Cyberpunk et Anime, le retour en grâce d’un genre oublié ?
Le Cyberpunk fût un genre particulièrement apprécié dans les années 80-90, et ce dans différents domaines : littérature, cinéma… et bien sûr dans celui qui nous intéresse tout particulièrement, l’animation japonaise. Puis, peu à peu, la mode a changé et les productions ont délaissé ces univers « destroy » et ces héros torturés… Jusqu’à cette année 2017 ?
Avec la sortie d’une version live de Ghost in the Shell au cinéma, le fantôme du cyberpunk pourrait resurgir, pour le plus grand plaisir des amateurs du genre. Découvrons ensemble l’influence qu’a eu le Cyberpunk sur l’animation japonaise et comment ce genre qui oscille entre l’anticipation et la science-fiction a marqué une génération entière.
Des légendes de l’animation
À l’aube des années 90, la culture japonaise est encore assez peu représentée en Europe, et la sortie d’Akira de Katshuhiro ÔTOMO (en manga tout d’abord, puis en anime en 1991 en France) fut pour beaucoup de jeunes de cette génération le premier contact avec l’animation japonaise. Avec ses anti-héros désabusés (Kaneda, Tetsuo…), son monde post-apocalyptique et ses motos au design fou, ce seinen clairement marqué par l’univers cyberpunk fut un véritable choc et une révélation. Et une virée dans Néo Tokyo ne s’oublie pas facilement.
Il ne faudra attendre que 4 ans pour voir émerger une seconde œuvre qui marquera à son tour l’Histoire de l’animation japonaise : Ghost in the shell de Mamoru OSHII , adaptée du manga de Masamune SHIROW. Grâce à un niveau graphique étonnant pour l’époque, une histoire profonde et toujours cette touche cyberpunk caractéristique des productions de l’époque, ce film d’animation influencera de nombreux travaux qui suivront. La licence est ensuite déclinée en plusieurs films, Oav, séries, au cours de la décennie suivante, et jusqu’à nos jours avec Ghost in the Shell : The New Movie réalisé par Kazuya NOMURA en 2015. C’est l’œuvre cyberpunk japonaise la plus prolifique et un symbole du genre. Cet univers se verra même ressuscité en 2017 dans un film live, avec Scarlett JOHANSSON dans le rôle du Major Motoko Kusanagi.
Deux œuvres légendaires et marquantes, qui sont encore des références en la matière pour les amateurs. Leur impact sur la génération de l’époque a donc développé chez cette dernière un attrait pour la culture Cyberpunk et a permis à de nombreuses productions d’émerger.
Mais avant de revenir sur les œuvres phares du Cyberpunk, intéressons-nous aux origines de ce genre.
Aux origines du Cyberpunk
L’étymologie du mot Cyberpunk vient de la fusion entre Cybernétique et Punk. C’est donc le mélange entre la Science des mécanismes autogouvernés (les robots, l’IA) et le mouvement Punk dans lequel le pessimisme, la violence et le rejet du système sont les maîtres mots.
Le Cyberpunk est un genre de la science-fiction que l’on apparente à de la hard-science-fiction. Très souvent, les mondes dans lesquels prend place l’action se situent dans un futur proche, technologiquement avancé, ou l’humain n’a plus les moyens d’atteindre le bonheur. On parle alors de « dystopie » ou d’utopie qui vire au cauchemar.
Dans la plupart des œuvres Cyberpunk, les auteurs souhaitent mettre en garde le lecteur ou le spectateur contre les conséquences néfastes d’une pratique ou d’une idéologie de notre époque. Dans Akira, ÔTOMO aborde le thème du nucléaire, bien entendu, mais également celui de la manipulation mentale. Pour cela, il s’inspire du projet secret MK-Ultra qui vit la CIA, dans les années 1950-1970, faire de nombreuses expérimentations illégales pour tenter de contrôler les esprits… Dans Ghost in the Shell, ce sont les dérives de l’Intelligence Artificielle et la perte de l’individualité qui sont pointées du doigt.
