Portrait de passionnée : quand le Yosakoi emmène une ambassadrice à Kochi !
C’est le retour de nos portraits de passionnés qui, comme nombre d’entre-vous donnent énormément à leur passion et en deviennent des acteurs, amateurs et professionnels. Ce ne sont pas les thématiques qui manquent lorsque c’est le Japon qui en est le cœur !
Pour ce nouveau numéro, une édition un peu spéciale qui nous emmène directement au Japon, à Kochi. Après avoir rencontré au dernier Japan Expo la troupe de Yosakoi (cette danse traditionnelle nippone) du nom de Yosakoi Paris Hinodemai, voici un reportage de 4 jours au 63e festival de Yosakoi de Kochi dont ils nous ont fait l’honneur, une expérience marquante pour tous les ambassadeurs français de Yosakoi !
En effet, dans l’optique de promouvoir le Festival de Yosakoi de Kochi de 2020 qui aura lieu juste après la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Tokyo, la préfecture de Kochi a lancé cette année leur programme d’« Ambassadeurs de Yosakoi ». Dans ce cadre, 18 membres de 7 équipes internationales (dont 6 européennes et 1 canadienne) ont été invités à participer au 18e festival de Yosakoi de Kochi qui s’est déroulé cet été. Parmi les heureux élus, il y avait 3 membres de l’équipe bordelaise de Yosakoi, le Koidoukai, et 3 membres de l’équipe parisienne, Yosakoi Paris Hinodemai, dont Camille qui raconte ici sa première aventure au Japon.
Une expérience inoubliable que nous vous laissons découvrir sans attendre !
Lundi 8 Août 2016 – France
La joie est palpable au sein de notre groupe, nous nous retrouvons à l’aéroport pour enregistrer les bagages. Ma nuit a été partagée entre l’excitation et l’impatience. J’étais donc bien soulagée de retrouver Barbara et Henri. Avec nos grosses valises à moitié vide, nous nous demandions comment allait être ce séjour, et le regret de devoir faire autant d’heures de vol (plus de 15h, ce n’est pas rien !).
En nous rendant à l’embarquement, nous rencontrons les « carpes », ce sont les membres du groupe Koidoukai. Le vol était assez long, et tout le monde n’a pas pu dormir comme il fallait (bébé qui pleure et autres plaisirs des avions).
Nous arrivons au Japon à Tokyo sans encombre. Mais il faut vite courir pour attraper le deuxième vol qui nous mènera directement à Kochi. Les bagages prennent du temps à arriver et il nous faut traverser l’aéroport pour trouver notre prochain avion !
Heureusement, la recherche du second vol n’a pas été longue. L’atmosphère japonaise est totalement différente. Les personnes nous demandent notre venue et s’interrogent sur le fait que des français viennent à Kochi. Evidemment, on ne peut s’empêcher d’exprimer toute notre joie pour le festival, que les Japonais ont l’air de bien connaître !
Nous voilà enfin arrivé à l’aéroport de Kochi, décoré par des naruko. La première idée de Kochi est que cette ville est animée par le Yosakoi, dès l’aéroport ! C’est très excitant !
Et SURPRISE ! Lorsque nous arrivons à la sortie, les membres de la préfecture de Kochi nous accueillent (avec une équipe de télévision, caméras rivées sur nous) ! Avec la mascotte de la ville, et des drapeaux français, c’était totalement inattendu ! Les présentations sont faites et l’aventure commence. Notre première expédition imprévue se fait pour une fête très populaire dans la région où ils tirent de magnifiques feux d’artifice. Nous rencontrons les autres équipes venues pour le festival. Les présentations sont rapides, et je suis plutôt intriguée par mon premier repas 100% japonais du konbini (mon fameux « melon-pan »). C’était délicieux.
Malgré notre arrivée tardive à l’hôtel (aux environs de 22h), nous ne résistons pas à l’appel du onsen (les bains chauds japonais) pour nous détendre, après une journée très longue (en heures de vol).
