Des livres dans votre valise estivale : jeux, art, roman, il y en a pour tous les goûts !

L’été est la période idéale pour les lectures, les jeux, les découvertes. Comme l’an dernier, Journal du Japon vous propose différents livres qui combleront vos envies de découvertes pour lire, jouer, s’émerveiller, à la mer, à la campagne, à la montagne …

Une vrai valise littéraire et estivale !

Et si vous profitiez des vacances pour vous initier aux échecs japonais ?

shôgi initiation livreVoici un livre qui ne prendra pas beaucoup de place dans votre valise mais qui vous offrira de bons moments de jeux. Si vous êtes amateur d’échecs, vous pourrez découvrir de nouveaux horizons grâce au Shôgi, les échecs japonais.

Le livre est compact et très bien construit. Après une introduction définissant le shôgi, son histoire, son développement, ses particularités et les gains en imagination et en stratégie qu’il apporte aux joueurs d’échecs « classiques », les chapitres pratiques et très concrets se succèdent.

Il faut avant tout bien connaître les règles, en particulier celles qui sont nouvelles par rapport aux échecs pratiqués en occident :
– la promotion : les pièces qui parviennent à entrer dans la zone offensive sont « promues », deviennent plus fortes et peuvent faire de nouveaux mouvements.
– le parachutage : lorsqu’une pièce est capturée, elle n’est pas morte mais « prisonnière ». Elle peut ensuite être remise en jeu presque n’importe où sur le shôgiban (plateau). Cette possibilité rend la partie très dynamique, avec des renversements possibles en un seul parachutage !

shôgi initiation livreLes différentes pièces sont ensuite présentées : nom français et japonais, équivalence avec les échecs (quand elle existe), notation, nombre de pièces par joueur, précisions, astuce pour retenir la pièce (car ce sont des kanjis qui ornent les pièces du shôgi) et enfin promotion. Si le roi, le pion, le cavalier, la tour et le fou sont communs au shôgi et aux échecs, il existe de nouvelles pièces : général d’or, général d’argent et lance.

Viennent ensuite des pages consacrées à la stratégie. Différentes approches sont proposées : comment mater le roi (2 exemples de mat simples, 2 exemples de mat avec promotion et 1 exemple de mat avec parachutage), comment débuter sa partie (les bons coups et ceux à éviter absolument), comment se protéger (3 façons de protéger son roi), comment exploiter ses différentes pièces. 

shôgi initiation livreEt pour travailler sur les fins de partie, des problèmes de mat sont présentés : au lecteur de les résoudre (les réponses sont détaillées dans les pages suivantes).

Il y a enfin des pages évoquant les mangas consacrés au shôgi.

Un petit livre très bien fait, complet, à emporter partout.

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

Et pour ceux qui se demanderaient : mais comment je me procure un jeu de shôgi ? La fédération française de shôgi vous propose un jeu à imprimer (pièces et plateau) sur son site internet (sur lequel vous trouverez de nombreuses informations : sur le shôgi mais aussi sur la fédération, les compétitions, les actualités de la fédération, des liens pour jouer en ligne, une boutique pour acheter des jeux en bois, des livres).

 

Tout savoir sur La Grande Vague de Hokusai grâce à un petit livre très complet …

Hokusai la Grande vagueLa Grande Vague de Hokusai est une estampe polychrome réalisée vers 1831. Elle est probablement l’œuvre d’art japonaise la plus célèbre au monde. Ce petit livre richement illustré et écrit par Timothy Clark, conservateur en chef des collections japonaises au British Museum, dévoile au lecteur la création mais aussi la diffusion et l’influence auprès des artistes du monde entier de cette estampe originale.

Il faut avant tout replacer l’œuvre dans son contexte artistique historique (le marché des estampes de l’époque), mais également dans la vie du peintre (des pages passionnantes montrent que le maître a travaillé à plusieurs reprises sur des vagues, dont on peut admirer l’évolution au fil des illustrations, avant d’aboutir à cette estampe). 

Cette estampe fait partie des Trente-six Vues du Mont Fuji. Le Fuji tient une place sacrée dans le cœur des Japonais et dans celui de Hokusai comme le rappelle subtilement l’auteur.

Il faut savoir que ce n’est pas cette estampe qui a connu au départ le plus grand succès au Japon, les Japonais lui préférant celle qu’on appelle Le Fuji Rouge. Mais La Grande Vague a très vite étonné et enthousiasmé par la profondeur que Hokusai a réussi à créer, par les nombreux bleus qui sont utilisés (comme le bleu de Prusse) et techniques de dégradés. Une modernité impressionnante pour l’époque.

L’auteur explique ensuite que le British Museum possède trois tirages de cette estampe et livre des informations sur leur ancienneté et la façon de l’évaluer (couleurs, petits défauts).