Des mises en garde que l’on retrouve dans les premières œuvres du genre.
L’œuvre fondatrice du mouvement Cyberpunk est le roman Neuromancien de William GIBSON, au sein duquel l’auteur, lors de sa parution en 1984, imaginait un monde où règne un capitalisme sauvage et dans lequel la drogue fait des ravages. Certains Cyber pirates peuvent contourner le système en pénétrant dans un réseau informatique qui n’est autre qu’un précurseur à notre internet. Pour ce roman, l’écrivain s’inspire du film Blade Runner de 1982 et des écrits de Philip K.DICK, grand maître de la science-fiction.
Dès lors, le courant Cyberpunk rencontre son public et fascine une génération qui se retrouve dans ces récits sombres, ces univers futuristes et ultra technologiques à une époque où internet n’en est qu’à ses prémices. À l’aube de la grande révolution technologique que sera le Net, le public est friand de ces histoires où les heures les plus sombres du passé sont évoquées à travers des récits d’anticipation, qui font redouter le pire aux lecteurs.
Et les années qui vont suivre les débuts de ce mouvement Cyberpunk vont être riches en productions en tout genre.
Les heures de gloire
Dans les années 90, le Cyberpunk est utilisé dans des œuvres en provenance de différents domaines.
Dans le cinéma, avec Total Recall de Paul VERHOEVEN en 1990, ou avec The Matrix des frères WACHOWSKI en 1995 ; ambiance complotiste, machines cybernétiques et sociétés qui manipulent leurs citoyens, les ingrédients du genre sont bien là.
Dans les jeux vidéo également, on trouve de très nombreuses références à l’univers Cyberpunk. L’exemple le plus marquant est certainement Deus Ex, un FPS qui nous plonge dans un monde cybernétique fascinant, pour une aventure de quelques dizaines d’heures dans le corps modifié de l’agent Denton. Du côté RPG cette fois-ci, on ressent clairement l’influence du cyberpunk japonais en arpentant les rues de Midgar en compagnie de Cloud et Barret dans Final Fantasy VII.
Durant cette période, le monde de la japanimation a lui aussi été très marqué par cette mode cyberpunk. On a vu qu’Akira avait eu un impact important dans le monde des Anime, mais on peut se demander si le genre a perduré en dehors du Ghost in the Shell de 1995 ?
À travers quelques productions de hautes volées, qui rendent honneur à leurs illustres aînées ainsi qu’au genre cyberpunk dont elles assimilent les codes à merveille, il y a bien eu certaines séries qui ont marqué les esprits.
Parmi les œuvres japonaises majeures empreintes de cyberpunk, on peut citer Bubblegum Crisis (1987), Appleseed (1988), Gunnm (1990), Armitage III (1995), Serial Experimental Lain (1998) ou encore le plus récent Ergo Proxy (2006). Voyons comment ces séries, chacune à leur façon, ont laissé une empreinte dans l’Histoire de la japanime.
Bioroïdes, Méchas, terrorisme et sociétés corrompues
Dès 1987, le Japon accueillait sur ses écrans une série de 8 épisodes intitulée Bubblegum Crisis. L’histoire prend place après la destruction de Tokyo par un terrible séisme, dans une mégalopole du nom de Méga-Tokyo. La ville fut rebâtie aux frais d’une multinationale obscure qui développe des créatures biomécaniques pour étendre son pouvoir sur le monde. Rapidement, les machines s’émancipent et seules quatre guerrières parviennent à lutter contre elles.
Cette série illustre bien ce qui se faisait à l’époque : de la musique digitale accompagne chaque Oav, les personnages ont tous des cheveux aux couleurs farfelues et les protagonistes sont des femmes luttant pour un monde meilleur. Toutefois, une certaine légèreté dans les dialogues tranche avec la noirceur des œuvres suivantes.
