[Chronique] Mi-saison Japanime : nos conseils pour admirer les animes en fleur du printemps
Le printemps et les animes, un classique indémodable… Encore plus si l’on sait ce qu’il ne fut pas rater et les séries qui, au contraire peuvent-être oubliées ! Pour son 4e numéro, nos chroniques japanime de mi-saison sont donc de retour !
Après avoir testé les principales séries sur leurs premiers épisodes, on vous aide à y voir plus clair : quelles séries tiennent la route, lesquelles nous ont mis le doute et qu’elles sont celles qui, rapidement, nous ont mis en déroute ? Les membres de la rédactions ont fait le tour des animes du printemps 2017 et vous présentent leur premier bilan de la saison !
Le retour des blockbusters que vous attendiez…
My Hero Academia – Saison 2
Épisodes : 8/25 – ADN
Suivez Izuku et tous ceux de la seconde A dans le grand Festival de Sport de la YUEI mais ce ne sera pas tout ! Même s’ils ont résisté à l’Association des Vilains, nos héros ont encore tout à prouver aux yeux du monde et devront se dépasser pendant le Festival de Sport de l’Académie YUEI mais par la suite également ! De nouveaux challengers viendront mettre au défi Izuku et ses amis ! Sauront-ils faire face et se montrer aussi forts et même plus forts que les seconde B ?
Charlène : Je crois qu’on le sait tous à présent mais My Hero Academia, c’est juste mon gros coup de cœur de ces derniers mois. Résultat, je continue de tout suivre avec avidité. Et cette nouvelle saison ne fait pas exception ! Bon, niveau intrigue, c’est sûr le format papier est déjà bien avancé, mais voilà, observer nos apprentis héros bouger à l’écran ça n’a pas de prix. Le studio Bones réalise à nouveau un bel exploit : les expressions, l’ambiance, la musique, l’action… Tout est très bien dosé, et on ne peut que vibrer encore d’avantage pour Izuku et ses camarades.
Fabien : Après une première saison au rythme lent n’adaptant que le tout début de l’histoire originale, nos aspirants super-héros font face à une nouvelle épreuve avec l’arrivée du tournoi de l’académie Yuei ! Un passage intéressant de la série qui n’est pas avare en action. Si l’on y ajoute le travail d’animation de Bones, le tout est agréable à regarder, et vu le rythme le prochain arc devrait arriver pour la deuxième partie de la saison, cet été, ce qui promet du très bon !
L’attaque des Titans – Saison 2
Épisodes : 8/12 – Wakanim
Dans un monde ravagé par des titans mangeurs d’homme depuis plus d’un siècle, les rares survivants de l’Humanité n’ont d’autre choix pour survivre que de se barricader dans une cité-forteresse. Le jeune Eren, témoin de la mort de sa mère dévorée par un titan, n’a qu’un rêve : entrer dans le corps d’élite chargé de découvrir l’origine des titans, et les annihiler jusqu’au dernier…
Charlène : Pour les fans de la série, c’est un plaisir de retrouver nos personnages fétiches à l’écran ! Pour ceux qui auraient continué le titre en version papier, pas de nouveautés par contre. Juste ravis de revoir le tout en mouvement. Car le must de L’attaque des titans c’est bien ça : la musique, l’action, le tout dans un anime qui envoie toujours du feu de dieu, même si l’intrigue est pour le moment connue ! Belle réussite une nouvelle fois de la part de WIT Studio. Et hâte de voir la suite.
Fabien : Quatre ans après sa première saison, la franchise est de retour avec un format de 12 épisodes. Cela peut déplaire à beaucoup, mais en échange on a droit à une animation de qualité, ce qui n’était pas toujours le cas auparavant, où les plans fixes étaient nombreux. Cette fois, on en prend constamment plein les yeux, avec un arc doté de nombreux affrontements ! L’histoire suit également son cours avec des réponses mais aussi de nouvelles questions. Sans surprise, pas de déception pour cette saison 2 qui se sera faite attendre. En espérant que cette fois-ci on doive patienter moins longtemps pour connaître la suite…
Boruto – Naruto Next Generations
Épisodes : 8/? – ADN
Les grands affrontements dans le monde des ninjas appartiennent désormais au passé. Le village de Konoha est entré dans une ère de paix. Boruto, le fils du 7e Hokage, vit mal d’être dans l’ombre de son éminent paternel. Il ne se doute pas qu’une nouvelle menace plane sur eux… La légende de la nouvelle génération commence maintenant !