Mercredi 10 Août 2016 – Japon
Un réveil bien matinal, mais aucune fatigue dans mon corps et mon esprit ! Cela se présente plutôt comme un bon réveil.
Je commence à me familiariser avec notre environnement, les personnes qui nous encadrent sont très gentilles et nous faisons plus ample connaissance à chaque trajet de minibus. Eizen est notre traducteur spécialement venu de Tokyo. Il a beaucoup d’humour et sait faire des blagues à la française. Je trouve ça vraiment drôle ! Okasan (Madame Oka), apparemment c’est LA boss de notre groupe. Elle s’occupe de nous comme une vraie maman. Du coup, il est très facile de l’appeler Okaa-san (jeu de mot). Elle est toujours à côté du chauffeur, Takahashi. Il est très gentil. Il met tout le temps de la musique classique pendant nos trajets. Des fois, je me demandais s’il aimait vraiment ça, ou si c’était juste pour nous faire plaisir… Un mystère qui restera irrésolu.
Nous nous dirigeons à la préfecture, où les présentations des équipes et du staff allaient se dérouler. J’étais folle de joie de rencontrer du monde et impatiente de voir qui nous aidait pour ce séjour de Yosakoi. J’étais intenable. Heureusement, que nous allions danser toute la journée !
En tout cas, ce matin-là, nous allions répéter avec toute l’équipe, et quand je dis toute l’équipe, c’était un nombre hallucinant de danseurs qui se sont rassemblés pour répéter. Sans exagérer, nous étions 146 ! Cette équipe que nous avons rejointe se nomme International Yosakoi Team, où 16 nationalités sont représentées. Je n’avais jamais vu autant de personnes pour danser le Yosakoi ! C’était excitant et à la fois parfaitement stressant ! En plus, nous devions faire notre première représentation devant la préfecture juste après notre répétition. Et la difficulté n’était pas uniquement dans la synchronisation de tous nos mouvements, ou bien de tous nous gérer. Non, notre pire ennemi qui nous a tous marqué, c’était la CHALEUR ! 35°C à Kochi !
En sueur, trempé des os aux habits, nous étions au bout de nos forces après cette répétition de « seulement » une heure.
Le moment de nous présenter devant la préfecture était arrivé. Vêtu du happi de l’équipe, nous étions en rouge avec un bandeau violet (hachimaki), avec des vêtements noirs. Enfin, nous allons être tous ensemble, et nous allons danser devant un public. Et première surprise de la journée ! Un char muni d’un canon à bulles et de deux chanteurs sont devant nous ! Ils se chargent de diffuser la musique, et de lancer les cris de Yosakoi ! Décoré des drapeaux des différents pays, nous étions très heureux de voir à quel point le Yosakoi au Japon voit grand, et s’organise parfaitement !
La musique commence et nous dansons devant les fonctionnaires de la préfecture sous leurs encouragements. A la fin de la présentation, nos naruko claquent pour exprimer la joie et les remerciements que nous voulions tous adresser à la préfecture. Cette matinée se déroule avec beaucoup d’effort de chacun, mais nous sommes motivés pour la suite et le petit repas du midi va à la fois nous enchanter et nous revigorer jusqu’au soir ! Des soba avec des tempura de crevette et de légumes, c’était vraiment délicieux !
L’après-midi, nous devions faire une présentation dans les rues de Kochi, un petit parcours dans une galerie commerçante. Avant notre heure de présentation, nous étions mêlés aux autres équipes de Yosakoi. Des costumes magnifiques, aux couleurs différentes selon chaque équipe, voir un tel investissement et une perfection dans la tenue forçait l’admiration. Nous avions saisi l’occasion pour essayer de parler à tout ce beau monde.
