L’histoire du manga : 10 mangas qui ont laissé leur empreinte
Le manga est devenu un média de divertissement incontournable ces dernières années, la publication de précurseurs comme Akira ou Dragon Ball en France ont aujourd’hui plus de 20 ans. Il est désormais devenu improbable de ne pas connaître quelques titres phares, même pour les néophytes, car cette industrie se construit depuis des décennies au Pays du soleil levant.
Journal du Japon vous propose de revenir sur dix mangas majeurs, qui ont marqué leur époque en apportant des innovations marquantes et qui continuent d’inspirer nombre de mangakas en activité.
Sazae-San, l’un des premiers yonkoma
En 1946, le Japon se reconstruit après les ravages de la guerre… Une époque où les américains diffuse leur culture via leur domination et influencent grandement les productions de cette période. En effet, les yonkoma (ces fameux manga en « 4 cases ») sont un dérivé des fameux comics strip américain : Garfield (1987) ou encore Snoopy (1950), en sont des exemples.
S’ils voient leur naissance dans la presse, certains auteurs en ont fait des mangas : Sazae-San (1946) de Machiko Hasegawa en fait partie. Bien qu’humoristique, Sazae-San relate le quotidien d’une famille japonaise banale après les événements de la seconde Guerre Mondiale, posant un contexte culturellement intéressant, pour une histoire répartie sur 45 tomes.
Le yonkoma continuera de séduire avec Mes voisins les Yamada (1991) de Hisaichi Ishii, adapté des années plus tard au cinéma par le studio Ghibli. Des séries comme Azu Manga Daioh(1999), K-On (2007) ou encore Lucky Star (2004) en sont d’autres descendants plus récents. Mais dès Sazae-San, les bases sont posées : du réalisme avant tout, beaucoup d’humour et un trait simple.
De même, les apartés en fin de volume que beaucoup de mangakas utilisent pour communiquer avec les lecteurs sont, eux aussi, des yonkoma. Nul doute que le succès de Sazae-San y est pour beaucoup : en effet, l’anime de 1969 est toujours en cours de diffusion et compte… plus de 6 000 épisodes.
La nouvelle île au trésor et les fondamentaux de Tezuka
Qui ignore le nom de celui que l’on surnomme le dieu du manga ? Osamu Tezuka est connu à travers le monde pour ses titres emblématiques : Astro Boy (1952) lui permettra d’exploiter tout son talent dans un univers de Science-fiction, Black Jack (1973) sera l’une de ses œuvres les plus personnelles (Tezuka était médecin de formation) tandis que Princesse Saphir (1953) posera les bases fondamentales du shôjo…
En revanche, on connaît beaucoup moins « La nouvelle île au trésor » (1947), publié chez Isan Manga et remaniée par le mangaka, qui a non seulement lancé sa carrière, mais qui a aussi posé de nombreux codes qui ont bouleversé le genre du manga. Comme son nom l’indique, cette histoire prend comme source d’inspiration l’œuvre de Robert Louis Stevenson, mais uniquement en surface.
Ce shônen d’aventure en un tome est graphiquement inspiré des dessins animés de Walt Disney, dont le mangaka est un fervent admirateur. C’est sur ces bases que se construit ce style, qui demeurera inchangé ou presque, révolutionnant le découpage et le cadre en s’inspirant du 7e art. Ainsi les plans cinématographiques vont être introduits et devenir des éléments indissociables du manga : les gros plans, les contre-plongées, les plans américains… Ces techniques du cinéma vont permettre de varier les angles, les cadres et ceci dans le but de dynamiser la narration.
Kitarô le repoussant, le renouveau des Yokaï
Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, Kitarô le repoussant est en fait… une comédie. Shigeru Mizuki créé son personnage phare en 1959 et connaîtra un immense succès au Japon, comme en témoigne ses nombreuses adaptations en animé et en film (le dernier long métrage date à peine de 2008).
