Kyoto : des livres pour découvrir la ville autrement et un journal pour s’en souvenir…
Journal du Japon n’a de cesse de vous faire découvrir le Japon sous toutes ses facettes. Alors, si vous avez envie de découvrir Kyoto de façon originale, nous avons ce qu’il vous faut : un guide pour « déguster » la ville et un autre pour la découvrir à travers le regard de ses habitants, japonais ou étrangers, y vivant depuis plusieurs années … sans oublier un beau carnet de voyage à personnaliser.
En route pour Kyoto !
Ryoko SEKIGUCHI : découvrir Kyoto par les papilles !
Le Japon possède une richesse culinaire infinie. Un voyage dans ce pays est un régal pour les papilles. C’est pourquoi Ryoko SEKIGUCHI (dont nous vous avons déjà parlé, ici et là) a regroupé au sein de ce guide du voyageur affamé les adresses qu’elle a découvertes ou redécouvertes lors de son séjour à Kyoto.
Ce guide est très original tant par la forme que par le fond. Le principe en est très simple : « Dépliez, explorez, dévorez » !
Sur la forme d’abord : le guide est très léger (donc pratique à emporter dans une valise). Il s’ouvre sur deux premières pages qui présentent la ville côté cuisine. Puis on ouvre à nouveau (comme on déplierait un origami, la cocotte en papier de notre enfance, quand on devait choisir un point coloré) et le zoom est fait sur quatre spécificités culinaires locales. En dépliant à nouveau, on arrive aux adresses qui figurent ensuite numérotées sur la grande carte (qui forme le cœur de l’ouvrage). La surprise pratique est que en dépliant un des côtés de la carte, le lecteur a accès aux informations ET à l’emplacement des adresses citées, sans avoir à refermer, retourner, triturer dans tous les sens. C’est donc intelligent et pratique : en fonction du programme de la journée, choisir les sites de l’Ouest (carte ET descriptions) ou les sites de l’Est.
Sur le fond, Ryoko Sekiguchi invite le lecteur dans une ville au « mouvement organique ». Plutôt que la ville-musée et sa cuisine traditionnelle souvent réservés aux initiés, elle présente des lieux « qui exhalent l’odeur de la ville quotidienne« .
Pour comprendre Kyoto avec la bouche, il faut connaître les bases. Un glossaire définit donc en introduction les mots gourmands de la ville : Fu (pâte à base de gluten), Hamo (poisson de la région), Tsukemono ou Yuba entre autres. Et, en bas de page, quatre adresses pour réviser ses classiques : un vendeur de mochi (il faudra y faire la queue, mais ça en vaut la peine !), une institution du thé vert, le café d’un fabricant traditionnel de boîtes à thé vert, et même une adresse pour dénicher de la vaisselle ancienne.
Les quatre zooms titillent les papilles : Kyoto alternative (cuisine iranienne, roi de la croquette – korokke, librairie culinaire comme une cabane, bar à l’occidentale), Kyoto contemporain (architecture originale, objets culinaires et même boutique atelier autour du dashi, base de la cuisine japonaise), un encart sur le mode d’emploi des restaurants de la ville (réservation, adresse, accueil des touristes), et enfin Bread and Coffee pour découvrir le meilleur du pain et du café.
Les adresses de la carte sont nombreuses et emmèneront le lecteur voyageur dans un univers de saveurs extrêmement riche : du vendeur spécialisé dans les soba-bôlo (biscuits sucrés et croquants au sarrasin) ou dans le fu au restaurant de tempura ou d’anguilles, en passant par un bar à bières ou une pâtisserie portugaise, les découvertes seront au rendez-vous !
Ce guide donne faim et surtout envie de prendre le premier vol pour le Japon !
Plus d’informations sur le site de l’éditeur. Il faut savoir que cette collection comporte déjà plusieurs titres (Bruxelles, Londres, Jérusalem) et qu’elle est amenée à grossir d’année en année pour le plus grand plaisir des gourmets voyageurs.
Kyoto par ses habitants
Voici un livre à mi-chemin entre portraits d’habitants et guide regorgeant de bonnes adresses.
Chaque « chapitre » est consacré à un habitant de la ville, qu’il soit japonais, malien, biélorusse, suisse ou français. Il raconte sa vie, son métier, son quotidien, sa relation avec la ville qu’il aime, puis livre au lecteur ses bonnes adresses : son « top 3 » et beaucoup d’autres adresses (restaurants, shopping, lieux à visiter). C’est à la fois passionnant et enrichissant : chacun se confie et partage ses endroits préférés, comme si le lecteur était un ami intime !