La prestation va commencer et nous sommes prêts à nouveau à affronter la chaleur de Kochi et son public ! Des personnes de tout âge nous regardent, et c’est très amusant de les voir s’installer (pour la journée apparemment) afin de regarder chaque équipe. Cette parade ne semble jamais finir puisqu’il y a tout le temps une équipe devant et derrière nous. Notre chemin dansant se termine trente minutes plus tard, avec la répétition de la même danse sept fois d’affilé. Nous agonisons à la sortie de la galerie, qui était bien plus longue que nous l’imaginions. Les stands de boissons fraîches à la fin étaient les bienvenues, nous nous y précipitions. Jamais nous n’avions fait une présentation aussi longue, en marchant tout en dansant. Autant dire que cette première expérience était des plus inattendue.
Inattendue comme notre prestation suivante ! Nous allions cette fois-ci connaître une difficulté jamais rencontrée depuis nos débuts dans le Yosakoi. Alors que nous nous élançons sur la grande avenue de Kochi qui mène au château, une autre équipe nous rattrape de l’autre côté de l’avenue, avec leur camion à notre hauteur… Nous n’entendions plus notre musique. Et pire, notre rythme était plus absorbé par la musique de l’autre équipe qu’inspiré par la nôtre pendant un court moment. Heureusement, nous calquions nos mouvements les uns aux autres pour arriver jusqu’au château de Kochi.
Après nos nombreux efforts, une superbe récompense nous attendait ! Nous allions assister à un dîner des spécialités de la région, au moins dix plats ont défilés sous nos yeux. Nous avions pu découvrir l’alcool de yuzu, spécialité de Kochi.
Et pour clore cette journée bien épuisante, nous sommes allés aux Onsen. Un passage obligé pour nous détendre !
Jeudi 11 Août 2016 – Japon
Un réveil plus calme aujourd’hui puisque nous visitons le Château Kochi. Il fait toujours très beau et très chaud. Et c’est vraiment agréable de pouvoir profiter de Kochi d’une façon différente. Le château est vraiment incroyable, sur une petite colline qui surplombe la ville. La montée est très difficile, et avec notre fatigue des jours précédents (et quelques courbatures). Nous imaginons facilement le calvaire d’envahir ce château à l’époque des samurais. Mais les douleurs en valent la peine, puisqu’en haut de celui-ci, la vue est splendide.
Après cette belle promenade, nous allons déjeuner dans un magnifique hôtel. Là-bas nous attends un repos japo-italien ! Un repas plutôt inattendu, et qui me laisse un peu perplexe, mais les saveurs sont uniques.
Suite à ce bon repas une surprise se dresse devant nous ! Il faut que nous dansions à nouveau, et dans quel lieu magnifique… Au pied du château ! Notre estomac n’était pas vraiment prêt à se lancer dans cet effort physique, mais nous étions prêts mentalement.
La danse est difficile, mais l’effet d’être sur une scène est différent que d’être dans la rue. Surtout lorsque nous sommes aussi nombreux dessus. Les projecteurs nous aveuglent, le sol tremble, mais tout va bien, le Yosakoi est là. Nous finissons épuisés mais tellement heureux. D’autant plus que la journée n’est pas finie !
Cette après-midi, nous sommes spectateurs. Les équipes sont vraiment impressionnantes, chacune possède une identité bien distincte, autant dans les costumes, que dans la danse (chorégraphie et musique). Nous retrouvons à chaque fois quelques paroles que nous connaissons dans les chansons, et encourageons les danseurs avec des applaudissements et quelques coups d’éventails (oui, il faut ventiler les danseurs des fois). En tout cas, nous remarquons leurs professionnalismes par la connaissance parfaite de la danse et une synchronisation incroyable. Nous découvrons également des nouveaux accessoires de Yosakoi, le plus impressionnant, le drapeau. Il mesure au moins 10 mètres, et se décline en de nombreuses couleurs selon les équipes. Les lanternes sont utilisées également, ou bien des ombrelles. Le sourire aux lèvres, les danseurs et danseuses de Yosakoi nous font vivre un moment unique, défilant chacun leur tour, nous comprenons l’envergure de leurs efforts… qu’il faut à présent récompenser !