Le trait et la mise en page du mangaka sont assez classiques, la force de l’artiste se situant plutôt dans ce qu’il est parvenu à faire du folklore des monstres japonais. Tout en leur apportant un design renouvelé tantôt effrayant, tantôt amusant, il va conférer à ses histoires et ses protagonistes une dimension folklorique oscillant de la noirceur à la légèreté.
Entre humour et poésie, les Yokaï émerveillent et terrifient tout au long de l’œuvre… mais c’est aussi pour mieux mettre en lumière la part d’ombre de l’Homme. Il ne fait aucun doute que quelques monstres apparaissant dans certains shônen populaires et se prêtant au genre fantastique ont trouvé leur source d’inspiration chez Mizuki.
Chez ces héritiers on peut citer quelques séries de Rumiko Tahahashi comme Lamu (1981), Ranma ½ (1987) et Inu Yasha (1997), qui mêlent à la fois l’humour et les démons… Mais c’est aussi le cas pour des mangas au ton plus sérieux, comme Le pacte des Yokaï (2005) ou encore Mushishi (1999) qui ont pour point commun l’omniprésence de la nature, la féerie et la cohabitation homme/yokaï si chers au papa de Kitarô.
Ashita No Joe, un précurseur du seinen
Ashita No Joe (1968) est un shônen dessiné par Tetsuya Chiba et scénarisé par Asao Takamori. Ce drame social prend le contrepied des standards de l’époque en faisant du sport un moyen de survivre et non une façon d’atteindre la gloire : le triste destin de Joe n’est de sentir vivant que quelques instants sur un ring.
Pour saisir toute l’ampleur de l’œuvre, il faut noter que, dans les années 60, un courant a pris de l’ampleur : le Gekiga, que l’on peut considérer comme l’ancêtre du seinen, et dont Ashita no Joe est l’un des emblèmes. L’histoire de Joe s’adresse à un lectorat adulte en exploitant des sujets tels que la violence, la crise financière et la mort. Il débutera comme un vagabond, passera par la case prison pour connaître une gloire jalonnée de malheur, d’amertume et de fatalité… ce qui diverge forcément avec certaines bases propre aux shônens : l’espoir, l’amitié qui défi le destin, etc…
Dénonçant une réalité sociale injuste, Ashita No Joe est à la fois une satyre politique et une histoire de liberté ; celle d’un homme solitaire, blessé par le monde gangrené qui l’entoure, qui a décidé de ne suivre qu’une loi, celle de son cœur de lion… Et un lion n’obéit qu’à lui-même, quitte à se faire respecter en montrant ses crocs.
L’appropriation de l’image de Joe par des mouvements d’extrême gauche mettra fin à la carrière de ce récit coup de poing en 1973 suite à la pression du gouvernement japonais, alors que le manga est au sommet de sa popularité… ce gekiga s’achèvera de façon magistrale, en ayant tout de même donné lieu au cours de sa carrière à de réelles funérailles pour un personnage fictif.
Notons aussi qu’il aura grandement popularisé le fameux contre-croisé, l’arme favorite de Joe Yabuki ! Ce sera aussi la spécialité de Miyata dans Hajime No Ippo (1989), mais aussi une technique hommage que l’on retrouvera dans beaucoup de shônen comme Dragon Ball (1984)… Autre exemple : le premier grand succès de Masami Kuramada (Saint Seiya) sera un manga de boxe, Ring Ni Kakero, dont il ne cache pas la source d’inspiration principale : Ashita No Joe, là encore.
Kamen Rider, où la popularisation du genre sentaï
Ultraman voit le jour sur les écrans nippons en 1966 et sera à l’origine des séries Tokusatsu, littéralement « effets spéciaux ». Hayata, le héros de cette histoire, se voit remettre par Ultraman la Beta Capsule qui lui permettra de se transformer en un temps limité en…Ultraman lui-même !
Probablement influencé par ce héros, Shotaro Ishinomori (anciennement assistant et élève de Osamu Tezuka) va créer Kamen Rider (1971) qui assoit les bases d’un sous-genre du Tokusatsu : le super Sentaï… sans vraiment le vouloir, car Kamen Rider est alors une réminiscence de sa précédente œuvre, Cyborg 009 (1964).
