[Japanime] Été 2017 : les nouvelles destinations animées de vos vacances
La chaleur frappe de plein fouet notre pays, signe de l’arrivée de l’été. Qui dit été, dit nouveaux animés ! Comme chaque saison nous vous invitons à découvrir cette vague de série. Viennent ensuite les tendances estivales. Rappelons que vous pouvez cliquer sur le titre des séries afin d’en découvrir une bande-annonce. C’est désormais une habitude, en guise de conclusion, vous retrouverez les attentes de l’équipe !
Nous espérons que vous trouverez de quoi vous divertir pour les trois mois à venir. Bonne lecture !
Les séries qui ensoleilleront votre été
Pour ne pas changer, les adaptations de mangas sont les plus présentes et quelques-uns sont publiés en France à commencer par la comédie romantique Loves & Lies, disponible chez Pika et qui est animé par Liden Films. Amateurs d’ambiance historique ? Réjouissez-vous car Altaïr, commercialisé par Glénat s’anime grâce au studio Mappa ! Toujours chez Mappa, il y a Gambling School que vous venez peut-être de découvrir puisque sa version manga a été mise en vente cette semaine chez Soleil. Depuis 2004, Saiyuki (Auparavant disponible chez Panini) n’était plus revenue sous le format de série. Ceci ne sera bientôt plus le cas puisque la dernière itération de la franchise, Saiyuki Reload Blast va débarquer sur les écrans grâce au jeune studio Platinum Vision. Bien que sa version papier ne soit pas éditée chez nous, New Game! est de retour avec une seconde saison via Dogakobo.
Du côté des inédits, que ce soit dû à la non présence du manga original dans nos contrées ou par l’absence de précédente adaptation animée, il y a du choix. Tout d’abord, les habituelles tranches de vie mêlée à la comédie qui se situent dans un cadre scolaire. Nous pouvons citer Aho Girl (Diomedea), Centaur no Nayami (Emon), Hajimete no Gal (NAZ) ou encore Keppeki Danshi! Aoyama-kun (Hibari). Peut-être un peu plus original, Nana Maru San Batsu de TMS Entertainment puisque la série est tournée autours d’organisations de quiz. Vous souhaitez voir de l’action ? Alors intéressez-vous à Jikan no Shihaisha de Project No.9. Quelques titres de romance homosexuelles sont également là que ce soit avec des hommes dans Hitorijime my Hero (Encourage Films) ou avec des femmes pour Netsuzō Trap (Creators in Pack) et Skirt no Naka wa Kedamono Deshita (Magic Bus). Deux projets sortent un peu plus du lot lorsqu’on parcourt la liste des nouveautés, Ballroom e Yōkoso et Made in Abyss. Le premier, animé par Production I.G est un shônen ayant pour thématique la danse de salon et le deuxième, de Kinema Citrus est un seinen d’aventure dans un univers fantastique. Comme à chaque fois, des productions originales vont arriver au Japon. Sans surprise, le combo comédie / tranche de vie est présent avec quelques séries. Sont dans ce cas Action Heroine Cheer Fruits de Diomedea ou Hina Logi: from Luck & Logic (Dogakobo), spin-off de Luck & Logic diffusé en 2016. Le studio Pierrot nous propose une tranche de vie romantique, Konbini Kareshi. Co-produit par Actas et Studio 3Hz, Princess Principal nous emmènera dans les aventures d’une bande de jeunes espionnes. Pour les suites, nous pourrons retrouver Jigoku Shôjo Yoi no Togi (Deen), quatrième saison d’une franchise également connue sous le nom La Fille des Enfers qui fait son retour après 9 ans d’absence. Également en saison 4, Senki Zesshô Symphogear AXZ de Satelight. Terminons avec ce qui pourrait être l’un des événements de la saison, The Reflexion: Wave One de Deen. Il s’agit d’une série de super-héros co-créée par l’un des piliers de l’univers des comics, Stan LEE ! L’autre homme aux manettes est Hiroshi NAGAHAMA, réalisateur de Mushishi.