C’est également le cas dans Appleseed, de Masamune SHIROW dont le premier OAV sort l’année suivante. Après une 3e guerre mondiale qui a détruit une grande partie de la planète, les nations tentent de se réorganiser. Dans ce monde en ruine, on suit le personnage de Dunan Knut, qui intègre le S.W.A.T. de la ville utopique où elle se trouve. Très vite, elle devient malgré elle une des clés d’une histoire qui la dépasse, avec une trame de fond mêlant rébellion, actes terroristes et mécha dans une société de type Big Brother.
Appleseed pose clairement les bases de ce qui fera le succès de Ghost in the Shell : le personnage principal féminin puissant, les bioroïdes (des robots humanisés) et le terrorisme au service de grands idéaux. Trois films permettent de renouer avec cet univers (en 2004, 2007 et 2017). En plus de ces deux titres, on doit à Masamune SHIROW les séries Black Magic (1983), Dominion Tank Police (1985) et Orion (qui fut publiée par Glénat en 1994 en France). S’il s’est aujourd’hui orienté vers le hentai, l’auteur n’en reste pas moins la référence du cyberpunk japonais.
On retrouve une autre héroïne cyberpunk, et pas des moindres, en la personne de Gally dans le manga Gunnm de Yukito KISHIRO. Dans celui-ci, le monde agonise suite à la collision de la Terre avec une météorite ; les plus pauvres survivent dans une décharge géante tandis que les habitants de la cité suspendue Zalem prospèrent. Dans la décharge, la violence est constante et pour survivre nombreux sont ceux qui tentent de s’améliorer grâce à des corps cybernétiques.
Gally, la cyborg amnésique se révèle être une guerrière hors pair et on l’accompagne volontiers dans sa quête d’identité, en partageant ses tourments et ses remises en question perpétuelles. Deux Oav ont été tirés de Gunnm (en 1993), mais ils ne parviennent pas à retranscrire l’ambiance particulière qui a fait le succès du manga. Après les 9 volumes de la série initiale (publiés entre 1995 et 1998), on retrouve Gally dans Gunnm Last Order (19 tomes, publiés chez Glénat), et dans Gunnm Mars Chronicle (publié chez Glénat également depuis octobre 2016). On considère que cette série a grandement participé à l’essor du manga en France, rien de moins.
En 1995, un autre classique du cyberpunk des années 90 fait son apparition : Armitage III. Dans cette série d’OAV se déroulant sur Mars, c’est la critique sociale qui est mise en avant, avec des hommes qui reprochent aux androïdes de leur voler leurs emplois. La révolte gronde et le récit prend une tournure policière avec l’assassinat de robots de la dernière génération : les Armitages de type III. On notera que le nom de l’anime est directement tiré d’un des personnages du Neuromancien de GIBSON évoqué plus haut.
Bien plus récent enfin, puisque la série fut lancée en 2006, Ergo Proxy est une très belle synthèse de ses aînées. Elle propose une touche assez sombre et puise ses thèmes de réflexions dans la philosophie. Encore une fois, le personnage principal est une femme, le Major Lil Mayer, qui enquête sur des meurtres commis par des androïdes infectés par un virus qui leur donne conscience d’eux-mêmes. Une série de 23 épisodes de grande qualité qui s’apparente à une sorte d’hommage au genre cyberpunk à une époque où celui-ci s’éteignait.
Serial Experimental Lain, une série à part
Sortie en 1998, Serial Experimental Lain est une série de 13 épisodes empreinte d’une touche cyberpunk très différente de celle des séries dont nous avons parlé auparavant.
Lain est une jeune lycéenne qui, suite au suicide d’une de ses camarades de classe, va pénétrer dans le Wired, une sorte de réseau similaire à notre internet, mais plus poussé : il est en effet possible de vivre une autre vie à l’intérieur de ce réseau. L’histoire oscille entre le monde réel et le monde virtuel parallèle, et on assiste peu à peu à la métamorphose de l’introvertie Lain en prêtresse charismatique du Wired…
La série met en avant les risques et les dérives d’un monde trop virtuel dans lequel on peut se perdre. L’ambiance est oppressante, faite de câbles et de grésillements, de mélanges organique-mécaniques dignes d’Akira, mais pourtant la société dans laquelle se déroule l’action ne semble pas si éloignée de la nôtre. Le Japon a toujours eu une longueur d’avance en matière de technologie et lorsque Lain sort là-bas, les dérives liées au virtuel sont déjà présentes, alors que chez nous, on ne commence qu’à les entrevoir.