Avec Ultraman (1966) et tous les « Metal Hero » (X-Or ou encore Spielvan), celui que l’on surnomme le Roi du manga va inspirer sur des générations le petit écran japonais… Traversant même les frontières nippones avec la version américaine de Bioman : Power Rangers.
Ishinomori démontrera ainsi que le manga n’est pas à cantonner à la simple adaptation animée : il peut aussi servir de base pour la télévision, mais également le cinéma ou encore le théâtre… Depuis on peut noter que Torû Fujisawa, l’auteur de GTO, a consacré deux de ses œuvres où le héros fait hommage à Kamen Rider : Kamen Teacher (2007) et Black Kamen Teacher (2013).
L’école emportée, l’horreur dans le quotidien
Kazuo Umezu est célèbre pour deux de ses mangas d’horreur, qui lui vaudront même d’être évoqué pour ses visages horrifiques par Tezuka. Il s’agit tout d’abord de Baptism (1974) qui relate l’histoire d’une mère prête à tout pour mener une vie la plus ordinaire et parfaite possible… et ensuite de L’école emportée (1972) qui nous intéresse ici.
Si les deux œuvres ont des points communs (l’enfance, l’école), c’est bien L’école emportée qui a d’abord su redéfinir intelligemment le genre horrifique. Umezu a préféré prendre pour héros des enfants confrontés à une situation terrible : du jour au lendemain, des écoliers se retrouvent dans une dimension parallèle hostile, sans aucun contact avec leur monde d’origine.
C’est en narrant leur réaction face à l’inconnu que le mangaka fera ressortir à la fois ce qu’il y a de plus beau et laid dans un individu : si certains vont tomber dans la folie pure ou préférer la mort, d’autres vont se résoudre à tenter de vivre, même si seul l’incertitude les attend.
En mettant en place la folie comme le thème majeur de ses œuvres, les héritiers du style Umezu sont nombreux. On peut distinguer deux titres du lot : Dragon Head (1995) où trois collégiens vont se retrouver être les seuls survivants d’un train coincé dans un tunnel et Amer Beton (1993) où le personnage de Noir (toujours un enfant) bascule dans la démence.
La rose de Versailles, l’émergence du shôjo dramatique
Princesse Saphir (1953) a posé les bases du shôjo, mais La Rose de Versailles (1972) a su apporter sa pierre à l’édifice, de bien des façons. Tout d’abord, en choisissant pour cadre un pays étranger (ce qu’embrassera Candy Candy plus tard en 1975), Riyoko Ikeda va passionner toute une génération en explorant avec sa vision aussi romancée que juste une culture que les Japonais ignorent.
Elle va aussi créer le personnage d’Oscar de Jarjayes (l’un des seuls protagoniste fictif de l’œuvre), élevé comme un homme mais aspirant à une vie de femme que son devoir lui empêche d’emprunter. L’ambiguïté sexuelle du personnage et dès lors mise en place, l’androgyne attirant les regards charmés de la noblesse féminine.
Non-content de ce contexte délicat, le cadre historique le sera d’autant plus car se déroulant à la Révolution française… Ainsi, c’est à la fois l’âme pure d’Oscar qui souffre devant la suffocation sociale du peuple, pauvre et délaissé, mais aussi ses idéaux d’une France belle, sophistiquée et romantique qui tombent en lambeaux, à l’instar de la royauté.
Ce shôjo préférant la tragédie et le drame est probablement à l’origine de nombreux animes qui auront pour point commun de se dérouler en Europe (et plus particulièrement en France) et à tendance mélancolique et dramatique : Rémi sans famille (1977), Princesse Sarah (1985), Heidi (1974), le chien des Flandres (1992). Autant de séries qui auront su susciter l’engouement et les larmes des téléspectateurs japonais comme français.
