Cannes 2015 : des sakuras sur la Croisette
La 68e édition du Festival de Cannes, qui s’est déroulée du 13 au 24 mai 2015, a fait la belle part au cinéma japonais avec pas moins de cinq films répartis dans les différentes compétitions.
En compétition officielle, deux films liés au Japon ont attiré l’œil des présidents du jury Ethan et Joel COEN (The Big Lebowski, Inside Llewyn Davis, qui a été présenté l’an dernier dans le cadre du festival) ; La Forêt Des Songes de Gus VAN SANT et Notre Petite Sœur de Hirokazu KOREEDA. Nous avons également eu le plaisir de retrouver deux monstres sacrés du cinéma japonais dans la catégorie Un Certain Regard, présidée par Isabella ROSSELLINI (Blue Velvet, Enemy) : Naomi KAWASE et Kiyoshi KUROSAWA. Enfin, nous avons eu la surprise de voir Takashi MIIKE sélectionné par la Quinzaine des Réalisateurs.
Tour d’horizon du Japon à Cannes…
LA FORÊT DES SONGES (en compétition)
Dans la forêt d’Aokigahara, au pied du Mont Fuji, Arthur Brennan est venu mettre fin à ses jours, comme beaucoup avant lui en ces lieux. Alors qu’il a trouvé l’endroit qui lui semble idéal, il aperçoit soudain un homme blessé et perdu. Assailli par un sentiment d’humanité irrépressible, Arthur lui porte secours et, alors qu’il s’était décidé à mourir, il va devoir aider un homme à survivre.
Huit ans après Paranoid Park, qui avait remporté le Prix du 60e anniversaire du festival, Gus VAN SANT est de retour à Cannes pour présenter La Forêt Des Songes. Nul besoin de passer par quatre chemins pour le dire : Gus VAN SANT accède de nouveau à la compétition officielle avec ce qui est son plus mauvais film.
Scénarisé par Chris SPARLING, scénariste de l’anxiogène Buried et du navet horrifique Le Projet Atticus, La Forêt Des Songes est pourtant la promesse d’un film délicat et contemplatif sur le thème du suicide. Cependant, ce scénario prometteur se transforme en un film grotesque, pataud et bâclé.
La Forêt Des Songes est un film monstrueusement kitsch, tout juste digne de passer sur NT1 un dimanche après-midi au milieu du mois d’août. Flashbacks poussifs, voix off clichées, rien ne nous est épargné. Le dénouement héroïque atteint des sommets dans le domaine de la ringardise et constitue ce qui se fait de pire dans la production hollywoodienne. Le film est gros-doigt et ne jouit d’aucune subtilité permettant de faire passer la pilule : gros plans appuyés sur les indices qui seront décisifs plus tard dans l’histoire, dialogues dénués d’intérêt et tombant comme un cheveu sur la soupe qui ne serviront qu’à sauver le héros dans un moment critique à l’aide de flashbacks encore plus exagérés que les autres. L’écriture des personnages est également balourde et fadaise : on assiste donc à la rencontre entre le scientifique américain pragmatique et le japonais traditionaliste et spirituel. Il est absolument désolant de constater qu’en 2015, des films sont encore produits sur ce schéma binaire et réducteur.
La Forêt Des Songes gravit un autre échelon dans la bêtise cancre en jouant – une fois de plus – sur les clichés habituels du Japon vu par les américains. On retrouve donc le salaryman japonais moyen qui décide de se passer la corde au cou parce qu’il est dépassé par son travail. Notre japonais moyen est également très spirituel, il entend les esprits de la forêt et psalmodie des réflexions philosophiques à peine digne d’un biscuit de fortune. Une fois de plus, ce film est la preuve de la condescendance certaine d’Hollywood sur l’Asie, l’Afrique ou même sur les amérindiens, tous relégués au rang d’outil scénaristique spirituel et mystique.
Le film livre également une vision complètement fabriquée et romancée de la forêt d’Aokigahara, la fameuse forêt des suicides, où une centaine de pendus sont retrouvés chaque année. Conscient du phénomène, les autorités japonaises parcourent quotidiennement le site afin de prévenir d’éventuels nouveaux actes suicidaires et pour « nettoyer » la forêt des corps de ceux qui seraient passés à l’acte. Sur les 3 500 hectares de la forêt d’Aokigahara, il faut donc manquer cruellement de chance pour trébucher sur un cadavre. Mais dans La Forêt Des Songes, on ne recule devant aucune absurdité et on trouve donc un corps en état de décomposition avancé tous les dix mètres, malgré le fait que la forêt soit constamment sous la surveillance de caméras et de patrouilles de secouristes. Dernier affront fait au Pays du Soleil Levant, la mention au générique que l’intégralité du long-métrage a été tournée dans le Massachusetts, l’air de dire « une forêt, c’est une forêt ; et God bless America, on ne va pas s’emmerder à aller tourner chez les sauvages ».