Charlène : C’est peut-être l’anime que je suis avec le plus d’envie après MHA ! J’avais décroché depuis longtemps de l’anime et des films de Naruto, continuant avec le format papier. Mais là je voulais découvrir Boruto de A à Z, donc je fais les deux versions et franchement, l’anime renvoie à la bonne ambiance nostalgique des premiers Naruto. Et on adhère ! Les premiers épisodes mettent bien en place le quotidien tout en distillant petit à petit le fil rouge qui dirigera la série, et qui concerne Boruto lui-même. En gros, suivre la nouvelle génération c’est chouette, et le lien avec le monde technologique d’aujourd’hui bien géré également. Bref, un anime à suivre absolument !
… Qui ne sont pas les seuls à mériter une suite
Rage of Bahamut : Virgin Souls
Épisodes : 7/24 – Amazon Prime Video
Il y a 2000 ans, un dragon géant surnommé « Bahamut » menaça le monde. Mettant de côté leurs différends, les humains, les dieux et les démons scellèrent son pouvoir et divisèrent la clé du sceau en deux, confiant une moitié aux dieux et l’autre aux démons. Vivant dans un monde en paix, une humaine va bousculer cet équilibre en volant la partie laissée aux dieux. Mais dans quel but ?
Fabien : Suite directe de Rage of Bahamut : Genesis, Virgin Soul prend le temps de développer son intrigue, contrairement à son aîné qui avait tout expédié dans les derniers épisodes. Cette fois-ci, l’histoire avance tranquillement et le fil rouge de la série commence à se montrer, luxe que n’avait pas la première série de 12 épisodes puisque cette suite en fera le double. On y retrouve la même ambiance avec une nouvelle héroïne intéressante et assez mystérieuse qui se retrouve en plein conflit entre humains, dieux et démons. Si l’on y ajoute la qualité visuelle proposée par Mappa, nous tenons là l’un des immanquables du printemps !
Quentin : Avec cette saison, on reste toujours dans l’univers très sombre de Shingeki no Bahamut : les démons réduits en esclavage, un roi implacable et sans pitié, Kaisar partagé entre son éthique et ses devoirs de chevaliers… Et au milieu de tout ça, on a le personnage de Nina : jeune fille innocente qui apporte un peu de légèreté dans ce monde corrompu. Un dosage réussi pour une seconde saison qui se révèle tout à fait légitime et toujours aussi captivante !
The Eccentric Family – Saison 2
Épisodes : 7/12 – ADN
La suite des aventures de Yasaburô et ses amis ! Mais qui est Yasaburô ? Yasaburô, le troisième fils de la famille Shimogamo compte bien profiter de ses pouvoirs et de sa vie de Tanuki dans un monde où humains, Tengus et Tanuki vivent ensemble. Mais que lui réserve l’avenir ? Saura-t-il faire face aux épreuves qui l’attendent et se montrer plus rusé que les autres ?
Fabien : Vous avez apprécié les aventures de la famille de tanukis Shimogamo il y a quelques années ? Cette suite est faite pour vous puisqu’elle reprend la recette de la précédente série, en y ajoutant de nouveaux personnages tout aussi étranges. Et le contexte est toujours aussi déjanté ! Humour, romance, tranche de vie, rivalité et même du drame, on trouve tout cela dans la série. Un mélange des genres une fois de plus très réussi, qui ne peut que ravir les fans de la première heure. Sinon, il est toujours temps de se rattraper en regardant la première saison !
Nobunaga no Shinobi – Saison 2
Épisodes : 7/26 – Crunchyroll
En 1555, tandis que les royaumes se livrent à des luttes intestines, un homme est porté par un rêve un peu fou : arriver à unifier le Japon par la force. Son nom : Oda Nobunaga. Admirant le but qu’il s’est fixé, une jeune apprentie ninja, Chidori, rêve à son tour d’assister celui qui deviendra le plus célèbre seigneur de guerre du Japon…
Léonard : Cette série au format court continue sur sa lancée. Avec une Chidori toujours aussi mignonne et un humour efficace, chaque épisode est un bon moment à passer. L’aspect historique n’est, encore une fois, pas en reste et l’anime saura ainsi plaire aux amateurs d’histoire nippone, sans perdre les néophytes (comme moi).
