Thriller : au fil du manga, quand la tension monte…
Qu’est ce qui fait un bon thriller ? Et qu’en est-il pour les mangas qui jouent avec nos nerfs ? Si de grands classiques existent dans le genre comme Monster ou Dragon Head et qu’il connait de nombreux spécialistes tels que Tetsuya TSUTSUI, Kei SANBE ou Nokuto KOIKE, il est intéressant de connaître des œuvres un peu à part qui en utilisent pourtant les codes. Comme il n’y a rien de tel qu’un bon thriller pour les vacances, Journal du Japon vous propose donc une petite analyse du genre et une sélection de mangas qui vont donner des idées noires et vous faire monter la tension…
Thriller, de l’anglais to thrill : « frémir »
Un thriller, c’est toujours un bon moyen d’explorer les recoins sombres de l’imagination de son auteur. Ce genre se subdivise en de multiples catégories et diversifie les façons de faire palpiter le cœur des lecteurs. En choisissant son décor puis en dosant le fantastique ou l’épouvante qu’il contient, le thriller a la capacité de naviguer entre plusieurs eaux, à l’exemple de l’un des mangakas les plus connus du genre, Tetsuya TSUITSUI, de sa traque bactério-policière dans Manhole à la vengeance éminemment médiatique de Prophecy, en passant par une série de crimes, dans un monde virtuel, dans le one-shot Reset.
On trouve aussi du survival tels I am a Hero, Darwin’s Game ou la série de Yoshiki TONOGAI (Doubt, Judge et Secret), du polar tels Montage ou MPD Psycho, etc. Le thriller psychologique, quant à lui, est celui que l’on peut retrouver partout et qui nous manipule d’un bout à l’autre du récit jusqu’à un point de non-retour, un sommet culminant synonyme d’émotions fortes.
Pour jouer avec nos cordes sensibles, le récit peut débuter de différentes manières. Le cadre choisi peut être un quotidien d’une totale banalité, mais il suffit de gratter un caractère affable en surface pour voir que l’un des personnages (ou tous les personnages, parfois) cache une absence totale d’empathie et un certain talent pour découper son prochain. A l’image de la victime d’un film d’horreur qui descend pas à pas dans une cave sombre et funeste, le lecteur découvrira la vérité sur des rituels sanglants et une motivation des plus étranges. Ils vont souvent de pair avec un passé peu enviable, qui a de quoi questionner sur notre capacité à rester dans la norme quand la vie nous emmène au fond du trou.
L’autre possibilité est de voir toute cette horreur dès les premières pages : rien de tel qu’un premier meurtre qui vous remue les boyaux pour commencer une bonne intrigue ! Dès lors, la répétition des meurtres et une enquête haletante se mettent progressivement en place, grâce à un tueur fascinant aimant se jouer des forces de l’ordre et prenant son pied dans la traque qu’il a déclenchée. Les victimes peuvent être totalement innocentes, des malchanceuses qui correspondent au schéma du dérangé et de ses pulsions morbides et/ou sexuelles. Mais il peut aussi s’agir d’une bonne vieille vengeance et la culpabilité du meurtrier sera alors plus ambiguë, car « justifiée » par un crime passé qui est resté impuni, les anciens coupables étant devenus des gens qui, ironiquement, sentent bon la réussite professionnelle et sociale…
Le thriller aimera toujours titiller l’ironie des apparences et la cécité bien commode que choisit parfois notre société. De nombreux mangas oscillent ainsi entre traque et réflexion sur les notions de bien et de mal, mais on peut citer le récent et brillant Musuem de Ryosuke TOMOE en cours de parution chez Pika, qui possède à la fois la rythmique, le passé sombre à souhait, la dose d’inattendu et la capacité à faire douter le lecteur.