Puis il livre au lecteur de précieuses informations sur la diffusion de l’œuvre dans le monde entier. Le Japonisme est très fort en Europe (une photographie de Stravinsky et Debussy dans le bureau de ce dernier laisse apparaître sur le mur La Grande Vague, cette estampe faisant office de couverture de la première partition de La Mer de Debussy). Puis la vague envahit les mouvements d’art alternatif.

Une vie longue et dense pour une œuvre qui, « par sa force graphique et son pouvoir évocateur, se prête donc à toutes les interprétations. C’est le propre des œuvres majeures ».

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

 

Sato San, le maître des corsets : l’homme qui magnifiait les femmes …

Sato San, le maître des corsetsC’est un roman mêlant sensualité, beauté et zen que Roland Brival a écrit d’une plume délicate.

Shiro Sato naît donc au début du XXe siècle à Osaka. Sa mère est une couturière talentueuse et de nombreuses belles clientes se pressent chez elle pour essayer des corsets somptueux. Le jeune garçon en est tout émoustillé.

Dès l’âge de 14 ans, il devient l’élève de sa mère. Elle lui apprend à broder avec des points minuscules qui créent comme des aquarelles sur les tissus. Il complète sa formation par un apprentissage chez un maître des couleurs qui lui apprend à utiliser des végétaux pour créer de nouvelles couleurs.

« Parfois, le maître l’emmenait dans une pièce où se trouvaient rangés des dizaines de coupons de tissus différents :
– Regarde ce jaune, lui disait-il, et imprègne-toi de son éclat. Laisse-le te pénétrer pendant que tu respires, et se dissoudre dans ta chair. Car l’œil ne suffit pas pour comprendre ce que l’on voit. Il faut que tout le corps participe à l’élan de la rencontre pour que le résultat soit conforme à ce que tu ressens. »

Mais comment résister à la tentation au milieu de toutes ces femmes ? Il découvrira la sensualité, le désir, mais aussi la perte de contrôle, la frustration. Que veut-il, que cherche-t-il ? Une de ses clientes lui tiendra un discours marquant :

« Un homme est celui qui parvient, au-delà de toutes ses cuirasses, à donner aux autres l’essentiel de lui-même. Parfois, il suffit d’une caresse, ou d’un simple regard pour qu’une femme se sente touchée en plein cœur. Mais, vous, qu’avez-vous à donner ? Rien, il me semble. Vous n’êtes qu’une pauvre marionnette livrée au désir de chacune d’entre nous, mais de vous-même, vous ne parlez jamais, et vous vivez terré dans votre caverne. »

Entre rencontre avec un moine errant, visite dans sa famille maternelle dans le Tohoku et méditations dans un monastère perdu dans la montagne, Sato San cherchera son chemin vers la maîtrise de son corps, de son esprit et de son art.

Quelques années après la fin de la guerre, il se rendra en France où il développera son art pour des clientes fascinées.

Lors de la traversée des océans, c’est le bleu de la mer qui le fascine :

« Ici, la couleur devenait à ce point versatile qu’elle se renouvelait sans cesse, déployant toute la palette possible de sa gamme, si bien que l’on passait par une multitude de graduations dont l’œil ne parvenait à enregistrer qu’un nombre limité. Pour en saisir l’essence, il fallait accepter de se perdre dans cette matière liquide dont la consistance et la souplesse évoquaient celles de la soie, et se laisser dissoudre jusqu’à ne plus rien percevoir d’autre qu’un immense tunnel où s’éteignait le regard. »

Il créera pour les femmes, pour magnifier leur corps mais également réparer leur âme. Et si un corset n’était pas qu’une pièce de tissu brodé, mais un moyen de trouver sa propre voie …

Un livre tout en sensualité, en toucher, en couleurs et en miroitements.

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

 

Et on n’oublie pas les plus jeunes avec un coffret consacré à Chi, le chaton tout mignon !

chi-les-indispensables-glenatLes éditions Glénat Jeunesse comblent les enfants avec ce coffret très complet à emporter en vacances. Ils trouveront dedans : le premier volume des aventures de Chi en format poche (écrit bien gros pour les lecteurs débutants et avec de nombreuses illustrations), un livret de jeux (compter des poissons, trouver des différences, faire des mots croisés, mots mêlés … avec à l’intérieur une double page de stickers), un livret de souvenirs de vacances (avec des illustrations de Chi, des encarts pour coller des photos, des pages pour parler de soi, de ce qu’on aime manger, de ses animaux préférés etc.) et enfin un cahier de coloriage (colorier Chi, mais également sa famille et de nombreux motifs).

Le coffret n’est pas trop encombrant par sa taille (12 x 17,3 cm) et sa fermeture magnétique est très facile à manipuler par les petits. Et il reste même de la place pour glisser quelques coquillages, petits cailloux ou fleurs trouvées pendant les vacances. 

Une très bonne idée pour les amoureux de Chi !

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

 

Journal du Japon vous souhaite de très bonnes vacances !

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez aussi...

Verified by MonsterInsights