Rich man, poor woman : quand l’amour s’invite dans l’entreprise
Au début du mois de juillet, les téléspectateurs japonais découvraient sur Fuji Tv, Rich man poor woman, l’histoire d’un jeune PDG et de sa toute dernière employée. La mayonnaise prend et le drama obtient une moyenne d’audience de 12 %. Il faut dire que la série rassemble tous les ingrédients qui fonctionnent.
Un jeune entrepreneur riche, à la carrière prometteuse, rencontre une demandeuse d’emploi simple, un peu gauche mais très déterminée. Et de là naît Rich man, poor woman, un drama de 11 épisodes, l’un des succès de la saison d’été 2012 au Japon. Toru Hyuga (Shun OGURI) est ce genre de PDG d’à peine 30 ans, désinvolte, égoïste et avide d’innovation et de nouvelles technologies.
Ce n’est pas pour rien que son entreprise s’appelle Next Innovation, une société qui développe des jeux pour portable. Derrière lui, une ribambelle d’employés, tous jeunes eux aussi. Si l’on y regarde de plus près, Toru Hyuga ressemblerait bien à Mark Zuckerberg et son entreprise à l’ambiance qui pourrait régner chez Facebook.
Et ce n’est pas d’ailleurs la seule similitude : Toru Hyuga décide de se lancer dans le projet de fichiers personnels. Il suffirait de se connecter sur son compte pour savoir combien l’on gagnera au moment de sa retraite, retrouver son livret de famille etc. Tous les documents administratifs seraient réunis au même endroit. Un projet qu’il souhaite développer à l’international.
Qui est Sawaki Chihiro ?
En réalité, à travers ce projet, Toru Hyuga souhaite retrouver sa mère, qui l’a abandonné alors qu’il n’était qu’un enfant. Il ne connaît que son nom : Sawaki Chihiro. C’est à ce moment qu’une jeune femme (Satomi ISHIHARA) fait son entrée dans la vie déjà tracée de l’entrepreneur. C’est une étudiante, sérieuse, ayant la capacité de mémoriser en peu de temps une grand masse d’informations. Une parmi de nombreux demandeurs d’emplois venus pour la session de recrutement de Next Innovation. Si Toru Hyuga la remarque, c’est parce qu’elle a le même nom que sa mère. Un nom encré dans sa tête alors qu’il souffre d’une maladie qui l’empêche de retenir les noms et les visages des personnes qu’il rencontre. Mais en réalité, la jeune femme cache un secret, elle n’est en fait pas celle qu’elle prétend être.
Entre amour et trahison
Bien sûr, on s’en doute, Toru Hyuga embauche la prétendue Sawaki Chihiro. Elle chamboule le quotidien du jeune homme et des sentiments vont commencer à naître. Et les choses serait évidemment trop faciles s’il n’y avait pas une rivale : Yoko Asahina (Aibu SAKI). Et pourtant, l’histoire d’amour finit par passer au second plan pour laisser place aux différents rebondissements que va connaître Next Innovation et son président.
La trahison d’un collaborateur va tout modifier et plonger Toru Hyuga dans la tourmente. L’histoire nous tient en haleine au fur et à mesure des épisodes et l’on se demande comment la société et ses employés vont s’en sortir. Mais pas de problème, « Sawaki Chihiro », enjouée et toujours prête à travailler, va tout faire pour remonter le moral de Toru Hyuga et développer en lui sa plus grande créativité.
Une recette qui marche
L’idée d’un homme riche et puissant et d’une fille pauvre et intelligente capable de briser sa carapace, on la connait. La recette a déjà été exploitée dans plusieurs dramas. On pense immédiatement à Hana Yori Dango, l’un des plus célèbres au Japon. Ou dans le sens inverse à Tatta Hitotsu no koi. Et pourtant, même si c’est du déjà vu, ça fonctionne encore, difficile de s’en lasser. Au final, le concept est le même mais l’histoire diffère. Pour Hana Yori Dango, l’intrigue se passe dans une école ; dans Rich man, Poor woman, dans le milieu de travail. Cela semble suffire pour plaire au public qui en redemande.