En effet, quelque soit le chemin emprunté, les rebondissements et les découvertes de plus en plus inquiétantes jalonnent rapidement le chemin du lecteur : c’est ici, dans la narration et dans la mise en scène, que réside l’essence du thriller. Ce sont elles qui le gardent captivant et le différencie d’une simple liste de recettes pour accommoder les restes humains. Dans un manga, il s’agit donc de trouver le bon timing pour fournir des indices ou pour faire surgir de l’ombre une menace imminente : rien de tel que de tomber nez à nez avec notre meurtrier alors qu’on se sentait en sécurité ou de voir sa tête surgir de l’ombre alors que l’on vient juste de tourner la page… EFFROI, QUAND TU NOUS TIENS !
Enfin, si c’est la peur que vous recherchez, le décor est aussi un élément clé qui plantera à lui seul une ambiance adéquate, dans des lieux où aucun secours n’est en vue : un village abandonné, un quartier mal famé, une maison isolée et bien évidemment la sempiternelle nuit noire… Voilà des éléments classiques qui font toujours leur effet !
Kei SANBE, mangaka spécialiste du thriller, dont l’excellent Erased tire ce mois-ci sa révérence chez Ki-oon, nous a déjà proposé de multiples décors dans ses œuvres précédentes : l’école abandonnée dans la non-moins isolée Île de Hôzuki ou encore un bateau qui s’est retourné en pleine mer dans le Berceau des Esprits. Une isolation qui est aussi du goût de Nokuto KOIKE, autre spécialiste du genre, qui nous a d’abord enfermé, avec son titre 6000, dans une station sous-marine hantée et située dans les abysses, avant de nous envoyer sur une île qui n’est pas censée exister dans les Oubliés.
Le mangaka devra aussi faire évoluer le rapport des forces : un tueur stupide et maladroit n’intéressera personne mais, pour autant, un policier ou un enquêter nul non plus… à moins que ce ne soit pour l’éjecter et le ridiculiser rapidement, afin qu’un adversaire à la hauteur prenne sa place. Pour qu’une personnalité face mouche dans un manga, le chara-design joue évidemment un grand rôle : les visages doivent être capables de se transformer pour révéler leur vraie nature, ou revenir à un faciès au-dessus de tout soupçon… Voire nous mettre sur de fausses pistes avec un innocent au physique pourtant bien louche.
Que ce soit du coté de ceux qui cherchent le coupable ou de celui des victimes, il faudra véhiculer des émotions comme la surprise, la peur, le dégoût, la colère même. Souvent tout puissant lors de ses premiers méfaits, préparés avec minutie, le criminel est celui qui mène la danse lors des premières pages ou des premiers chapitres. Par la suite, fatalement, il fera des erreurs, de par son plaisir à jouer avec le feu, par narcissisme, ou pour s’approcher au plus près de ceux qui lui courent après. La balance s’équilibrera progressivement, les émotions passeront d’un camp à l’autre.
D’autres éléments rentrent aussi en ligne de compte, comme des introspections réussies du côté des enquêteurs, un graphisme saisissant sur les scènes de meurtres ou encore un finish grandiose et marquant. C’est souvent ce qui permettra à l’oeuvre de passer à la postérité (ou pas) d’ailleurs !
Mais si les qualités d’un bon thriller sont assez reconnaissables, dans un manga comme ailleurs, il est amusant de constater que les éléments du thriller sont très malléables : il existe de nombreux types de meurtres et de meurtriers, de nombreux lieux qui ont de quoi vous filer la frousse et, enfin, il y a mille et une façons d’aller de l’intrigue initiale à sa solution. Il est d’ailleurs temps de vous en présenter quelques exemples… L’équipe de Journal du Japon est allée à la recherche de titres assez peu connus et parus ces derniers mois, mais qui s’avèrent efficaces et possèdent des scénarii variés, de la descente en enfer lente et angoissante à la traque palpitante pure et simple. Alors fermez la porte à clé et en route pour notre petite sélection !
Thrilleeeeer, thriller at night !
