Gaming Memories #03 : Eternal Arcadia
Bienvenue dans ce troisième numéro de Gaming Memories. Cette fois-ci, nous vous invitons à faire un voyage aux côtés du captain SEGA à bord du vaisseau Dreamcast. La destination ? Skies of Arcadia. Prêts pour un retour en arrière ? Alors c’est parti, direction octobre 2000, moussaillons !
La rencontre d’anciens pour faire du nouveau
Alors que le genre RPG était encore assez peu représenté sur la 128 bits de SEGA (surtout en comparaison avec son aînée la Saturn et la concurrente PlayStation), d’anciens membres de la Team Andromeda (Panzer Dragoon) ainsi que de l’équipe créative des Phantasy Star se sont réunis. Une année s’était écoulée depuis Panzer Dragoon Saga (1998), RPG majestueux et impressionnant, mais c’était à présent à la relève d’avoir droit à son jeu de rôle. Placé entre de bonnes mains, le « Project Ares » allait tenter à son tour de prendre les joueurs à revers sous la direction de Rieko KODAMA (Phantasy Star I, II et IV), Toshiyuki MUKAIYAMA (Sonic Adventure) et Shuntaro TANAKA (Valkyria Chronicles).
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Débuté en 1999, ce projet signé Overworks (l’une des nombreuses sous-divisions de SEGA) affiche l’ambition, comme dit plus tôt, de changer les habitudes des joueurs. Devant des gameplays de plus en plus riches et complexes, l’idée est plutôt de vivre une aventure, lumineuse et immersive, aux cotés de personnages marquants. A l’instar du premier Phantasy Star, pensé pour « faire différent », les personnages créés par KODAMA sortent des clichés habituels.
Le jeu sortira finalement en octobre 2000, après une pelletée de trailers, spots TV et publicités placées à des points stratégiques (comme les couloirs de stations de métro). Grandia II (Game Arts) avait vu le jour depuis un mois sur la même console, mais au moins, les possesseurs de la machine blanche pouvaient finalement se plonger dans de grandes et longues aventures. Après avoir été repoussé d’un mois afin d’ajouter une version d’essai jouable, il était temps de préparer le décollage… pour le Japon et les Etats-Unis uniquement pour le moment, l’Europe ayant dû patienter jusqu’en avril 2001.
Le ciel n’attend que vous
Dans le monde d’Arcadia, les continents flottent, et les pays sont d’immenses îles volantes. Les navires commerciaux volent, les pirates font la loi et certains détroussent les autres. C’est dans ce contexte que Vyse (à prononcer comme le mot « vice » en anglais) et son amie d’enfance Aika vivent. Sur l’Ile des Pirates, le père du jeune homme s’avère être un capitaine respecté parmi les Pirates Bleus (Blue Rogues). Et à son tour, son fils espère pouvoir bientôt partir à l’aventure découvrir le monde !
Très vite, le joueur (qui incarne Vyse) prend part à l’abordage d’un vaisseau amiral d’une flotte de Valua, une patrie se trouvant au nord du monde. Accompagné d’Aika, il découvre au fil de son exploration des lieux une pièce verrouillée. Bien entendu, puisque le but de cet abordage est de récupérer toute les ressources et vivres possibles, les deux compères isolés du reste de l’équipe vont sans trop se gêner rosser quelques Pirates Noirs qui s’opposent à eux, afin de récupérer la clé. Une fois celle-ci en leur possession et le passage ouvert, ils se retrouvent face à… une jeune femme. Celle-ci, vêtue d’une tenue simple et blanche, a une marque étrange sur le front. Inconsciente, Vyse et Aika ne réfléchissent pas plus de quelques secondes avant de penser qu’elle a dû être kidnappée. Etant les ennemis des Pirates Noirs, ils l’emportent avec eux pour lui venir en aide.