Vous préférez une touche d’originalité ?
KADO : The Right Answer
Épisodes : 7/12 – Crunchyroll
Kôjirô Shindô travaille pour le ministère des Affaires étrangères. Tandis qu’il part en voyage d’affaire en avion, un mystérieux cube apparaît dans le ciel, absorbant l’appareil et tous ses passagers. Ce cube porte un nom : « Kado ». À l’intérieur, un être extraterreste, Yaha-kui zaShunina, annonce qu’il va s’immiscer dans les affaires du Japon. Shindô endosse le rôle de médiateur, mais le gouvernement décide d’envoyer une femme, Saraka Tsukai…
Em : L’arrivée d’un alien bienveillant et altruiste bouleverse les croyances des humains face à l’étranger, ici total, et face à la gestion de l’inconnu. L’histoire se construit autour des négociations locales et internationales (l’occupation de lieux, l’énergie…) mais la thématique est celle, philosophique, des valeurs humaines (la solidarité, l’intégrité…). Malgré un graphisme lisse au dynamisme un peu rigide, un suspens sous forme d’interrogations s’installe : l’alien est-il vraiment gentil ? Les humains finiront-ils par l’agresser ? Quel sera le dénouement ?
Fabien : S’il ne fallait retenir qu’une série ce printemps, ce serait celle-ci pour moi ! Une véritable pépite venue de Toei Animation que personne n’attendait vraiment et qui aborde une thématique rare en japanimation : la politique. Quand cela s’ajoute à la science-fiction, nous avons là une série qui fait figure d’OVNI dans le milieu. Qui plus est, son animation en 3D CGI est de très bonne facture, ce qui est très rare. Au programme ? Évolutions technologiques offertes au Japon, crises entre les pays membres de l’ONU et critique réaliste de la société dans laquelle nous vivons. Prochaine étape de la série, l’évolution de l’espèce humaine ?
Tsuki ga Kirei
Épisodes : 7/12 – Crunchyroll
Les années collège dans la ville de Kawagoe ! Kôtarô travaille dans une librairie et il aimerait devenir écrivain. Akane est une jeune fille pleine d’énergie qui adore courir. Ils se retrouvent tous les deux dans la même classe et doivent s’occuper des équipements d’un festival de sport. Une relation naît doucement, malgré leurs caractères opposés, notamment à travers les nombreux échanges qu’ils ont sur LINE, un logiciel de discussion.
Fabien : Envie de douceur et de romance légère ? Cette série est faite pour vous. Au début, lorsque l’on sait que les protagonistes sont des collégiens, on peut penser que l’histoire sera niaise… Rassurez-vous, ce n’est pas le cas et notre couple est même très mature. De plus, tous deux se retrouvent face à des situations remettant en cause leurs perspectives d’avenir. À côté de ça, la romance avance certes tranquillement, mais avec une bonne qualité scénaristique. Ajoutons un superbe style visuel, qui va parfaitement avec l’ambiance de la série, et nous avons là une série que les amateurs du genre doivent absolument essayer.
Léonard : Mon coup de cœur de ce printemps ! Le duo de protagonistes est absolument adorable, avec une romance tendre et simple. Certains n’apprécieront sans doute pas la naïveté de la série, mais c’est pourtant elle qui la rend si agréable. Visuellement c’est aussi très sympa, avec un super boulot du studio Feel sur l’animation mais surtout les décors. Et le character design signé Loundraw convient à merveille pour cette douce romance.
Re:Creators
Épisodes : 7/22 – Amazon Prime Video
Sota Mizushino est un jeune lycéen fan d’anime et rêvant d’écrire son propre light novel. Alors qu’il regarde l’adaptation anime du light novel de mecha Vogelchevalier, l’iPad sur lequel il regardait la série crépite et l’entraîne dans le monde de l’anime. Lorsque, plus tard, Sota retourne dans son monde, il entraîne avec lui le personnage de l’anime, Celejia. Ils découvrent bientôt que sept autres personnages de différentes histoires et formes de médias sont réunis pour une bataille royale et doivent s’aligner sur leurs Créateurs pour survivre. Cela conduit Celejia et un PNJ du nom de Meteora à faire équipe avec Sota dans l’espoir d’utiliser sa connaissance sur eux à leur avantage, et trouver un moyen de retourner dans leur monde.