On peut dès lors se dire que La Forêt Des Songes sera peut-être sauvé par un casting de qualité, portant à lui seul toute l’émotion et la délicatesse du film sur ses épaules. On retrouve en lieu et place de ce casting un Matthew MCCONAUGHEY complètement amorphe, qui effectuait pourtant un parcours sans faute depuis sa « renaissance » dans le cinéma d’auteur ; Ken WATANABE, qu’on a désormais l’habitude de voir en surjeu complet dans les productions hollywoodiennes depuis quelques temps (Mémoires d’une Geisha, Godzilla) et Naomi WATTS, qui donne l’impression d’être simplement venue cachetonner dans ce film.
Point d’orgue à l’agacement continu que provoque La Forêt Des Songes : la musique mielleuse et omniprésente est complètement hors du ton du film et semble ne jamais s’arrêter.
Hué par la presse et le public à Cannes, La Forêt Des Songes est reparti bredouille et il n’est nul besoin de signaler que c’est amplement mérité.
NOTRE PETITE SŒUR (en compétition)
Trois sœurs, Sachi, Yoshino et Chika, vivent ensemble à Kamakura. Par devoir, elles se rendent à l’enterrement de leur père, qui les avait abandonnées une quinzaine d’années auparavant. Elles font alors la connaissance de leur demi-sœur, Suzu, âgée de 13 ans. D’un commun accord, les jeunes femmes décident d’accueillir l’orpheline dans la grande maison familiale.
Adapté du manga Kamakura Diary d’Akimi YOSHIDA, Notre Petite Sœur marque le retour cannois d’Hirokazu KOREEDA, deux ans après avoir gagné le Prix du jury avec Tel Père, Tel Fils. Cette année, la nouvelle fresque familiale de KOREEDA repartira malheureusement les mains vides, malgré une excellente réception critique.
Notre Petite Sœur sortira en France le 28 octobre 2015.
AN (un certain regard)
Les dorayakis sont de petits desserts traditionnels japonais qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte confite de haricots rouges « An ». Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…
Un an après le triomphe critique de Still The Water, Naomi KAWASE est de retour au Festival de Cannes avec son nouveau film : An.
An évolue dans la lignée de Still The Water et s’éloigne encore un peu plus des premiers films quasi-expérimentaux de KAWASE. Ce nouveau long-métrage est en effet le plus mainstream de la filmographie de la réalisatrice ; le dialogue est constant et peu de place est laissée à la contemplation brute. Il ne fait,donc nul doute que ce film saura toucher un plus large public que ses précédents films. Cependant, Naomi KAWASE ne cède pas pour autant à la facilité et livre avec An une œuvre à la hauteur de son talent. Pour ce film, la réalisatrice place son intrigue dans un nouveau cadre : la ville. L’éternelle amoureuse de la nature poursuit le chapitre urbain entamé dans Still The Water, qui arrivait à la conclusion que « la ville a un esprit qu’on ne trouve nulle part ailleurs« . Les films de KAWASE ont toujours été des odes à la nature et An nous prouve que la ville aussi est emplie de spiritualité.
Alors que Still The Water abordait le thème de l’adolescence et des rapports que les jeunes adultes entretiennent avec la vie, l’amour et la mort, An se tourne vers la question de la vieillesse et des liens tissés entre plusieurs générations. Dans le film, quatre générations sont représentées : Tokue, une femme de 70 ans cuisinant une pâte « an » dont elle seule a le secret ; Sentaro, un homme dans la force de l’âge au passé trouble ; Wakana, une adolescente solitaire. La quatrième génération du film n’apparaît que quelques secondes sous les traits d’un jeune enfant auquel l’adolescente raconte une histoire. Ainsi, KAWASE n’oppose pas la jeunesse et la vieillesse selon le schéma habituel où les jeunes ont tout à apprendre des personnes âgées. Ici, chacun a quelque chose à recevoir de l’autre et tout autant à offrir. Elle pose également ici la question de l’héritage et de ce que nous pouvons laisser aux générations futures. Nous héritons de nos aînés, que ce soit pour une recette de famille ou pour un pan d’histoire peu reluisant. Naomi KAWASE place alors le Japon face aux traitements dégradants alors imposés par le pays aux malades de la lèpre durant des années. Stigmatisés, exclus et oubliés, les personnes ayant souffert de la lèpre au Japon vivent encore à l’écart du monde, guéris mais toujours pointés du doigt.
Ce nouveau superbe coup de maître de Naomi KAWASE ne s’offre « que » la compétition Un Certain Regard et repart malheureusement bredouille alors qu’il éclipse complètement certains films de la sélection officielle.