Anguilles Démoniaques affiche sa particularité dès son titre, qui évoque une fantasque histoire de poissons tout droit sortis de l’enfer. Les premières pages annoncent la couleur : nous plongeons bel et bien dans une histoire sombre qui cache des choses pas très nettes. Le personnage principal est la personnification même de l’anti-héros par excellence : Masaru est un colosse lâche et mal dans sa peau, qui doit beaucoup d’argent à la pègre du coin. Il se retrouve à la solde de yakuzas jusqu’au jour où ses dettes seront remboursées. Avec son compagnon d’infortune, il se voit confier une mission de livraison dans un lieu encore plus louche que ceux de ses précédentes activités. Il doit livrer un colis de contenance inconnue à un entrepôt d’élevage d’anguilles. Au vu du mystère qui entoure leur boulot, nul doute que le colis à taille humaine est une étrangeté dont il vaut mieux ne pas s’intéresser.
Cet étrange ovni sort de l’imagination de Yuu TAKADA et Yusuke OCHIAI. Le premier est à l’origine du roman dont est adapté cette histoire. Quant au second, il est déjà connu chez nous, notamment en tant que mangaka de L’Île Infernale et Moon Shadow, eux aussi des thrillers, parus chez le même éditeur, Komikku. Le dessinateur est donc un habitué des atmosphères tendues, et nous le prouve de nouveau avec ses drôles d’anguilles, qui ne sont finalement qu’une excuse pour approcher un thème tout autre que la pêche au filet. De plus, son trait incisif accentue notre malaise déjà bien présent en adoptant un style semi-réaliste qui ose montrer les choses.
Anguilles Démoniaques pose les bases de son récit en nous adaptant d’abord à l’environnement urbain de son histoire. Nous sommes invités dans les bas-fonds de la ville, au milieu des yakuzas qui font du recouvrement et des jeunes filles qui se prostituent. Au milieu de la menace, de la violence et du chantage. Si cette ambiance générale n’est pas nouvelle car l’on peut la retrouver dans d’autres mangas (comme La Cité des Esclaves ou bien encore Yukito par exemple), Anguilles Démoniaques nous fait descendre un niveau en dessous dans le glauque en faisant en plus évoluer des personnages qui, dès le début du récit, ne nous attirent aucune sympathie. Imposer une ambiance est donc très important dans ce genre de manga, car l’on devine alors dans quel sens va évoluer la suite. Une bonne exposition contribue à la mise en place du genre, et c’est là que le lecteur verra sa curiosité titillée.
Je voudrais être tué par une lycéenne
Un titre étrange pour… un étrange titre. Dans ce seinen en deux tomes, le lecteur suit le chemin d’un masochiste hors-norme, Haruto Higashiyama, excité depuis son adolescence par l’idée de se faire étrangler jusqu’à en mourir. Après des études en psychologie qui lui feront comprendre les composantes de son mal, connu sous le nom d’autassassinophilie, Haruto quitte ce qui aurait pu être une vie classique de psychologue pour devenir enseignant d’histoire géographie et assouvir son ultime fantasme : être tué par une lycéenne. Lentement mais sûrement, son plan se met en place : il choisit qui le tuera, choisit où, choisit comment. Et sous un masque de professeur apprécié par ses confrères et ses élèves, il va tout planifier pendant plusieurs mois.
Ce qu’il n’avait peut-être pas prévu c’est que les élèves, dont il se rapproche pour mener son plan à exécution, ne sont pas vraiment des adolescents ordinaires : trouble de la personnalité multiple chez l’une, syndrome d’Asperger chez l’autre et, pour pimenter le tout, une psychologue scolaire qui débarque et qui n’est autre que… son ex, de son époque étudiante !
À la manière de la série Dexter, c’est la personne déviante qui nous ouvre les portes de l’histoire, via de nombreuses introspections qui expliquent très froidement au lecteur sa nature et son souhait le plus profond. Sans meurtre à l’appui, le lecteur hésite à juger ce masochiste qui ne veut tuer personne, mais il est constamment mis mal à l’aise par l’intensité de ce désir, par les regards en coin, par le souvenir de son enfance qui évoque aussi bien l’ennui que la tristesse.