Les light novels ne sont pas en reste avec la nouvelle série de la franchise Monogatari Series, Owarimonogatari 2, toujours chez Shaft. La machine Fate se relance également avec son premier spin-off, Fate/Apocrypha qui est animé par A-1 Pictures. Vous trouvez que nous n’avons pas encore assez de tranche de vie ? Alors en voici de nouvelles ! Vous préférez quand ce genre est mélangé avec de l’humour ? Intéressez-vous à Gamers! de Pine Jam et Tenshi no 3P! de Project No.9. Avec de la romance ? Yôkoso Jitsuryoku Shijô Shugi no Kyôshitsu e (Lerche) est là pour vous. Voilà enfin le surnaturel avec Isekai Shokudô (Silver Link) et Yôkai Apâto no Yûga na Nichijô (Shin-Ei Animation). Terminons le tour d’horizon de ce support avec l’action fantastique proposée par Isekai wa Smartphone to Tomo ni (Production Reed) et la science-fiction de Knight’s & Magic (Eight Bits).
En ce qui concerne les adaptations de romans, nous pouvons compter sur Clione no Akari, un drame du studio Drop. Dans un registre sportif, Dive!! de Zero-G nous propose de suivre un club de plongeon avec pour but final les Jeux Olympiques de Tokyo. Pour finir, notons la présence de Vatican Kiseki Chôsakan par J.C. Staff, centré sur deux personnages qui sont chargés d’enquêter sur la véracité des miracles.
Terminons cette présentation des nouveautés estivales avec les séries tirées de jeux vidéo. Parmi celles-ci, nous pouvons citer Battle Girl High School, adaptation d’un jeu smartphone par Silver Link. Sur le même support, Gonzo nous propose 18if. Finissons avec les samouraïs de Katsugeki/Tôken Ranbu qui signent le retour du studio Ufotable.
Les tendances estivales en chiffres
Pour cette nouvelle saison, un peu moins de 50 séries nous sont proposées et plus d’un tiers d’entre-elles sont tirées de mangas. Les éditeurs japonais qui bénéficient d’adaptations sont Kôdansha (5), Ichijinsha (3), Kadokawa (2), Shûeisha (2), Square Enix (2), Earth Star (1), Hôbunsha (1), Suiseisha (1), Takeshobô (1) et Tokuma Shoten (1). Pour compléter cette vague de nouveautés, nous avons le droit à 10 œuvres originales, 9 adaptations de light novels, 5 versions animées de jeux vidéo et 3 romans. Environ un tiers des titres proposés n’ont jamais connu d’adaptations par le passé. Par rapport à l’an passé, cette fournée estivale comporte un nombre stable de séries.
En ce qui concerne les genres représentés, pas de changement puisqu’en tête, nous retrouvons la tranche de vie, la comédie, l’action / aventure et des univers fantastiques. Toutefois, d’autres sont un peu plus représentés que d’habitude, à l’image de la romance / drame ou du duo mystère / thriller. Pour finir, nous avons également un peu de science-fiction, de sport, de musique et de thématiques historiques.
Dans trois ans, les Jeux Olympiques de Tokyo seront organisés et chaque saison, on retrouve régulièrement un sport qui n’avait jamais fait son apparition sur les télévisions japonaises. Cette fois-ci, c’est le plongeon avec Dive!!. Il ne serait pas surprenant que ces découvertes de sports en animation liés aux Jeux Olympiques soient de plus en plus nombreuses puisque le genre marche plutôt bien au Japon, et c’est l’occasion rêvée de profiter de l’actualité future.
Terminons cette petite analyse des tendances avec les studios présents. Fait inhabituel, aucun ne dépasse les deux productions alors qu’il est courant qu’un ou deux d’entre eux aient trois ou quatre séries à produire pour les trois mois à venir. Citons tout de même ceux qui en ont deux. Il s’agit de Deen, Diomedea, Dogakobo, Mappa, Project No.9, Silver Link et TMS Entertainment.