Chaque habitant a une relation particulière avec Kyoto. Arrivés par hasard ou par amour, très tôt pour devenir Maiko ou très tard après une vie à parcourir le monde, ils ont tous un attachement profond à la ville : les jardins qu’il faut savoir regarder pour un jardinier paysagiste (12e génération de jardinier !), les shôki (gardiens protecteurs et avaleurs de démon que l’on trouve devant les vieilles maisons) pour un professeur de français qui parcourt la ville à la recherche de ses légendes, la photographie pour un barman photographe qui conserve la mémoire de la ville sur des négatifs depuis plus de quarante ans, les ombrelles traditionnelles pour un ébéniste designer suisse qui tente de les préserver tout en les rendant moins fragiles. Comprendre la ville, la vivre, la faire connaître, voilà la mission de ses ambassadeurs … car qui vient à Kyoto en tombe profondément amoureux !
Rafaële Brillaud, journaliste française qui vit à Kyoto depuis deux ans et a recueilli ces témoignages originaux et passionnants, résume très bien ce sentiment :
« Il m’est difficile de résumer Kyoto à une série d’adresses. D’abord parce qu’en deux ans j’ai l’impression de n’avoir qu’entraperçu la ville. Ensuite, parce que le charme d’un lieu à Kyoto est souvent indissociable du moment qui l’accompagne. C’est une lumière sur les collines et la Kamogawa. Le rose d’un pétale dans un temple. Un zeste de yuzu (agrume japonais) au fond d’une tasse de thé. Le chant d’un moine au détour d’une ruelle. La musique d’une cascade qui flotte sur un jardin. Plus tard, on retourne à la même adresse et tout est différent.
Kyoto, c’est une atmosphère, un mode de vie, un état d’esprit. C’est aussi cette communauté d’amis que je m’y suis fait, de gens aux parcours variés et étonnants que j’y croise. J’espère que ce guide témoigne de la richesse de ces rencontres. »
Au fil des portraits et des thèmes chers aux habitants, des encarts expliquent au lecteur un mot, un sujet de la vie quotidienne et de la culture japonaise : le saké, le festival de Gion, la laque, les trésors nationaux vivants, les machiya etc.
En fin d’ouvrage, des cartes par quartier ainsi qu’une carte des transports permettent de localiser les différents lieux cités. Quelques pages retracent ensuite l’histoire de la ville. Le tout est complété par des informations pratiques et des astuces pour se repérer et voyager dans Kyoto. Sans oublier quelques mots de vocabulaire indispensables : les plats des restaurants (avec les kanjis correspondants et le contenu des plats), et les formules de politesse de base.
Plusieurs pages blanches permettront au lecteur de noter ses propres adresses, ses coups de cœur, ses expériences.
Une véritable fenêtre sur Kyoto, des rencontres merveilleuses pour un ouvrage atypique que le lecteur ne voudra pas lâcher !
Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Un beau carnet de voyage pour conserver ses moments précieux …
Les éditions du Chêne ont créé un carnet de voyage Bullet Time Voyage très complet qui s’utilise :
- pendant la préparation du voyage : carte du monde où placer sa ou ses destinations, listes de choses à emporter aussi bien en vêtements qu’en pharmacie, trousse de toilette, objets de divertissement et indispensables papiers, infos à garder comme les numéros de passeport, de permis de conduire, groupe sanguin, vaccins, téléphones des ambassades, de la banque, description du voyage, du circuit en détail, des bons plans repérés, planning prévisionnel
- pendant le voyage : raconter et dessiner sa journée sur les pages « jour », coller ses tickets, billets, timbres, papiers divers sur les pages souvenirs, laisser libre cours à son imagination sur les nombreuses pages blanches, lignées, ou discrètement décorées de frises ou d’encarts, garder en mémoire les villes, monuments ou musées à faire ou à refaire, classer ses « souvenirs les plus mémorables », ses plus belles rencontres, les chansons entendues …
Et il y a une grande enveloppe collée à la fin du guide vous permettra de stocker tous vos souvenirs, indispensable quand on connaît la beauté des tickets d’entrée dans les temples et musées au Japon !
Il ne manque plus que des stylos, feutres, crayons (masking tape et stickers que vous pourrez trouver dans les nombreuses boutiques de papeterie du pays !) pour créer le plus beau des carnets de voyage.
N’hésitez pas à nous envoyer des photos de vos carnets lorsque vous rentrerez du Japon !
Plus d’informations sur le site de l’éditeur.
Vous avez désormais tout ce qu’il faut pour un voyage original à Kyoto… Vous partez quand ?
J’ai beaucoup hésité à acheter la map de Ryoko Sekiguchi (dont j’adore le travail) mais le prix continue de m’en dissuader. Je serais ravie d’avoir des retours de personnes qui l’ont utilisé.
Le carnet bullet time fait bien envie ! Je ne manque jamais de remplir un carnet pour chaque voyage que je fais et c’est un vrai bonheur !
Bonjour Eugénie, et merci pour votre commentaire. Le guide est certes un peu cher mais la carte est très pratique et les adresses vraiment originales. Quant au carnet bullet, il a des pages pour écrire, d’autres pour dessiner ou coller vos souvenirs, et une pochette pour tout garder. Pas trop petit, pas trop grand, l’idéal pour voyager !
Alice