Fabien : Et si nos univers préférés prenaient vie sous nos yeux ? C’est le concept de cette série qui voit apparaître des personnages de mangas, anime, jeux vidéo et autres dans le monde réel. Nous voici face à ce qui se rapproche de la saga Fate mais avec son propre univers. Le studio Troyca nous propose une animation de grande qualité et les affrontements sont techniquement impressionnants. Pour le moment, l’histoire tient la route mais de nombreuses questions se posent. La série étant prévu pour une vingtaine d’épisodes, il est certain qu’elles trouveront des réponses. Vivement la suite !
Sekai no Yamizukan
Épisodes : 8/13 – Crunchyroll
Plongez dans le côté sombre de notre monde à travers une collection d’histoires imaginaires, mais parfois réelles. Qu’il s’agisse d’OVNI, de malédictions, de fantômes, de pouvoirs sensoriels, de civilisations disparues ou encore de légendes urbaines, tous ces récits ont un point commun : le mystère qui les entoure.
Paul : Très surprenant cet anime. En fait ce n’en pas vraiment un, car il est plus proche d’un livre d’audio. L’animation est réduite au minium, identique à ce que l’on voit dans les bandes annonces des mangas papiers, avec deux plans fixes qui glissent l’un par rapport à l’autre, ou de simples zooms/dézooms sur une image. Si la composante technique est donc rudimentaire, le scénario et la narration sont, eux totalement envoûtants, angoissants… TERRIFIANTS ! En 4 minutes et demi, chaque épisode vous emporte dans un récit mystérieux, qui s’assombrit de seconde en seconde. Démarrant sur une situation du quotidien avec un auto-stoppeur, un mari qui soupçonne sa femme, un fils qui fabrique un bonhomme de neige, chaque histoire glisse implacablement vers un fantastique inattendu : des ovnis, un yéti… Des mythes connus mais il est difficile de dire lequel va pointer le bout de son nez. De toute façon, avec ce format court, pas le temps de réfléchir, le climax arrive à toute allure et le twist final termine l’épisode en vous glaçant le sang. À ne pas regarder seul(e) la nuit, vous pourriez bien en faire des cauchemars !
Ou votre dose de Lights Novel de la saison…
Sagrada Reset
Épisodes : 8/24 – ADN
Dans la ville de Sakurada, près de la moitié de la population possède des super-pouvoirs. Kei Asai peut, par exemple, se rappeler avec exactitude tout ce qu’il a vu ou entendu. Misora Haruki, elle, est capable de revenir dans le temps ou de le réinitialiser (dans la limite de trois jours). Tous deux sont étudiants et membres du club « Service », que la mairie utilise pour surveiller les personnes dotées de super-pouvoirs et afin de préserver la paix. En combinant leurs pouvoirs, et parce que Kei peut se rappeler ce qu’il s’est passé même lorsque le temps a été réinitialisé, ils résolvent ensemble des affaires dans le cadre du club. C’est là que Kei entend parler de la pierre « MacGuffin » qui, malgré son apparence inoffensive, se révèlera être un élément indispensable à la survie de la ville entière.
Fabien : Voici l’une des surprises de ce printemps ! Sous ses airs de classique série de tranche de vie se cache un titre qui ne manque pas de scènes dramatiques, et qui nous propose des enquêtes liées à des pouvoirs surnaturels. Peu d’action, mais des histoires bien écrites avec des personnages attachants. Le fil rouge commence seulement à faire son apparition, mais sachant que 24 épisodes sont prévus, tout cela devrait être bien développé. Une série sortie de nulle part mais qui saura charmer les adeptes d’enquêtes et de tranche de vie dramatique.
Julien : Une ville pleine de gens avec des pouvoirs et du retour dans le temps ? Voilà le parfait cocktail pour un anime d’aventures qui surfe sur les thématiques à la mode… Sauf que non, Sagrada Reset est en fait bien plus subtil. Point d’action ici (ou si peu), mais plutôt de la réflexion, pour combiner astucieusement des pouvoirs souvent un peu inutiles afin de résoudre les problèmes anodins des citoyens, avec parfois des conséquences tragiques. Le tout mené par un duo de personnages atypiques et attachants, dans une ambiance douce façon tranche de vie. Étonnant, et intrigant !