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En plus de ce pitch intriguant, il y a aussi tout le talent de mangaka d’Usamaru FURUYA, connu et reconnu pour de nombreux titres tel que Le Cercle du suicide, Je ne suis pas un homme, adaptation du classique de la littérature japonaise d’Osamu Dazai, Tokyo Magnitude 8 ou Litchi Hikari Club. De par sa narration et son découpage, rectangulaire, froid et souvent silencieux, il ne cherche à aucun moment à susciter l’empathie du lecteur mais parvient à l’intriguer profondément. Avec des bulles d’introspection hors des cases, il contribue à déshumaniser ses protagonistes et à accentuer la séparation entre le visage qu’ils montrent au monde et leur moi intérieur. Le quotidien devient alors sans saveur et c’est dans les accès de folie que jaillissent les émotions intenses des protagonistes et le vif intérêt du lecteur. Ce dernier est devenu un véritable voyeur qui se délecte alors du drame qui se met en place et s’interroge sur les surprises qui attendent aussi bien le bourreau que la victime.
En un seul tome, le mangaka place les éléments de son futur climax qui conclura son histoire dans le second opus, prévu pour octobre aux éditions Delcourt. Haruto a beau expliquer au lecteur que tout est écrit – si ce n’est qu’il ne nous a pas encore dit comment il compte faire de la lycéenne une meurtrière, LE grand mystère – mais il est évident que des rebondissements majeurs sont à venir, pour un été au fond des bois qui est la promesse d’un récit des plus intenses. Je voudrais être tué par une lycéenne est un thriller scotchant !
Assassins : une tension explosive
Le thriller cultive le suspense d’un côté et l’appréhension du lecteur de l’autre. Si le mangaka fait bien son job, ce n’est qu’à la fin du récit que cette intensité arrivera à son paroxysme et se verra alors soulagée par l’accomplissement de l’histoire, l’apogée de la narration, le fin de la tension narrative.
C’est ce mécanisme qu’utilise Hirohisa SATÔ, le mangaka d’Assassins, sorti cette année aux éditions Komikku. C’est dans cet environnement urbain, au milieu des buildings et des milliers d’autres citadins qui partagent sa vie, que se trouve Jinsuke, un jeune garçon qui a un goût prononcé pour les photos de famille. Il vit seul avec sa mère qui a du mal à joindre les deux bouts mais qui ferait n’importe quoi pour son fils. Pour une raison que l’on ignore, son père est mort quelques années plus tôt, car il aurait été témoin de quelque chose dont il aurait mieux fait de ne pas parler. Jinsuke n’est pas au bout de son malheur, puisque sa mère se fait également assassiner pour une raison tout aussi inconnue. Démarre la cavale de l’enfant avec l’aide de Suzuki, une tueuse à gage qui ne voulait pas vraiment être mêlée à ça.
Là ou Anguilles Démoniaques nous impose des personnages antipathiques et repoussants (à la manière de Scumbag Loser), Assassins joue plutôt sur l’attachement à ses protagonistes ainsi que sur la compassion du lecteur à leur égard. Les coups du sort qui s’enchaînent dans la vie de Jinsuke ne nous font qu’espérer que la suite se passera mieux, tout en nous faisant ressentir là encore cette tension propre au genre qui fait que nous nous attendons au pire. Ce procédé peut, par exemple, être retrouvé dans Erased ou bien, à moindre échelle, dans La Tour Fantôme .
Ce qui nous met rapidement la puce à l’oreille, c’est qu’il n’y a pas vraiment de méchant dans ces deux histoires, pas de grand vilain autoproclamé mais seulement des suspicions, des on-dit et des rumeurs face à certaines personnalités plus louches que d’autres. C’est le lecteur qui se fait un avis sur les personnages et qui les juge. Ce n’est bien évidemment pas toujours le cas, puisque dans des thrillers comme Monster ou Death Note, on a bel et bien une cible que l’on peut haïr (ou aimer) comme on l’entend.