Notre prochaine mission est spéciale car nous allons remettre des médailles aux danseurs les plus méritants. Nous nous dirigeons au prêt du jury. Les juges sont sur une estrade sur le côté d’une rue et regarde attentivement les danseurs. Ils nous laissent les médailles et nous indiquent qui médailler ! Des enfants, des femmes et des hommes tous les âges y passent, et leur décerner la médaille n’est pas chose aisée puisqu’ils sont tous très concentrés dans leur tâche, particulièrement les porteurs de drapeau !
Comme si la journée allait se terminer si simplement ! Bien sûr que non ! Notre superbe équipe de la préfecture nous a préparé quelques petites surprises. Ils nous emmènent dans d’autres rues où les équipes continuent de danser et nous nous présentons à l’équipe. Cette équipe se nomme Truck. Leur tenue est vraiment très colorée, un haut bleu, rouge, vert et blanc. Leur pantalon bleu représentant des petites méduses, c’est vraiment très mignon. Les chefs du groupe nous expliquent que nous allons participer à leur prestation. Munis d’éventail, ils nous proposent de les suivre soit sur le char ou bien derrière les danseurs. Nous nous séparons, deux sur le char et quatre à la suite des danseurs. Sur le char les sensations sont totalement différentes, comme nous dominons la vue de tout ce qui se passe autour, le spectacle est vraiment génial ! Nous exécutons en rythme les mouvements avec l’énorme éventail. Nous admirons l’équipe mais aussi le public qui est très attentif. Après cette prestation, les danseurs ne semblent pas épuisés d’un pouce, pourtant il fait terriblement chaud, et le trajet a au moins duré vingt minutes. Nous sommes impressionnés par leur endurance.
Nous les remercions de tout cœur, et la journée ne semble pas se terminer, nous nous racontons avec émotion ce que nous avons chacun vécu, tout en courant après notre équipe de la préfecture, qui nous emmène dans un autre endroit.
Nous rejoignons une autre équipe pour vivre une nouvelle expérience ! Cette fois-ci, ce sont des danseurs de l’équipe AU (prononcez « é-you »), qui nous proposent de nous rejoindre, et les choses deviennent plus difficiles. A nouveau, ils nous proposent de monter sur le char ou bien de danser avec l’équipe. Mais pour les garçons un entraînement spécial avec l’immense drapeau de dix mètres ! Je me propose cette fois pour la danse avec Barbara. Et essayer de danser alors que nous ne connaissons pas un seul mouvement, n’est pas chose aisée. Les danseurs nous encouragent à les suivre par des petits regards, et les spectateurs nous encouragent également !
Nous terminons la prestation épuisés mais très heureux. Un sentiment de joie, d’accomplissement et de partage nous traversent. Et enfin pour nous, il est temps de manger !
Nous mangeons dans un restaurant chinois, le meilleur de Kochi (selon certaines sources) en compagnie des autres équipes d’Europe et du Canada. Nous nous racontons nos expériences, et nous ne cessons de manger et de rire.
Nous retrouvons ensuite l’équipe internationale pour la dernière représentation, dans la rue et de nuit. Le mot nuit ne semble cependant pas approprié puisque l’éclairage intense donne l’impression d’être en pleine journée. Mais heureusement que notre journée se terminait car le corps ne tenait plus !
Vendredi 12 Août 2016 – Japon
Le dernier jour pour nous remettre de toutes nos émotions, nous visitons l’un des 88 temples bouddhistes de l’Ile de Shikoku. Elle se situe tout en haut d’une petite montagne, un vrai périple pour y venir, même en voiture. Nous sommes accueillis par des moines, qui nous font visiter le temple, et nous explique la signification de ce lieu. Nous pratiquons également une méditation zazen, qui est très différent des entraînements habituels de Yosakoi ! D’autant plus que le calme n’était pas réellement présent puisque nous avons droit à un petit incendie non loin de là, qui dépêchent hélicoptères et pompiers. Nous concentrer et relaxer semblait une épreuve impossible. Après cette méditation, nous faisons un tour du domaine, et devons repartir assez vite puisque le dernier jour n’est pas de tout repos.