Plus tard, après qu’elle ait repris connaissance, elle explique sa situation. Elle s’appelle Fina et est une Sylvite, un peuple qui vit au dessus du ciel. Elle est descendue en mission pour tenter de stopper les Gigas, des monstres immenses qui, s’ils sont tous réveillés, détruiront tout. Mais son appareil s’est écrasé et une flotte de Pirates Noirs de Valua l’a récupérée. Elle doit absolument mener sa mission à bien et demande aux deux amis de l’aider, ce qu’ils acceptent, bien évidemment. Mais avant tout, il leur faudra trouver un vaisseau pour naviguer sur les mers du ciel… vers une destination plus grande et épique qu’imaginée au départ.
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Par-delà les nuages…
Le monde d’Arcadia est vaste. Pour chacune de ses six grandes contrées, vous devrez emprunter votre vaisseau pour naviguer au travers des nuages, des récifs rocheux qui vous bloqueront et des combats. Puis, une fois votre destination – ville ou donjon – trouvée, vous n’aurez plus qu’à apprécier le paysage et explorer jusqu’à y faire tout ce que vous devrez y faire (soit, assez « classiquement », parler à tout le monde et faire vos emplettes pour améliorer vos équipements).
Ces villes, assez grandes, ont chacune une architecture, une organisation et leur ethnie propres. Comme si l’on voyageait réellement d’un pays à un autre, aucune n’a la même identité que la précédente : Ixa’Taka a de nettes inspirations sud-américaines, alors que Yafutoma est assez similaire au Japon féodal. Le dépaysement est ainsi total d’un endroit à un autre, et même les donjons à explorer bénéficient d’une recherche et d’un concept propre. Certes, il ne sera pas difficile de s’y perdre, et ce y compris dans les villes, mais on pourra apprécier le fait que ces différentes destinations soient parfaitement crédibles et grisantes.
Bien sûr, pour réussir à les atteindre, il faudra les trouver. Vous aurez une boussole pour vous aider, mais cela ne vous empêchera pas de souvent devoir tâtonner pour y arriver. Les cieux, vivants et entrecoupés de combats, sont également autant de périls naturels qui s’opposeront à vous. Des murs de pierre aux vents bien trop forts, voguer d’un lieu à l’autre sera un plaisir certain, mais pas un cadeau. Au fil des lieux visités, la trame évoluera, et cette exploration se fera de plus en plus naturellement. Elle en est d’ailleurs d’autant plus intéressante qu’en effectuant des « Découvertes », c’est-à-dire en trouvant des endroits bien précis et leurs secrets, vous pourrez aller en faire part sur l’Ile des Marins. Cela vous rapportera un peu d’or supplémentaire : vous n’avez rien à perdre à fouiner partout !
Moons, give me strength !
RPG oblige, cette progression sera entravée par des combats. Ceux-ci se déroulent au tour par tour (comme dans les RPG « à l’ancienne ») et sont plutôt aisés à assimiler. Les attaques simples, auront une efficacité différente en fonction de la couleur (ou Lune) que vous leur assignerez. Chaque ennemi dépendant à son tour d’une Lune, il vous faudra jongler entre les couleurs pour plus d’efficacité (les pouvoirs de la Lune Jaune seront plus efficaces contre les ennemis vivant sous la Lune Bleue, tandis que celle-ci aura plus d’effets contre ceux de la Lune Rouge, etc). Les combats pouvant être gagnés sans s’en soucier particulièrement, c’est surtout du coté des capacités spéciales et magiques que vous vous pencherez pour faire le plus de dégâts possibles. Les premières, plus dévastatrices que la moyenne, consomment des Points d’Esprit (SP, Spirit Points) rechargeables en combat grâce à la fonction « Focus » si besoin est. Elles peuvent être apprises au fil de vos découvertes et des Baies de Lune (« Baiedelune » dans le texte en version française) récoltées. Quant aux magies, elles demandent d’utiliser de vos SP en plus de leur nombre limité. Chaque personnage développant son type de magies (offensives, défensives, ou curatives), ce sera à vous de bien gérer tout cela.