Été 2017 : Les attentes de la rédaction
Fabien : Cet été, plusieurs séries disposent d’un gros potentiel qualitatif, que ce soit Altaïr, Gambling School ou encore Made in Abyss. Toutefois, celle qui m’intéresse le plus est Ballroom e Yōkoso, aussi connu sous le nom Welcome to the Ballroom. Il s’agit d’un shônen dont le sujet principal est la danse de salon. Une thématique peu commune que nous découvrirons via le point de vue du lycéen Tatara Fujita qui va commencer à s’intéresser à cette discipline après avoir été sauvé par un danseur professionnel. Un scénario plutôt classique, mais quand l’on voit les bandes-annonces, l’équipe de production ou encore les couvertures du manga original de Tomo TAKEUCHI, la série gagne en intérêt. Bien que les rôles de réalisateur et de scénariste soient occupés par des novices à ces postes, nous retrouvons une grande figure du character design, Takahiro KISHIDA dont le travail a pu être observé sur Lain, Durarara!! ou Haikyû!!. Le compositeur n’est pas à craindre non plus, puisqu’il s’agit de Yūki HAYASHI que l’on a pu écouter sur Haikyû!!, Death Parade ou My Hero Academia. Le tout est réuni au sein du studio Production I.G. qui n’a rien à prouver sur la qualité de l’animation lorsqu’il travaille sur des séries animées sportives.
Nous devrions donc avoir droit à une série visuellement impressionnante, sur un scénario classique mais que l’on peut espérer efficace avec un héros masculin pour un sujet habituellement plus féminin. Shônen oblige, nous devrions voir des séquences d’entraînement et surtout des compétitions. De quoi nous en mettre pleins les yeux. La qualité sera-t-elle au rendez-vous ? Premiers indices à partir du 8 juillet sur Amazon Prime Video.
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Dorothée : À défaut de partir en vacances, ma watch list de l’été sera sous le signe du voyage. À commencer par un Empire Ottoman alternatif avec Shôkoku no Altair. L’histoire de Mahmut, un jeune pacha qui parcours le royaume accompagné de son aigle pour maintenir la paix. Le fait que le manga d’origine soit écrit par un diplômé en Histoire de l’Empire ottoman laissait déjà présager de bonnes choses pour la version papier, éditée chez nous par Glénat. Mais l’adaptation animée a aussi de quoi nous faire baver, car c’est le studio MAPPA (Rage of Bahamut, Terror in Resonnance) qui est aux commandes. Oui oui, le studio créé par Masao MARUYAMA, le parrain d’Animé 100 de Japan Expo. Et bien que celui-ci ne travaille pas lui-même sur Altaïr, le réalisateur est tout de même Kazuhiro FURUHASHI, qui compte parmi ses réalisations Kenshin le Vagabond ou Mobile Suit Gundam Unicorn. Cela fera-t-il passer Altaïr à un niveau supérieur par rapport au Arslan du studio Linden Films ?
Oui mais si cela ne suffit pas à étancher ma soif d’aventure ? Deux autres options s’offrent alors à moi. Se lancer dans un tour du monde pour enquêter sur de potentiels miracles en compagnie de deux prêtres du Vatican dans Vatican Miracle Examiner, l’adaptation par J. C. Staff du light novel de Rin FUJIKI illustré par Thores SHIBAMOTO. Ou alors plonger carrément dans le passé pour partir en chasse de démons qui dévorent le temps dans Chronos Ruler, adaptation toujours du manga de Ponjea. Comme quoi, l’été s’annonce malgré tout assez dépaysant !
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Paul : Cet été j’ai envie de fantasy et d’aventure avec des grands espaces, de rêver un peu quoi. Mon attente s’oriente donc vers Made in Abyss, signé par le studio Kinema Citrus (Barakamon, Kuma Miko) et qui arrive le 7 juillet chez Wakanim. Dans un univers fantasy-rpg-esque à souhait existe un gouffre mystérieux remplit de trésors et de créatures inconnues, Abyss, où seuls s’aventurent des gens comme Rico, une jeune orpheline qui part à l’aventure avec un étrange androïde à l’apparence de petit garçon. Le trailer présente un chara-design qui me fait fondre mais qui montre aussi un soucis du détail et des décors gigantesques ! Et puis bon, à la réalisation il y a quand même Masayuki KOJIMA, réalisateur de Piano Forest et de l’anime de Monster, au storyboard sur Abenobashi, et j’en passe.
