explications sont très détaillées, le pas à pas met en avant les proportions qui sont la bases d’un personnage réussi. Dans chaque volume de la collection, il y a des astuces, des éléments d’information sur la culture japonaise, des illustrations pour montrer ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Une pédagogie qui diversifie les outils pour que chacun puisse comprendre comment progresser.
Ainsi pour le visage, il faut partir d’un rond coupé en tiers pour placer sourcils, yeux, nez, bouche, oreilles et cheveux. Chacun de ces détails sera dessiné différemment s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. Les visages sont ensuite proposés de trois quarts ou de profil.
Pour le corps, là encore il est question de proportions : combien de têtes empiler entre le haut de la tête et les pieds, où se situent le coude ou le poignet par rapport à la longueur du corps, quelle taille a le cou, quelle largeur de main par rapport au visage … Le dessinateur peut alors positionner les différentes parties du corps, façon mannequin de bois bien connu des artistes. Les formes seront différentes pour un corps d’homme, un corps de femme, mais également en fonction des morphologies (maigre, enveloppé, enfant, vieillard). Il faut ensuite apprendre à dessiner les mains et les pieds.
Le personnage prend forme, mais il faut savoir le mettre dans différentes poses : dynamique ou timide, en mouvement, triste, énervé, peureux ou en colère (posture du corps, expression du visage). Tracer les cheveux est également un point important là encore expliqué pas à pas (tresses, boucles et ondulations comprises !).
Je dessine l’univers Shôjo : princesse, magical girl ou lolita …
Une fois que les bases sont bien acquises avec Je dessine mes premiers personnages, il est possible de se plonger dans l’univers Shôjo, ces mangas féminins aux héroïnes aux tenues très travaillées. Ce livre permet d’apprendre à dessiner les tenues et les accessoires avec de nombreux détails glamours. Cinq chapitres couvrent l’univers Shôjo : la princesse, la magical girl, l’uniforme scolaire, le style lolita, et pour finir la mascotte.
Comme dans le précédent ouvrage, les pas à pas sont très détaillés, les dessins simples et clairs.
Le livre commence avec de superbes princesses. Tous les éléments sont expliqués : la forme et la taille de la robe (quel bustier, quelles manches, quelle forme de jupe), les gants (longs, courts, avec dentelle, nœud etc.), tiare plus ou moins travaillée, bijoux scintillants, col en fourrure plus ou moins duveteuse (avec des exemples expliquant comment faire ou ne pas faire – voir l’extrait un peu plus bas), jusqu’aux fleurs (marguerite, tulipe, crocus).
La magical girl quant à elle a une robe courte ornée d’étoiles, une baguette magique, elle peut porter un masque ou des oreilles de chat et du maquillage.
Les uniformes scolaires peuvent être blazer, jupe plissée et lavallière pour les filles, blazer, pantalon et cravate pour les garçons. Mais il y a également le modèle « sailor »: col marin en triangle pour les filles, col droit montant pour les garçons. Et il ne faut pas oublier les accessoires : cartables, sacs, mocassins, chaussettes, collants, écharpes. Peut-être que des scènes du manga se passeront dans les salles de sport, les tenues de sport sont donc également proposées.
Le style Lolita permet de laisser libre cours à sa créativité à travers des robes très travaillées avec multiples dentelles, rubans, tissus à motifs. Le petit zoom pour expliquer le dessin des rubans, nœuds et lacets, celui sur les différentes formes de dentelles et celui sur les fronces des jupes seront très utiles. Même les ombrelles et les ornements dans les cheveux peuvent être très variés.
Et pour finir, l’apprenti mangaka peut créer sa propre mascotte grâce aux modèles présentés : lapin, panda, tigre et bien d’autres encore, présentés dans des poses mignonnes (assis, bondissant, couché sur le dos, faisant la roue, couché sur le côté, à quatre pattes). Ces mascottes peuvent avoir différentes expressions du visage (tirer la langue, être triste, avoir les yeux qui pleurent et qui feront craquer les personnes qui les verront !).
Je dessine l’univers Shônen : de l’action, des monstres et des effets spéciaux !
Dans cet autre volume, place aux héros (ninja, samouraï) et aux monstres effrayants (dragon, hippogriffe, minotaure, démon, cyclope, Jack-o’-lantern).
C’est donc des personnages qui bougent, combattent avec des armes ou avec leurs pieds et leurs poings que l’apprenti apprend à dessiner ici.
Cela commence bien sûr avec l’éternel samouraï qui est dessiné de la tête (coiffures particulières) aux chaussures (zôri en paille ou geta en bois) en passant par le kimono et le hakama (pantalon large), sans oublier le katana bien sûr !
Il est suivi par le ninja, son costume noir, son shuriken et son kunaï.
Des uniformes de militaire, infirmière ou étudiant sont également proposés pour varier les personnages. Et côté armes, il est possible de dessiner des épées ou des haches.
Une grosse partie du livre est consacrée à l’action. Comment dessiner les postures de combat, de défense, la course, comme créer des effets de perspective, de vitesse. Apprendre à placer les ombres sur les corps et les visages est également très important.
La mangaka propose une série de monstrueuses créatures, pour des combats qui s’annoncent palpitants ! Le lecteur saura comment dessiner un minotaure tout en muscles, un dragon couvert d’écailles et aux grandes ailes.
Et on finit en beauté avec des effets spéciaux ; boules de feu, flaques de liquide, vagues de la mer, éclairs, tornades, ondes de choc et toutes sortes d’explosions !
Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Avec les trois ouvrages de cette collection pédagogique, vous pourrez créer de superbes planches … N’hésitez pas à nous envoyer vos créations !