Malheureusement, si les combats disposent d’effets techniques de couleurs et lumières impressionnants pour l’époque, ils ne sont pas révolutionnaires ; ils sont même plutôt répétitifs et on aura bien vite fait de reproduire les mêmes schémas contre les mêmes types d’ennemis… pire encore, certains d’entre eux sont carrément « débiles ». En plus d’être parfois agaçants (on parle bien de ceux capables d’invoquer d’autres monstres pour renforcer leurs rangs dans les batailles, les faisant s’étirer longuement pour pas grand-chose), certains fuiront purement et simplement dès le début d’un combat : on cherche encore l’intérêt, surtout sans récompense à la clé. Toutefois, le grand nombre d’affrontements contre des boss ou mid-boss viendra pimenter le tout et rendre ce coté plus intéressant, et plus dangereux par la même occasion.
Arcadia gô, hasshin ! Ah non, pardon.
L’autre type de combats du jeu se déroule à bord de votre vaisseau. Avec Vyse, Aika et Fina ainsi qu’un quatrième membre vous accompagnant dans l’histoire, vous pourrez en effet prendre part à des batailles navales en vol. Prétextes à des duels épiques, ces rixes vous demanderont plus de réflexion que les combats réguliers et, bien que généralement assez longs, ils s’avèrent être une excellente (et très rare) idée.
A chaque tour, vous aurez la possibilité d’utiliser soit l’un de vos canons, soit les magies de vos personnages, ou encore des capacités propres aux membres de votre équipage. Ceux-ci se recrutent au fil du temps, naturellement ou en remplissant une condition particulière. Bien qu’aucun ne soit obligatoire en dehors des personnages principaux, ils peuvent vous apporter des bonus, comme une meilleure esquive aux attaques reçues ou une meilleure efficacité dans les magies utilisées. Bien choisir votre équipage peut ainsi être une bonne aide lors des affrontements, ou simplement mieux convenir à votre façon de combattre.
Suivant la même logique que les combats réguliers, chaque action nécessitera des SP. Vous placerez l’action de votre personnage sur une timeline (par exemple, demander à Fina de reprendre des SP en premier, augmenter l’attaque avec Aika, puis envoyer tout ce que vous pouvez avec les deux restants), et une fois ceci fait, une longue scène se déclenchera pour vous montrer les résultats de votre tour (entre une à plusieurs attaques ennemies, bien sûr). Si ces phases peuvent sembler difficiles à assimiler, il ne suffit finalement que d’un ou deux combats pour vraiment comprendre les subtilités de la bataille. A partir de ce moment, on finit par presque se prendre pour un vrai capitaine de vaisseau pirate, et la magie opère encore davantage.
Afin de vous immerger encore davantage dans l’ambiance pirate, vous pourrez visiter plusieurs boutiques pour acheter et revendre des équipements de modification. Installer de nouveaux canons plus puissants sera une obligation pour survivre, bien sûr, mais choisir entre différents types d’hélices et de ponts donnera des bonus différents. A vous ensuite de bien optimiser votre vaisseau de guerre pour en faire le meilleure appareil possible, celui qui viendra à bout de toutes les menaces planant sur Arcadia.
Deux disques sinon rien
Tenant sur deux GD-Roms (support de stockage créé par Yamaha qui permettait de contenir un Giga-octet de mémoire au lieu de sept-cent Mega-octets environ pour un CD-Rom), l’expérience offerte par Skies of Arcadia n’a pas été du genre à laisser insensibles les joueurs. En dehors de son incroyable aventure aux rebondissements réguliers, c’est également l’aspect technique qui est à remarquer. Graphiquement, SOA est l’un des jeux les plus poussés de son époque, digne des PC les plus performants. On y trouve donc des décors fins, colorés et recherchés, avec des sprites de bonne taille et une 3D agréable qui montre aussi bien des décors que des personnages finement modélisés. Ce constat est d’autant plus valable lorsque l’on est en intérieur ou dans une ville, où la possibilité de passer en vue interne permet de regarder de plus près cette modélisation (pas de trop près non plus, tout n’est pas parfait !). Bien que l’agitation dans les villes soit assez peu présente (il y a peu de mouvement parmi les personnages non jouables), le fait de pouvoir enchaîner les bâtiments sans chargement rend malgré tout l’expérience fluide. Le scénario, quant à lui, est très bien mené et parvient à tenir en haleine grâce à de nombreux rebondissements dont il serait dommage de vous gâcher la surprise. Entre combats contre un empire tyrannique, destructions de monstres géants et découverte du monde (le jeu se déroule à une époque où le tour du monde n’a pas encore été fait… jusqu’à vous), l’ennui sera plus que rare.