De ce fait, cette œuvre peut être qualifiée de « cyberpunk actuel », mais peut également être appréciée comme une chronique sociale d’un point de vue japonais. Cette double lecture est peut-être ce qui donne autant de force à cette série.
Japon et Cyberpunk, une évidence
Ce n’est pas un hasard si les thèmes abordés dans le cyberpunk sont si présents dans les œuvres d’animations japonaises. Via plusieurs aspects, le Japon est intiment lié à ce genre.
Tout d’abord, le Japon est l’unique pays à avoir connu les traumatismes d’un bombardement nucléaire. Cette destruction de masse instantanée a bien entendu laissé des séquelles indélébiles dans les consciences et c’est un thème qui revient fréquemment dans le cyberpunk. Les villes dans lesquelles se déroule l’action ont bien souvent fait face à un événement semblable ou à une guerre nucléaire, et l’univers entier dans lequel prend place l’histoire fait suite à ces événements. Que ce soit pour témoigner et ne pas oublier, ou pour en rappeler les conséquences tragiques, les auteurs nippons évoquent souvent le nucléaire.
D’autre part, on assimile bien souvent le pays à celui des nouvelles technologies. Qui donc peut être mieux placé pour traiter de sujets comme les cyborgs, les androïdes et tout l’aspect robotique d’une société ?
Au niveau de l’information également, les japonais sont hyperconnectés. Le flux de données échangées est permanent et les dérives de l’informatique font hélas fréquemment la une de l’information. Isolement, jeux à outrance, rejet social… des thèmes précurseurs de la chute d’une société dans le cyberpunk.
Enfin, les quartiers centraux de Tokyo possèdent une ambiance cyberpunk, avec leurs immenses buildings, les néons colorés et les ruelles sombres, le bruit et la musique assourdissante. Un décor parfait qui a inspiré la plupart des œuvres du genre.
Mais au Japon, comme ailleurs, le cyberpunk a peu à peu disparu, ou du moins il semble que ses grandes heures soient derrière lui. La faute à l’évolution rapide de notre société ?
Un genre trop proche de la société actuelle ?
Dans les années 90, la technologie robotique et les réseaux connectés n’avaient pas encore fait le bond en avant qui arrivera avec les années 2000 en Europe. Si aujourd’hui, Internet fait partie de notre quotidien à tous, c’était loin d’être le cas à l’époque. Il était encore difficile d’imaginer un réseau informatique reliant le monde entier et sur lequel transiteraient des milliards de données, en dehors des films d’anticipation ou de science-fiction.
Il en va de même avec la robotique. Les progrès techniques permettent de voir des robots à visage humain, quasi similaires à ceux des hommes réels, et de voir se développer des humanoïdes qui remplacent et assistent l’homme dans certaines de ses tâches quotidiennes. Le Japon est d’ailleurs un pionner dans ce domaine, et on commence à voir en action des androïdes au pays du soleil levant : certains vous accueillent dans les hôtels ou les magasins, des exosquelettes sont utilisés dans la médecine, et on va vers une automatisation croissante des unités de production de certains produits. Très prochainement, ce sont les robots d’aide et de services à la maison qui pourraient bouleverser le quotidien.
Enfin, les progrès fait en termes d’Intelligence Artificielle permettent aux machines et aux ordinateurs de réagir bien plus naturellement qu’auparavant. Si nous sommes encore loin d’un soulèvement des entités virtuelles ou mécaniques ou d’une prise de conscience de la part d’IA (comme c’est le cas dans Ghost in the Shell) l’évolution rapide des systèmes laisse entrevoir de belles possibilités et engendre quelques inquiétudes.