Akira : réconciliation des français avec le manga
Dans les années 90, le manga n’avait pas, officiellement du moins, le vent en poupe. En effet, Ségolène Royal avait fait de ce média un bouc-émissaire en puissance représentatif de l’excès de violence contre laquelle elle tentait de lutter à la télévision. Dans son livre Le ras-le-bol des bébés zappeurs (1989), elle évoque en l’occurrence la violence de Bioman, l’aspect bas-de-gamme des franchises d’anime japonais mais aussi la responsabilité de Dorothée qui présentait ces séries aux plus jeunes.
Publié depuis 1982 dans son pays d’origine, le seinen de Katsuhira Otomo arrive discrètement dans les kiosques français en 1990. L’occasion pour de nombreux lecteurs de découvrir un scénario palpitant, un dessin léché mais aussi une mise en scène digne des meilleurs films d’action, bien loin de la description abêtissante et à l’emporte pièce des anti-mangas.
Comme pour parachever ce pied de nez, le film d’animation sort dans les salles Françaises en 1991, totalisant pour sa première année d’exploitation 40 000 entrées : un record pour une œuvre si peu médiatisée à l’époque. Bien que sa violence attisera la volubilité de ses détracteurs, le long-métrage démontrera son aboutissement technique. S’ensuivra une réédition cartonnée de la série par Glénat, mais aussi une ouverture vers le succès que l’on connaît aujourd’hui aux BD Nippones.
Akira fait aujourd’hui figure de référence et continue d’inspirer toute la pop culture, de nombreux auteur japonais (et français) ont été inspiré par cet adolescent incontrôlable suite à l’acquisition de superpouvoir, brimé par ses camarades et partant à la dérive : on pourrait presque parler de plagiat pour le film Chronicles (2012). Quelques séries s’amusent aussi à faire des petits hommages, comme Blood Lad (2009). Pour cette œuvre et les suivantes, l’impact de Katushiro Otomo reste encore très vif, preuve en avec son sacre au FIBD d’Angoulême et une réédition inédite d’Akira pour 2016.
Jojo’s Bizarre Adventure : une indétrônable inventivité
Lors de sa publication en 1986 dans les pages du Weekly Shônen JUMP, Jojo’s Bizarre Adventure surprend. Si ses deux premières parties vont poser quelques bases de la saga (les Jojo’s Pose, les héros efféminés, l’hémoglobine et le découpage alambiqué), c’est surtout la troisième partie Stardust Crusaders qui va révolutionner un pan de l’histoire du shônen.
En inventant les Stands, Hirohiko Araki va à la fois développer un nouveau concept de combat (rendant ses affrontements aussi inattendus que passionnants) et inspirer une génération entière de mangaka. La force et l’amitié ne suffisent plus pour gagner, il va falloir compter… Sur l’intelligence et l’ingéniosité.
En étant sans concession avec ses héros (dont une grande partie meurt à chacun de ses arcs), l’auteur joue avec les nerfs de ses lecteurs qui ne savent plus trop à quoi s’attendre, entre ses idées farfelus (bataille de Spaghetti, un chien manieur de Stand, course de chars), ses personnages déjantés (Rohan Kishibe en tête), son scénario riche et dense… Jojo’s Bizarre Adventure ne cesse de se renouveler.
L’un de ses successeurs méconnus est Shaman King (1998), mais on peut souligner d’autres œuvres comme Naruto (avec le fameux Susano), Yu-Gi-Oh (pour Magic And Wizard et le look de Yugî) et bien d’autres encore comme Hunter x Hunter (pour Hisoka qui ressemble à Dio Brando) ! Même la saga des Persona, la célèbre licence de ATLUS, a complètement repris l’idée des Stands. Avec son inventivité, Araki a laissé peu de place à l’originalité pour ses contemporains, un vrai défi à relever !
Sanctuary, le renouveau du Thriller
Shō Fumimura, aussi connu sous le nom de Buronson, est réputé pour la qualité de ses scénarios. Vous le connaissez forcément : il est l’auteur du célébrissime Hokuto No Ken. Lorsqu’il s’allie à Ryōichi Ikegami (Crying Freeman et Heat, du même scénariste pour ce dernier) en 1990 pour collaborer sur Sanctuary, le talent combiné des deux mangakas va donner naissance à l’un des meilleurs thrillers de sa génération.