Restent les décors en extérieur. Le monde d’Arcadia est vaste, avec ses voies bloquées par des intempéries climatiques, ou autres, et les différents niveaux que l’on peut rejoindre dans le ciel au fil des améliorations du vaisseau. Chacun plonge dans une ambiance différente : l’impression de naviguer parmi les nuages est presque palpable et la sensation de tourner et avancer au gré des remous de vent qui se forment derrière nous donnerait presque envie de demander une option « Combats désactivés ». Cela se fait cependant au détriment de la population croisée. En effet la fréquence de combats aléatoire est haute, mais repérer d’autres vaisseaux à affronter ou avec qui communiquer est rare. Bien que l’altitude soit réglable, ce qui permet d’explorer à loisir les lieux, on aurait peut-être apprécié un peu plus de dynamisme dans les quelques rencontres.
Le chara-design, est digne d’un dessin animé interactif. Bien que cela accentue facilement les sentiments que peuvent exprimer les personnages, c’est aussi une raison technique, dont le but était clair : permettre aux héros et aux autres personnages d’avoir des émotions qui s’adaptant aux situations, au contraire des autres RPG concurrents où cette notion manquait clairement (par exemple, dans Grandia II, les personnages n’ont que les yeux visibles sur leur visage, alors que sur les Final Fantasy, ils ont une expression fixe qui ne change jamais en dehors des cinématiques). Les effets lumineux sont également remarquables, et entre les magies et attaques spéciales, le joueur en prend plein la vue.
Bien que tout cela soit volontairement le plus vivant possible, l’effet ne serait pas aussi réussi sans une bande-son digne de ce nom. C’est aux compositeurs Tatsuyuki MAEDA (différents Sonic the Hedgehog, Ryû ga Gotoku/Yakuza 3 et 4) et Yutaka MINOBE (différents Sonic the Hedgehog également, Panzer Dragoon Orta) que revient cette tâche. Ils offrent ainsi à la production des thèmes souvent héroïques, dynamiques et toujours à propos. Bien que certains ne surprennent pas particulièrement, ils ne sont pas désagréables pour autant et restent souvent en tête. L’ambiance lumineuse recherchée pour le jeu est ainsi respectée et certains morceaux, tels que celui des batailles (tous types confondus) ou encore le mémorable Récif Noir (l’un des trop rares donjons navals, où votre sens de l’orientation sera mis à l’épreuve), ne manqueront pas de marquer les mémoires des joueurs.
Il est par ailleurs à signaler que le jeu a été intégralement traduit en plusieurs langues (et c’est très possiblement ce qui explique l’attente bien plus longue). Même si les expressions en combat ou de victoire sont prononcés en anglais, pouvoir lire tous les textes dans sa langue est agréable. Si l’on fait exception de la maîtrise totalement ratée du tutoiement et vouvoiement… car il ne sera pas rare que certains personnages, en particulier Vyse et Fina, se tutoient, pour finalement se vouvoyer à l’écran suivant, sans aucune raison. Pire encore, cette erreur survient même parfois dans la même phrase… Une traduction qui laisse quelque peu à désirer par moments, donc, mais qui a le mérite d’exister, ce qui n’était pas le cas sur tous les jeux de la machine.
La légende des Pirates
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En décembre 2002 (2003 chez nous), SEGA réédite le jeu sur Nintendo GameCube sous le titre Skies of Arcadia Legends. Si cette version est sensiblement la même que l’originale, elle s’offre quelques ajouts des plus intéressants. Au détriment des fonctions propres à la Dreamcast utilisant l’écran de la VMU, ce sont deux sous-intrigues qui se greffent naturellement à votre progression. Bien qu’elles ne soient pas essentielles à l’histoire, elles apportent une profondeur supplémentaire à cet univers qui se veut vivant. Ainsi, vous aurez d’une part affaire à trois usurpateurs vaguement ressemblants aux héros qui tenteront de se faire une réputation en prenant la leur ; puis vous pourrez faire la rencontre d’un autre nouveau personnage, Piastol, responsable de la cicatrice sur le visage de Vyse. De quoi s’immerger encore plus. D’autant plus que, si ceux n’ayant pas essayé la version originale ne s’en étaient sans doute pas rendu compte, il faut signaler que la fréquence de combats aléatoires a été légèrement revue à la baisse.
