[Interview] coldrain : Le retour aux Sources
Tout juste après la sortie de Vena (dont nous vous parlons ici), coldrain venait jouer chez nous à Strasbourg en première partie de Bullet For My Valentine. Journal du Japon a fait le déplacement pour une interview confession avec Masato qui nous livre tous les secrets de leur quatrième album.
Salut Masato et bienvenu en France !
Masato : C’est cool de revenir ici !
Je vais tailler direct dans le vif : pourquoi Vena ?
Quand nous avons commencé à parler de l’écriture, nous nous sommes réunis pour parler des chansons que nous aimions, des groupes que nous écoutions avant même de commencer coldrain. Je pense que notre état d’esprit nous destinait à nous diriger vers nos racines, et nous voulions nous reconnecter avec ces groupes que nous aimions et à qui nous voulions ressembler quand nous étions plus jeunes. C’est un peu comme si on avait voulu écrire ce que ces groupes auraient pu faire s’ils avaient continué dans cette voie, et pas de la façon dont ils ont évolué aujourd’hui. Nous voulions devenir comme les groupes que nous idéalisions étant adolescents.
Du coup, on parlait beaucoup de « nos racines », et je pensais beaucoup à ce terme… je me disais « on est Japonais, mais on s’ouvre au monde, nous élargissons nos horizons… les racines, c’est comme le sang, comme les veines… ». Je me suis dit que « Veine», ça sonnait pas mal, et puis je suis tombé sur cette affiche, c’était un ancien poster d’hôpital sur l’anatomie où il y avait cette image d’une veine allant directement vers cœur se nommant « Vena », et là je me suis dit « C’est ça ! ». Et puis les veines ressemblent à des racines donc ça tombait bien ! (Rires)
Comme tu le disais, vous avez voulu revenir à vos racines, mais pourquoi étiez-vous dans un tel état d’esprit ?
Quand nous avons sorti notre premier album, nous ne pensions pas à ce genre de choses. On a juste écrit ce qu’il nous passait par la tête. Et puis avec notre deuxième album, nous avions plus de fans, donc on a plus pensé à eux et à la façon dont nous voulions évoluer dans la scène japonaise. Pour les deux derniers albums, on a commencé à se dire qu’on allait aller vers l’étranger, et donc à réfléchir à comment coldrain devait apparaître aux yeux du monde. Et puis quand on a commencé à se pencher sur Vena, on a réalisé qu’on avait jamais vraiment réfléchi à tout ça, on s’est dit que les gens aimaient toujours ce qu’on faisait, qu’importe le son qu’on adoptait, donc pour une fois, faisons juste ce qu’on a envie de faire, la musique que l’on aime. Laissons-nous influencer par nos racines.
Comment s’est déroulé l’écriture de l’album ? Était-ce un process difficile à mettre en route ?
Ouais ouais… en fait on est juste allés sur iTunes, naviguant de chanson en chanson. L’un mettait une chanson en disant « je l’aimais beaucoup celle-ci ! », un autre en mettait une différente, on se disputait sur les groupes… et puis on a commencé à réfléchir à ce qu’on aimait vraiment à propos de ces chansons. En fait, elles avaient toutes des éléments qui n’étaient pas toujours liés à des mélodies, des riffs … cela n’avait pas forcément besoin d’être explicite… je ne sais pas comment l’expliquer, mais par exemple c’est comme ça qu’est venue l’idée des applaudissements au début de Gone. Je veux dire, ce genre de petites choses n’ont pas toujours besoin d’être présentes dans toute la chanson, elles sont juste marquantes. Donc on a commencé à faire des petites choses par-ci par-là, en les enregistrant sur l’ordinateur. C’était un peu de cette façon que nous écrivions au lycée, quand nous n’avions pas d’argent pour aller en studio et composer. En fait on a tous un peu écrit des choses dans notre coin, puis on les a joints. C’était intéressant !
Est-ce que du coup les choses ont été différentes par rapport à avant ?