Le trait réaliste et sobre du dessinateur va parfaitement se marier à ce thriller tout droit sorti de l’imagination de Buronson. Deux hommes vont tenter de prendre le contrôle du Japon : l’un en suivant le chemin de la « lumière » (celui de la politique) et l’autre en évoluant dans son ombre (en prenant le contrôle des yakuzas).
La force de ce seinen se situe d’une part dans sa montée en puissance constante. Le double cheminement des héros est prenant, mais il est aussi judicieusement développé, telle une excellente partie d’échecs. Pour permettre l’ascension vers le sommet et le pouvoir, les sacrifices seront nombreux. Des flashbacks expliquent la raison de cette inébranlable volonté, finissant de parfaire les qualités déjà nombreuses de ce récit en se basant sur un fait historique réel. D’autre part, le sujet exploité est inédit : la politique.
Là où les Furyôs comme Racaille Blues ou Young GTO mettent en avant une jeunesse qui se « libère » des carcans de la société grâce à leur propre code de l’honneur, les héros de Sanctuary vont miser sur une refonte complète d’un système politique, corrompu, en en devenant les actionnaires direct. Sanctuary marquera ainsi les débuts du seinen sociétal : Say Hello To Black Jack, Ki-IITchi ou encore Akumetsu, en sont des exemples.
L’héritage des œuvres que nous citons a beaucoup servi à la postérité, pour autant cette introduction à l’histoire du manga est bien loin d’être exhaustive. Kamui-Den, Gen d’Hiroshima, Lone Wolf And Club… ils ont eux aussi, comme tant d’autre, su transcender leur genre respectif lors de leur publication. Il ne reste plus à la génération actuelle qu’à exploiter ce savoir, de le transcender, pour guider le manga vers sa future destination : l’avenir. Nul doute que celui-ci sera plein de surprises et prometteur quant on peut admirer le travail graphique et narratif de nouveaux grands auteurs comme Inio Asano, Naoki Urasawa ou encore Makoto Yukimura… Qui seront les prochains à marquer leur époque ?
Pour plus d’informations sur tous ses titres, voici quelques liens vers leurs éditeurs respectifs : Sazae-San, La nouvelle île au trésor/ Kamen Rider, Kitarô le Repoussant, Ashita No Joe/ L’école emportée/ Akira, La rose de Versailles, Jojo’s Bizarre Adventure, Sanctuary. Retrouvez également notre dossier consacré à Jojo pour plus d’informations sur la saga.
Vous faites erreur, Kamen Rider n’est pas et n’a jamais été un Super Sentai, les Kamen Rider et les Super Sentai sont deux types de Tokusatsu différents (encore diffusé au Japon avec les séries « Kamen Rider Ghost » et « Shuriken Sentai Ninninger »). De plus les Power Rangers ne sont pas l’adaptation de Bioman mais des Super Sentai en générale (ils ont d’ailleurs commencer les adaptions avec le seizième Super Sentai « Kyoryu Sentai Zyuranger »). Ils est cependant vrai que Shotaro Ishinomori est en partie le créateur des Super Sentai, puisqu’il a crée les 2 premiers Super Sentai « Himitsu Sentai Goranger » et « JAKQ Dengekitai » mais ces 2 séries n’ont officiellement rejoint la franchise Super Sentai qu’en 1995 (jusque là la franchise débuter avec la série « Battle Fever J », qui est aujourd’hui le troisième Super Sentai). La Franchise Ultraman n’est pas à l’origine des Tokusatsu puisque qu’elle est elle même un Tokusatsu, c’est Godzilla et les Kaijuu Eiga qui sont à l’origine des Tokusatsu. Ps: En février prochain débutera au Japon le 40ème Super Sentai intitulé « Dobutsu Sentai Juohger »
Ps 2: la franchise Super Sentai compte 40 séries ainsi que les films qui leurs sont rattachées et les Kamen Rider 26 plus quelques film/spécial ainsi que les films rattacher à chacune des séries.