On se rend compte que la plupart de ces évolutions, impensables il y a encore quelques années, étaient déjà présentes dans le genre cyberpunk. Sous des formes plus ou moins égales, on retrouve internet, des androïdes et des cyborgs intelligents, des machines capables de penser et de rivaliser avec l’homme (voire de le dépasser) dans toutes les œuvres classifiables sous la bannière cyberpunk. Du fantasme que cela représentait pour nous il y a quelques années, nous sommes passés à un genre qui aborde des thèmes toujours plus proche de notre quotidien. Le futur évoqué dans les œuvres nous a en partie rattrapé, et c’est à n’en pas douter ce qui a fait disparaître petit à petit l’attrait du public pour ses thèmes.
Pourtant, le cyberpunk s’apprête à revenir sur le devant de la scène à partir de cette année, avec des adaptations américaines de grands classiques japonais.
Vers un retour sur le devant de la scène
Jusqu’ici, lorsque les studios américains se sont lancés dans des adaptations tirées de mangas, les résultats ont été déplorables (Dragon Ball Evolution…). Et l’annonce de l’adaptation live de Ghost in the Shell a donc légitimement provoqué de nombreux remous. Certains redoutent une trahison de l’œuvre originelle, d’autres critiquent fortement le choix de Scarlett JOHANSSON pour interpréter le Major Kusanagi étant donné qu’elle n’est pas japonaise… On peut pourtant voir ici une chance pour le genre Cyberpunk d’être de nouveau à la mode, et donc un espoir pour voir de nouvelles productions de qualités.
Après Ghost in the Shell en 2017, c’est Gunnm qui sera adapté par Robert RODRIGUEZ l’année prochaine, sous son nom américain Alita : Battle Angel. De plus, le projet d’adaptation d’Akira semble toujours d’actualité malgré de multiples abandons et changements d’équipes au cours des dernières années.
Pourquoi un tel engouement pour ce genre actuellement ? Si on peut évidemment dénoncer un manque de créativité de la part des américains, qui viennent piocher dans les classiques japonais, on peut comprendre pourquoi le cyberpunk est en réalité un genre actuel.
Nous évoquions plus haut la mort du genre à cause de sa trop grande proximité avec la société dans laquelle nous vivons désormais, mais c’est également ce qui peut faire sa force aujourd’hui. En effet, nous sommes submergés d’informations sur la réalité virtuelle ou sur les robots qui remplaceront bientôt les travailleurs ; la géopolitique du monde voit émerger des acteurs plus ou moins violents portant des idéaux en rupture avec la société, comme le font les groupes rebelles dans de nombreuses œuvres du cyberpunk, et on parle de surveillance de masse via internet. Peu à peu, notre monde devient donc bien ce qui fut annoncé dès les premières heures du mouvement cyberpunk. Et s’il fut un temps où nous fantasmions sur ces sociétés futuristes, l’intérêt aujourd’hui est plutôt de comprendre dans quel monde nous vivrons dans les prochaines années.
Ainsi, il semble tout à fait logique d’assister à un nouvel engouement pour ce genre et on ne peut qu’espérer que ces adaptations grand public redonnent un peu de vivacité à ce style.
Le cyberpunk est donc cet univers mêlant science-fiction et anticipation, dans lequel les humains côtoient des machines toujours plus similaires à eux. Bien souvent porteuses d’un message pessimiste sur la société, les œuvres cyberpunk offrent une réflexion intéressante sur le monde dans lequel nous vivons.
Star dans les années 90, on doit beaucoup à ce genre en ce qui concerne la diffusion de l’animation japonaise sur les continents américain et européen. Si on l’a vu disparaître petit à petit, on constate qu’aujourd’hui son retour semble porté par les Etats-Unis. Il ne reste qu’à espérer que les américains réussissent à respecter les codes nippons et à s’imprégner de la culture qui a fait du cyberpunk japonais un style à part entière.
Nous saurons rapidement ce qu’il en est, mais rien ne nous empêchera de nous replonger dans les classiques de notre jeunesse si la qualité n’est pas au rendez-vous !
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