Il y a aussi du mieux et du « moins bien ». Visuellement, déjà, le jeu est encore plus beau. Il bénéficie en effet de graphismes légèrement plus fins et plus lumineux, profitant des capacités plus poussées de la GameCube. La bande-son, quant à elle, a été réorchestrée mais de façon un peu surprenante. Les percussions sont moins audibles, l’instrumentation change dans certains morceaux et leur donne une autre saveur, parfois moins marquante… Ce détail un peu étonnant ne changera pas grand-chose à l’aventure, et encore moins pour ceux n’ayant pas touché à la version d’origine, mais les habitués risquent d’être un peu surpris. Cela reste toutefois un détail plutôt anodin pour qui veut réellement s’y mettre, et le plus gênant, finalement, sera de choisir entre la console inaccessible et le jeu abordable ou l’inverse.
Effectivement, si trouver une Dreamcast en bon état de nos jours ne sera pas une mince affaire, s’y procurer le jeu demandera une bonne dose de recherche pour trouver un bon prix. Mais le GameCube, plus accessible à trouver (surtout que ses jeux peuvent être lus avec une Wii) alourdit encore davantage la facture. Autant vous annoncer la douloureuse immédiatement : la version est introuvable pour moins de cent euros (pourquoi l’avez-vous revendu pour dix euros ou donné à votre voisin qui a déménagé à cinq cent kilomètres il y a quinze ans ?). Il existe tout de même quelques « substituts » pour vous consoler, comme la présence des trois héros dans Valkyria Chronicles, de Vyse dans Sonic & All-Stars Racing Transformed ou encore, dans des bandes-dessinées parues à l’époque du jeu. Manque de chance, une version PlayStation 2 et PC était aussi prévue mais a été annulée.
D’un morceau de bravoure à un autre, avec ses personnages et son histoire attachants, sa qualité technique et la capacité d’Overworks à faire d’un titre d’apparence « classique » quelque chose de finalement original et unique, Eternal Arcadia est une valeur sûre du RPG à plus d’un niveau. Bien qu’un peu oublié par la majorité, il restera toujours des fans, ceux qui s’y sont essayés et dont les yeux brilleront toujours lors de l’évocation du titre… Il ne reste plus qu’à SEGA de décider d’une suite (oui, c’est toujours possible, regardez Shenmue 3) ou autre !
Tiens, Feen−heu…Fina, ça me rappelle quelque chose :p
Je n’ai jamais joué au jeu, mais rien que de regarder les trailers et l’intro, je sens la nostalgie de l’époque. Ça a l’air d’être de bonnes aventures comme je les aime, c’est dommage que je sois passé à côté à l’époque.
Et j’ai appris un truc pour Valkyria Chronicles, merci !
SOA est un jeu que j’aurai aimé aimer mais je n’ai jamais réussi… La faute aux combats trop longs et redondants, sans saveurs… Je suis définitivement plus fan de Grandia 2 que j’ai trouvé génial et au système de combat bien plus dynamique. Par contre, il pourrait être intéressant que je me fasse prêter la version game cube pour l’essayer, possible que les défauts soient assez gommés pour que je puisse apprécier le reste…
La fréquence des combats était horrible sur Dreamcast (même pour l’époque). Un combat aléatoire même pas toutes les 30 secondes.. J’ai lâché l’affaire à la moitié du jeu tellement c’était chiant. C’est vraiment dommage car tout le reste était super .
Horrible…? J’avoue que je ne me souviens pas, depuis le temps (je n’ai plus dû jouer au jeu depuis l’écriture de l’article, donc ça date un peu…).
Mais il est à savoir qu’au bout d’un moment, on a la possibilité de voler au dessus des nuages et plus bas que le niveau du sol, et là il n’y a plus aucun combat aléatoire… c’est vrai que ça soulage un peu et ça vaut le coup de le savoir!
Merci de nous lire et pour le commantaire.