Une des autres particularités que l’on retrouve très souvent dans cette catégorie de récit, c’est bien évidemment l’action. Explosive ou discrète, attendue ou non, un thriller nourrit son lecteur d’action en plus de suspense. Dans Assassins, elle prend la forme de courses poursuites et de tirs à vu pour l’autre, les deux entraînant le lecteur en territoire inconnu… Impossible de savoir avant la dernière page qui l’emportera vraiment dans ce duel et c’est ça qui est bon !
Le crime était presque trop parfait…
Titre le plus proche du polar dans notre sélection : Perfect Crime, aux éditions Delcourt, est un recueil de nouvelles qui fait la part belle à la manipulation psychologique, aux vices humains et aux apparences trompeuses. Les différentes histoires tournent autour d’un homme, Tadashi Usobuki, souvent lié à des crimes étranges, mais sans que personne ne puisse jamais prouver sa culpabilité. « L’homme aux crimes parfaits« , comme on l’appelle, honore pourtant bien tous ses contrats et les demandes de meurtres qui vont avec : une trahison entre sœur, un vieux monsieur qui veut sauver une lycéenne martyrisée, un concierge un peu trop curieux, une enquêtrice qui fait du zèle…
Usobuki use en réalité d’une persuasion proche de l’hypnose et toutes ses cibles finissent six pieds sous terre sans qu’il n’ait, ou presque, à lever le petit doigt. Mais chacune de ces morts a un prix et le commanditaire comprend très rapidement son erreur : qu’il ait demandé la mort d’un innocent, que son entourage proche se révèle être la vraie menace, ou alors que ce soit lui dont on a demandé l’assassinat en premier, le résultat tourne toujours au cauchemar et chaque vie bascule dans l’incompréhension, puis dans l’horreur. Tous ceux qui viennent voir Usobuki se prétendent victimes de personnes dangereuses, ou expliquent qu’ils ne veulent que sauver leur prochain. Mais notre assassin nihiliste se moque totalement du bien et du mal, tout ce qui l’intéresse c’est de mettre les gens face à eux-même, aux conséquences de leurs actes, aux tréfonds de leur âme et aux pulsions inavouables qui y sont tapies. Le reste n’est qu’un jeu, entre plan machiavélique et manipulation experte :
« Je ne tue personne.
J’admire juste les gens
en train de mourir
parce qu’ils sont persuadés
de le devoir.«
Contrairement aux autres titres qui aiment démarrer sur des personnifications du bien et du mal bien distinctes pour les rapprocher doucement, au fil des tomes, Perfect Crime confie le rôle d’observateur de la société au héros de son histoire – et ainsi au lecteur – et offre une boîte de Pandore, celle du crime censé tout résoudre. Mais comme dans la légende, il n’en ressort que les maux de l’humanité : vice, tromperie, orgueil, passion, folie… et la Mort, bien entendu. Le format de la nouvelle permet de passer d’une histoire à l’autre, à l’image des épisodes d’une série TV où tout se joue sur le twist final, toujours attendu mais qui sait pourtant rester efficace.
Avec trois volumes à son actif, un 4e qui sort en octobre et même un film live qui arrive au Japon en 2018, voici donc une autre façon de profiter d’un bon thriller…
Anguilles Démoniaques, Je voudrais être tué par une lycéenne, Assassins et Perfect Crime sont quatre œuvres récentes parmi des dizaines d’autres car le thriller et le manga vont de pair depuis longtemps, à l’image du roman et du cinéma. Cette thématique offre pléthore de bons seinens et de mangakas doués pour les rebondissements, pour les décors flippants ou pour retranscrire la peur et la folie avec brio ne manquent pas…
Alors quel est, pour vous cher lecteur, le meilleur des thrillers ?
1 réponse
[…] que son rythme cardiaque. Nous avons déjà publié un article avec quelques recommandations, mais il date de 2017 et il était temps de vous faire découvrir les nouveaux titres de ce genre si passionnant et […]