Yoko, Sugi et moi, on avait l’habitude d’écrire chacun de notre côté une partie d’une chanson puis la jouer ensemble. Jusqu’à ces 3-4 dernières années, on a écrit comme ça, je veux dire, Yoko a écrit 80% de nos musiques. Mais pour cet album, tout le monde était dedans depuis le début. Quand on a apporté nos compositions au producteur, Brandon Paddock, c’était intéressant car c’était une autre personne qui allait et venait dans notre univers. Nous avions tous une opinion différente à chaque fois donc ça a donné quelque chose de cool.
Comment ça s’est passé avec Brandon Paddock justement ? Comparé à David Bendeth [qui a travaillé sur Through Clarity et The Revelation, NDLR]
David fait partie de ces gens qui ont beaucoup d’expérience, il sait comment faire sortir un album du lot pour qu’il passe à la radio, ce genre de choses… il a fait beaucoup d’albums donc il a ses propres théories, sa façon de faire… ça a bien marché avec nous car nous avons fait deux albums vraiment cool, mais on voulait un point de vue neuf sur notre groupe, une oreille fraîche… Brandon est sorti de nulle part. Il s’est trouvé qu’on avait entendu deux albums qu’il avait déjà produit, mais c’était cool parce qu’il n’avait aucun à priori sur ce que devait être coldrain. Il a écouté nos chansons et avait une opinion pour chacune d’entre elles, et au fur et à mesure il a compris ce qu’est coldrain.
C’était cool parce qu’il a beaucoup d’éléments pop en lui et on a toujours aimé la pop, on ne veut pas se cantonner à un genre… il a su nous diriger vers le son que nous voulions sans qu’on s’en rende compte et c’était une bonne collaboration, surtout pour lui puisque qu’il a ses propres rêves et veut devenir un gros producteur. C’était une bonne occasion pour lui de se faire un nom, il a beaucoup de passion pour ce métier donc c’était cool de travailler avec quelqu’un d’aussi investi et avec un style différent.
On reste sur l’album et plus particulièrement la pochette : comment avez-vous fait ce choix ? [Masato est le modèle sur l’artwork, NDLR]
Hum [réfléchit]… je n’y pensais pas vraiment, mais en fait je bossais dessus. Je savais déjà que l’album allait s’appeler Vena, du coup je m’amusais sur mon ordinateur avec les lettres, et ça a fini par former ce logo. Là je me suis dit « C’est pas si mal ! ». Je ne voulais pas d’un symbole pour le groupe, mais plutôt pour l’album dans son ensemble, et ça marchait. Je l’ai collé à une photo pour voir si ça fonctionnait sur un T-shirt, puis sur le cou d’une fille et ça rendait super bien ! Mais je me suis dit « Ok si on fait ça, on va avoir besoin d’une photo de quelqu’un avec ce logo… et puis pourquoi ne pas se le faire tatouer en fait ?! ». Après tout cet album représente tellement de choses pour moi… Bon, après j’aime pas vraiment le fait d’être sur la couverture de l’album, c’était pas comme si j’avais eu envie d’y être, mais je me suis dit que si personne n’avait envie de faire ce tattoo, j’allais le faire moi.
Tu t’es sacrifié en quelque sorte (Rires)
(Rires) oui voilà. En réalité c’était un peu plus compliqué parce que la photo de la fille que j’avais utilisée avait un très jolie cou, mais moi j’ai un très long cou, donc c’était très difficile d’équilibrer la photo, surtout qu’on voyait que ce n’était pas réel sur cette personne… mais au final j’aime cette pochette.
Qu’en ont-pensé les autres ?
Tout le monde était partant pour l’idée parce que j’en avais fait beaucoup : « Ok donc le poster va ressembler à ça, on pourrait faire des T-Shirt comme ça… », j’avais préparé tout un business plan que j’ai promu à fond, et au final personne ne pouvait me dire non (rires) mais je ne sais pas s’ils aiment le fait que je sois sur la pochette de l’album…
Oh vraiment ? (Rires)
(Rires) Non je ne sais pas, mais je pense que tout le monde s’y est fait ! (Rires)
Je reviens sur cette idée de revenir à ses racines… cet été, tu es parti aux États-Unis, donc dans ton autre pays d’origine. Est-ce que tu y as trouvé quelque chose qui a changé ta vie ?