Grimoire of Zero
Épisodes : 7/12 – Wakanim
En l’an 526, l’existence des sorcières et de leurs pouvoirs est méconnue du grand public et leurs pratiques restent un mystère pour les non-initiés. En ces temps vivait une créature mi-homme, mi-bête surnommée « la bête tombée en disgrâce ». Un jour, celle-ci est approchée par une sorcière, Zero, qui lui fait la promesse de lui rendre son apparence humaine en échange de son aide comme mercenaire. Ils se lancent alors à la recherche d’un livre contenant tout le savoir des sorciers, « le grimoire de Zero ».
Fabien : Les univers de fantasy, ce n’est pas vraiment pour moi. Pourtant cette série a réussi à me convaincre grâce à ses personnages intéressants et bien développés. À côté de ça, on a droit à une intrigue assez classique à base de magie, de recherche et de combats, mais elle a le mérite de bien faire son travail. À regarder pour les amateurs du genre, même si l’on sait que son histoire ne sera pas entièrement adaptée à cause de son format de 12 épisodes…
Julien : De prime abord, Grimoire of Zero se présente comme un anime heroic fantasy comme un autre : un univers médiéval fantastique où la chasse aux sorcières a tourné à la guerre civile et dans lequel une jeune sorcière part en quête d’un grimoire magique, en compagnie d’un mercenaire. Mais la série se démarque par son personne principal, Zéro, bien loin de la loli criarde que son chara-design laissait supposer, par la relation qui se nous avec son protecteur, et enfin par la forme de road trip presque tranquille que l’histoire adopte. Du moins jusqu’aux derniers épisodes qui viennent bousculer la formule, et attiser notre curiosité de voir dans quel sens la série va évoluer !
Kabukibu
Épisodes : 7/12 – ADN
Kurogo est un élève de première année de lycée qui adore le Kabuki, des représentations traditionnelles de théâtre japonais. Son rêve est d’établir un club de Kabuki. Cet anime est une comédie de campus qui décrit comment Kurogo réalise son rêve avec son meilleur ami, Tonbo, pour construire un vrai club de Kabuki à leur lycée !
Charlène : Cet anime c’est un peu la surprise de la saison. Un anime sur le kabuki, cet art traditionnel japonais vieux de 400 ans ? Pourquoi pas. Mais surtout, la grosse surprise c’est de savoir que le quatuor des CLAMP est derrière le design. Résultat, le chara-design et les costumes sont vraiment soignés. L’histoire quant à elle, est assez simple mais a le mérite de nous expliquer facilement le monde du kabuki grâce à cette association qui se met en place. On la suit donc petit à petit dans leur optique de devenir un véritable club reconnu ! Entre passionnés et amateurs, on s’y retrouve et au final on accroche assez. Une belle surprise donc, que je prends plaisir à regarder.
Eromanga Sensei
Épisodes : 7/12 – Wakanim
Masamune Izumi est un auteur de light novels. Il travaille en commun avec un mystérieux illustrateur qui se fait appeler « Eromanga Sensei ». En parallèle, Masamune vit seul dans un petit appartement avec sa jeune sœur, Sagiri, une Hikikomori. En effet, celle-ci ne sort jamais de sa chambre et exige de se faire nourrir par son frère. Ne supportant plus cette situation, Masamune oblige un jour Sagiri a quitter son refuge. Il fait alors une découverte qui va bouleverser sa vie : le fameux Eromanga Sensei n’est autre que sa sœur.
Léonard : Pour avoir moyennement apprécié Oreimo, la précédente série des auteurs d’Eromanga-sensei, je n’attendais pas vraiment ce successeur spirituel. Mais au final ça passe très bien, d’une part parce que les personnages sont vraiment sympas (particulièrement Yamada Elf), et d’autre part pour le visuel de la série, joli et coloré, avec une animation soignée. Au point que la petite sœur Sagiri a même son propre animateur dédié, Keisuke Kobayashi, qui est crédité comme « Sagiri animator » !
Akashic Records of Bastard Magic Instructor
Épisodes : 8/12 – Crunchyroll
Sistine fréquente une école de magie pour améliorer ses performances dans l’espoir de résoudre la fameuse énigme du Château céleste de Mergalius. Mais son professeur favori vient de partir et son remplaçant, Glenn, se révèle être paresseux et surtout d’une totale incompétence ! Alors, pourquoi cette prestigieuse académie l’a-t-elle recruté et le présente-t-elle comme l’un des meilleurs enseignants de son domaine ?