Sinon, en plan B il y a Keppeki Danshi! Aoyama-kun, qui semble lorgner sur la comédie loufoque à base de football. Dans cet anime des studios Hibari (Major, Monster Strike), Aoyama est un jeune génie du football qui a la chance de représenter le Japon lors de grandes compétitions. Seulement voilà, il est extrêmement maniaque de la propreté : il ne veut pas toucher le ballon avec sa tête, ne fais pas de tacle et lorsqu’il doit faire une touche, il utilise des gants… Voilà qui promet un style de jeu assez unique et les rôles secondaires ont l’air assez déjantés, SD à l’appui qui plus est. Et les SD, ça manque de nos jours, vous ne trouvez pas ?
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Léonard : Ma principale attente de cet été sera la saison 2 de New Game, adapté d’un yonkoma issu du magazine Manga Time Kirara Carat, qui nous fait suivre le quotidien d’un studio de développement de jeux-vidéo. J’ai hâte de retrouver ses sympathiques personnages et son ambiance colorée, tous ces éléments qui ont fait de la première saison un condensé de bonne humeur ! La série sera toujours réalisée par Dogakobo, ce qui devrait assurer une animation de qualité, ce studio étant habitué des productions du genre comme cet hiver avec Gabriel DropOut. Mais ce qui me semble surtout prometteur dans cette saison 2, c’est le développement possible des personnages : étant donné la fin de la première saison, l’histoire est vouée à se poursuivre avec de nouveaux enjeux divers. Et surtout l’arrivée de nouveaux personnages qui vont faire grandir un groupe déjà bien fourni. Enfin ce sera une bonne manière d’attendre les futures adaptions des magazines Manga Time, avec cet automne Blend S et surtout Yuru Camp en 2018 !
Dans le même thème, je garderai aussi un œil sur Gamers, adapté d’un light novel de Sekina AOI (Seitokai no Ichizon), centré sur un club lycéen dédié aux jeux-vidéo. Une série qui signera le passage à la vitesse supérieure du jeune studio Pine Jam (Tawawa on Monday et Mahou Shoujo Nante Mouiidesukara) puisqu’il s’agira de leur première série au format standard de 25 minutes. Et enfin, pour un peu de comédie romantique, ce sera direction Love & Lies, l’adaptation par LIDEN FILMS (Yamada-kun and the Seven witches, Akashic Records of Bastard Magical Instructor) du manga de Tsumugi MUSAWO, édité chez nous par Pika Édition, pour savoir si l’Amour peut l’emporter sur un mariage arrangé d’après des critères génétiques… Tout un programme !
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Jean-Baptiste : Pour ma part, cet été j’attends surtout la seconde partie d’Owarimonogatari. La série diffusée fin 2015 laissait encore pas mal de questions en suspens et je salive donc rien qu’à l’idée de voir se dessiner un semblant de conclusion à cet arc ! J’apprécie tout particulièrement la façon dont l’auteur de ce roman fleuve, Nishio Ishin, a su s’approprier différents folklores et les plier à sa volonté à la seule force de sa plume. L’humour qui anime ce récit a toujours su me faire sourire, tout comme les dialogues qui constituent la quintessence des « Monogatari », même s’ils sont parfois tellement dynamiques qu’ils laissent le spectateur sur place.
Et même si je suis loin d’être un fanatique de Shaft, j’ai toujours trouvé que l’esthétique typique de ce studio se mariait très bien avec les différentes œuvres de Nishio Ishin, qui fait la part belle à un quotidien extraordinaire fascinant et troublant. Owarimonogatari en est d’ailleurs le parfait exemple, puisque vient s’ajouter à une galerie de personnages déjà haute en couleur la fascinante et manipulatrice Oshino Ougi, dont personne ne semble pourtant remarquer l’aspect occulte, à l’image d’un yôkai qui se jouerait des autres protagonistes. Cette épopée, que je suis assidûment depuis la première heure, durant depuis 8 ans, ce n’est pas sans une pointe d’émotion que j’appréhende ce moment où l’aventure touchera à sa fin !