Je pense que plus que tout, plus que les États-Unis, c’est ces tournées, venir en France, en Angleterre, faire des festivals en Allemagne, faire tout ça quoi… Au Japon, beaucoup de gens, comment dire… non pas qu’ils ont peur, mais ils sont intimidés par le fait d’être Japonais. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais beaucoup pensent que les fans occidentaux sont meilleurs, que la musique occidentale est meilleure, et que le Japon n’est qu’une copie. Mais nous avons réalisé avec ces tournées, en jouant et rencontrant toutes ces personnes que ça n’a aucune importance en réalité, tout ceci n’est que dans la tête des gens. Nous avons réalisé à quel point nous sommes fiers d’être Japonais, et pour moi, je suis fier d’être Japonais ET Américain… c’est juste super cool d’avoir pu rencontrer tous ces gens en tournée et d’avoir tout ça parce que nous n’aurions jamais pu avoir cet état d’esprit si nous étions restés au Japon. On est très fiers d’être le premier groupe japonais à avoir signé chez Hopeless Records, et plus globalement d’être un des seuls groupes japonais à sortir un album de cette façon [sortie mondiale avec tournée promotionnelle, NDLR].
Est-ce que tourner vous inspire ? Est-ce que vous écrivez pendant vos tournées justement ?
Parfois oui j’écris, mais généralement je suis trop concentré sur les concerts, essayer de rester en bonne santé pour pouvoir être prêt pour chaque show. Donc oui ça m’arrive dans le bus, ou quand on est dans l’avion, mais je préfère écrire quand on compose car je puise mon inspiration dans les chansons en elles-mêmes. On n’écrit pas beaucoup sur la route en fait, plutôt en studio. On est nuls quand on est chez nous aussi, donc on préfère aller en studio pour nous concentrer sur la composition.
Pour Vena, on l’a réalisé en très peu de temps, et je pense que c’est ce qui en fait un bon album, sinon on se serait éparpillés, ça nous aurait pris deux ans (Rires)
Quelle a été la chanson la plus difficile à composer sur Vena ?
Oh ! [réfléchit]… il y a cette chanson, The Story, qui est en fait plutôt simple quand on l’écoute maintenant, mais on a eu tellement d’idées ! Comme ces parties qu’on voulait que tout le monde chante ensemble, avec un son massif… On avait déjà écrit 8 ou 9 chansons, et on en était au point où on voulait une chanson qui soit un peu grandiloquente. On avait cette idée persistante en tête, mais on ne savait pas comment la mettre en route, un peu comme si on avait un super trailer, mais pas de film derrière ! On était un peu perdus, et toutes les idées qu’on avait ne sonnaient pas assez bien, donc ça a été difficile de recoller les morceaux. Mais quand on a réussi, on s’est tous exclamé « oh God on a un single là c’est clair ! »… bon on n’est pas encore sûr qu’elle en deviendra un, mais elle est l’opposée de chanson comme Gone car celle-ci a les applaudissements, l’atmosphère et le rythme sont posés dès le début… on l’a d’ailleurs écrite en 30 minutes ! Parfois les idées arrivent comme ça d’un coup et c’est super facile d’écrire, et parfois tu as ces chansons qui prennent une éternité.
Et puis à part ça, j’ai eu pas mal de difficultés à écrire certaines paroles, parce que… [hésite]…
Elles sont plus personnelles ?
Oui voilà. J’avais beaucoup de mal parce que je voulais dire beaucoup de choses, mais ça ne sortait pas de la bonne façon et je n’étais pas content du résultat. Il y a des tonnes de paroles que j’ai jeté à la poubelle ! … Il y a beaucoup de choses que j’essaie de cacher, mais je me suis retrouvé à écrire sur ces sujets, et c’est comme ça que des chansons comme Gone ou Whole sont nées. Il s’était passé la même chose sur le dernier album, et au final c’est toujours le producteur qui vient et me dit « Bon laisse tomber maintenant et écris, parce que là on perd du temps ! » (Rires général) Alors j’ai juste écrit, genre « N’y pense même pas et lance-toi, écris ce qui te passe par la tête ». Au final c’est le genre de chansons auxquelles les gens s’identifient le mieux. Ça craint quand tu dois écrire sur un sujet qui n’est pas vraiment plaisant, qui est triste, mais sur le long terme ça t’aide, et ça aide les gens qui t’écoutent, donc tout le monde y trouve son compte.