Em : Héros d’abord revêche qui se révèle un véritable as, filles faire-valoir, héroïne a l’identité d’abord cachée, secte de méchants, acolytes un peu bizarres… On peut dire que le cahier des charges est ici respecté. Néanmoins certains détails font la différence : un héros bien caractérisé, drôle, attachant et crédible, des gags et des répliques opérationnels. Les fans de séries avec de la magie seront ici servis. Le dernier épisode marque l’entrée dans le dénouement final qui semble sans surprise mais se promet rythmé et efficace.
Léonard : Une énième adaptation de light novel avec une école magique, un fond de harem et des clichés en pagaille ? Oui, c’est complètement ce qu’est Akashic Records of Bastard Magical Instructor. Mais ça ne l’empêche pas d’être extrêmement sympathique avec un humour ravageur et des personnages attachants (comme Rumia). De quoi rappeler un peu Chivalry of a Failed Knight de l’automne 2015, adaptation de light novel qui avait su tirer admirablement bien son épingle du jeu. À essayer !
Danmachi – Sword Oratoria
Épisodes : 6/12 – Wakanim
Ce spin-off revient sur les aventures de l’emblématique Aiz Wallenstein. Comment est-elle devenue cette fabuleuse guerrière ?
Julien : Ce spin off de Danmachi (qui n’est PAS une suite !) a la bonne idée de développer le personnage de Aiz Wallenstein, non pas via un préquel, mais en nous montrant ce qui lui arrive pendant les événements de la première série. Seulement voilà, il ne se passe pas grand chose de passionnant « dans les coulisses de Danmachi ». Et les personnages, plus nombreux que dans l’original, ne s’en trouvent pour le moment que plus superficiels, voire même irritant pour certains. On se surprend alors à guetter la moindre apparition, souvent furtive, de Bell Cranell ! Heureusement, après quelques épisodes, une intrigue commence à se développer, et on est curieux de savoir comment la série va réussir à conjuguer sa propre histoire avec celle de sa cousine…
… ou le quota réglementaire d’adaptations manga…
Atom – The Beginning
Épisodes : 6/12 – Wakanim
Alors que le pays tente de se reconstruire après la guerre, deux génies en robotique préparent déjà le terrain à de grandes révolutions technologiques. Umatarô Tenma et Hiroshi Ochanomizu collaborent ensemble au développement d’une intelligence artificielle qui dépasserait l’entendement. Ils créent ainsi un robot nommé « A106 » aux capacités extraordinaires. Mais peu à peu, les deux scientifiques en herbe découvrent que leur machine commence à dépasser toutes leurs attentes et possède une conscience qui lui est propre.
Em : Agréable surprise que cette série d’action légère au style graphique qui, je l’avoue, ne m’avait pas séduite du départ. Mais le rythme est là et l’intrigue générale s’équilibre bien avec celles épisodiques. Les personnages sont bien caractérisés et les protagonistes, dont le robot, sont attachants. On y retrouve les thématiques populaires des animés comme l’adversité, la croyance en ses rêves, la définition de la nature humaine et de celle de la machine… Et puis, il y a des robots ! Une bonne série à regarder pour la détente.
Fabien : Sur ses cinq premiers épisodes, la série est certes agréable à suivre mais manque d’enjeu. Où est donc passé le tournoi qui débute dans le premier tome du manga ? Pourquoi ajouter tant d’histoires qui n’ont pas vraiment d’intérêt ? Sur deux ou trois épisodes, d’accord, mais actuellement l’ennui commence à se faire sentir et il serait temps de passer aux choses sérieuses…
Alice & Zôroku
Épisodes : 7/12 – Crunchyroll
Des enfants, les « Rêves d’Alice », possèdent un mystérieux pouvoir qui leur permet de défier les lois de la physique. Cependant, ils vivent confinés dans un laboratoire secret afin d’être observés, jusqu’au jour où une jeune fille, Sana, parvient à s’échapper. Elle trouve refuge chez un vieil homme bougon, Zôroku, dont le quotidien tranquille se trouve à jamais chamboulé.