An sortira en France le 02 décembre 2015.
VERS L’AUTRE RIVE (un certain regard)
Au cœur du Japon, Yusuke convie sa compagne Mizuki à un périple à travers les villages et les rizières. À la rencontre de ceux qu’il a croisé sur sa route depuis ces trois dernières années, depuis ce moment où il s’est noyé en mer, depuis ce jour où il est mort. Pourquoi être revenu ?
Après son dernier long-métrage – Real –, un projet avorté – 1905 –, un court-métrage / clip purement alimentaire pour le compte de la pop-star et désormais actrice Atsuko MAEDA – l’horripilant Seventh Code – et un passage au Festival international du film de Hong Kong avec le court-métrage de comédie kung-fu Beautiful New Bay Area Project, Kiyoshi KUROSAWA fait un retour remarqué avec Vers L’Autre Rive, présenté au Festival de Cannes dans la sélection Un Certain Regard. Lancé juste après la sortie de Real, on est resté longtemps sans nouvelles de ce projet, si bien que l’on pensait ne jamais le voir sur les écrans.
La production du film aura donc pris près de trois ans et est sorti en première mondiale pour le Festival de Cannes, alors qu’il n’est pas encore en salle au Japon. Les fans du réalisateur sont aux anges puisque le réalisateur revient à son style de prédilection : le film de fantômes. Mais chez KUROSAWA, les fantômes ne sont pas des créatures horrifiques et meurtrières comme chez Hideo NAKATA (Ring, Dark Water). Subtiles, romantiques et dramatiques, les fantômes de KUROSAWA sont des êtres abandonnés à la mort mais retenus chez les vivants. Comme les esprits de Kaïro (2001) ou de Rétribution (2007), les fantômes de Vers L’Autre Rive errent parmi les vivants avec l’espoir de dire ce qui n’a pas été dit et de pouvoir reposer en paix sans ne rien laisser d’inachevé derrière eux. Dans Vers L’Autre Rive, Yusuke est mort, il ne le cache pas et nous raconte même les circonstances de son trépas. Pas de mystère ou de twist inattendu, c’est un fantôme et il a un monde à nous montrer. Le voyage commence alors.
Porté par la réalisation une fois de plus sublime de Kiyoshi KUROSAWA, chaque plan est construit comme un tableau et n’use d’aucun artifice. L’image est sobre et réaliste, loin de toute imagerie fantastique liée aux esprits. Mais les codes du film de fantômes sont utilisés par KUROSAWA avec une subtile parcimonie. Ainsi, aucun déluge d’effets spéciaux ne viendra accompagner la venue de ces apparitions surnaturelles si ce n’est une lumière diffuse emplissant l’espace à la manière d’une toile impressionniste, nous disant alors que le surnaturel est à l’œuvre mais que les morts n’en veulent pas aux vivants.
Vers L’Autre Rive jouit d’un casting cinq étoiles – aucune diva ne vient entacher le film – naviguant dans une retenue et une délicatesse propre au cinéma de KUROSAWA. On retrouve ainsi la star Tadanobu ASANO, acteur fétiche de Sogo ISHII et ayant les plus grands réalisateurs japonais et étrangers sur son CV (Hideaki ANNO, Christopher DOYLE, Hou HSIAO-HSIEN, Shunji IWAI, Hirokazu KOREEDA, Nagisa OSHIMA et Shinya TSUKAMOTO pour ne citer qu’eux), qui apporte au personnage de Yusuke ce qu’il faut pour nous convaincre de sa situation de fantôme. À ses côtés, Eri FUKATSU, récemment vue dans le diptyque Kiseijû de Takashi YAMAZAKI, et qui offre ici une sublime performance sans poudre aux yeux et sans mélodrame. Enfin, il convient de noter la présence de la belle Yu AOI, qui nous prouve une fois de plus toute l’étendue de son talent, et ce même en ne restant que cinq minutes à l’écran. AOI et FUKATSU sont élevées au statut d’égérie par la caméra de KUROSAWA, donnant l’impression que chaque plan a été fait à la gloire des deux comédiennes. Kiyoshi KUROSAWA a toujours su choisir et sublimer ses actrices (oui, même Atsuko MAEDA dans Seventh Code) et il prouve ici une fois de plus la passion cinématographique qu’il éprouve pour la gente féminine.
Lors de la présentation du film, Kiyoshi KUROSAWA a annoncé espérer que le public saura comprendre ce qu’il a voulu dire avec ce nouveau film. Vers L’Autre Rive est en effet cryptique et il est difficile de savoir quel sens KUROSAWA a voulu donner à son histoire. Plusieurs niveaux de lecture sont envisageables, le film peut être simplement métaphorique ou complètement métaphysique, et même en considérant ces options, plusieurs interprétations sont possibles quant aux événements touchant les protagonistes.