Quand j’ai écouté l’album, oui effectivement je l’ai trouvé beaucoup plus introspectif et je me suis dit « wow qu’est-ce qu’il s’est passé là ? » (Rires général). C’est toujours difficile de surmonter ses sentiments qu’on essaie de dissimuler, mais on ne peut pas se cacher avec la musique.
Oui c’est ça, pas éternellement. J’ai justement compris le pouvoir de l’écriture, et sur nos deux derniers albums, il y a tellement eu de changements pour notre groupe, on a gagné plus de fans au Japon et dans le monde entier, et il se passe tellement de choses en ce moment… j’ai réalisé que je devais ramener tout ça à un niveau plus personnel car les deux derniers albums sont plus à propos du groupe et ce qu’on essaie de faire… voilà. Et puis je suis sur la pochette donc (Rires général)
Donc en fait c’est « le groupe de Masato » (Rires)
Ouais tout ceci se rapporte un peu trop à moi (Rires)
C’est un peu étrange tout ça parce que justement dans Whole, tu dis « Even if I make this score, the pain won’t go away »…
Whole a en fait deux sens pour moi. En gros, c’est quand tu es loin de quelqu’un et que deux choix se présentent à toi : même si tu es loin de quelqu’un, tu peux toujours l’appeler. Mais même si tu mets fin à quelque chose car la distance est trop difficile et que la relation ne marchera pas, appeler ne te soulagera pas. Mais chanter à ce sujet fait partir la douleur justement. C’est tout le sens de la musique pour moi. Donc même si les paroles de la chanson disent ça, ce n’est pas forcément la réalité, c’est une métaphore. C’était une des autres choses dont je ne voulais pas parler dans mes paroles justement, mais bon c’est sorti tout seul !
Du coup quelle est ta chanson favorite sur l’album ?
[Réfléchit]… évidemment je les aime toutes… peut-être Gone. C’est un chanson dont je me souviendrai toujours et qui sera toujours importante pour moi parce que c’était la fin de quelque chose vraiment difficile. Mais je n’en suis pas sûr, The Story est bien aussi… je veux dire, c’est difficile d’en choisir une, Runaway par exemple est super importante pour moi vu que Jacoby [Shaddix, chanteur de Papa Roach, NDLR] chante dessus !
Évidemment ! (Rires) Comment c’est arrivé ?
C’était bizarre et même temps très simple ! J’ai eu un message de sa part après la tournée qu’on a faite ensemble, il me disait « Vous faites quoi les gars en ce moment ? »… je veux dire, je pense qu’il avait vu notre post sur internet, il savait qu’on était en train d’enregistrer, alors je lui ai répondu « Ben on est en train d’enregistrer à Los Angeles », et là il me dit « Si vous avez besoin d’un guest vocal, faites-moi signe » alors je lui réponds « hahaha ! »… tu sais il disait ça en rigolant, mais je pense qu’il ne rigolait qu’à moitié car on en avait parlé en tournée. Quand on a écrit cette chanson et qu’on a commencé à l’enregistrer, je me suis dit que j’avais besoin de lui sur cette chanson, et juste au moment où on évoquait cette possibilité avec les gars, il m’a envoyé ce message. Alors je lui ai juste envoyé la chanson, les paroles, et je lui ai juste dit « Tu peux faire ce que tu veux de cette partie à cette partie », et il l’a fait.
Est-ce qu’il est venu avec vous en studio ?
A la base oui, mais ils sont en tournée depuis tellement longtemps, et puis il a une famille donc c’était pas vraiment le bon moment, du coup je lui ai dit de prendre son temps et de faire ce qu’il avait envie quand il en avait envie, je ne voulais pas le brusquer. Au final, il a fini par chanter beaucoup plus que ce que je lui avais donné… c’était un peu comme s’il essayait de m’assassiner dans la chanson ! (Rires général) Mais c’était génial, ça tue quand tu trouves quelqu’un comme ça puisque c’est mon rival, et en même temps il sera toujours un peu comme un grand frère pour moi, je le respecte beaucoup en tant que chanteur et c’est un rêve qui devient réalité de l’avoir sur notre album. Je n’attends qu’une chose, c’est de pouvoir la chanter un jour avec lui sur scène !