Paul : Moué moué… J’avais été séduit par l’affiche avec ce duo entre un petit papy à fort caractère et une jeune fille haute en couleur. Sur ce point, l’anime tient ses promesses sur les premiers épisodes : chacun a un chara-design assez sympathique, le vieux est bourru à souhait tout en cachant un évident grand cœur, et la jeune Alice, sans doute aussi têtue que lui et ce n’est pas peu dire, découvre notre monde avec une logique tordue et des remarques bien à elle. Ces deux là fonctionnent bien ensemble, donc. Le seul souci est que ce duo constitue l’unique intérêt de la série. La réalisation, par exemple, oscille entre le travail assez banal sur les personnages secondaires et des véhicules en 3D indignes d’un anime de 2017, pour des séquences qui ont le mauvais gout de s’étirer en longueur, en plus. Ajoutez-y une animation 2D à la qualité variable et il devient donc très difficile de s’immerger dans la relation entre les personnages car tous ces défauts sont des briseurs d’ambiance récurent. FAIL comme on dit, et c’est bien dommage.
Hinako Note
Épisodes : 8/12 – Crunchyroll
Hinako a du mal à communiquer avec les autres car elle a grandi dans un milieu rural où elle ne voyait pas grand monde. Pour vaincre la timidité qui la paralyse, elle part à Tokyo poursuivre ses études. Elle espère même avoir la force d’intégrer un club de théâtre ! En attendant, elle habite dans une librairie de livres d’occasion où vivent d’autres pensionnaires : Kuina, qui adore lire et manger, Mayuki, plus âgée mais petite et excellente cuisinière, sans oublier Chiaki, la gentille propriétaire. Hinako arrivera-t-elle à sortir de sa coquille ?
Léonard : Une comédie mignonne bien agréable à regarder mais sans réelle plu value pour moi. C’est joli et évidemment très mignon, surtout que les personnages sont très souvent sous forme chibi, mais l’ensemble est finalement assez plat. La présence de fan-service un peu excessif n’aide pas vraiment non plus. Néanmoins, la série permet tout de même de passer un bon moment, ce qui est déjà pas mal.
Warau Salesman NEW
Épisodes : 8/? – Crunchyroll
Fukuzô Moguro est un drôle de vendeur qui apparaît lorsque des gens sont en difficulté dans la vie. Il leur promet alors d’exaucer gratuitement leurs désirs. Mais gare à celui qui ignore ses conseils ou tente de le berner ! Dès lors, Moguro lui demande de payer un lourd tribu sur sa vie…
Léonard : Une série très singulière qui joue sur les défauts, les « failles » de chaque être humain, pour reprendre les termes de Fukuzou Moguro, le personnage principal. Concrètement je trouve cependant les morales assez simplistes et dérangeantes, puisque c’est toujours un personnage « gentil » qui est puni. Je suis tout de même convaincu que la série devrait se trouver un public, d’autant que la réalisation est plutôt bien pensée. Enfin, l’opening à lui seul vaut largement le coup d’œil, autant pour le morceau que pour son visuel.
Love Tyrant
Épisodes : 8/12 – Crunchyroll
Les personnes qui voient leurs noms écrits dans le Kiss Note tombent amoureuses. Guri, ange détentrice d’un Kiss Note, en profite pour jouer les cupidons malicieux. Seiji et ses camarades en feront les frais.
Julien : Malgré un postulat taillé pour une énième comédie harem/fantastique, Love Tyrant tire au départ son épingle du jeu grâce à son humour (et son scénario) totalement débile et délirant, qui dynamite pas mal de situations prévisibles. Malheureusement, après quelques épisodes les poncifs habituels du genre reprennent petit à petit le dessus, et l’on alterne alors entre touches d’absurdité bienvenues et clichés un peu mièvres ou fanservice… À réserver donc aux amateurs qui savent à quoi s’en tenir.
… et même de jeux vidéo !
Kenka Banchô Otome – Girl Beats Boys
Épisodes : 7/12 – Crunchyroll
Hinako a grandi seule, sans jamais connaître ses vrais parents. Un jour, elle rencontre un garçon qui prétend être son frère jumeau, Hikaru. Comme ils se ressemblent beaucoup, il lui demande de prendre sa place dans une célèbre école privée pour des élèves en difficulté.
Em : Poussant à l’extrême le harcèlement à l’école, l’histoire tire les ressorts bien huilés autant de la comédie d’action, où la fraternité masculine compte, que de la comédie romantique, où la transgression des genres fait mouche. Les archétypes du style shôjo sont là, notamment chez les personnages, et le graphisme évite la prise de risque. Le format court en fait une petite friandise que l’on peut vite juger. Après 6 épisodes, tous les principaux protagonistes sont enfin réunis dans le même lieu : à voir ce que cela promet pour la suite…