Il est difficile de situer Vers L’Autre Rive dans la filmographie de Kiyoshi KUROSAWA ; on est très vite tenté de le considérer comme le meilleur film du réalisateur, mais ce serait un peu vite oublier la puissance émotionnelle de Real ou encore la qualité de Kaïro. Cependant, on peut sans hésiter affirmer que ce film est probablement le plus abouti de sa filmographie et le jury de la sélection Un Certain Regard ne s’y est pas trompé en lui attribuant le Prix de la mise en scène.
Vers L’Autre Rive sortira en France courant septembre 2015.
YAKUZA APOCALYPSE (quinzaine des réalisateurs, séance spéciale)
Kageyama est un yakuza, le plus fidèle membre de son clan. Mais les autres yakuzas se moquent de lui : sa peau est trop sensible pour être tatouée. À la mort de son chef, Kageyama découvre que celui-ci est un vampire. Avant de mourir, son chef parvient à le mordre. À son réveil, Kageyama va se servir de ses nouveaux pouvoirs pour venger la mort de son chef.
Takashi MIIKE, le mercenaire du cinéma japonais, nous propose avec Yakuza Apocalypse son deuxième film de 2015 après Kaze Ni Tatsu Lion, sorti en mars au Japon. Avec un minimum de deux films par an, Takashi MIIKE est effectivement un des réalisateurs les plus prolifiques du cinéma japonais : chaque année, c’est deux ou trois nouveaux films de MIIKE que nous pouvons découvrir dans les festivals internationaux ou dans les rayons de V-Cinema, pour le meilleur ou pour le pire. Avec Yakuza Apocalypse, on a affaire au pire.
On le sait déjà depuis quelques années, mais malheureusement, MIIKE n’a plus rien à dire. Le réalisateur controversé de Dead Or Alive (1999), Visitor Q (2001) et Ichi The Killer (2001) est devenu un forcené fou furieux constamment dans l’excès et se cantonne désormais à des comédies bouffonnes réalisées à la pelle (The Mole Song : Undercover Agent Reiji (2013), God’s Puzzle (2008)), de drames foirés et foireux (Over Your Dead Body (2014)) et de faux brûlots de violence frôlant l’autoparodie (Lesson Of The Evil (2012)).
Avec Yakuza Apocalypse, MIIKE complète sa collection de comédies poussives et bas-de-plafond, et se permet – au nom du film de genre – toutes les excentricités. Là où Sion SONO parvient à offrir du pur divertissement en restant suffisamment inventif pour faire du bon cinéma, Takashi MIIKE se contente d’insulter l’intelligence des spectateurs avec ce qui se fait de plus bas en matière d’humour. Le film n’est jamais drôle, jamais prenant, jamais crédible (tout autant qu’un film de yakuzas vampires puisse l’être) et surtout jamais intéressant.
Les effets spéciaux sont particulièrement laids (même si certaines scènes jouent volontairement la carte du cinéma fauché avec un comédien en costume écrasant des figurines), la réalisation est bâclée et les scènes de combat sont incroyablement molles, malgré la présence au casting de l’acteur et maître en arts martiaux Yayan Ruhian, découvert dans The Raid : Redemption de Gareth EVANS, ici en bien petite forme et qui n’est pas aidé par la réalisation affligeante de MIIKE.
Nul besoin d’en dire plus, on se demande ce qui a bien pu passer par la tête du comité de sélection de la Quinzaine des Réalisateurs…
Du bon et du moins bon cette année sur la Croisette, malgré une sélection très alléchante. Malheureusement, le palmarès cannois n’est, une fois de plus, pas représentatif de ce que le festival a de meilleur à offrir.
Kiyoshi KUROSAWA s’en tire superbement avec le prix de la mise en scène pour la compétition Un Certain Regard, mais Naomi KAWASE repart une fois de plus les mains vides malgré un film d’une qualité indéniable.
La véritable déception est à chercher dans le palmarès de la compétition officielle. Avec une palme d’or attribuée au très consensuel Dheepan de Jacques AUDIARD et des prix d’interprétations offerts à Vincent LINDON et Emmanuelle BERCOT, difficile d’attendre quoi que ce soit de cette édition. Et quand des films comme le très bon Mountains May Depart de Jia ZHANG-KE ou l’encensé Notre Petite Sœur d’Hirokazu KOREEDA quittent la Croisette sans aucune récompense et que le chef-d’œuvre The Assassin de Hou HSIAO-HSIEN doit se contenter d’un prix de la mise en scène… on a l’impression de nager en plein délire.
Cette année encore, c’est une belle occasion manquée de la part du Festival de Cannes…
14 réponses
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