Si tu pouvais remonter le temps et que tu racontais ça à ton toi d’il y a 15 ans, tu penses qu’il dirait quoi ?
Il dirait « Impossible ! ». J’avais 14 ans quand le premier album de Papa Roach, Infest, est sorti, et dans un des clips, il portait des Sneakers Adidas, et direct j’avais dit « Je veux les mêmes ! ». Il y avait tellement de choses qu’on imitait à l’époque, même quand on écrivait. Pas qu’on les a copiés, mais c’était une énorme inspiration. Donc tourner avec eux était un rêve qui est devenu réalité, et avoir Jacob sur notre album, c’est juste dingue.
On sent le même sorte d’hommage avec Pretty Little Liar, ça sonne quand même beaucoup comme du The Used… Hé bien… (Rires général) Brandon, notre producteur, a travaillé avec The Used [sur l’album Vulnerable, NDLR], et il a eu énormément d’idées qu’il a en fait retirées parce qu’il se rendait compte que ça partait trop vers du The Used justement. Pretty Little Liar était l’une d’entre elles mais on s’est tellement investi dedans, surtout dans les parties vocales, que finalement quand on a tout mixé ensemble, on l’a trouvée cool.
Elle est plutôt différente de vos précédents travaux…
Je pense que nos anciens morceaux contiennent pas mal de trucs bizarres et on voulait justement intégrer un peu de cette folie dans notre nouvel album. On ne voulait pas faire un truc débile tout de même, mais le début de la chanson, au départ c’était juste un rythme que j’avais tapé sur une table, et puis quand Yoko a commencé à l’écrire, il l’a nommée « Pirates of the Caribbean », du coup on est allés à fond dans le délire pirate.
Tout à l’heure on parlait de remonter le temps, et il me semble que dans Heart of the Young, tu parles de toi quand tu étais jeune. Du coup tu lui raconterais quoi à ce jeune garçon si tu avais l’occasion de discuter avec lui ?
Woah… en fait cette chanson parle plus de ce que le jeune moi me dirait aujourd’hui. A l’époque j’étais très imaginatif, mais plus on grandit, plus on devient réaliste, et c’est bizarre parce que quand je vais skier maintenant, je vais plus lentement que quand j’étais jeune ! On devient plus peureux pour tellement de choses, ne serait-ce que quand tu parles avec quelqu’un… Et donc quand j’ai écrit cette chanson, j’ai essayé de retrouver ce sentiment et de ne pas l’oublier… alors je pense que je dirais tout simplement « Merci » à mon jeune moi car j’essaie de le faire revenir dans ma vie. Les enfants ont cette capacité de devenir tellement de choses à la fois, et toutes les réponses sont devant eux. C’est ce sentiment que j’essaie de garder en moi.
Merci Masato d’avoir répondu à mes questions !
Tout le plaisir était pour moi !
Encore une fois, le passage de coldrain en France s’est fait en un éclair de 30 minutes, première partie oblige. Mais quel éclair ! Déchirant le ciel de La Laiterie, le groupe est entré conquérant en entonnant les premières notes de The Revelation. Très motivé, le public a tout de suite répondu à l’appel de coldrain et a headbangé tant et plus. Même si le temps imparti laissait peu de place à la nouveauté, l’audience a eu droit aux derniers singles du groupe, Words Of The Youth et Gone, très efficaces et prenant toute leur ampleur sur scène. Plus déterminé que jamais, coldrain a foudroyé les Strasbourgeois présents ce soir-là, laissant indéniablement une marque indélébile dans les esprits. Ne reste plus qu’à espérer une tournée en tête d’affiche, peut-être l’année prochaine qui sait ?
Setlist :
The Revelation
Time Bomb
Words of the Youth
No Escape
Gone
The War is On
Remerciements à coldrain, Greg Duncan, Mitchell Thomas et Ryan Richards de Raw Power Management pour leur aide et leur sollicitude.
Photos par Lolu Photography.
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