Nous revenons à la préfecture pour une explication de la remise des certificats des ambassadeurs, puisqu’il y a la présence du gouverneur de Kochi, le maire, et la télévision régionale. Nous sommes impatients d’y être. La cérémonie se fait dans l’enceinte du Château de Kochi, et l’immense scène où nous avions dansée quelques jours plus tôt nous paraît assez familière. Le discours du préfet met en avant l’initiative du projet de promouvoir le Yosakoi et la ville de Kochi. Il décerne à chacun de nos équipes les certificats d’ambassadeurs, et également un immense drapeau en cadeau de cinq mètres. Après cette remise de diplômes, nous faisons une photo avec les six équipes européennes et canadienne en compagnie du gouverneur et du maire.
Pour le dernier jour, nous mangeons dans le restaurant où ils font les meilleurs sushis de la ville ! Et effectivement, ils étaient délicieux !
Cet après-midi, nous avons la chance de pouvoir assister en tant que spectateur aux prestations des équipes de Yosakoi dans les rues mais également sur une immense scène. Il est très intéressant de remarquer que le spectacle n’est pas du tout le même avec la mobilité dans la rue, et la scène. Nous découvrons des équipes que nous n’avions encore jamais vu, chacun ayant leur spécificité. Certains avec des costumes et une ambiance mystérieuse des ninjas, une autre composée que de personnes âgées (mais toujours en super forme pour danser), une autre équipe possède son propre groupe de musique pour jouer en live. Le Yosakoi se diversifie selon les envies, et nous nous rendons compte à quel point nous pouvons être libre dans cette danse.
Nous avons le droit à un peu de repos, dans un hôtel pour profiter d’un onsen. Cette détente n’est pas de refus et nous nous détendons en attendant cette soirée.
Ce soir, c’est une cérémonie de clôture qui nous attend dans une salle, où nous attends un immense buffet. De nombreuses personnes sont présentes à ce buffet. Nous remarquons la présence de la professeure du groupe International Yosakoi Team, et également quelques éléments de l’équipe Truck. Nous sommes très heureux de les revoir et de pouvoir passer un moment avec eux. Le gouverneur fait un discours pour la clôture de ce festival à Kochi, puis c’est à nous membre de chaque équipe de faire un discours de remerciement, mais également un discours pour expliquer les conditions du Yosakoi dans nos pays respectifs.
La cérémonie se termine bientôt mais une dernière danse nous attends, la professeure de l’équipe International Yosakoi Team nous propose de faire une dernière danse (la toute première danse Yosakoi) tous ensemble dans cette salle de réception. Nous la dansons jusqu’à n’en plus pouvoir, mais nous rions tous à cette dernière expérience de Yosakoi à Kochi. Puisque le lendemain, nous allions quitter Kochi, et ce magnifique festival.
Donc si jamais vous avez l’occasion de voyager au Japon, allez à Kochi lors de son festival de Yosakoi. Là où le Yosakoi est né. L’ambiance y est unique et le dépaysement total. C’était un moment unique à vivre. Nous avons eu la chance de rencontrer des gens passionnés par le Yosakoi, et qui ont su nous transmettre la joie de cette danse. Kochi est un lieu où il est bon de partager cette culture unique, autant en tant que danseur de Yosakoi mais aussi comme spectateur.
Si vous vous voulez en savoir plus sur Kochi on vous conseille de vous rendre sur leur site officiel ou de les suivre sur leurs réseaux sociaux : Facebook, Twitter ou You Tube. On finit d’ailleurs par un petit bout de rêve en vidéo : les 4 saisons à Kochi !